Ce roman met en scène les aventures de l'Espion X323, un agent secret habile et ingénieux, dans un contexte de tensions politiques et d'intrigues internationales. L'histoire se déroule dans un monde où l'espionnage, les complots et les enjeux diplomatiques sont monnaie courante.L'Espion X323, dont l'identité secrète est gardée sous le nom de code X323, est chargé de missions périlleuses et se retrouve souvent confronté à des adversaires redoutables. Ses talents d'enquêteur, sa ruse et sa détermination sont mis à l'épreuve alors qu'il se lance dans des missions pour déjouer les plans des ennemis de son pays.Paul d'Ivoi a créé un personnage central intriguant et charismatique, évoluant dans un univers d'espionnage et de suspense. "L'Espion X323" est une ¿uvre qui captiva les lecteurs de l'époque par ses rebondissements, ses intrigues palpitantes et ses péripéties haletantes, faisant partie des récits d'aventures emblématiques du début du XXe siècle.
Dans le pénitencier russe de l'île Sakhaline, une Française, connue de ses infortunées collègues sous le numéro 1313, va mourir après avoir supporté patiemment, pendant vingt-cinq ans, des souffrances sans nom.Sur son lit de mort, elle appelle un jeune homme à son chevet, pour lui dire ses dernières volontés. Elle lui dévoile son passé, ce qu'elle attend de lui quand il quittera le bagne. Ce jeune homme s'appelle Dodekhan. Il est le fils de Dilevnor, que la mourante a connu. Il s'engage à retrouver le mari et le fils de la moribonde, dont celle-ci n'a pas eu de nouvelles depuis un quart de siècle.Dodekhan réussira-t-il à accomplir sa promesse, à retrouver les êtres chers de celle qui a mis en sa parole son ultime espoir...
Between 1894 and 1914, Paul d'Ivoi (1856-1915) wrote a series of 21 volumes, collectively entitled The Eccentric Voyages, clearly inspired by and updating Jules Verne's classic Extraordinary Voyages. While not quite matching Verne for verve and invention, d'Ivoi succeeded in appealing to a new generation of readers by updating many of the great author's ideas, featuring amongst other concepts, an airship with mobile wings, an amphibious mobile fortress, a super-submarine, various types of death rays, futuristic weapons and other mechanical sci-fi devices. Queen of Illusions (1913) is the last in a series of four volumes of The Eccentric Voyages published by Black Coat Press, after Around the World on Five Sous (1894), Doctor Mystery (1900) and Miss Musketeer (1907), in order to illustrate d'Ivoi's not insignificant contribution to the French roman scientifique. In it, a luxurious liner, transformed into a necropolis by freezing clouds projected from an aircraft, wanders the ocean like a ghost ship... Thanks to this monstrous crime, the director of Slane Manufacturing, where thousands of inventors work, hopes to become the master of the Billionaires Syndicate. But Miss May, a young engineer, manages to save the life of the legitimate heir of the powerful organization.Between the ruthless businessman and the young scientist, an unequal struggle begins, the most dramatic episodes of which take place in China, then in the grip of a revolution. Slane believes he can triumph thanks to the Vulture, a fantastic flying machine built in his factories, but he does not know that May, too, has an extraordinary weapon...
Un Alsacien, riche planteur aux Indes néerlandaises, ayant épousé une indigène, ne peut quitter le pays sans risquer de tout perdre... fortune et vie. Un neveu, mal conseillé par un homme d'affaires véreux, entreprend de le ruiner, mais un deuxième neveu se met en travers de tous les louches agissements. Daalia, fille de ce riche planteur et de sa femme indigène, s'éprend de leur défenseur, mais ayant fait serment au dieu de sa secte, elle doit imposer sept épreuves à celui qui l'épousera...
« Les historiens nous content que les femmes gauloises suivaient les guerriers au combat, exaltant le courage des braves et flagellant les timides. Quelques mois de lutte ont fait renaître chez les femmes de France la mentalité héroïque de leurs aïeules. Voici quelques « mots de guerre» jaillis de lèvres de jeunes filles, et que j’ai pieusement notés...»
«... D’un sac de toile qu’elle portait en bandoulière sous sa cape, la vieille femme tira une plaque de métal poli, affectant une forme ovale, de la dimension des portraits-miniature si appréciés de nos aïeux du dix-huitième siècle. — Prends cette plaque, murmura-t-elle, et tiens-la un instant entre tes mains, afin que ton fluide vital la pénètre...»
«... Sa compagne contrastait étrangement avec lui. Brune, petite, voire un peu lourde, mais remuante, grouillante, agissante, expressive de ses petits pieds à sa tête mutine, de sa main, de geste éloquent, aux yeux lançant la phrase avant que les lèvres l’eussent prononcée ; yeux étranges, trop petits en bonne esthétique, mais si pleins de pensée, de sourire, de gaieté, de mouvement, qu’ils en semblaient énormes. Bref, une jeune femme, jolie sans régularité, sans distinction marquée, mais charmante parce que vivante au suprême degré.Tous deux étaient étendus dans l’herbe, au bord d’un cours d’eau. À quelques pas, dans une petite crique ménagée au milieu des roseaux, se balançait un léger canot électrique, de ce système Allin, qui permet le renouvellement automatique de l’énergie électro-motrice...»
«... C’était une jeune fille, aux cheveux châtains, grande et mince, autant que l’on en pouvait juger dans sa station assise. Le visage apparaissait charmant, rosé, éclairé par des yeux bleus, naïfs et inquiets. Un imperceptible pli, au coin des lèvres, décelait la mélancolie de ceux qui se sont heurtés aux rudes angles de la vie.Au bruit des pas, étouffé cependant par l’épaisseur du tapis, elle avait levé la tête et regardait venir le visiteur...»
«... Un instant plus tard la porte se rouvrait, et dans l’encadrement se dessinait une adorable silhouette de jeune fille.Vingt ans environ, taille un peu au-dessus de la moyenne, élégante et robuste à la fois. Des cheveux châtain clair contrastant avec le visage blanc et rose, dont le nez délicat, la bouche gracieuse exprimaient la décision et la franchise. Mais surtout des yeux très grands, d’un bleu étrange, presque violet.Son regard accaparait l’attention, on ne voyait plus qu’eux, et inconsciemment on appliquait à leur propriétaire la formule paradoxale du poète :Elle se cache derrière ses yeux...»
«... Cette fois, un tonnerre d’applaudissements souligna la supplication de la Mestiza. On eût dit que, sous sa parole, le bandeau qui obscurcissait les regards des castes, venait de se déchirer. Tous avaient Compris la petitesse des querelles intestines, alors que la constitution des États-Unis du Nord menaçait l’existence de la patrie sud-américaine. Et oublieux du lieu où ils se trouvaient, de la solennité du sanctuaire, ils ébranlèrent de leurs acclamations frénétiques les voûtes majestueuses, accoutumées jusqu’à cette heure à la subtile caresse des oraisons murmurées.La jeune fille appuya les mains sur son cœur, ses yeux se voilèrent, tandis qu’un rayonnement intérieur semblait nimber son front d’une auréole...»
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