von Victor Santamaria
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Seminar paper de l¿année 2015 dans le domaine Didactique du français - Litérature, ?uvres, note: 1,7, Universität Bremen, langue: français, résumé: Le dossier suivant essaie de faire mieux ressortir le motif de l¿avant-tragique dans la pièce racinienne «Bajazet», et plus exactement dans la vie du personnage ayant le même nom de cette pièce. Pour y arriver, nous ferons un petit trajet, vraiment très court, passant par la dramaturgie classique au XVIe-, la tragédie au XVIIe siècle et finalement par l¿oeuvre de Jean Racine dans les limites de Bajazet: celui-ci sera notre texte de fond ; nous ne nous sommes servis toutefois que des très peu de passages de cette pièce, surtout de l¿acte I, mais aussi d¿autres, que nous avons considérés éminents pour notre analyse. Dû à l¿étendue de ce devoir, nous omettrons également quelques aspects liés à la forme de la pièce, très importants d¿ailleurs, mais que nous proposons d¿étudier de façon détaillée à l¿aide d¿autres études singulières. Dans un dernier plan, nous détaillerons les facteurs dramatiques et émouvants, voire cruels qui nous font penser au fait que cette pièce soit cataloguée comme une tragédie non seulement à cause d¿une fin cruelle, ce qui serait évident, mais aussi parce qüelle est dramatique depuis son début.Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, il y a eu un changement dans la thématique du drame français, qui a quitté la farce et la satire comique pour s¿orienter vers la tragédie de type historique. Le meilleur exemple de la consécration définitive de formules dramatiques classiques combinées au charme baroque et un refus d'être confinés dans un ordre, est l'oeuvre de Pierre Corneille (1606-1684).Dans la seconde moitié de sa carrière artistique, Corneille va se dédier entièrement à la production de tragédies portant des conflits politico-historiques et des implications morales telles qüHorace, Le Cid et Cinna... La poursuite du style et du travail de Corneille sera pointée par Jean Racine (1639 à 1699). Ses premières productions (La Thébaïde et Alexandre le Grand) ne sont que des imitations du théâtre de Corneille.