Bücher von João Carlos Vitorino Pereira

Este trabajo pretende demostrar que la novela camiliana se asemeja más a una novela de violencia que a una novela de amor. Para ello, proponemos en primer lugar una tipología de la violencia basada en un amplio corpus. A continuación, estudiamos las funciones de la violencia en la narrativa camiliana, que despierta en los lectores miedos arcaicos en busca de emociones violentas, mantenidas constantemente por un lenguaje que es en sí mismo violento. Por último, nos centramos en definir la axiología del escritor y su concepción religiosa del hombre y del mundo, condenado a la decadencia y al mal soberano, pero en el que hay lugar para la renovación del alma. El tema dominante de la violencia sustenta un discurso moralizante sobre la transgresión y el castigo y sobre la trágica condición humana. Abordadas a través del prisma de la violencia, las novelas de Camilo aparecen así como un formidable intento de desmitificar la familia, la historia, el poder, la sociedad burguesa, que avanza siempre disfrazada, el sentimiento amoroso y la propia escritura, cuya gran mistificación Camilo Castelo Branco revela al lector, si fuera necesario.

Questo lavoro vuole dimostrare che il romanzo camilliano è più simile a un romanzo di violenza che a un romanzo d'amore. Per questo motivo proponiamo innanzitutto una tipologia di violenza basata su un ampio corpus. Studiamo poi le funzioni della violenza nella narrativa camilliana, che risveglia nei lettori paure arcaiche alla ricerca di emozioni violente, costantemente mantenute da un linguaggio che è esso stesso violento. Infine, ci concentriamo sulla definizione dell'assiologia dello scrittore e della sua concezione religiosa dell'uomo e del mondo, che è destinato alla decadenza e al male sovrano, ma in cui c'è posto per il rinnovamento dell'anima. Il tema dominante della violenza è alla base di un discorso moraleggiante sulla trasgressione e la punizione e sulla tragica condizione umana. Avvicinati attraverso il prisma della violenza, i romanzi di Camilo appaiono quindi come un formidabile tentativo di demistificare la famiglia, la storia, il potere, la società borghese, che avanza sempre sotto mentite spoglie, il sentimento dell'amore e la propria scrittura, la cui grande mistificazione Camilo Castelo Branco rivela al lettore, se fosse necessario.

Diese Arbeit soll zeigen, dass der kamilianische Roman eher ein Roman der Gewalt als ein Liebesroman ist. Zunächst wird anhand eines umfangreichen Korpus eine Typologie der Gewalt erstellt. Anschließend untersuchen wir die Funktionen der Gewalt in der kamilianischen Erzählung, die archaische Ängste in den Lesern weckt, die auf der Suche nach heftigen Emotionen sind, die durch eine gewalttätige Sprache immer wieder aufrechterhalten werden. Schließlich beschäftigen wir uns damit, die Axiologie des Schriftstellers sowie seine religiöse Auffassung vom Menschen und der Welt zu definieren, die dem Verfall und dem souveränen Bösen geweiht ist, in der es jedoch einen Platz für die Erneuerung der Seele gibt. Das vorherrschende Thema der Gewalt untermauert einen moralisierenden Diskurs über Übertretung und Bestrafung sowie über die Tragik des menschlichen Daseins. Durch das Prisma der Gewalt betrachtet, erscheint das Romanwerk Camilo Castelo Brancos wie ein furchterregender Versuch, die Familie, die Geschichte, die Macht, die bürgerliche Gesellschaft, die immer maskiert voranschreitet, die Liebe und das eigene Schreiben zu entmystifizieren, dessen große Mystifizierung Camilo Castelo Branco dem Leser, wenn nötig, enthüllt.

This work aims to demonstrate that the Camillian novel is more similar to the novel of violence than to the novel of love. We first propose a typology of violence based on a large corpus. We then study the functions of violence in the Camilian narrative, which awakens archaic fears in readers in search of violent emotions, which are constantly maintained by a language that is itself violent. Finally, we will define the writer's axiology and his religious conception of man and the world, which is doomed to decadence and sovereign evil, but in which there is a place for the renewal of the soul. The dominant theme of violence underlies a moralizing discourse on transgression and punishment and on the tragic human condition. Approached through the prism of violence, the Camilian novel appears as a formidable attempt to demystify the family, history, power, bourgeois society, which always advances masked, the feeling of love and the writing itself, which Camilo Castelo Branco reveals to the reader, if it were necessary, the great mystification.

Este trabalho tem como objectivo demonstrar que o romance camiliano se assemelha mais a um romance de violência do que a um romance de amor. Para o efeito, propomos uma tipologia da violência com base num vasto corpus. De seguida, estudamos as funções da violência na narrativa camiliana, que desperta medos arcaicos nos leitores em busca de emoções violentas, constantemente mantidas por uma linguagem que é, ela própria, violenta. Por fim, procuramos definir a axiologia do escritor e a sua concepção religiosa do homem e do mundo, condenado à decadência e ao mal soberano, mas no qual há lugar para a renovação da alma. O tema dominante da violência está na base de um discurso moralizante sobre a transgressão e o castigo e sobre a trágica condição humana. Abordados pelo prisma da violência, os romances de Camilo surgem, assim, como uma formidável tentativa de desmistificar a família, a história, o poder, a sociedade burguesa, que avança sempre disfarçada, o sentimento do amor e a própria escrita, cuja grande mistificação Camilo Castelo Branco revela ao leitor, se necessário fosse.

Ce travail sur l¿ensemble de l¿¿uvre littéraire d¿Álvaro Cunhal vise à démontrer que le récit tiaguien se présente comme un modèle de récit à thèse communiste au service d¿un parti mythifié comme ses militants, dont beaucoup ont combattu sans faiblir la dictature portugaise. L¿auteur, dont le nom de plume est Manuel Tiago, a dirigé le parti communiste jusqüau début des années 1990. Décédé en 2005, Álvaro Cunhal a privilégié dans son ¿uvre foncièrement optimiste, comme dans sa vie, non pas le renoncement mais la volonté humaine, l¿action libératrice ; en un mot, la révolution. Il a cru à la dynamique de l¿Histoire qui peut réserver d¿heureuses surprises, comme la révolution des ¿illets, d¿où son engagement constant en politique comme en littérature. Les vaincus de la vie ne sont pas ses héros. Les héros de Manuel Tiago luttent au nom d¿un engagement transcendant et leur éventuelle mort sacrificielle ne saurait signer la fin de l¿Histoire : elle ne constitue qüune étape dans l¿incessante marche du monde. Álvaro Cunhal a ainsi légué une ¿uvre littéraire singulière qui s¿affirme comme une réponse au nihilisme contemporain et se donne à lire comme un témoignage partisan et vibrant.

Ce travail sur l¿ensemble de l¿¿uvre littéraire d¿Álvaro Cunhal vise à démontrer que le récit tiaguien se présente comme un modèle de récit à thèse communiste au service d¿un parti mythifié comme ses militants, dont beaucoup ont combattu sans faiblir la dictature portugaise. L¿auteur, dont le nom de plume est Manuel Tiago, a dirigé le parti communiste jusqüau début des années 1990. Décédé en 2005, Álvaro Cunhal a privilégié dans son ¿uvre foncièrement optimiste, comme dans sa vie, non pas le renoncement mais la volonté humaine, l¿action libératrice ; en un mot, la révolution. Il a cru à la dynamique de l¿Histoire qui peut réserver d¿heureuses surprises, comme la révolution des ¿illets, d¿où son engagement constant en politique comme en littérature. Les vaincus de la vie ne sont pas ses héros. Les héros de Manuel Tiago luttent au nom d¿un engagement transcendant et leur éventuelle mort sacrificielle ne saurait signer la fin de l¿Histoire : elle ne constitue qüune étape dans l¿incessante marche du monde. Álvaro Cunhal a ainsi légué une ¿uvre littéraire singulière qui s¿affirme comme une réponse au nihilisme contemporain et se donne à lire comme un témoignage partisan et vibrant.

Ce travail vise à démontrer que le roman camilien s'apparente davantage au roman de la violence qu'au roman d'amour. Aussi proposons-nous tout d¿abord une typologie de la violence établie à partir d'un large corpus. Nous étudions ensuite les fonctions de la violence dans le récit camilien qui réveille des peurs archaïques chez les lecteurs en quête d¿émotions violentes, lesquelles sont sans cesse entretenues par une langue elle-même violente. Enfin, nous nous attachons à définir l'axiologie de l'écrivain ainsi que sa conception religieuse de l'homme et du monde voué à la décadence et au mal souverain, mais dans lequel il existe une place pour le renouveau de l'âme. Le thème dominant de la violence sous-tend un discours moralisant sur la transgression et le châtiment ainsi que sur la tragique condition humaine. Abordée sous le prisme de la violence, l'¿uvre romanesque camilienne apparaît donc comme une redoutable tentative de démystification de la famille, de l'Histoire, du pouvoir, de la société bourgeoise qui toujours avance masquée, du sentiment amoureux et de la propre écriture, dont Camilo Castelo Branco dévoile au lecteur, s'il en était besoin, la grande mystification.