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  • - Le Conflit non surmonte du nationalisme
    von Joseph Merel
    21,00 €

  • von Joseph Merel
    29,00 €

    Le problème - politique - du rapport entre l'Église et l'État, a toujours fait l'objet de controverses passionnées que notre temps n'a ni oubliées ni résolues. Il est conditionné par le problème - métaphysique et théologique - du rapport entre nature et surnature. Pour que le service du bien commun politique immanent ne soit pas antinomique du service du souverain bien transcendant, il est nécessaire de reconnaître, dans le désir naturel du bien commun, une anticipation de soi du désir de Dieu, lequel, dans cette perspective, doit avoir un fondement naturel, sans pour autant que la grâce devienne jamais exigible (déviation moderniste). À cette seule condition, la transfiguration surnaturelle - par la grâce liée à la foi, ainsi à la Révélation - de l'ordre naturel, se dispense de faire valoir, selon une déviation surnaturaliste dialectiquement gravide de réactions naturalistes, ses exigences au détriment de celles de l'ordre naturel. Dans Désir de Dieu et organicité politique, sont évoqués les réquisits logiques et métaphysiques susceptibles de satisfaire à cette condition. Le lecteur voudra bien noter que si cette condition était satisfaite, les tensions conceptuelles, affectives et pratiques entre milieux monarchistes et fascistes, catholiques et néo-païens, traditionalistes réactionnaires et nationalistes révolutionnaires, seraient considérablement apaisées ; c'est d'un tel apaisement que pourrait résulter une unité d'action nécessaire à l'écrasement de la subversion polymorphe dont se meurt notre monde physique et spirituel.L'auteur développe ici des thèmes déjà abordés dans Pour une contre-révolution révolutionnaire, en insistant sur certains points qui alors n'avaient pas fait l'objet d'une attention particulière.

  • - Essai de conciliation du point de vue catholique
    von Joseph Merel
    39,00 €

    S'il est un domaine de la conscience planétaire sur lequel se réalise le consensus, de l'extrême gauche à la démocratie chrétienne, c'est bien celui de poursuivre d'une haine inextinguible les idées qui inspirèrent la croisade des fascismes. Il n'est pas jusqu'aux écoles de pensée résistant encore au "politiquement correct" (traditionalisme catholique, royalisme maurrassien, légitimisme) qui ne condamnent avec la dernière violence le corpus doctrinal des grands vaincus de 1945 : déterminisme naturaliste, matérialisme biologique, panthéisme, gnosticisme, immanentisme subjectiviste, destruction de la famille, offenses à la dignité de la personne et à son Créateur, hypertrophie de l'État, tels sont, parmi d'autres, les griefs qu'on leur fait, assortis d'injures et d'accusations controuvées. Il n'est pas étonnant que la progéniture idéologique de 1789 ait besoin de réactualiser sans cesse un mal absolu hypostasié, afin de réussir négativement l'unité que ses délires ne peuvent positivement lui valoir.Il est plus singulier de constater que les tenants de l'extrême droite traditionnelle, aussi divisés aujourd'hui qu'à l'époque de leur prospérité, acceptent sans vergogne le rôle de censeurs supplétifs de la Bête immonde alors que cette dernière, seule, eût pu prévenir le déclin rédhibitoire de leurs principes et de leurs espérances. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (peut-on, au reste, parler de "fin" ?), on a quand même connu, aussi courageux que rares, quelques plaidoyers fascistes d'inspiration philosophique différente de celle de leurs adversaires droitiers.L'originalité du présent ouvrage est de s'alimenter aux principes mêmes, catholiques et intellectualistes, au nom desquels la Droite a coutume d'anathématiser le fascisme. L'Antifascisme vertueux des traditionalistes bien-pensants se révèle être - horresco referens - le fourrier de la démocratie chrétienne. La croisade des fascismes fut l'expression, à la fois interrompue et en partie dévoyée, de ce dont la Monarchie aurait eu besoin pour ne point sombrer. Plus que de la malignité des méchants, l'ordre européen d'Ancien Régime est mort de son inachèvement doctrinal, c'est-à-dire de ses contradictions non surmontées. Plus qu'à l'hostilité féroce de la Subversion, le fascisme doit son échec à la pusillanimité, à l'indécision, à l'hostilité molle des conservateurs qui, par ces travers, préparèrent leur propre liquidation. Telle est la thèse ici développée, dans une argumentation plus doctrinale qu'historique.Aussi longtemps qu'une telle thèse n'aura pas été digérée par la Droite de conviction, aucune tentative politiqu

  • von Joseph Merel
    25,00 €

    Les honnêtes gens n'ont de cesse de dénoncer la perfidie des révolutionnaires (la progéniture de 89 et de Vatican II), tout en soulignant le grotesque de leurs thèses. Si, par-delà leur capacité d'échauffer les passions, ces thèses n'étaient douées d'un pouvoir efficace de susciter l'adhésion intellectuelle, elles ne jouiraient ni de l'aptitude à faire s'écrouler le monde spirituel et politique fondé sur le bon sens et dont nos bien-pensants navrés cultivent la nostalgie, ni du pouvoir d'empêcher la résurrection d'un tel monde. Or l'intelligence en tant qu'intelligence ne peut être séduite que par la vérité. Si donc elle est emportée par la puissance des doctrines fausses, c'est que ces dernières sont porteuses de vérités captives qu'elles confisquent et dénaturent. Il est temps, pour les contre-révolutionnaires, de se réapproprier un bien spirituel qu'ils ne se savaient pas posséder, et qu'ils croient trop souvent relever des batteries de la Subversion.

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