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Bücher von Michel Cahen

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  • von Michel Cahen
    22,35 €

    La mondialisation ne signifie nullement la fin des nations et ethnies mais, à l'inverse, en les remaniant, les institue en objet potentiel porteur de subversion. Il faut rompre avec le linéarisme marxien mais peu marxiste de l'évolution sociale (du " plus petit ancien " au " plus grand contemporain ") et réhabiliter la nation/ethnie non point comme étape nécessairement liée à la révolution bourgeoise, mais comme une tendance permanente au sein des mouvements sociaux. Cela permettra alors de cesser de confondre internationalisme et antinationalisme.

  • von Michel Cahen
    32,00 €

    Encore trop peu connus, les cinq pays africains de langue officielle portugaise (Angola, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Mozambique et Sao Tomé) sont le produit d'une riche histoire qui, commencée aux îles du Cap-Vert dès 1460, vit la lutte contre la présence arabo-swahilie sur la côte de l'océan Indien et inclut certaines des plus sombres pages du traffic servile. Si dans sa superficie totale, la colonisation portugaise n'est pas plus ancienne que les autres, datant de l'effort de conquête postérieur au Congrès de Berlin, en des points précis - les villes - elle fut pluriséculaire. Des villes naquirent et disparurent du fait de politiques royales contradictoires (Ribeira Grande au Cap-Vert) ; virent l'éclosion, sur fond d'esclavage, de brillantes civilisations créoles (Luanda, en Angola) ou restèrent longtemps marquées par la civilisation arabo-swahilie (Moçambique ou Mozambique). La colonisation contemporaine multiplia les bourgs militaro- administratifs de faible expression économique, fussent-ils capitales (Bissau en Guinée), avant de connaître, comme ailleurs mais un peu plus tardivement, un exode rural alimentant les " muceques " et " caniços " (quartiers du sable et du roseau) de villes aujourd'hui plus que millionnaires (Luanda, Maputo au Mozambique). Cette colonisation fut le peuplement. Les " petits Blancs " s'entassèrent dans les villes, repoussant les Africains des moindres sources d'enrichissement. Une certaine convivialité, fondement de l'idéologie lusotropicaliste d'inspiration brésilienne, put aussi exister, qui ne saurait faire oublier un violent racisme de boutiquiers, de chauffeurs, de taxis et de bureaucrates. La " ville du goudron " encerclée par la ville noire s'effondra en 1974-1975 dans des circonstances dramatiques d'où jaillirent luttes de classes, rivalités ethniques, racisme et exode colonial - donc de presque tous les cadres. La ville africaine luso-coloniale n'existe plus mais certains de ses traits demeurent : architecture, poids du métissage, musique proche de celle de l'autre rive atlantique, lusophone, bureaucratie sacrée du " papier timbré ", maintien d'une population blanche résiduelle mais au poids politique non négligeable, centres de diffusion de la langue portugaise. Que quelques fenêtres s'ouvrent aujourd'hui, pour le public français, sur l'histoire urbaine de cette autre Afrique, telle est la seule ambition des auteurs de ce livre.

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