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  • von Plutarque
    16,00 €

    " ... Quand les acclamations de la foule et le bruit eurent cessé, Cominius, s'adressant aux soldats : Compagnons, dit-il, vous ne pouvez forcer Marcius à recevoir des présents qu'il ne veut pas accepter. Mais donnons-lui une récompense qu'il ne puisse refuser ; et décernons-lui le nom de Coriolan, si toutefois l'exploit même ne le lui a point déjà donné avant nous. Depuis ce jour, Coriolan fut le troisième nom de Marcius. Ce fait met en lumière l'usage des Romains. Ils avaient d'abord un nom propre, ainsi Caïus ; le deuxième nom, Marcius par exemple, était le nom de la maison ou de la famille ; le troisième s'ajoutait plus tard aux deux autres : on le tirait ou d'une action particulière, ou d'un événement, ou du caractère, ou de la figure, ou de quelque vertu..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " ... Paul Émile, nommé consul, alla faire la guerre aux Liguriens, situés au pied des Alpes, et que certains auteurs nomment Ligustins : c'était une nation fière et belliqueuse, exercée par les longues guerres que lui avait attirées le voisinage des Romains. Ils occupent, en effet, cette extrémité de l'Italie que bornent les Alpes, et cette partie des Alpes mêmes que baigne la mer Tyrrhénienne, en face de la côte d'Afrique. Ils sont mêlés avec les Gaulois et avec les Ibères maritimes. En ce temps-là, ils écumaient cette mer, montés sur des vaisseaux corsaires, pillaient et ruinaient les marchands, et poussaient leurs courses jusqu'aux colonnes d'Hercule. Quand Paul Émile entra dans leur pays, ils étaient quarante mille hommes en armes : lui, qui n'avait en tout que huit mille hommes, attaque un ennemi cinq fois plus nombreux, le met en fuite, et le renferme dans ses murailles. Il offrit aux Liguriens des conditions pleines de douceur et d'humanité ; car les Romains ne voulaient pas complètement détruire une nation qui était comme une barrière et un boulevard contre les mouvements des Gaulois, qui ne cessaient de menacer l'Italie. Les Liguriens, se confiant à Paul Émile, lui remirent à discrétion leurs vaisseaux et leurs villes. Il leur rendit les villes, sans y avoir fait autre mal sinon qu'il en démolit les murailles ; mais il leur enleva tous les vaisseaux, et ne leur laissa pas une barque qui eût plus de trois bancs de rames. Il mit en liberté un grand nombre de prisonniers, qu'ils avaient faits sur terre et sur mer, tant Romains qu'étrangers..."

  • von Plutarque
    15,00 €

    "... Il y en a qui représentent Thémistocle cherchant, par tous les moyens, à gagner de l'argent pour fournir à ses prodigalités. Comme il aimait à faire des sacrifices, et qu'il traitait magnifiquement les étrangers, ses dépenses devaient être considérables. D'autres, au contraire, l'accusent d'une avarice et d'une mesquinerie sordides, jusqu'à envoyer vendre les comestibles dont on lui faisait présent. Un jour, il avait demandé un poulain à Diphilidès, l'éleveur de chevaux, et il avait essuyé un refus : il le menaça de faire bientôt de sa maison un nouveau cheval de bois ; donnant à entendre qu'il susciterait à ce personnage des querelles de famille et des procès avec ses parents..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " ... Déjà une foule de citoyens distingués s'empressaient autour d'Alcibiade, et recherchaient son amitié ; mais on s'apercevait facilement que le motif de ces assiduités, c'était leur admiration pour les charmes de sa personne. Au contraire, l'amour que lui portait Socrate ne fut qu'un hommage rendu à la vertu du jeune homme, et à son heureux naturel. Socrate en voyait briller les traits à travers la beauté de son corps ; et, redoutant les périls que lui faisaient courir ses richesses, sa naissance, et cette foule de citoyens, d'étrangers et d'alliés, qui cherchaient à se l'attacher par leurs flatteries et leurs complaisances, il se crut appelé à le sauver de sa perte, et à empêcher, par ses soins, que cette plante ne se perdit dans sa fleur et ne gâtât le fruit qu'elle faisait espérer. En effet, jamais homme ne reçut, de la Fortune, aussi complète enveloppe extérieure, aussi fort rempart de biens, comme on les appelle, pour devenir impénétrable aux coups de la philosophie et inaccessible aux aiguillons piquants des libres remontrances..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " Quant à Furius Camillus, entre toutes les grandes choses qu'on rapporte de lui, ce qu'il y a de vraiment singulier et d'étrange, c'est qu'un homme qui avait tant de fois commandé les armées et remporté des victoires éclatantes, qui exerça cinq fois la dictature, qui obtint quatre triomphes, et qui reçut le titre de second fondateur de Rome, n'ait pas été une seule fois consul. Il en faut chercher la cause dans les circonstances politiques. C'était alors le temps des discussions du sénat et du peuple. Le peuple s'opposait à l'élection des consuls : et il nommait, pour gouverner à leur place, des tribuns qui exerçaient, dans toute leur plénitude, la puissance et l'autorité consulaires, mais dont le pouvoir était moins odieux, à cause de leur nombre. C'était une consolation, pour ceux qui n'aimaient pas l'oligarchie, que de voir, à la tête des affaires, six personnes au lieu de deux. Camille, qui était alors dans toute la fleur de sa gloire, et qui se signalait par ses exploits, ne voulut point devenir consul contre le gré du peuple, bien qu'on eût tenu plusieurs fois, à Rome, dans l'intervalle, les comices consulaires. Quant aux autres magistratures, il en obtint une foule, et dans tous les genres : et il s'y comporta de telle façon, que l'autorité, même lorsqu'il commandait seul, lui fût commune avec d'autres, tandis que la gloire lui restait en propre, alors même qu'il avait des collègues. C'était, d'une part, l'effet de sa modération : il voulait exercer le pouvoir sans exciter l'envie : et de l'autre, c'était le fruit de sa prudence, qualité qui lui donnait une incontestable supériorité..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    "... Publicola, persuadé que Rome avait moins à redouter de l'hostilité de Porsena, qu'elle n'avait à gagner à son amitié et à son alliance, ne refusait pas de le prendre pour juge, entre Tarquin et les Romains : ce parti lui souriait même ; et plus d'une fois il provoqua Tarquin à venir défendre sa cause devant Porsena, s'engageant à le convaincre qu'il était le plus méchant des hommes, et qu'il avait mérité d'être dépouillé de la royauté. Tarquin répondit fièrement qu'il n'accepterait personne pour juge, et Porsena moins que tout autre, si Porsena l'abandonnait et manquait à ses engagements. Cette réponse déplut à Porsena, et l'indisposa contre Tarquin. Sollicité d'ailleurs par son fils Aruns, qui était tout dévoué aux Romains, il offrit la paix, à condition qu'on lui rendrait, avec les prisonniers, les terres enlevées à l'Étrurie, en échange des transfuges romains. Les Romains y consentirent, et ils donnèrent pour otages dix jeunes gens de famille patricienne, et autant de jeunes filles, du nombre desquelles était Valéria, fille de Publicola..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    "... Les noms de Romulus et de Romus leur vinrent, dit-on, du mot qui signifie mamelle, parce qu'on avait vu la louve les allaiter. Leur taille avantageuse et la noblesse de leurs traits annonçaient déjà, dès leurs plus tendres années, ce qu'ils seraient un jour. En grandissant, ils devenaient l'un et l'autre plus courageux et plus hardis, et ils montraient, dans les dangers, une audace et une intrépidité à toute épreuve ; mais Romulus l'emportait sur son frère par le bon sens, et par son habileté à traiter les affaires. S'agissait-il de pâturages, de chasse, partout, dans ses relations avec ses voisins, il donnait bien à connaître qu'il était né plutôt pour commander que pour obéir. Aussi étaient-ils fort aimés l'un et l'autre, de leurs égaux et de leurs inférieurs. Quant aux intendants et aux chefs des troupeaux du roi, à qui ils ne voyaient aucun avantage sur eux du côté du courage, ils les méprisaient, et ils ne tenaient compte ni de leurs menaces, ni de leurs colères. Leur vie, leurs occupations étaient celles d'hommes libres ; et ce qu'ils regardaient comme digne d'un homme libre, ce n'était pas de rester oisif et de ne rien faire, mais bien d'exercer son corps, de chasser, de courir, de détruire les brigands et les voleurs, et de défendre les opprimés contre la violence. Par cette conduite, ils avaient acquis un grand renom..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    "... Jamais Solon ne sut se défendre des attraits de la beauté : il était sans force contre l'amour ; il ne savait pas lutter en athlète courageux. Il laisse voir, dans ses poésies, toute sa faiblesse, et même dans celle de ses lois qui défendait aux esclaves de se frotter d'huile sur la peau sèche5, et d'aimer des jeunes gens. C'était bien mettre un tel attachement au nombre des inclinations honnêtes et louables ; et, l'interdire aux indignes, c'était bien y inviter ceux qu'il en croyait dignes. On dit aussi que Pisistrate fut l'amant de Charmus, et qu'il dédia, dans l'Académie, la statue de l'Amour, près de l'endroit où l'on allume le flambeau sacré qui sert aux courses publiques.Solon, au rapport d'Hermippus, trouva une fortune que la bienfaisance et la générosité de son père avaient considérablement diminuée. Il ne manquait pas d'amis disposés à lui fournir de l'argent ; mais, né d'une famille plus accoutumée à donner qu'à recevoir, il aurait eu honte d'en accepter ; et, comme il était jeune encore, il s'adonna au négoce. Cependant, suivant quelques-uns, ce fut moins dans la vue de trafiquer et de s'enrichir, que dans le dessein de connaître et de s'instruire, que Solon courut par le monde..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    "... Thésée, par son père, remontait à Érechthée et aux premiers autochthones. Du côté de sa mère, il était Pélopide. Pélops avait été le plus puissant des rois du Péloponnèse, moins encore par ses richesses que par le nombre de ses enfants. Il maria plusieurs de ses filles aux hommes les plus considérables du pays, et il dissémina la plupart de ses fils dans les gouvernements des villes. Pitthéus, l'un d'eux, aïeul maternel de Thésée, fonda la petite ville de Trézène. Il acquit le renom d'homme sensé et sage entre tous. La sagesse alors en estime consistait, je crois, en sentences morales du genre de celles qui ont fait la célébrité du poëme d'Hésiode sur les travaux et les jours. C'est là que se trouve la maxime suivante, qu'on dit être de Pitthéus : Paye à leur valeur les services de ton ami..."

  • von Plutarque
    15,00 €

    " Il y a vive dispute aussi sur l'époque où vécut le roi Numa, bien que les généalogies remontent, ce semble, avec exactitude, de génération en génération jusqu'à lui. Il est vrai qu'un certain Clodius dans la Discussion des temps, comme il a intitulé son livre, assure que, pendant le sac de Rome par les Gaulois, les anciens registres périrent, et que les actes qu'on montre aujourd'hui sont des pièces fausses, ¿uvre des complaisants, de certains personnages qui voulaient, à toute force, remonter aux premiers Romains, et se faire place dans les maisons les plus illustres. On a dit que Numa avait été le disciple de Pythagore. Numa suivant une autre opinion, n'aurait eu aucune connaissance des lettres grecques : la nature avait tout fait chez lui, et elle avait suffi pour le porter à la vertu ; ou bien, si ce roi avait eu un maître, il fallait faire honneur de son éducation à quelque barbare bien supérieur à Pythagore..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " On ne peut rien dire absolument, de Lycurgue le législateur, qui ne soit sujet à controverse. Son origine, ses voyages, sa mort, enfin les lois mêmes et le gouvernement qu'il a institués, ont donné lieu à des récits fort divers ; mais le point sur lequel y a le plus complet désaccord, c'est le temps où il a vécu. Les uns le font contemporain d'Iphitus, et prétendent qu'il régla avec lui l'armistice qui s'observe pendant les jeux Olympiques. De ce nombre est Aristote le philosophe, lequel allègue, pour preuve de son sentiment, le disque dont on se sert à Olympie, qui porte encore gravé le nom de Lycurgue. Mais ceux qui comptent les temps par la succession des hommes qui ont régné à Sparte, ainsi Ératosthène, Apollodore, le font antérieur d'un grand nombre d'années à la première olympiade..."

  • von Plutarque
    15,00 €

    "... Cette maison produisit beaucoup de grands hommes, parmi lesquels se distingua surtout Fabius Rullus, que les Romains surnommèrent Maximus, c'est-à-dire le très-grand : il était le trisaïeul de celui dont nous écrivons la Vie. Une particularité physique fit donner à notre Fabius le surnom de Verrucosus: c'était une petite verrue, qu'il avait au haut de la lèvre. On lui avait aussi donné celui d'Ovicula, qui signifie petite brebis ; et cela parce que, dans son enfance, il était d'un caractère doux et d'un esprit pesant. Tranquille et taciturne, il ne montrait aucune vivacité dans les jeux de son âge ; et le développement lent et pénible de son intelligence, son manque de volonté, sa docilité pour les caprices de ses camarades, le faisaient juger presque imbécile et stupide, par ceux qui ne pouvaient le connaître que sur les apparences..."

  • von Plutarque
    19,00 €

    "The Boys' and Girls' Plutarch" is a collection of biographical stories written by Plutarch, a renowned ancient Greek historian and essayist. These stories aim to educate and inspire young readers by presenting the lives and accomplishments of notable figures from history.Through engaging narratives, "The Boys' and Girls' Plutarch" offers moral lessons and insights into the character and achievements of historical figures. Plutarch's biographies often pair Greek and Roman counterparts, highlighting their similarities and differences, which provides readers with a deeper understanding of the individuals and the time periods in which they lived.The collection serves as a valuable educational tool, encouraging young readers to reflect on virtues, ethics, and the lessons that can be drawn from the lives of great men and women of the past.

  • von Plutarque
    18,00 €

  • von Plutarque
    16,00 €

  • von Plutarque
    22,00 €

    Plutarque, dans ce traité, se propose d'expliquer la fable d'Isis et d'Osiris, deux divinités égyptiennes, et de rendre compte des opinions différentes auxquelles cette fable avait donné lieu. II l'a fait, dit l'abbé Batteux, avec une sorte de gravité religieuse, qui annonce non-seulement les recherches et les soins de l'auteur, mais encore son respect pour le sujet qu'il traite. On y remarque, en effet, que Plutarque n'a rien négligé pour s'instruire de tout ce qui pouvait jeter du jour sur une matière si obscure; qu'il a consulté, tous les monuments connus de son temps ; qu'il a porté même ses recherches plus loin que l'Egypte; qu'il a puisé, dans la doctrine allégorique de plusieurs autres peuples orientaux, des objets de comparaison qui pussent donner plus de poids au sentiment qu'il avait embrassé. Il y expose l'opinion de Platon et de son école sur les deux causes opposées, qui produisent tout ce qui se fait dans l'univers, l'une principe du bien, l'autre du mal ; la première toujours occupée à établir dans le monde l'ordre et l'harmonie d'après lesquels il a été formé, et qui sont analogues à sa nature ; la seconde sans cesse appliquée à contrarier les vues de l'autre, à introduire dans l'univers les désordres physiques et moraux qui en troublent l'économie. Cette opinion, que Plutarque a établie plus d'une fois dans ses ouvrages, et dont il suit la trace à travers les traditions de presque tous les peuples, était son système favori, et il fuit tous ses efforts pour y ramener les interprétations qu'il donne des différentes parties de la fable égyptienne d'Isis et d'Osiris.

  • von Plutarque
    14,00 - 16,00 €

  • von Plutarque
    16,00 €

    " ...C'est un fait tenu pour constant que, du côté paternel, Alexandre descendait d'Hercule par Caranus, et que, du côté de sa mère, il se rattachait aux Éacides, par Néoptolème1. On dit que Philippe, étant à Samothrace, tout jeune encore, y fut initié aux mystères avec Olympias, qui n'était guère non plus qu'une enfant, et orpheline de père et de mère. Il en devint amoureux, fit agréer sa poursuite à Arymbas, frère de la jeune fille, et l'obtint en mariage. La nuit qui précéda celle où les époux furent enfermés dans la chambre nuptiale, Olympias eut un songe. Il lui sembla qu'elle avait entendu un coup de tonnerre, et que la foudre l'avait frappée dans les entrailles : à ce coup, un grand feu s'était allumé, qui, après s'être brisé en plusieurs traits de flamme jaillissant çà et là, s'était bientôt dissipé. Philippe, de son côté, quelque temps après son mariage, songea qu'il marquait d'un sceau le ventre de sa femme, et que le sceau portait l'empreinte d'un lion. Le sens de ce songe, au dire des devins, c'est que Philippe devait prendre gard;e de fort près à sa femme ; mais Aristandre de Telmissus, l'un d'eux, affirma qu'il marquait la grossesse de la reine : « On ne scelle point, dit-il, les vaisseaux vides ; et Olympias porte dans son sein un fils qui aura un courage de lion. » On vit aussi, pendant qu'Olympias dormait, un dragon étendu à ses côtés ; et ce fut là, dit-on, le principal motif qui refroidit l'amour de Philippe et les témoignages de sa tendresse : il n'alla plus si souvent passer la nuit avec elle, soit qu'il craignît de sa part quelques maléfices ou quelques charmes magiques, soit que par respect il s'éloignât de sa couche, qu'il croyait occupée par un être divin..."

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