Bücher von Chiraz Charfi Masmoudi

Résumé-Le développement de jeunes oliviers irrigués ¿Chétoui, Meski, Manzanille et Picholine¿ a été suivi pendant les six premières années de culture en vue d¿élaborer un modèle de croissance type en relation avec le changement des conditions de culture (Tunisie). L'analyse de la dynamique et des modèles de croissance (hauteur, circonférence de la frondaison, diamètre du tronc, rameaux) a été réalisée pour l¿ensemble de la période expérimentale et à l'échelle du cycle annuel. Les variations inter et intra annuelles ont été étudiées en relation avec les facteurs 'eau', 'température' et 'évapotranspiration'. Le modèle moyen développé pour la hauteur de l'arbre a montré sept périodes de croissance distinctes. Une croissance estivale (27%) a été observée ; elle est aussi importante que celle de l¿automne (26%). Les accroissements annuels maxima ont été enregistrés entre la 4ème et la 5ème année de culture. Le manque d¿eau, le climat, la taille de formation, l'entrée en production et la charge en fruits ont influencé le niveau de croissance, sa cinétique et les différences variétales. La mise en relation des paramètres aériens et radiculaires a montré leur étroite corrélation.

Résumé-Le développement aérien et radiculaire de jeunes oliviers irrigués ¿Chétoui, Meski, Manzanille et Picholine¿ a été suivi pendant les six premières années de culture en vue d¿élaborer un modèle de détermination des besoins en eau du jeune olivier en considérant l¿arbre en tant qüunité intégrée dans le système sol-plante-climat. Pour ce faire, l'approche hydrologique a été utilisée en considérant différents compartiments du sol, alors que l'approche physiologique a permis de déterminer la transpiration de l'olivier à partir des mesures du flux de la sève brute (Granier, 1987). Les résultats ont été comparés avec ceux obtenus par la méthode climatique (FAO, 1998). Les résultats ont montré que l¿état hydrique du sol varie considérablement sous la frondaison au cours de la saison d¿irrigation en fonction de la distance au tronc. La transpiration maximale ne représente que 20% de la demande climatique. Un modèle de calcul des besoins en eau de l¿olivier a été développé, basé sur la méthode de la FAO (1998) pour les conditions non-standard, mais ajusté aux jeunes arbres en rapportant les différents paramètres du modèle à la surface du sol exploitée par les racines.