Bücher von Nikolai Gogol

Dead Souls (Russian: ¿¿¿¿¿¿¿ ¿¿¿¿, Mjórtvyje dúshi) is a novel by Nikolai Gogol, first published in 1842, and widely regarded as an exemplar of 19th-century Russian literature. The novel chronicles the travels and adventures of Pavel Ivanovich Chichikov (Russian: ¿¿¿¿¿ ¿¿¿¿¿¿¿¿ ¿¿¿¿¿¿¿) and the people whom he encounters. These people typify the Russian middle-class of the time. Gogol himself saw his work as an "epic poem in prose", and within the book characterised it as a "novel in verse". Despite supposedly completing the trilogy's second part, Gogol destroyed it shortly before his death. Although the novel ends in mid-sentence (like Sterne's Sentimental Journey), it is regarded by some as complete in the extant form.

Les Âmes Mortes, ce titre annonce d'emblée la couleur. L'auteur a imaginé un scénario burlesque pour dépeindre, en un kaléidoscope de personnages, le ridicule qui imprègne les moindres pores de la société russe profonde de l'époque. Nikolaï Gogol est l'auteur turbulant de la littérature russe classique. Il fait une large place à la farce et à la satire dans son oeuvre, dont ce livre, allant souvent à la limite entre folie et paradoxes. Un des nombreux intérêts de ce texte, outre un style, une écriture d'une qualité désormais rare, tient à la mise en scène de personnages traversant les périodes et les frontières, dignes d'Ubu ou Kafka. Attention, les personnages dépeints ne sont spécifiques ni à cette époque ni à ce pays. Leurs traits profonds, les motivations et les travers n'ont rien à envier à ceux d'hommes et femmes sous d'autres cieux ou d'autres temps. Si l'on met de côté tout le folklore, les objets et les traditions ornant les scènes de ce texte, Les Âmes Mortes nous raconte une histoire de dupes intemporelle à bien des égards, pourvu que la société lui donnant vie soit suffisamment oligarchique et bureaucratique pour que l'absurde puisse y alimenter le pouvoir et les influences. À nous de savoir y voir ce qui ne se voit pas, et prendre un sain plaisir à ce livre à la langue savoureuse.

In einer Ministerialabteilung also diente ein Beamter, irgendeiner. Man kann nicht gut sagen, er hätte herausgeragt aus der Schar der anderen, denn er war klein, pockennarbig, rothaarig, kurzsichtig, hatte eine Glatze und kleine verrunzelte Bäckchen, und aus seiner Gesichtsfarbe konnte man auf Hämorrhoiden schließen. Doch dagegen ist nichts zu machen. Schuld trägt das Petersburger Klima. Um seinen Rang nicht zu vergessen, da man bei uns vor allem den Rang angeben muß er war das, was man einen ewigen Titularrat nennt, über welchen sich bekanntlich hier schon verschiedene Schriftsteller lustig gemacht haben; diese können nun einmal nicht von der Gewohnheit lassen, gerade auf solche Leute loszugehen, die sich nicht wehren können. Er hieß Baschmatschkin, und sein Vorname lautete Akaki Akakiewitsch. Es ist wohl möglich, daß letzterer dem Leser merkwürdig und ein wenig gesucht erscheine, doch ich kann ihm versichern, daß nach diesem Namen in Wirklichkeit nicht gesucht worden war, daß vielmehr Umstände eingetreten waren, die jeden anderen ausschlossen, und das hatte sich so zugetragen. Akaki Akakiewitsch wurde, wenn ich mich recht erinnere, in der Nacht des 23. März geboren. Seine selige Mutter, eine Beamtenfrau und ein überaus braves Weib, machte, wie sich das gehört, sofort Anstalten, daß das Kind getauft werde. Sie lag noch im Bett, und rechts von ihr stand der Pate Iwan Iwanowitsch Jeroschkin, Abteilungschef im Senat und ein ganz ausgezeichneter Mann, und die Patin Arina Semenowa Bjelobruschowa, die Gattin eines Polizeileutnants und zudem mit seltenen Tugenden begabt. Pate und Patin ließen der Wöchnerin die Wahl zuerst unter folgenden drei Namen: Mokia, Sossia und Chosdadat, der Märtyrer, doch sie wollte nicht: »Nein, das sind alles so Namen.« Um sie zufriedenzustellen, wurde der Kalender an einer anderen Stelle aufgeschlagen, und da kamen die Namen: Trefilius, Dula und Barachassius heraus. »Das ist ja wie eine Strafe Gottes!« rief jetzt die Mutter. »Was für schreckliche Namen! Nie noch habe ich diese Namen gehört! Wenn wenigstens Barabas oder Baruch dastünde aber Trefilius und Barachassius! Ach! Ach!« Noch einmal drehten der Pate und die Patin die Seite um: da standen aber Pafsikachius und Bachtissius. »Ich sehe schon,« schrie jetzt die Alte, »das ist sein Los. Und weil es nicht anders sein kann, so soll er wie sein Vater heißen. Dieser hieß Akaki und darum soll auch sein Sohn so heißen!« So kam es also zu Akaki Akakiewitsch. Die Taufe wurde nun vollzogen, und dabei weinte das Knäblein und verzog das Gesicht so, als hätte es vorausgefühlt, daß es einmal Titularrat sein würde. Ich habe das alles ausgeführt, damit der Leser selber sehe, daß es gar nicht anders sein konnte und ein anderer Name unter diesen Umständen rein unmöglich und gänzlich ausgeschlossen gewesen wäre.

Ce livre est d'abord un passionnant documentaire sur la capitale impériale au début du XIXe siècle, les variations de sa physionomie sociale au cours de la journée, les comédies et les drames qui s'y jouent à ciel ouvert. Mais, sous son pittoresque, la ville est trompeuse, maléfique même et les deux jeunes hommes qui, séduits chacun par une belle passante, leur emboîteront le pas, s'en mordront les doigts... Ici, le rire, souvent naturel chez Gogol, devient jaune et on se met à rêver des fantômes vivants que sont les passants de la perspective Nevski.

Gogol, qui sombrera lui-même dans la démence, s'attache ici, une fois de plus, à la description du divorce entre une réalité quotidienne et le rêve ou la folie qui s'en nourrissent: derrière le fonctionnaire de Saint-Pétersbourg sommeille le roi d'Espagne...

Texte intégral. Cet ouvrage s¿inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et de fonds patrimoniaux anciens, rares ou oubliés, appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d¿écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d¿histoire, de philosophie ou d¿économie, de récits de voyage ou de livres pour la jeunesse à re-découvrir via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour favoriser le confort de lecture.

Un étudiant endetté voit les notables d'une petite ville l'accueillir avec tous les honneurs: il est pris pour un révizor, un haut fonctionnaire de l'État chargé d'une inspection. Le jeune homme profite de la méprise pour duper tout le monde. Sous le comique jubilatoire, perce un humour grinçant qui invite à une réflexion pas forcément drôle...

Ces nouvelles peuvent apparaître comme les gammes de l'artiste, avant les chefs d'oeuvre qui viendront ensuite « Le Révizor » et « Les Âmes mortes ». Un thème semble unifier une majorité de ces textes: les superstitions du peuple ukrainien. Mais les tonalités sont très diverses: comédie burlesque pour « La Foire de Sorochinietz », « La Nuit de Noël », « Le Terrain ensorcelé » histoire un peu rêveuse de revenants pour « La Nuit de mai » scènes d'horreur dans « La Lettre perdue », « L'effroyable vengeance ». Le tout sous-tendu par le combat du bien et du mal, au milieu des sorciers, sorcières et diables, sans oublier une pincée d'ironie. « Ivan Fedorovitch Schonka et sa tante » échappe à cette atmosphère surnaturelle et pourrait annoncer certaines histoires douces amères de Tchékhov. Ces nouvelles sont l'occasion d'un voyage dans les différentes couches de la société ukrainienne: Cosaques (Zaporogues ou autres), paysans, commerçants, Tziganes, Polonais, Tartares, petite noblesse...

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Texte intégral. Cet ouvrage s¿inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et de fonds patrimoniaux anciens, rares ou oubliés, appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d¿écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d¿histoire, de philosophie ou d¿économie, de récits de voyage ou de livres pour la jeunesse à re-découvrir via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour favoriser le confort de lecture.

Tarass Boulba est un roman historique de Nicolas Gogol publié en 1843. Une première version est parue en janvier 1835. Elle fait alors partie du recueil Mirgorod. La version beaucoup plus étoffée publiée seule constitue le texte définitif. L'histoire est celle du Cosaque zaporogue Tarass Boulba et de ses deux fils, Andreï et Ostap. Les trois hommes vont d'Ukraine en Pologne, contre laquelle les Cosaques sont en guerre.Texte intégral. Cet ouvrage s¿inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et de fonds patrimoniaux anciens, rares ou oubliés, appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d¿écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d¿histoire, de philosophie ou d¿économie, de récits de voyage ou de livres pour la jeunesse à re-découvrir via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour favoriser le confort de lecture.

As enigmatic as he was influential, Nikolai Gogol is commonly referred to as the father Russian realism. Selected Stories of Nikolai Gogol draws from stories set in Ukraine and St. Petersburg. Included are "The Fair at Sorochintsï," first published in Evenings on a Farm Near Dikanka, the short story collection that launched Gogol's career and made him famous overnight; "The Viy," a horror novella; "The Tale of How Ivan Ivanovich Quarreled with Ivan Nikiforovich," one of Gogol's most humorous stories; and his most well-known tales: "The Diary of a Madman," "The Nose," and "The Overcoat," which Nabokov called "the greatest Russian short story ever written." This unique Warbler Press edition includes an illuminating afterword by Patrick Maxwell and a biographical timeline.

In Das Porträt erweist sich das Bildnis eines Wucherers, das der arme, begabte Maler Tschartkow im Trödelladen erwirbt, als verhängnisvoll. So wie der Wucherer alle, denen er Geld lieh, mit seinem bösen Geist erfüllte, werden auch die Besitzer seines Porträts ihres Lebens nicht mehr froh. Gogol ist in dieser Erzählung noch der hoffmannesken Schauerromantik ergeben. - In den beiden anderen Novellen des Bandes - Die Nase und Der Mantel - geht es grotesker und noch unheimlicher zu. Am Morgen des 25. März findet der Barbier Jakowlewitsch die Nase seines Kunden Kowaljow in seinem Frühstücksbrot. Im Glauben, sie Kowaljow im Rausch abgeschnitten zu haben, eilt der Barbier aus dem Haus und wirft sie in die Neva. Er wird dabei von einem Polizisten beobachtet, der ihn festnimmt und einem Verhör unterzieht. Kowaljow unterdessen stellt bei der Morgentoilette erschrocken fest, dass dort, wo seine Nase sitzen müsste, sich eine glatte Stelle befindet ... Der Ministerialbeamte Akakijewitsch spart auf einen dringend benötigten neuen Wintermantel, den er sich einiges kosten lässt. An dem triumphalen Tag, da er das ersehnte Stück vom Schneider erhält, wird er vom Bürovorsteher sogar zu einem Festessen eingeladen. In der Nacht auf dem Rückweg überfallen ihn Diebe und entreißen ihm den Mantel. Der Verlust richtet ihn nach und nach seelisch und physisch zugrunde.