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  • von Honore De Balzac
    23,00 €

    Honoré de Balzac; born Honoré Balzac 20 May 1799 - 18 August 1850) was a French novelist and playwright. The novel sequence La Comédie humaine, which presents a panorama of post-Napoleonic French life, is generally viewed as his magnum opus. Owing to his keen observation of detail and unfiltered representation of society, Balzac is regarded as one of the founders of realism in European literature. He is renowned for his multi-faceted characters; even his lesser characters are complex, morally ambiguous and fully human. Inanimate objects are imbued with character as well; the city of Paris, a backdrop for much of his writing, takes on many human qualities. His writing influenced many famous writers, including the novelists Émile Zola, Charles Dickens, Marcel Proust, Gustave Flaubert, and Henry James, and filmmakers François Truffaut and Jacques Rivette.

  • von Honore De Balzac
    32,00 €

    Honoré de Balzac; born Honoré Balzac 20 May 1799 - 18 August 1850) was a French novelist and playwright. The novel sequence La Comédie humaine, which presents a panorama of post-Napoleonic French life, is generally viewed as his magnum opus. Owing to his keen observation of detail and unfiltered representation of society, Balzac is regarded as one of the founders of realism in European literature. He is renowned for his multi-faceted characters; even his lesser characters are complex, morally ambiguous and fully human. Inanimate objects are imbued with character as well; the city of Paris, a backdrop for much of his writing, takes on many human qualities. His writing influenced many famous writers, including the novelists Émile Zola, Charles Dickens, Marcel Proust, Gustave Flaubert, and Henry James, and filmmakers François Truffaut and Jacques Rivette.

  • von Honore De Balzac
    32,00 €

    Honoré de Balzac; born Honoré Balzac 20 May 1799 - 18 August 1850) was a French novelist and playwright. The novel sequence La Comédie humaine, which presents a panorama of post-Napoleonic French life, is generally viewed as his magnum opus. Owing to his keen observation of detail and unfiltered representation of society, Balzac is regarded as one of the founders of realism in European literature. He is renowned for his multi-faceted characters; even his lesser characters are complex, morally ambiguous and fully human. Inanimate objects are imbued with character as well; the city of Paris, a backdrop for much of his writing, takes on many human qualities. His writing influenced many famous writers, including the novelists Émile Zola, Charles Dickens, Marcel Proust, Gustave Flaubert, and Henry James, and filmmakers François Truffaut and Jacques Rivette.

  • von Honore De Balzac
    23,00 €

    Honoré de Balzac; born Honoré Balzac 20 May 1799 - 18 August 1850) was a French novelist and playwright. The novel sequence La Comédie humaine, which presents a panorama of post-Napoleonic French life, is generally viewed as his magnum opus. Owing to his keen observation of detail and unfiltered representation of society, Balzac is regarded as one of the founders of realism in European literature. He is renowned for his multi-faceted characters; even his lesser characters are complex, morally ambiguous and fully human. Inanimate objects are imbued with character as well; the city of Paris, a backdrop for much of his writing, takes on many human qualities. His writing influenced many famous writers, including the novelists Émile Zola, Charles Dickens, Marcel Proust, Gustave Flaubert, and Henry James, and filmmakers François Truffaut and Jacques Rivette.

  • von Honore De Balzac
    38,00 €

    Béatrix is an 1839 novel by French author Honoré de Balzac (1799-1850) and included in the Scènes de la vie privée section of his novel sequence La Comédie humaine. It first appeared in the periodical Le Siècle in August 1839, and appeared in volume form the same year. Balzac based the characters in this novel on real figures: Félicité des Touches, a celebrated musician and writer, is based on George Sand. Béatrix de Rochefide is based on Marie d'Agoult (who wrote under the pen name of Daniel Stern); Gennaro Conti is based on Franz Liszt; Claude Vignon is based on Gustave Planche.

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " Pourquoi le célèbre chirurgien Desplein, qui se dit athée, fait-il célébrer une messe quatre fois par an en l¿église Saint-Sulpice ? On rencontre dans cette nouvelle le docteur Bianchon, familier de La Comédie humaine, présenté ici à ses débuts, alors qüil est étudiant¿ « Desplein n¿était pas dans le doute, il affirmait. Son athéisme pur et franc ressemblait à celui de beaucoup de savants, les meilleurs gens du monde, mais invinciblement athées, athées comme les gens religieux n¿admettent pas qüil puisse y avoir d¿athées. [...] »

  • von Honore De Balzac
    18,00 - 19,90 €

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

  • von Honore De Balzac
    29,98 €

    Balzac schreibt im Prolog zu seinem Werk: »Das ist ein stark gepfeffertes Buch, ein Buch für die Kenner kräftiger und saftiger Bissen, die vom Guten und Besten der Welt den Geschmack auf der Zunge haben, und eines für solche Zecher am Spundloch des Lebens.« Diese Übersetzung des pikanten Werkes durch den Schriftsteller Benno Rüttenauer erschien zuerst 1911 und enthält 400 Illustrationen von Gustave Doré, dem berühmten französischen Zeichner und Karikaturisten.Honorè de Balzac (1799-1850): Misserfolge als Verleger, Spekulationen und ein luxuriöser Lebensstil stürzten Balzac in hohe Schulden und zwangen ihn zu rastloser literarischer Arbeit.

  • von Honore De Balzac
    23,00 €

    " Ni Lucien, ni madame de Bargeton, ni Gentil, ni Albertine, la femme de chambre, ne parlèrent jamais des événements de ce voyage ; mais il est à croire que la présence continuelle des gens le rendit fort maussade pour un amoureux qui s¿attendait à tous les plaisirs d¿un enlèvement. Lucien, qui allait en poste pour la première fois de sa vie, fut très-ébahi de voir semer sur la route d¿Angoulême à Paris presque toute la somme qüil destinait à sa vie d¿une année. Comme les hommes qui unissent les grâces de l¿enfance à la force du talent, il eut le tort d¿exprimer ses naïfs étonnements à l¿aspect des choses nouvelles pour lui. Un homme doit bien étudier une femme avant de lui laisser voir ses émotions et ses pensées comme elles se produisent. Une maîtresse aussi tendre que grande sourit aux enfantillages et les comprend ; mais pour peu qüelle ait de la vanité, elle ne pardonne pas à son amant de s¿être montré enfant, vain ou petit. Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qüelles veulent toujours trouver un dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l¿aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs. Lucien n¿avait pas encore deviné que chez madame de Bargeton l¿amour était greffé sur l¿orgueil. Il eut le tort de ne pas s¿expliquer certains sourires qui échappèrent à Louise durant ce voyage, quand, au lieu de les contenir, il se laissait aller à ses gentillesses de jeune rat sorti de son trou. Les voyageurs débarquèrent à l¿hôtel du Gaillard-Bois, rue de l¿Échelle, avant le jour. Les deux amants étaient si fatigués l¿un et l¿autre, qüavant tout Louise voulut se coucher et se coucha, non sans avoir ordonné à Lucien de demander une chambre au-dessus de l¿appartement qüelle prit. Lucien dormit jusqüà quatre heures du soir...."

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " Beaucoup de personnes ont dû rencontrer dans certaines provinces de France plus ou moins de chevaliers de Va- lois : il en existait un en Normandie, il s¿en trouvait un autre à Bourges, un troisième florissait en 1816 dans la ville d¿Alençon, peut-être le Midi possédait-il le sien. Mais le dénombrement de cette tribu valésienne est ici sans importance. Tous ces chevaliers, parmi lesquels il en est sans doute qui sont Valois comme Louis XIV était Bourbon, se connaissaient si peu entre eux, qüil ne fallait point leur parler des uns aux autres ; tous laissaient d¿ailleurs les Bourbons en parfaite tranquillité sur le trône de France, car il est un peu trop avéré que Henri IV devint roi faute d¿un héritier mâle dans la première branche d¿Orléans, dite de Va- lois. S¿il existe des Valois, ils proviennent de Charles de Va- lois, duc d¿Angoulême, fils de Charles IX et de Marie Touchet, de qui la postérité mâle s¿est également éteinte, jusqüà preuve contraire. Aussi ne fut-ce jamais sérieusement que l¿on prétendit donner cette illustre origine au mari de la fa- meuse Lamothe-Valois, impliquée dans l¿affaire du collier. Chacun de ces chevaliers, si les renseignements sont exacts, fut, comme celui d¿Alençon, un vieux gentilhomme, long, sec et sans fortune. Celui de Bourges avait émigré, ce- lui de Touraine s¿était caché, celui d¿Alençon avait guerroyé dans la Vendée et quelque peu chouanné. La majeure partie de la jeunesse de ce dernier s¿était passée à Paris, où la Ré- volution le surprit à trente ans au milieu de ses conquêtes. Accepté par la haute aristocratie de la province pour un vrai Valois, le chevalier de Valois d¿Alençon avait, comme ses homonymes, d¿excellentes manières et paraissait homme de haute compagnie...."

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " En 1792, la bourgeoisie d¿Issoudun jouissait d¿un médecin nommé Rouget, qui passait pour un homme profondément malicieux. Au dire de quelques gens hardis, il rendait sa femme assez malheureuse, quoique ce fût la plus belle femme de la ville. Peut-être cette femme était-elle un peu sotte. Malgré l¿inquisition des amis, le commérage des indifférents et les médisances des jaloux, l¿intérieur de ce ménage fut peu connu. Le docteur Rouget était un de ces hommes de qui l¿on dit familièrement : «Il n¿est pas com- mode. » Aussi, pendant sa vie, garda-t-on le silence sur lui, et lui fit-on bonne mine. Cette femme, une demoiselle Des- coings, assez malingre déjà quand elle était fille (ce fut, disait-on, une raison pour le médecin de l¿épouser), eut d¿abord un fils, puis une fille qui, par hasard, vint dix ans après le frère, et à laquelle, disait-on toujours, le docteur ne s¿attendait point, quoique médecin. Cette fille, tard venue, se nommait Agathe. Ces petits faits sont si simples, si ordinaires, que rien ne semble justifier un historien de les placer en tête d¿un récit ; mais, s¿ils n¿étaient pas connus, un homme de la trempe du docteur Rouget serait jugé comme un monstre, comme un père dénaturé ; tandis qüil obéis- sait tout bonnement à de mauvais penchants que beaucoup de gens abritent sous ce terrible axiome : Un homme doit avoir du caractère ! Cette mâle sentence a causé le malheur de bien des femmes. Les Descoings, beau-père et belle-mère du docteur, commissionnaires en laine, se chargeaient également de vendre pour les propriétaires ou d¿acheter pour les marchands les toisons d¿or du Berry, et tiraient des deux côtés un droit de commission. À ce métier, ils devinrent riches et furent avares : morale de bien des existences. Des- coings le fils, le cadet de madame Rouget, ne se plut pas à Issoudun. Il alla chercher fortune à Paris, et s¿y établit épicier dans la rue St-Honoré...."

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " En 1824, au dernier bal de l¿Opéra, plusieurs masques furent frappés de la beauté d¿un jeune homme qui se pro- menait dans les corridors et dans le foyer, avec l¿allure des gens en quête d¿une femme que des circonstances imprévues retiennent au logis. Le secret de cette démarche, tour à tour indolente et pressée, n¿est connu que des vieilles femmes et de quelques flâneurs émérites. Dans cet immense rendez-vous, la foule observe peu la foule, les intérêts sont passionnés, le dés¿uvrement lui-même est préoccupé. Le jeune dandy était si bien absorbé par son in- quiète recherche, qüil ne s¿apercevait pas de son succès : les exclamations railleusement admiratives de certains masques, les étonnements sérieux, les mordants lazzis, les plus douces paroles, il ne les entendait pas, il ne les voyait point. Quoique sa beauté le classât parmi ces personnages exceptionnels qui viennent au bal de l¿Opéra pour y avoir une aventure, et qui l¿attendent comme on attendait un coup heureux à la Roulette quand Frascati vivait, il paraissait bourgeoisement sûr de sa soirée ; il devait être le héros d¿un de ces mystères à trois personnages qui com- posent tout le bal masqué de l¿Opéra, et connus seulement de ceux qui y jouent leur rôle ; car, pour les jeunes femmes qui viennent afin de pouvoir dire : J¿ai vu ; pour les gens de province, pour les jeunes gens inexpérimentés, pour les étrangers, l¿Opéra doit être alors le palais de la fatigue et de l¿ennui. Pour eux, cette foule noire, lente et pressée, qui va, vient, serpente, tourne, retourne, monte, descend, et qui ne peut être comparée qüà des fourmis sur leur tas de bois, n¿est pas plus compréhensible que la Bourse pour un paysan bas-breton qui ignore l¿existence du Grand-Livre. À de rares exceptions près, à Paris, les hommes ne se masquent point : un homme en domino paraît ridicule. En ceci le génie de la nation éclate...."

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

  • von Honore De Balzac
    19,99 €

    " En 1836, par une belle soirée du mois de septembre, un homme d¿environ trente ans restait appuyé au parapet de ce quai d¿où l¿on peut voir à la fois la Seine en amont de- puis le Jardin des Plantes jusqüà Notre-Dame, et en aval la vaste perspective de la rivière jusqüau Louvre. Il n¿existe pas deux semblables points de vue dans la capitale des idées. On se trouve comme à la poupe de ce vaisseau devenu gigantesque. On y rêve Paris depuis les Romains jusqüaux Francs, depuis les Normands jusqüaux Bourguignons, le Moyen-Âge, les Valois, Henri IV et Louis XIV, Napoléon et Louis-Philippe. De là, toutes ces dominations offrent quelques vestiges ou des monuments qui les rappellent au souvenir. Sainte-Geneviève couvre de sa coupole le quartier latin. Derrière vous, s¿élève le magnifique chevet de la cathédrale. L¿Hôtel-de-Ville vous parle de toutes les révolutions, et l¿Hôtel-Dieu de toutes les misères de Paris. Quand vous avez entrevu les splendeurs du Louvre, en faisant deux pas vous pouvez voir les haillons de cet ignoble pan de mai- sons situées entre le quai de la Tournelle et l¿Hôtel-Dieu, que les modernes échevins s¿occupent en ce moment de faire disparaître.En 1835, ce tableau merveilleux avait un enseignement de plus : entre le Parisien appuyé au parapet et la cathédrale, le Terrain, tel est le vieux nom de ce lieu désert, était encore jonché des ruines de l¿archevêché. Lorsque l¿on contemple de là tant d¿aspects inspirateurs, lorsque l¿âme embrasse le passé comme le présent de la ville de Paris, la Religion semble logée là comme pour étendre ses deux mains sur les douleurs de l¿une et l¿autre rive, aller du faubourg Saint- Antoine au faubourg Saint-Marceau....."

  • von Honore De Balzac
    14,90 - 18,00 €

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " Madame, voici l¿¿uvre que vous m¿avez demandée : je suis heureux, en vous la dédiant de pouvoir vous donner un témoignage de la respectueuse affection que vous m¿avez permis de vous porter. Si je suis accusé d¿impuissance après avoir tenté d¿arracher aux profondeurs de la mysticité ce livre qui, sous la transparence de notre belle langue, voulait les lumineuses poésies de l¿Orient, à vous la faute ! Ne m¿avez-vous pas ordonné cette lutte, semblable à celle de Jacob, en me disant que le plus imparfait dessin de cette figure par vous rêvée, comme elle le fut par moi dès l¿enfance, serait encore pour vous quelque chose ? Le voici donc, ce quelque chose. Pourquoi cette ¿uvre ne peut-elle appartenir exclusivement à ces nobles esprits préservés, comme vous l¿êtes, des petitesses mondaines par la solitude ? ceux-là sauraient y imprimer la mélodieuse mesure qui manque et qui en aurait fait entre les mains d¿un de nos poètes la glorieuse épopée que la France attend encore. Ceux-là l¿accepteront de moi comme une de ces balustrades sculptées par quelque artiste plein de foi, et sur lesquelles les pèlerins s¿appuient pour méditer la fin de l¿homme en contemplant le ch¿ur d¿une belle église...."

  • von Honore De Balzac
    22,00 €

    " Toi qui procures de délicieux rêves au public avec tes fantaisies, mon cher Nathan, je vais te faire rêver avec du vrai. Tu me diras si jamais le siècle actuel pourra léguer de pareils songes aux Nathan et aux Blondet de l¿an 1923 ! Tu mesureras la distance à laquelle nous sommes du temps où les Florine du dix-huitième siècle trouvaient, à leur réveil, un château comme les Aigues, dans un contrat.» Mon très-cher, si tu reçois ma lettre dans la matinée, vois-tu, de ton lit, à cinquante lieues de Paris environ, au commencement de la Bourgogne, sur une grande route royale, deux petits pavillons en brique rouge, réunis ou séparés par une barrière peinte en vert ?... Ce fut là que la diligence déposa ton ami.» De chaque côté du pavillon serpente une haie vive, d¿où s¿échappent des ronces semblables à des cheveux follets. Çà et là, une pousse d¿arbres s¿élève insolemment. Sur le talus du fossé, de belles fleurs baignent leurs pieds dans une eau dormante et verte. À droite et à gauche, cette haie rejoint deux lisières de bois, et la double prairie à laquelle elle sert d¿enceinte, a sans doute été conquise par quelque défrichement. » À ces pavillons déserts et poudreux commence une magnifique avenue d¿ormes centenaires, dont les têtes en parasol se penchent les unes sur les autres et forment un long, un majestueux berceau. L¿herbe croît dans l¿avenue ; à peine y remarque-t-on les sillons tracés par les doubles roues des voitures...."

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " Louis Lambert naquit, en 1797, à Montoire, petite ville du Vendômois, où son père exploitait une tannerie de médiocre importance et comptait faire de lui son successeur ; mais les dispositions qüil manifesta prématurément pour l¿étude modifièrent l¿arrêt paternel. D¿ailleurs le tanneur et sa femme chérissaient Louis comme on chérit un fils unique et ne le contrariaient en rien. L¿Ancien et le Nouveau Testament étaient tombés entre les mains de Louis à l¿âge de cinq ans ; et ce livre, où sont contenus tant de livres, avait décidé de sa destinée. Cette enfantine imagination comprit-elle déjà la mystérieuse profondeur des Écritures, pouvait-elle déjà suivre l¿Esprit-Saint dans son vol à travers les mondes, s¿éprit-elle seulement des romanesques attraits qui abondent en ces poèmes tout orientaux ; ou, dans sa première innocence, cette âme sympathisa-t-elle avec le sublime religieux que des mains divines ont épanché dans ce livre ! Pour quelques lecteurs, notre récit résoudra ces questions. Un fait résulta de cette première lecture de la Bible : Louis allait par tout Montoire, y quêtant des livres qüil obtenait à la faveur de ces séductions dont le secret n¿appartient qüaux enfants, et auxquelles personne ne sait résister. En se livrant à ces études, dont le cours n¿était dirigé par personne, il atteignit sa dixième année. À cette époque, les remplaçants étaient rares ; déjà plusieurs familles riches les retenaient d¿avance pour n¿en pas manquer au moment du tirage. Le peu de fortune des pauvres tanneurs ne leur permettant pas d¿acheter un homme à leur fils, ils trouvèrent dans l¿état ecclésiastique le seul moyen que leur laissât la loi de le sauver de la conscription, et ils l¿envoyèrent, en 1807, chez son oncle maternel, curé de Mer, autre petite ville située sur la Loire, près de Blois. Ce parti satisfaisait tout à la fois la passion de Louis pour la science et le désir qüavaient ses parents de ne point l¿exposer aux hasards de la guerre...."

  • von Honore De Balzac
    24,90 €

    " Vers le milieu du mois de juillet de l¿année 1838, une de ces voitures nouvellement mises en circulation sur les places de Paris et nommées des milords, cheminait, rue de l¿Université, portant un gros homme de taille moyenne, en uniforme de capitaine de la garde nationale. Dans le nombre de ces Parisiens accusés d¿être si spirituels, il s¿en trouve qui se croient infiniment mieux en uni- forme que dans leurs habits ordinaires, et qui supposent chez les femmes des goûts assez dépravés pour imaginer qüelles seront favorablement impressionnées à l¿aspect d¿un bonnet à poil et par le harnais militaire.La physionomie de ce capitaine appartenant à la deuxième légion respirait un contentement de lui-même qui faisait resplendir son teint rougeaud et sa figure passablement joufflue. À cette auréole que la richesse acquise dans le commerce met au front des boutiquiers retirés, on devinait l¿un des élus de Paris, au moins ancien adjoint de son arrondissement. Aussi, croyez que le ruban de la Légion-d¿Honneur ne manquait pas sur la poitrine, crâne- ment bombée à la prussienne. Campé fièrement dans le coin du milord, cet homme décoré laissait errer son regard sur les passants qui souvent, à Paris, recueillent ainsi d¿agréables sourires adressés à de beaux yeux absents. Le milord arrêta dans la partie de la rue comprise entre la rue de Bellechasse et la rue de Bourgogne, à la porte d¿une grande maison nouvellement bâtie sur une portion de la cour d¿un vieil hôtel à jardin. On avait respecté l¿hôtel qui demeurait dans sa forme primitive au fond de la cour dimi- nuée de moitié......"

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " Léon de Lora, notre célèbre peintre de paysage, appartient à l¿une des plus nobles familles du Roussillon, espagnole d¿origine, et qui, si elle se recommande par l¿antiquité de la race, est depuis cent ans vouée à la pauvreté proverbiale des Hidalgos. Venu de son pied léger à Paris du département des Pyrénées-Orientales, avec une somme de onze francs pour tout viatique, il y avait en quelque sorte oublié les misères de son enfance et sa famille au milieu des misères qui ne manquent jamais aux rapins dont toute la for- tune est une intrépide vocation. Puis les soucis de la gloire et ceux du succès furent d¿autres causes d¿oubli.Si vous avez suivi le cours sinueux et capricieux de ces Études, peut-être vous souvenez-vous de Mistigris, élève de Schinner, un des héros de Un début dans la vie (SCÈNES DE LA VIE PRIVÉE), et de ses apparitions dans quelques autres Scènes. En 1845, le paysagiste, émule des Hobbéma, des Ruysdaël, des Lorrain, ne ressemble plus au rapin dé- nué, frétillant, que vous avez vu. Homme illustre, il possède une charmante maison rue de Berlin, non loin de l¿hôtel de Brambourg où demeure son ami Bridau, et près de la maison de Schinner son premier maître. Il est membre de l¿Institut et officier de la Légion-d¿Honneur, il a trente-neuf ans, il a vingt mille francs de rentes, ses toiles sont payées au poids de l¿or, et, ce qui lui semble plus extraordinaire que d¿être invité parfois aux bals de la cour, son nom jeté si souvent, depuis seize ans, par la Presse à l¿Europe, a fini par pénétrer dans la vallée des Pyrénées-Orientales où végètent trois véritables Lora, son frère aîné, son père et une vieille tante paternelle, mademoiselle Urraca y Lora.Dans la ligne maternelle, il ne reste plus au peintre célèbre qüun cousin, neveu de sa mère, âgé de cinquante ans, habitant d¿une petite ville manufacturière du départe- ment. Ce cousin fut le premier à se souvenir de Léon. En 1840 seulement, Léon de Lora reçut une lettre de monsieur Sylvestre Palafox-Castel-Gazonal (appelé tout simplement Gazonal), auquel il répondit qüil était bien lui-même, c¿est- à-dire le fils de feue Léonie Gazonal, femme du comte Fer- nand Didas y Lora...."

  • von Honore De Balzac
    19,99 €

    " L¿automne de l¿année 1803 fut un des plus beaux de la première période de ce siècle que nous nommons l¿Empire. En octobre, quelques pluies avaient rafraîchi les prés, les arbres étaient encore verts et feuillés au milieu du mois de novembre. Aussi le peuple commençait-il à établir entre le ciel et Bonaparte, alors déclaré consul à vie, une entente à laquelle cet homme a dû l¿un de ses prestiges ; et, chose étrange ! le jour où, en 1812, le soleil lui manqua, ses prospérités cessèrent. Le quinze novembre de cette année, vers quatre heures du soir, le soleil jetait comme une poussière rouge sur les cimes centenaires de quatre rangées d¿ormes d¿une longue avenue seigneuriale ; il faisait briller le sable et les touffes d¿herbes d¿un de ces immenses ronds-points qui se trouvent dans les campagnes où la terre fut jadis assez peu coûteuse pour être sacrifiée à l¿ornement. L¿air était si pur, l¿atmosphère était si douce, qüune famille prenait alors le frais comme en été Un homme vêtu d¿une veste de chasse en coutil vert, à boutons verts et d¿une culotte de même étoffe, chaussé de souliers à semelles minces, et qui avait des guêtres de coutil moulant jusqüau genou, nettoyait une carabine avec le soin que mettent à cette occupation les chasseurs adroits, dans leurs moments de loisir. Cet homme n¿avait ni carnier, ni gibier, enfin aucun des agrès qui annoncent ou le départ ou le retour de la chasse, et deux femmes, assises auprès de lui, le regardaient et paraissaient en proie à une terreur mal déguisée. Quiconque eût pu contempler cette scène, caché dans un buisson, au- rait sans doute frémi comme frémissaient la vieille belle- mère et la femme de cet homme..."

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " Par une nuit d¿hiver et sur les deux heures du matin, la comtesse Jeanne d¿Hérouville éprouva de si vives douleurs que, malgré son inexpérience, elle pressentit un prochain accouchement ; et l¿instinct qui nous fait espérer le mieux dans un changement de position lui conseilla de se mettre sur son séant, soit pour étudier la nature de souffrances toutes nouvelles, soit pour réfléchir à sa situation. Elle était en proie à de cruelles craintes causées moins par les risques d¿un premier accouchement dont s¿épouvantent la plupart des femmes, que par les dangers qui attendaient l¿enfant. Pour ne pas éveiller son mari couché près d¿elle, la pauvre femme prit des précautions qüune profonde terreur rendait aussi minutieuses que peuvent l¿être celles d¿un prisonnier qui s¿évade. Quoique les douleurs devinssent de plus en plus intenses, elle cessa de les sentir, tant elle concentra ses forces dans la pénible entreprise d¿appuyer sur l¿oreiller ses deux mains humides, pour faire quitter à son corps endolori la posture où elle se trouvait sans énergie. Au moindre bruissement de l¿immense courte-pointe en moire verte sous laquelle elle avait très peu dormi depuis son mariage, elle s¿arrêtait comme si elle eût tinté une cloche. Forcée d¿épier le comte, elle partageait son attention entre les plis de la criarde étoffe et une large figure basanée dont la moustache frôlait son épaule. Si quelque respiration par trop bruyante s¿exhalait des lèvres de son mari, elle lui inspirait des peurs soudaines qui ravivaient l¿éclat du vermillon répandu sur ses joues par sa double angoisse. Le criminel parvenu nuitamment jusqüà la porte de sa prison et qui tâche de tourner sans bruit dans une impitoyable serrure la clef qüil a trouvée, n¿est pas plus timidement audacieux...."

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    " Il existe à Douai dans la rue de Paris une maison dont la physionomie, les dispositions intérieures et les détails ont, plus que ceux d¿aucun autre logis, gardé le caractère des vieilles constructions flamandes, si naïvement appropriées aux m¿urs patriarcales de ce bon pays ; mais avant de la décrire, peut-être faut-il établir dans l¿intérêt des écrivains la nécessité de ces préparations didactiques contre les- quelles protestent certaines personnes ignorantes et voraces qui voudraient des émotions sans en subir les principes générateurs, la fleur sans la graine, l¿enfant sans la gestation. L¿Art serait-il donc tenu d¿être plus fort que ne l¿est la Nature ? Les événements de la vie humaine, soit publique, soit privée, sont si intimement liés à l¿architecture, que la plupart des observateurs peuvent reconstruire les nations ou les individus dans toute la vérité de leurs habitudes, d¿après les restes de leurs monuments publics ou par l¿examen de leurs reliques domestiques. L¿archéologie est à la nature sociale ce que l¿anatomie comparée est à la nature organisée. Une mosaïque révèle toute une société, comme un squelette d¿ichthyosaure sous-entend toute une création. De part et d¿autre, tout se déduit, tout s¿enchaîne. La cause fait deviner un effet, comme chaque effet permet de remonter à une cause. Le savant ressuscite ainsi jusqüaux verrues des vieux âges. De là vient sans doute le prodigieux intérêt qüinspire une description architecturale quand la fantaisie de l¿écrivain n¿en dénature point les éléments ; chacun ne peut-il pas la rattacher au passé par de sévères déductions ; et, pour l¿homme, le passé ressemble singulièrement à l¿avenir : lui raconter ce qui fut, n¿est-ce pas presque toujours lui dire ce qui sera ? Enfin, il est rare que la peinture des lieux où la vie s¿écoule ne rappelle à chacun ou ses v¿ux trahis ou ses espérances en fleur. La comparaison entre un présent qui trompe les vouloirs secrets et l¿avenir qui peut les réaliser, est une source inépuisable de mélancolie ou de satisfactions douces. ..."

  • von Honore De Balzac
    44,00 €

    Honoré de Balzac; born Honoré Balzac 20 May 1799 - 18 August 1850) was a French novelist and playwright. The novel sequence La Comédie humaine, which presents a panorama of post-Napoleonic French life, is generally viewed as his magnum opus. Owing to his keen observation of detail and unfiltered representation of society, Balzac is regarded as one of the founders of realism in European literature. He is renowned for his multi-faceted characters; even his lesser characters are complex, morally ambiguous and fully human. Inanimate objects are imbued with character as well; the city of Paris, a backdrop for much of his writing, takes on many human qualities. His writing influenced many famous writers, including the novelists Émile Zola, Charles Dickens, Marcel Proust, Gustave Flaubert, and Henry James, and filmmakers François Truffaut and Jacques Rivette.

  • von Honore De Balzac
    28,00 €

    Albert Savarus is an 1842 novel by French novelist and playwright Honoré de Balzac (1799-1850) and included in his series of novels (or Roman-fleuve) known as La Comédie humaine (The Human Comedy) which parodies and depicts French society in the period of the Restoration and the July Monarchy (1815-1848). Rosalie is the only daughter of the Wattevilles, a distinguished family of Besançon. Her father is very timid and spends his time working on a lathe, while her mother is quite proud and domineering. Her mother is trying to encourage Rosalie to take an interest in M. de Soulas, who is a young fop.

  • von Honore De Balzac
    31,00 €

    Honoré de Balzac; born Honoré Balzac 20 May 1799 - 18 August 1850) was a French novelist and playwright. The novel sequence La Comédie humaine, which presents a panorama of post-Napoleonic French life, is generally viewed as his magnum opus. Owing to his keen observation of detail and unfiltered representation of society, Balzac is regarded as one of the founders of realism in European literature. He is renowned for his multi-faceted characters; even his lesser characters are complex, morally ambiguous and fully human. Inanimate objects are imbued with character as well; the city of Paris, a backdrop for much of his writing, takes on many human qualities. His writing influenced many famous writers, including the novelists Émile Zola, Charles Dickens, Marcel Proust, Gustave Flaubert, and Henry James, and filmmakers François Truffaut and Jacques Rivette.

  • von Honore De Balzac
    9,99 €

    Wer als ernsthafter Betrachter die Kunstausstellungen, die nach der Revolution von 1830 stattfanden, besucht hat, wird sich beim Anschauen der endlosen, ueberhaeuften Galerien kaum eines Gefuehls des Unbehagens und der Langeweile, vielleicht sogar der Trauer haben erwehren koennen. Seit 1830 gibt es keinen "Salon" mehr. Der Louvre ist ein zweites Mal erstuermt worden durch die Kuenstler; und sie haben es verstanden, sich dort zu behaupten. Die Zulassung zum "Salon" bedeutete ehemals fuer den kleinen Kreis, der in Frage kam, bereits eine hohe Auszeichnung, und ueber die bedeutendsten der etwa zweihundert Bilder, die ausgewaehlt worden, entspann sich beim Publikum und bei der Kritik ein leidenschaftlicher Widerstreit der Meinungen. Die Ueberfuelle der Gemaelde, vor die sich heute der Besucher gestellt sieht, erschoepft seine Aufmerksamkeit, und die Ausstellung wird geschlossen, bevor er aus der Menge das wenige Gute ausfindig gemacht hat. Statt eines Ritterspiels haben wir einen Volksjahrmarkt, statt eines kuenstlerischen Ereignisses ein lautes Warenhaus, statt sorgfaeltiger Auslesealles. Was ist die Folge? In der Menge verliert sich das Genie. Der Katalog ist zu einem dicken Buch angewachsen, in dem mancher Name auch dadurch nicht bekannter wird, dass zehn oder zwoelf ausgestellte Bilder dahinter aufgefuehrt sind. Unter allen aber am unbekanntesten ist vielleicht derjenige des Malers Pierre Grassou aus Fougeres, den man in der Kuenstlerwelt einfach Fougeres nennt.

  • von Honore De Balzac
    22,00 €

    Adieu (English "Farewell") is a short story by Honoré de Balzac. It was published in 1830 in La Mode. It is one of the Études philosophiques of La Comédie humaine. In 1819, two men, Baron Philippe de Sucy and Marquis d'Albon get lost while out hunting near L'Isle-Adam. They come across an old manor house and stop to look at it. They see a young woman, who calls out "Adieu" to them and runs away. De Sucy faints, and d'Albon helps him to get away in a carriage which happens to be passing by. They are told that the young woman is Comtesse Stephanie de Vandieres and that she is insane. Afterwards, d'Albon revisits the old house and meets its owner, who tells him about Stephanie, who is his niece.

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