Bücher der Reihe Études africaines

Cet ouvrage est inspiré par la révocation d'un Ministre Provincial de l'Économie et des Finances dans la Province du Sud-Ubangi lors de mon séjour à Gemena, chef-lieu de la même province en République Démocratique du Congo (RDC), pour des raisons d'incompétence et de détournement. Ce dernier ayant été formé sous mes yeux à l'Université de Mbandaka, la raison de l'incompétence évoquée était difficile à comprendre. Cette étude fournit alors des réponses à plusieurs questions relatives à la gouvernance locale de l'économie et des finances dans les provinces de la R.D. Congo. En présentant les enjeux, cet ouvrage constitue un procès de l'expérience des apprentis, et étale les problèmes qui caractérisent cette gouvernance. Et enfin, il présente des stratégies à adopter pour sortir de labyrinthe.

Ce livre est un recueil de sept chansons épiques du peuple bassa du Cameroun, une des tribus du grand groupe culturel bantou d'Afrique centrale. Il présente, sous forme de poésie rythmique, ses tableaux différents d'enseignement de la morale tribale et de la magnanimité africaine. Culture épique, sorcellerie, corruption, conflit entre conjoints, polygamie, autant de thèmes abordés dans ces textes.

Avec plus de 17 000 hommes et un mandat pour stabiliser la situation sécuritaire et politique au Mali, la communauté internationale éprouve d'importantes difficultés à endiguer le phénomène terroriste et l'instabilité politique depuis 2013. D'une crise structurelle de gouvernance, la situation du Mali s'est dégradée en une crise complexe sécuritaire et politique ayant entrainé une rupture avec la France et une partie de la communauté internationale. L'aggravation de la violence sécuritaire et l'occurrence de deux coups d'État ont renforcé l'instabilité de la situation et suscité des doutes importants au niveau des Maliens sur l'utilité de la présence internationale. Le présent ouvrage examine, à partir d'une perspective malienne, ces questions par l'analyse de l'(es) approche(s) déployée(s) par la communauté internationale dans un contexte fragile et les réponses nationales qu'elle(s) a (ont) suscitée(s).

Léopoldville-Kinshasa a connu un départ précipité, une croissance numérique forcée, jointe à un étalement latéral que ne contrarie aucune considération topographique. Cela a créé une agglomération aux dimensions indéfinies. En mai 1940, Léopoldville compte 49 970 habitants, en juin 1960, 400 000 dans un diamètre de 24 km, en 1970 plus de 1 000 000 d habitants résidant dans un rayon de 20 km, et en 2020 la ville regroupe plus de 11 millions d'habitants sur un espace de plus de 100 km de longueur. Aujourd'hui Kinshasa correspond à la diffusion d'une conurbation bâtie d'une manière hâtive où, à la progression d'un front urbain contenu en 1950, se sont substitués des processus de croissance incontrôlée, dans le site collinaire ou logés dans les marécages ou plantés dans les sables. Au vu de la situation actuelle, le futur de Kinshasa ne pousse pas à l'optimisme.

Les femmes sont mises sous silence ! Loin des stéréotypes les confinant dans un espace domestique subalterne, des mécanismes sont subtilement tissés pour perpétuer cette représentation dans leur vécu et dans l'imaginaire collectif. L'idéologie patriarcale, à travers les médias et les institutions, construit et nourrit ce silence. Une approche globale et complexe est nécessaire pour comprendre les fondements de ce silence forgé à partir de la trajectoire des femmes ramifiée par des contingences historiques, religieuses, culturelles internes et externes. S'impose une profonde remise en cause pour déconstruire un silence dépassant largement la sphère médiatique.

Cet ouvrage est une réflexion sur l'émergence d'une démocratie financière en Afrique subsaharienne francophone. En effet, les cadres harmonisés de gestion des finances publiques de la CEMAC et de l'UEMOA et spécifiquement les directives cadres portant codes de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques font du citoyen un nouvel acteur à prendre en compte dans la nouvelle gouvernance financière. Cette reconnaissance suscite l'espoir à moyen ou à long terme d'une structuration, d'une institutionnalisation, d'une reconnaissance et d'une consécration du contrôle citoyen des finances publiques, au même rang que les contrôles traditionnels établis.

Espaces urbain et rural se définissent autour de la triade ordre-propreté-beauté : cela conduit à éloigner promptement les déchets, les ordures, les excreta, etc. Des significations, des enjeux se cachent derrière leur apparente insignifiance. Le propre et le sale, comme le beau et le laid, l'ordre et le désordre, le public et le privé, l'être et le paraître sont des enjeux sociaux et économiques fondamentaux. Ce livre montre à quel point la mauvaise gestion de déchets se traduit par une hygiène défectueuse de l'espace environnant, offrant des conditions bioécologiques favorables au déploiement des germes pathogènes responsables de maladies qui sévissent dans nos milieux et transformant la République démocratique du Congo en un espace épidémiogène.

En 1918, à la fin de la Première Guerre mondiale qui mit à contribution au service de la France de nombreux combattants africains, l'École de médecine de Dakar fut créée. Le but était de former en Afrique-Occidentale française des médecins auxiliaires, des sage-femmes, des visiteuses médicales qui devaient exercer leur métier sous l'autorité des médecins militaires coloniaux dans le cadre de l'Assistance médicale indigène. Son enseignement médical était essentiellement pratique pour faire face aux pathologies dominantes des territoires. À la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1944, la Conférence de Brazzaville étendit le recrutement de l'École de Dakar à l'Afrique-Équatoriale française et au Cameroun. Elle devint en 1950 l'École préparatoire de médecine et de pharmacie de l'Institut des hautes études rattachée aux facultés de médecine de Paris et de Bordeaux. C'est sur cette base que va naître en 1957 la faculté de médecine de Dakar. Malgré un nombre assez limité d'élèves, l'École de Dakar fut à l'origine d'une élite africaine de qualité qui contribua, après les indépendances, au développement local.

La ménopause est un phénomène biologique, mais sa représentation est sociale. Il s'agit d'une période de transition et de changements dont l'intensité varie selon les situations et les femmes. A travers des entretiens, l'auteur donne la parole à des femmes de milieux divers, du Centre-Cameroun, en milieux urbain et rural, et de Suisse romande. La comparaison met en relief l'importante variabilité de l'expérience ménopausique et de dégager quelques facteurs pouvant en influencer le vécu.

Ce texte est l'occasion pour Rose Mama DIOUF de penser les rapports jeunes et réseaux sociaux numériques. Elle s'appuie sur un contexte pluri-disciplinaire mixant des méthodologies issues de la philosophique et des sciences de l'information et de la communication. Une des forces de cette production est le choix d'une posture idéologique et critique qui permet à l'auteure d'analyser les enjeux éthiques des réseaux sociaux numériques à partir d'une étude empirique qualitative des usages qu'en font les jeunes ciblés.

L'esclavage de millions de Noirs africains dans les Amériques et dans les Antilles a eu pour effet oblique et inattendu la création du Libéria à la faveur du mouvement abolitionniste gigantesque pour la libération et le retour des Africains dans la patrie de leurs Ancêtres. Les Forestiers qui étaient en contact avec l'Europe dès 1634 vont devoir, dès 1811, entreprendre une difficile cohabitation conflictuelle avec les "Libériens" puis en faire leurs alliés contre les Anglais et les Français. Pour ce qui concerne la Guinée, la vraie résistance à la colonisation ne s'est déroulée que dans cette forêt indomptable.

Comment bailleurs, communauté scientifique et acteurs du développement déterminent-ils la bonne approche pour un avenir meilleur des populations en Afrique de l'Ouest, où travaillent un grand nombre d'organisations non gouvernementales (ONG) ? Cette étude rassemble des approches aussi bien théoriques qu'issues de la pratique du terrain et analyse la genèse des ONG, leurs expériences et leurs terrains. L'ouvrage examine d'abord la société civile, partenariats et ONG des droits de l'homme ; puis le renforcement des capacités des ONG, des politiques publiques, les stratégies d'adaptation et l'histoire des ONG ; enfin, plusieurs contributions se penchent sur les ONG religieuses et les politiques publiques. Une ultime section discute les acteurs alternatifs, les ressources et les faiblesses des ONG. À la fin de l'ouvrage, le projet d'un observatoire des ONG au Burkina Faso est présenté.

La mondialisation, essentiellement économique, peut susciter de l'espoir par la croissance et un bonheur partagé à travers le monde. Mais c'est paradoxalement un double visage de peur et de catastrophes qui s'impose. Juridiquement, la mondialisation mobilise les valeurs universelles des droits de l'homme et offre au droit un fondement éthique. Culturellement, s'ouvrent aussi des horizons d'une unification supposée enchanteresse de m¿urs et habitudes civilisationnelle. La mondialisation nous enveloppe de fait dans une complexité qui impose également de penser une nouvelle politique complexe de civilisation. Malgré la brutalité compétitive de l'économie-monde, celle-ci doit contribuer à (re)construire un monde avec les autres dans un élan de reconnaissance ou de solidarité mutuelle. Cette nouvelle inspiration est valable pour les sociétés africaines qui ont subi son influence.

Cet ouvrage fournit une description détaillée des ressources en eau au Sénégal sous l'angle du développement durable. Il montre l'état de la détérioration des ressources alors que la demande ne fait que s'intensifier avec la croissance démographique, le développement et les changements climatiques. Sont interrogées la planification et la gestion de ces ressources. Malgré un potentiel important (et qui peut augmenter la productivité agricole), le Sénégal voit se dégrader ses ressources et ses approvisionnements, qui deviennent parfois catastrophiquement faibles pour certaines parties de la population. Il y a urgence à passer à de nouvelles formes de gestion de l'eau telles que la GIRE pour atteindre l'ODD 6 d'ici 2030.

La zone sahélienne du Cameroun est en proie à une pluralité d'insécurités et de crises tant climatique, économique, sociale que sécuritaire. Toutes ces crises impactent le développement socio-économique. L'ouvrage soulève les problématiques d'inégalités et met en lumière les écarts de développement entre les différentes Régions du Cameroun. Le livre s'appuie sur l'Extrême-Nord, région la plus peuplée, bien représentée dans les instances de prise de décision nationale, mais vulnérable. L'auteur apporte des éléments de réponses et des explications à cette situation préoccupante de vulnérabilité. En examinant des questions complexes touchant à l'environnement et au bien-être, l'auteur ouvre des perspectives encourageantes en vue d'un développement durable au Sahel camerounais.

Le rêve français des enfants d'immigrés postcoloniaux se résume-t-il à Zidane ou à Omar Sy, au sport ou à la comédie ? Est-ce que ces migrants en France peuvent espérer et aspirer à autre chose que des carrières liées au divertissement ? La révolte des banlieues de 2005 a mis en lumière et en débat la place de la diversité raciale en France. Non seulement la problématique de l'identité nationale a fait surface, mais celle-ci a également fait écho à la question de la réussite sociale de la communauté subsaharienne et maghrébine provenant des lieux bannis de la République. Dans un jeu de miroirs entre la littérature et la sociologie et en se nourrissant d'une approche théorique postcoloniale, cette étude se focalise sur la représentativité et la représentation, fictives et réelles, des « Arabes » et des « Noirs » de France dans la société. Pour ce faire, l'auteur définit tout d'abord de nouveaux outils linguistiques (Survécu, Part-venu et Survenu) et conceptualise une nouvelle façon de nommer et d'identifier la figure du migrant en l'appelant « le Migrationné ».

La formation est un enjeu majeur pour l'insertion professionnelle, or il apparaît que la situation socioprofessionnelle de diplômés de filières techniques en République Démocratique du Congo s'avère délicate. Quelles sont les stratégies d'insertion professionnelle que les ingénieurs civils se donnent pour trouver le premier emploi à la sortie du système universitaire ? Les filières techniques considérées comme prestigieuses et porteuses d'emploi, sont celles qui exposent aujourd'hui leurs diplômés aux risques de chômage face aux mutations technologiques et socio-économiques du monde actuel. Aujourd'hui, trouver un emploi dans le domaine technique pose un double problème : celui de la compétence et celui de l'adaptation de cette compétence aux besoins des entreprises. Ce livre présente de façon claire les différentes difficultés d'insertion professionnelle que connaissent les diplômés ingénieurs civils à la sortie de l'université. Il s'agit principalement d'analyser les différentes stratégies d'insertion professionnelle utilisées par les diplômés de filières techniques pour trouver un emploi.

Alors que plusieurs États jusqu'ici réfractaires face à la double nationalité et à la limitation d'accès des étrangers sur leur territoire se sont ouverts à cette donne réelle qu'est la double nationalité, pourquoi ne pas octroyer officiellement aux Congolais d'origine et, dans une certaine mesure, aux étrangers nés des parents étrangers sur le sol congolais la double nationalité ? Cette étude se propose de donner quelques pistes juridiques et sociologiques en vue de la reconnaissance d'une double nationalité en République Démocratique du Congo aux congolais d'origine et aux étrangers nés des parents étrangers nés en République Démocratique du Congo.

L'Afrique doit nécessairement se réinventer dans un monde menacé par le péril climatique, bouleversé par le choc pandémique de Covid-19, puis percuté par la déflagration de la guerre en Ukraine. Elle doit impérativement engager et accélérer des réformes, repenser ses modes d'organisation et de gouvernance, ainsi que ses modèles de développement sur tous les plans afin de réduire les fragilités et les vulnérabilités du continent aux divers chocs externes, et ses fortes dépendances vis-à-vis de l'extérieur. L'Afrique doit avant tout s'unir et hâter son intégration en tirant parti du jalon transformateur et riche en opportunités qu'est la Zone de libre-échange continentale africaine, avec la claire vision que s'y construise enfin une Afrique prospère, plus autonome et souveraine, puissance géopolitique, géoéconomique, géostratégique et géoculturelle.

La défense populaire, en plus de s'inspirer de la guerre révolutionnaire, est originairement l'oeuvre d'autorités françaises qui, voulant préserver leurs intérêts dans cet État-pivot de la région Afrique centrale, l'instituèrent et contribuèrent à sa perpétuation en soutenant les régimes politiques pre et post indépendance dans sa mise en oeuvre. N'étant jusqu'ici l'objet d'aucune réforme, la défense populaire n'intègre pas les problématiques d'épanouissement qui préoccupent les populations souhaitant s'arrimer aux enjeux de développement du XXIe siècle. Dans un système international où chaque acteur, qu'il soit national, régional ou international, adopte une stratégie pour mieux se positionner en fonction de ses capacités propres, le Cameroun, s'il veut se développer et se projeter vers l'extérieur, doit faire preuve d'ingénierie cognitive pour s'arrimer à « la guerre des intelligences » en cours sur la scène internationale, afin de n'être point une victime potentielle de la « stratégie d'encerclement cognitif » mise en ¿uvre par des acteurs mondiaux tels les États-Unis et la Chine. Ce sursaut débute par un diagnostic de la défense populaire afin qu'elle innove et propose une meilleure connaissance des enjeux du monde actuel aux Camerounais.

La reconstruction communautaire reste une priorité pour le décollage réel de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement dans les zones post-conflit. Pourtant les communautés locales ne peuvent y aspirer que lorsqu'elles y sont durablement engagées. La gouvernance locale est inséparable de la reconstruction communautaire, essentielle si elle est basée sur la transparence et le rendre-compte social. L'objectif est d'enraciner la culture de la tolérance zéro corruption au cours d'une reconstruction. Ce livre interpelle les agences internationales, nationales et le gouvernement, ainsi que les pays confrontés aux mêmes réalités que la RDC, en vue d'adopter l'approche de reconstruction, qui a la chance d'être plus effective et durable.

La présence des sociétés africaines dans le cyberespace est désormais une réalité. Mais certains parlent déjà de cybercolonisation de l'espace numérique africain. Cette notion fait-elle écho à une réalité tangible ? Le concept et le phénomène de colonisation peuvent-ils être transposés dans l'univers du cyberespace ? Si oui, comment se traduisent-ils dans le champ politique, économique, culturel et géopolitique en Afrique ? C'est pour répondre à ces questions qu'un juriste spécialisé en droit international public et un ingénieur poly-certifié en matière de sécurité des systèmes d'information se sont associés. Ils mettent au jour la réalité du cyberespace en Afrique à l'épreuve du phénomène de la cybercolonisation.

Loin d'être une imitation défectueuse, les particularités lexicales du français au Congo-Brazzaville témoignent au contraire d'une véritable appropriation de cette langue par les locuteurs congolais. Cette solide réflexion sur l'appropriation de la langue française nous présente un large état lexical et constitue un outil de travail et de consultation. Il nous fait savourer la vitalité d'un langage.

Les relations franco-congolaises, du XVIIIe siècle à nos jours, relèvent d'une connivence ambigüe. Et pourtant, l'apport du Congo et de sa capitale, Brazzaville, au rayonnement de la France est incommensurable comme le prouve la centralité de son rôle dans l'épopée de la France libre. Brazzaville, après avoir été la capitale du Congo français, puis de la France libre, se mue en centre d'impulsion de la libération de l'Afrique équatoriale. Mais derrière tous ces faits se cache le schème de la domination que traverse de part en part cette histoire commune parfois trahie par la ruse de l'histoire comme en témoigne la fortune singulière de Brazzaville, une création de la France coloniale, qui s'est imposée comme l'une des villes africaines les plus « indociles » face aux velléités de Paris d'en contrôler le destin.

La République Démocratique du Congo est bouleversée par une économie en récession, par les guerres interminables liées aux richesses de son sous-sol, par les effets du changement climatique et les risques de désastres écologiques. Un gigantesque projet refait pourtant surface. Le projet Transaqua vise à détourner les eaux du bassin du Congo pour alimenter le bassin du lac Tchad, menacé de dessèchement. Ce livre examine ce projet et ses conséquences potentiellement dramatiques sur l'économie des populations riveraines : barrages en difficulté ; disparition d'espèces aquatiques ; diminution du débit et perturbation de la navigation ; abandon du projet Inga III qui devait amener le courant dans d'autres pays de la région ; réduction de la production agricole ; chute de la pêche et chômage. Le Transaqua jetterait des milliers de jeunes dans les bras de Boko Haram et risquerait d'entraîner d'importants bouleversements géopolitiques.

Le secteur des transports contribue à l'économie camerounaise et permet de relier les centres de production des marchandises ou d'extraction aux centres de commercialisation, de consommation, ou de transformation. Mais il dépend fortement des produits pétroliers qui sont en baisse de production au fil des années avec d'abord l'avènement de la Covid-19, suivi de la crise russo-ukrainienne. Ainsi, des énergies alternatives doivent être envisagées pour soutenir ce secteur. Dans le monde, les nouvelles énergies en matière de carburant sont principalement le gaz naturel et l'électricité. Dans un contexte de faisabilité, la mieux adaptée pour le Cameroun est le gaz naturel : le Cameroun dispose en effet d'énormes quantités de réserves de gaz naturel prouvé, possède une unité de production de gaz naturel, de là le fait qu'on peut aisément utiliser le gaz naturel comme carburant. Malgré le coût élevé d'acquisition des véhicules fonctionnant au GNV, le gaz est le plus rentable, sur le plan économique comme environnemental, à long terme en particulier.

Ce manuel conforme au curriculum est destiné aux étudiants en première année des sections commerciales et gestion. Son objectif général est de les initier à l'aide de quelques cas simples et pratiques, aux mécanismes fondamentaux de l'enregistrement des opérations comptables, de l'ouverture jusqu'à la clôture d'un exercice comptable selon le système comptable en vigueur dans l'espace OHADA. Le système comptable de l'OHADA puise son fondement juridique dans le droit des affaires. Il prend en compte des nouvelles normes internationales. Il montre la prééminence de la réalité sur l'apparence juridique, permettant à la comptabilité de présenter les comptes annuels, de façon régulière et sincère avec tous les biens qu'elle utilise.

À l'aune du néo-institutionnalisme historique et socio- logique, ce livre explique la manière dont le christianisme en Occident comme en RD Congo est le vecteur de la cohésion sociale et de l'être-ensemble au sein des sociétés modernes de faible cohésion. Il déploie ses harmoniques sur le rôle de l'Église dans l'espace sociopolitique.En mettant en débat Marcel Gauchet, Erik Peterson, Carl Schmitt, Louis Dumont et Bernard Bourdin, il dégage les enjeux théologico-politiques et les critères théorico-stratégiques de la médiation en christianisme à partir desquels on pourrait mieux comprendre la médiation politique réalisée par la CENCO durant la transition politique en RD Congo entre 2003 et 2007. Partant des actions sociopolitiques de l'Église dans la sphère politiques, ce livre propose une sociologie politique de l'institution.

Ce livre a pour objectif de mieux informer les membres des conseils d'administration, les membres des comités de direction, les experts en gouvernance et les membres de la société civile sur l'importance du sujet, mais aussi sur les différentes questions susceptibles d'être abordées et traitées lorsqu'on parle de gouvernance d'entreprise. Il prend en compte les bonnes pratiques et les aspects des normes ISO qui ont un lien avec la gouvernance. Cet ouvrage est volontairement présenté sous forme de questions-réponses pour faciliter son exploitation à travers une consultation facile des textes consacrés aux différentes thématiques. La responsabilité sociétale des organisations et l'éthique y sont traitées, car ces sujets font désormais partie du champ de la gouvernance d'entreprise.