Bücher der Reihe Encres Noires

Un récit éclaté aux quatre coins d'un horizon de  démence. dans lequel tous les personnages se relient entre  eux par une seule puissance : la mort. Celle-ci aurait dû  porter en elle la tinrce du destin. et le triomphe de la  rédemption. Mais pour nos pays aux naufrages impossibles.  l'unique visage qui leur soit rétribua ble demeure la  contrainte de la peur 'sécue. l'expérience de la haine totale.  Les brutalités successives et superposées ont détruit le sens  de l'homme. l'appel de la paix. Les Seigneurs de la forêt »  qui y règnent en ont construit des mythologies et des épopées  meurtrières.

A travers les convulsions d'une Afrique postcoloniale mythique, qui se cherche encore et dont le destin reste incertain, les personnages de ce roman nous font découvrir u vécu quotidien qui interpelle les hommes et les femmes du continent noir. A un moment où l'Afrique paraît hors du temps, on sort de cette chasse aux illusions revigoré et persuadé que son avenir est entre ses mains.

Le jeune Afane-Ayông est à la recherche d¿un arbre quasiment mythique décapité par Katerpillar le monstre broyeur de la forêt vierge. Afane-Ayông tombe malade. Il est soigné au gétsagâa, plante miraculeuse rapportée de chez les Mitsogo par son père Biko-Bikara. Biko décide de transporter son fils à l¿hôpital de Sodum-Ville. C¿est alors que son destin bascule. Jeté dans un monde cathotique, le héros se trouve confronté aux fantômes de la modernité africaine.

Ce roman conte, à travers les trajectoires de vie en France de deux jeunes Antillais, Melissa et son frère cadet Grobtel, l¿histoire d¿une famille de descendants d¿esclaves. Du Bordelais à la Martinique, on y croise aussi la grand-mère, Bôn¿manman, figure tutélaire et octogénaire féministe, qui est la gardienne de leur héritage africain. Il y a Abaho, sa fille, qui élève seule ses quatre enfants en Martinique et qui tient à observer les valeurs traditionnelles puisées dans leur histoire, mais aussi des personnages tourmentés, tels que le mendiant du métro Mairie-de-Montreuil, Musikongo de Bellefontaine, allégorie d¿Aimée Césaire, lui aussi descendant d¿esclaves accroché à ses racines africaines. On y apprend enfin à compatir avec une nature placée sous le joug de l¿homme, telles la vigne dans le Langonnais sacrifiée au Dieu Bacchus ou la Garonne bridée par les hommes.

Abandonnant précocement les études afin de faciliter celles de sa s¿ur cadette, Jo embrasse le métier de taximan. Résolu à ne pas conduire son taxi du bout des mains seulement mais «  aussi avec la tête  », il se lance sur les pistes de la ville et de la vie. Ses conditions de travail, les conditions de vie des petits vendeurs et des femmes du marché sont exposées, au gré des courses du taxi et du regard perçant de son conducteur, parfois avec humour et ironie. Dans ce roman résolument optimiste tout le monde se livre à une lutte âpre pour la vie.

Lorsqu'à 17 ans, Sophie Kette fait la connaissance de Cybille Abba, s¿ur aînée surgit du néant, elle exulte de joie, c'est enfin l'occasion d'échapper à une vie misérable dans une famille polygamique où le père, ivrogne, règne en dictateur. Mais le rêve "d'Europe" de cette jeune camerounaise se transforme en cauchemar lorsque Cybille dévoile ses intentions. Dès lors, pour Sophie commence une descente aux enfers qui la conduira dans la rue, et au crime.

Un vieux masque africain quitte sa terre natale, part en voyage au Brésil, puis se suicide dans une vitrine de musée. Dans une étonnante alliance d'humour et de croyance au surnaturel, deux mondes, l'ancien et le nouveau, se retrouvent et s'unissent, enrichis par la foi et la fougue de Francis Bebey. A travers ce magnifique poème est illustrée cette conception africaine de l'art selon laquelle musique, poésie et danse sont des aspects intimement liés de la même expression, celle de la vie de l'homme.

"Je porte un soleil de Haga dans le crâne. Une éternité de silence dans le coeur. Et deux, trois, quatre bébés dans la chair. Pourtant je ne possède rien. Et rien ne me possède. J'habite ma folie comme vous, gens de Yama-Yama, vous habitez vos fausses certitudes". Les sept nouvelles de ce recueil consituent autant de fenêtres ouvertes sur la vie quotidenne des habitants de Yama-Yama, une ville imaginaire située quelque part en Afrique de l'Est.

FLAMMENi le nomni l'âgeni le paysni la pageoù court le noir des heuresrien de toije ne saisseul demeureun feuet tout se consume

Résumé à venir

Onze histoires, onze aventures humaines qui partagent les mêmes centres d'intérêt : les travers au quotidien des sociétés africaines actuelles en proie aux affres du sous-développement. L'éducation, la religion, les petits métiers, l'orientation professionnelle, les m¿urs sont bien des thèmes que chevauchent des personnages parfois simples, parfois épiques mais qui jamais ne laissent indifférent.

Né vers le milieu du XXe siècle dans la région des plateaux des Cataractes au Congo-Brazzaville, Alexandre a connu une enfance heureuse, avant de vivre des aventures dans sonpays natal et à l'étranger. En 2002, il quitte le « monde de l'homme » pour se diriger vers le « monde des Esprits ».D'un monde à l'autre est l'histoire d'un jeune homme ambitieux qui s'appuie sur un rêve pour éloigner la famine de sa maison, mais aussi redonner le sourire à ses propres parents. Déterminé à accomplir son rêve, celui-ci va prendre des risques, mettant sa vie en danger.

Ayite, une adolescente promise en mariage à un vieux polygame, décide, à la veille de son excision et avec le soutien de sa mère de prendre la fuite. Cependant, les notables du village, pour qui une telle dérobade représente une offense aux règles de la communauté et à la mémoire des ancêtres, ne l'entendent pas de cette oreille. S'organise alors une longue traque contre la fugitive. Dans un mélange d'intrigue et de coutumes locales, l'histoire émouvante d'Ayite, pose le problème complexe de l'excision ou même celui de la survie d'une culture et de l'identité d'un peuple.

" Il doit y avoir d'autres façons d'être prudent que de s'exiler, répliqua Clet. Vivre à l'étranger (¿) n'a jamais été une sinécure, croyez-moi, à moins d'avoir amassé beaucoup d'argent. Moi, ce que je crains, ce sont les règlements de compte ". Passant d'une longue dictature d'un Maréchal moribond, aux griffes d'un certain aventurier catapulté par les voisins de l'Est et autoproclamé Président, les compères kinois se demandent à quelle sauce cette fois ils seront mangés.

A son retour d'Europe, Pallaye fait ce constat amer : son pays, la République de Bec-de-Canard, n'a pas changé depuis 20 ans, les bâtiments publics sont délabrés, les habitants sont nécessiteux et les prisons sont bien remplies¿ Ce roman nous conte l'histoire d'une république imaginaire qui ressemble à s'y méprendre à un pays que l'auteur n'a pas voulu nommer.