Bücher von Protais Lumbu Maloba Ndiba

Après l¿acceptation le 24 avril 1990 par le Président Mobutu du multipartisme, l¿UDPS par sa décision 006 du 16 juin 1990, restructura le directoire du parti en nommant une présidence collégiale et des secrétariats principalement attribués aux fondateurs. Je fus désigné Secrétaire National à la Justice et aux Droits de l¿Homme. Outre l¿atmosphère de la guerre de leadership dans le parti, la conciliation de ma qualité de Fondateur et Secrétaire National d¿un Parti politique d¿opposition à celle d¿Administrateur Délégué Général Adjoint d¿entreprise publique, avait été difficile.

Elu en 1977 et devant participer pendant plusieurs mois aux différentes sessions parlementaires à Kinshasa, Je demandais mon inscription au Barreau de Kinshasa dont la Cour d¿Appel reçût mon serment le 16 juin 1978. Le Conseil Législatif Installé après la guerre dite de Shaba ayant eu la mission de démocratiser le pays, fit la révision de la Constitution et vota la loi sur l¿exercice du pouvoir de contrôle du Conseil Législatif sur le Conseil Exécutif. Le succès recouvré par l¿organe législatif auprès de la population mécontenta le Président Mobutu qui réduisit ses pouvoirs. Ce qui déclencha la résistance et la rédaction par le groupe des treize parlementaires de la lettre ouverte lui adressée.

Dans cet ouvrage autobiographique sont décrits en trente-cinq chapitres, des privations et sacrifices physiques, matériels et financiers endurés pour faire triompher de 1981 à 1990 d¿abord des pratiques démocratiques au sein du MPR, Parti-Etat-Nation puis la démocratie multipartiste. En effet, poursuivie respectivement d¿abord en 1981 avec mes douze collègues dans l¿affaire Ministère public contre NGALULA et Consort pour avoir signé la lettre ouverte au Président Mobutu, nous l¿avons aussi été en 1982 dans l¿affaire Ministère public contre KIBASSA MALIBA et Consort, pour avoir fondé le parti politique UDPS et avions été condamnés à 15 ans de SPP par la Cour de Sureté de l¿Etat.

Mes premiers pas est un ouvrage qui décrit en six titres l¿apprentissage de l¿auteur à la vie. Il renseigne comment il avait tâtonné et ne s¿en était sorti qüau prix d¿énormes sacrifices à chaque étape de sa vie physique et intellectuelle, ce qui lui fit conclure à l¿occasion de la collation de son grade de licencié en Droit qui a correspondu avec la reconduction de son mandat de Commissaire du Peuple (Député National): «il ne me reste que 7 mois pour avoir 30 ans, l¿âge ou on s¿impose dans la société; Ce qui montre que la lutte a été dure. Nous avons parfois taillé dans le roc et marché sur les épines. La lutte continue cependant».

Protais LUMBU II Dans cet ouvrage est retracé en cinq chapitres, la personnalisation de l¿auteur en « Yeux, Oreilles et Bouche de la Population » tant pendant ses vacances parlementaires de décembre 1975 à janvier 1976, que lors de l¿audience lui accordée avec ses collègues de la section JMPR/CUK par le Président de la République, le 05/02/1976 et enfin en l¿obtention de la recommandation faite aux autorités des forces armées de leurs bon comportement à l¿égard des Parlementaires.

Dans cet ouvrage sont repris vingt-quatre procès-verbaux rédigés par l¿auteur au cours des séances du bureau, bureau élargi et assemblée générale de l¿Usor auxquelles il a participé en qualité d¿un des membres du secrétariat technique de l¿opposition, en remplacement du fondateur Birindwa, désigné Premier ministre par le conclave du Palais de la nation, en violation des dispositions de la Conférence Nationale Souveraine. Une divergence de perception de la manière par laquelle devait être résolue la crise institutionnelle avait opposé certains membres du bureau de l¿Usor à l¿assemblée générale. En effet, si le bureau imprégné par l¿esprit du conclave de Nganda de mars 1992 tenait à la conservation de l¿appareil de l¿Etat même par la ruse, il n¿en été pas le cas pour l¿assemblée générale qui soutenait le maintien du Premier ministre Tshisekedi, voir la destitution du Président Mobutu. Par quels moyens y arriver pendant que le bureau du haut conseil de la République se comportait plus en médiateur?

Informé le soir du 02 Avril 1993 de sa nomination comme Ministre de Commerce Extérieur du Gouvernement formé par le Premier Ministre issu du Conclave du Palais de la Nation, l¿auteur qui pendant la journée en sa qualité de membre du Secrétariat Technique de l¿Opposition (STOP) avait participé au Conclave du Bureau de l¿Union Sacrée de l¿Opposition Radicale (USOR) qui avait examiné dans le désarroi, la rétrospective et l¿évolution de l¿Union Sacrée de l¿Opposition Radicale répondit positivement à l¿appel de son collègue Faustin BIRINDWA.Face aux problèmes lui posés tant au gouvernement qüà l¿UDPS dédoublés et aux accusations, coups bas et polémiques lui imposés, se basant sur sa formation, son expérience, ses attributions, et son pragmatisme, il proposa des solutions appropriées.