Bücher von Victor Segalen

"Chine. La grande statuaire" est un ouvrage écrit par Victor Segalen, un écrivain, poète, médecin et sinologue français du début du XXe siècle. Ce livre a été publié en 1913. Dans cet ouvrage, Segalen se consacre à l'étude de l'art sculptural en Chine, se concentrant particulièrement sur les origines de la statuaire dans ce pays.Segalen, qui était également un amateur d'art, explore la richesse de la statuaire chinoise, examinant ses différentes époques, styles et influences. Il se penche sur les traditions artistiques anciennes, cherchant à comprendre les racines et l'évolution de la sculpture en Chine.L'approche de Segalen est souvent poétique et esthétique, et il tente de saisir l'essence et la signification profonde de la statuaire chinoise à travers ses descriptions et ses analyses. Cet ouvrage est une contribution importante à la compréhension de l'art chinois et a marqué la pensée occidentale sur la statuaire en Chine au début du XXe siècle.

"Les Immémoriaux" est un poème épique écrit par Victor Segalen, un écrivain, poète et explorateur français du début du XXe siècle. Publiée en 1907, cette ¿uvre est imprégnée de l'influence des voyages de l'auteur en Polynésie.L'épopée poétique de Segalen explore le choc culturel entre les traditions polynésiennes et l'influence coloniale française. Le titre "Les Immémoriaux" fait référence aux rites et aux coutumes ancestraux qui sont menacés par les changements induits par la colonisation.Segalen, qui était également médecin de la marine, décrit les cérémonies, les mythes et les coutumes des Polynésiens avec une profondeur ethnographique, soulignant la beauté et la richesse de cette culture. Cependant, l'ombre de la disparition plane sur ces "Immémoriaux", symbolisant la perte des traditions face à l'impact de la colonisation.L'¿uvre de Segalen s'inscrit dans le mouvement du symbolisme, et "Les Immémoriaux" est souvent considéré comme un chef-d'¿uvre de la poésie française du début du XXe siècle. La vision complexe de Segalen sur la rencontre entre les cultures et son style poétique distinctif font de ce poème une contribution importante à la littérature de son époque.

" PAUL GAUGUIN, né à Paris le 7 juin 1848... ¿ je ne m¿attarde pas à exposer ses origines; tout homme exceptionnel étant destiné à décevoir ses parents plus qüà les prolonger. Et lui-même nous instruit:«Si je vous dis que, par les femmes, je descends d¿un Borgia d¿Aragon, vice-roi du Pérou, vous répondrez que ce n¿est pas vrai, et que je suis prétentieux. Mais si je vous dis que ma famille est une famille de vidangeurs, vous me mépriserez.»En vérité, son père fut un journaliste; et sa grand mère maternelle, une femme de lettres, Flora Tristan, dont les ¿uvres ni les croyances, saint-simoniennes, n¿atteignent à l¿intérêt de la vie conjugale. Mal mariée, son conjoint l¿aimait cependant d¿une telle rancune, qüaprès trois ans d¿accord et dix-huit années de séparation, il lui infligea la preuve la plus fatale dont un jaloux puisse faire hommage à sa femme, et tenta de la tuer. Elle continua de vivre et d¿écrire des romans sentimentaux dans le goût de son école, comme «Memphis, ou le Prolétaire», sans pitié de ses lecteurs ni de son mari, soumis aux travaux forcés pour vingt ans."

Donc, ce qui sera lu dans ce livre n'est pas le texte Orphique d'un roi que Debussy aurait intrônisé. L'autre texte, qui est à lui, demeure enterré dans une tombe, la sienne. Mais ceci, en noir et blanc sur du papier blanc, n'offre que la recension renonçant, dans un drame de musique essentielle, à tout ce qui serait musique coupable des mots. J'étouffe l'orchestre verbal avec ses mille timbres, je le brûle en holocauste de bois sec à la mémoire du grand musicien mort, et mon Ami.