Bücher von Hassen Ben Ghezala

La ventilation non invasive (VNI) regroupe toutes les méthodes de ventilation n¿ayant pas recours à la voie endotrachéale. A Zaghouan, la VNI a été introduite récemment, depuis l¿ouverture en 2011 d¿un service de réanimation polyvalente. L¿objectif principal est d¿évaluer la pratique de la VNI dans le traitement des insuffisances respiratoires aiguës en réanimation médicale à Zaghouan. Il s¿agit d¿une étude rétrospective descriptive monocentrique menée sur une période de 3 ans depuis Janvier 2011 jusqüen Avril 2014. On a inclus tous les patients admis en réanimation médicale de Zaghouan qui ont nécessité une VNI quelle que soit l¿indication. L¿analyse statistique était descriptive et analytique avec une analyse uni variée puis multivariée des facteurs de risque d¿échec de la VNI avec un seuil de significativité à 0,05. Les indications de la VNI dans l'insuffisance respiratoire aiguë dans notre service sont de plus en plus larges même dans des situations controversées dans la littérature. Seul l¿IGS2 à l¿admission est un facteur d¿échec de la VNI en analyse multivariée dans notre série.

Plusieurs études ont essayé de déterminer la meilleure technique de sevrage de la ventilation mécanique en terme de succès à la 48ème heure; les résultats de ces études restent contradictoires. Notre étude a pour objectif principal de déterminer, entre la pièce en T et l¿aide inspiratoire, lequel de ces deux méthodes ventilatoires engendre le meilleur taux de succès de l¿extubation à la 48ème heure. Deux autres objectifs ont été fixés secondairement : la durée de séjour et la mortalité à J28. Il s¿agit d¿une étude prospective, randomisée, monocentrique, portant sur 50 patients admis en réanimation et ayant bénéficié d¿une ventilation mécanique invasive d¿au moins 24 heures. Après vérification des critères prérequis pour l¿extubation, les malades étaient répartis en deux groupes : Groupe 1 (pièce en T, n=26), Groupe 2 (VS AI, n=24). Cette épreuve se déroulait sur 30 minutes. Le principal résultat de ce travail était que les deux modes de sevrage étudiés sont équivalents ; le choix du mode de sevrage est donc laissé à la liberté du praticien.