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Prolog est un langage de programmation tout à fait original. «Prolog» est l'abréviation de «Programmation logique», et le lien qu'il entretient avec la logique est ce qui lui donne sa spécificité. Au coeur de Prolog, réside une idée surprenante : ne pas dire à l'ordinateur ce qu'il doit faire, mais lui décrire des situations, et lui faire faire des calculs en lui posant des questions. Prolog déduira alors logiquement de nouveaux faits concernant les situations, et donnera en réponse ses déductions.Pourquoi apprendre Prolog ? Tout d'abord, l'aspect «dis-moi quel est ton problème au lieu de me dire comment le résoudre» de son approche en fait un langage de très haut niveau, adapté aux applications riches en connaissances comme l'intelligence artificielle, la linguistique informatique, ou le web sémantique. En étudiant Prolog, on arrive à une meilleure compréhension de la façon dont des tâches sophistiquées peuvent être effectuées informatiquement. De plus, Prolog demande un état d'esprit différent : il nous apprend à penser déclarativement au lieu de procéduralement. Acquérir cette façon de réfléchir et apprendre à apprécier les liens entre la logique et la programmation font de l'apprentissage de Prolog à la fois un challenge et une récompense.Prolog tout de suite ! est une traduction de Learn Prolog Now!). Gratuitement accessible en ligne depuis 2001 (www.learnprolognow.org), le texte anglais est devenu l'une des introductions à la programmation en Prolog les plus populaires, grâce à sa clarté et son approche résolument concrète. Il est très largement utilisé comme manuel dans les universités du monde entier, et encore plus largement comme support d'auto-formation.College publications est fier de proposer la traduction française de ce classique du web. Préparée avec soin, et grâce aux remarques des lecteurs de la version anglaise, cette traduction ne présente que les implantations de Prolog compatibles avec la norme ISO. Elle présente aussi le système de modules de Prolog, et fournit toutes les réponses aux exercices. Que vous appreniez Prolog pour élargir votre compréhension de la logique et de l'informatique, ou pour vous ouvrir les portes de la riche littérature sur Prolog et le Traitement Automatique des Langues, vous trouverez certainement ici tout ce que vous souhaitiez pour apprendre Prolog... tout de suite !

Cet ouvrage collectif contient les Actes d'un colloque international bilingue enhommage à J.-Nicolas Kaufmann tenu à Trois-Rivières au Québec en octobre2002. L'ouvrage auquel ont contribué des philosophes célèbres présente etdiscute d'hypothèses, d'enjeux et de théories contemporaines majeures surl'action, les attitudes, la rationalité et la décision. On y traite de l'intentionnalité et de la rationalité des agents lors de leurs actions, délibérations et activités sociales, des contributions de la phénoménologie classique à la philosophie de l'esprit, de l'action et à l'ontologie, ainsi que de causalité mentale et de naturalisme.Here are the Proceedings of an international bilingual Conference held inhomage to J.-Nicolas Kaufmann at Trois-Rivières (Quebec) in October 2002.This volume to which contributed leading philosophers presents and discussescentral contemporary hypotheses, issues and theories on action, attitudes,rationality and decision. It deals with the intentionality and rationality of agents in their actions, deliberations and social activities, with contributions of classical phenomenology to philosophy of mind, action and ontology and withmental causation and naturalism.

L'année 2008 est le centenaire de la naissance de cet immense philosophe qu'est W. van O. Quine. La meilleure manière de lui rendre hommage est certainement de prendre au sérieux sa doctrine et ses thèses, et de les discuter. Dans Lecture de Quine, F. Rivenc entreprend de relire l'ouvrage central de Quine, Word and Object. Chaque chapitre de cet ouvrage fait ainsi l'objet d'une présentation critique, distribuée en deux parties : une libre exposition de l'essentiel de son développement, une discussion de certains thèmes privilégiés pour leur importance ou leur fragilité. C'est un fait que la philosophie analytique des cinquante dernières années n'a pas toujours suivi le chemin de Quine, en particulier son « négativisme logique » : ce fait est à considérer sérieusement. Lecture de Quine ne prétend pas être une « somme » sur Quine, mais plutôt un appel à faire ouvre d'esprit critique.

Ce livre est le premier volume d'un ouvrage, Logique Dialogique : une introduction, conçu selon deux parties autonomes sur la logique dialogique. Les deux volumes fournissent néanmoins, à un niveau technique et philosophique, une vue d'ensemble de l'approche dialogique de la logique. Constituant un support efficace et didactique pour apprendre les fondements et la pratique de la logique dialogique, elles s'adressent ainsi tant aux professeurs et enseignants pour la préparation de cours qu'aux étudiants qui veulent se former individuellement.Le premier volume, Méthode de Dialogique : Règles et Exercices, constitue la première introduction à la pratique de la dialogique et contient des commentaires précis sur la solution d'exercices divers de logique classique de premier ordre, de logique intuitionniste et de logique modale propositionnelle. Le présent volume est lui-même écrit en deux parties. La première étant écrite pour le lecteur non spécialisé envisage, pour apprendre à jouer avec des dialogues, un point de vue analogue à la façon dont on apprend à jouer à des jeux conventionnels comme les échecs par exemple : on se familiarise avec les règles qui gouvernent les figures, les règles du développement du jeu et finalement les règles qui produisent les stratégies gagnantes.La deuxième partie contient une formulation plus précise de ce qui a été présenté et travaillé dans la première section. Elle se termine sur une justification de la correspondance entre la dialogique et le calcul des séquents.Le second volume présente un contenu plus avancé incluant la métathéorie correspondante.

Polémiques et constructifs à la fois, faits de reprises et detraductions, de controverses et de confrontations, les échangesentre les savants britanniques et français ont joué un rôleessentiel dans le développement de la science en Europe depuisle XVIIe siècle. Ni les guerres qui ont opposé les deux pays,ni l'attachement à des figures emblématiques d'unescience nationale n'ont pu durablement entraver lapoursuite de constantes interactions et de fructueusescollaborations au service du développement du savoir.Les dix-neuf contributions ici rassemblées, dont les auteurs,français ou britanniques, s'expriment chacun dans leurlangue, examinent avec précision quelques-uns des épisodesde ces échanges, dans les domaines des mathématiques etde l'astronomie, de la physique, de la chimie et des théoriesdu vivant, en s'attachant à la correspondance, aux politiquesde traduction, aux relations entre institutions savantes ouaux prolongements techniques et industriels de la recherche.Ces travaux résultent d'un colloque qui s'est tenu à la Maisonfrançaise d'Oxford en mars 2006 à l'initiative de la Sociétéfrançaise d'histoire des sciences et des techniques et de l'EuropeanSociety for the history of science, en collaboration avec la Britishsociety for the history of science et le réseau Europaeum.Interactions between the scientific communities of Britain andFrance have done much to fashion the course of Europeanscience since the seventeenth century. Marked on occasionsby rivalry and unhelpful displays of national pride as well asby cooperation, the interactions provide a fascinating subjectfor historical enquiry. This volume assembles nineteen essayson key themes including travel, correspondence, translation,collaborative and competitive research, and the role ofexchanges at both the personal and the institutional level, withexamples drawn from astronomy, mathematics, the physicaland life sciences, and the work of industrial laboratories.The essays have their origin in an international conferenceheld at the Maison française, Oxford in March 2006 as a jointinitiative of the Société française d'histoire des sciences et destechniques and the European Society for the History of Science,in collaboration with the British Society for the History ofScience and the Europaeum network of European universities.

Cette analyse vise à concevoir des syst èmes de r évision dans lesquels l''acquisition de connaissances et les aspects interactifs de la signifi cation sont saisis comme un jeu de questions et de r éponses par rapport à un ensemble initial d''hypoth èses exprim é dans le langage-objet. Se situant à l''intersection des approches de la th éorie des types de Per Martin-Löf, de l''approche dialogique et de la th éorie de la r évision des croyances, cette investigation heuristique a pour objectif principal de proposer une analyse dialogique de la r évision des croyances dans le contexte de la th eorie des types de Martin-Löf. Ce processus de r évision s''effectue par un d éploiement progressif de contenus hypoth étiques dans un contexte d''interaction en cr édibilisant l''information que re çoit l''agent. Cette étude donne également la possibilit é d''exprimer avec aisance les aspects interactifs de la signi fication dans les tableaux s émantiques en mettant ainsi en exergue les notions d''actes de langage par la connexion entre dialogues et tableaux dans le contexte de la r évision des croyances.

Dans ce long article, paru en allemand en 1964, Kurt Ebbinghaus propose, dans la lignée des travaux de Paul Lorenzen, une reconstruction de la théorie du syllogisme à partir d'un modèle calculatoire. Dans ce modèle, les syllogismes sont pensés comme des règles et la question de la validité logique est formulée en termes de « procédure » et non en termes de « vérité ». L'intérêt de le traduire aujourd'hui pour la première fois n'est pas seulement qu'il offre de quoi mesurer combien Aristote est un grand logicien, parfaitement maître des outils formels qu'il élabore dans les Premiers Analytiques. Il permet d'attribuer à Kurt Ebbinghaus la véritable paternité de l'approche inférentialiste des écrits logiques d'Aristote, approche plus connue depuis les travaux de J. Corcoran ou de R. Smith, pourtant plus tardifs. Il ouvre enfin, à travers le concept de « preuve d'admissibilité », une perspective proprement constructiviste sur la question de la complétude chez Aristote.