Bücher der Reihe Euroclio

At first glance, there could be few countries more diverse than Britain and Italy: one the cradle of democracy, a model for most other parliamentary systems; the other a young nation and the essence of political instability. Yet despite the differences, from the mid 1970s London and Rome shared a common destiny of struggle against the crisis which eventually led them to a new "renaissance" by the early 1980s. Drawing on a wide range of sources, this volume fills an important historiographical gap, casting new light on the unexplored relations between Britain and Italy during the Cold War.The "Italian case" concerned all the major Western powers: Italy was generally perceived as the great "sick man of Europe", and her very democratic solidity appeared to be challenged, while also seemingly threatening the stability of the continent and the East-West balance of power. Yet there was another "sick man" in the Old Continent: in those years, Britain was to face a severe economic and monetary crisis which weakened her international stance and forced her to play the double role of "doctor" of the Italian disease while being a "patient" herself. It is a tale of two crises, and two ways out of them.

The book is the result of a collective research work between the members of the team of the project "Over the Atlantic" (co-founded by the Erasmus + programme). A critical introduction presents the work, the content and the scope of the research, carried out with an interdisciplinary approach.This book consists of three main parts. The first discusses the institutionalization and normalization of paradiplomacy in some specific and well-documented case studies regarding the Latin America region. The second one refers to the relationship between paradiplomacy and cooperation in the context of international and regional relations. The third part analyses Cities and Parliaments as international diplomatic actors.The theme of Paradiplomacy, as a means of unofficial relationships that reacts differently to the pressure of the international system, and the role of the local authorities, despite its relevance and importance, is scarcely analysed by academia.

Cet ouvrage se veut un hommage et un remerciement à Marie-Thérèse Bitsch à l¿occasion de son quatre-vingtième anniversaire. Remercier et rendre hommage à cette «¿belle personne¿», les auteurs ont choisi de le faire à travers les textes de ce volume. Ils portent tous sur l¿histoire de la construction européenne à divers titres. Et en résonnance avec les centres d¿intérêt de Marie-Thérèse Bitsch. Cet hommage à l¿occasion du quatre vingtième anniversaire de Marie-Thérèse Bitsch effleure ainsi des questions récurrentes de la construction européenne¿: jeu, rôle et objectifs des multiples acteurs du processus¿; compétition, complémentarité, convergence ou compétition entre les acteurs¿; positionnement international de l¿UE¿; intégration, approfondissement ou coopération intergouvernementale¿; attitudes multiformes face à la construction européenne. Quel bilan faire de ce processus¿? En tout état de cause ces pages montrent l¿apport indéniable de la construction européenne pour l¿ensemble des protagonistes, mais soulignent également que l¿UE se trouve à la croisée des chemins tant les défis restent élevés.Reste à espérer que Marie-Thérèse Bitsch apprécie avec indulgence ces conclusions qui se veulent, au-delà de leur apport historiographique, une marque de fidélité et de reconnaissance pour ce qüelle représente pour chacune et chacun des contributrices et contributeurs¿!

Cet ouvrage souhaite contribuer à la création d¿espaces communs pour le dialogue entre les Européens, dans la tradition d¿une certaine culture méditerranéenne qui se reconnaît dans le plaisir des lieux de rencontre : le marché, la place, le café, « l¿agora », « la tertulia ». C¿est dans cet esprit que la volonté de débat et de dialogue interdisciplinaire est présente tout au long des différents chapitres. En guise de conclusion, la dernière partie, intitulée « La quête de l¿identité et la culture de la paix », rappelle les bases théoriques et les actions qui contribuent à diffuser une culture de la convivialité et du partage, fondée sur la tolérance et la solidarité, à une époque où les brassages de populations risquent de raviver préjugés et stéréotypes. Esta obra desea contribuir a la creación de espacios comunes para el diálogo entre los Europeos de acuerdo con una cierta tradición de la cultura mediterránea que se reconoce en el placer por hallar lugares de encuentro: el mercado, la plaza, el café, el ágora, la tertulia. El hecho de que la voluntad de debate y de diálogo esté presente a través de los diferentes capítulos aspira justamente a reflejar este propósito. A modo de conclusión, la última parte, titulada «La búsqueda de la identidad y la cultura de la paz», recuerda las bases teóricas y las actuaciones que contribuyen a difundir una cultura de la convivencia y del compartir, basada en la tolerancia y la solidaridad, en una época en la que las mezclas entre los pueblos amenazan con reavivar prejuicios y estereotipos.

Au moment où les Vingt-Sept préparent un traité sur le fonctionnement de l¿Union européenne pour remplacer le projet de constitution rejeté par certains États membres, il convient de retracer et d¿analyser les nombreuses mutations qüont connues les institutions européennes dans le passé. Ainsi, dès 1949 et la création du Conseil de l¿Europe, la coopération intergouvernementale pratiquée par celui-ci déçoit. Six pays d¿Europe occidentale inventent alors les Communautés supranationales, à partir de 1950. Très vite après l¿entrée en vigueur du traité de Rome de 1957, et plus encore dans les décennies suivantes, le système communautaire connaît de multiples adaptations et innovations afin de rendre le processus décisionnel plus efficace et plus démocratique. Ces aménagements, imaginés par des Européens déterminés, sont liés à la fois au contexte international, politique et économique, et aux perceptions de l¿intérêt national des États membres de plus en plus nombreux. Au fil des études rassemblées ici, l¿on comprendra que les options prises en matière institutionnelle ne relèvent pas uniquement de choix techniques ou juridiques mais que, au contraire, elles mettent en lumière les enjeux politiques fondamentaux de la construction européenne.

Depuis les années 1920 s¿esquisse en Europe une nouvelle manière de travailler ensemble, fondée sur la pratique de l¿interministérialité; on observe également, à l¿échelle de la Petite Europe, l¿émergence d¿un nouveau type de relations entre les administrations nationales et le système communautaire. Pour la première fois, des historiens analysent la capacité d¿adaptation des administrations des États fondateurs de l¿Union européenne à la construction européenne. Nature de l¿union à bâtir, dynamique générée par les processus d¿association ou d¿adhésion à la Communauté, analyse lucide des élargissements et de leurs conséquences: autant de débats cruciaux qui traversent le XXsiècle. De l¿examen des organigrammes ou des affrontements, souvent contradictoires, entre services administratifs émergent certaines personnalités de hauts fonctionnaires, capables de proposer des schémas alternatifs. Inscrites dans la durée, fondées sur la confrontation des témoignages et des documents d¿archives, ces études mettent en évidence de manière inédite à la fois les résistances culturelles d¿administrations régies par l¿intérêt national et la capacité d¿anticipation des enjeux du processus d¿unification du continent européen.

Ce livre a obtenu le prix Pierre Pflimlin 2013, remis au Parlement européen le 22 mai 2013. La mise en place de la Coopération politique européenne (CPE) dans les années 1970 est, dans le processus de la construction de l¿Europe, une étape particulièrement importante vers l¿union politique, considérée depuis toujours comme l¿objectif final de l¿intégration européenne. La CPE se fonde pendant cette période sur les deux rapports Davignon, adoptés en 1970 et en 1973. Concernant le domaine souverain de la politique étrangère et s¿appuyant sur un mécanisme intergouvernemental, la CPE se fait donc avec les États membres mais en dehors du cadre communautaire. L¿évolution de la CPE entre 1973 et 1980 est fortement marquée au départ par les différences qui existent en matière de politique étrangère entre les Neuf. Les cadres dans lesquels la CPE se met en place exerce également une influence importante sur celle-ci, notamment le processus encore récent de la construction européenne et l¿échiquier international dominé par les États-Unis et l¿Union soviétique. C¿est à partir de ces éléments que la CPE est analysée au temps des Neuf au niveau de son fonctionnement et de sa capacité à faire entendre la voix de l¿Europe dans le monde sur différentes questions internationales : CSCE, Proche-Orient, dialogue euro-arabe, Chypre, Afrique du Sud, Iran, Afghanistan.

Dès les années 1950, l¿Europe s¿est symboliquement et concrètement placée sous les auspices d¿une référence communautaire supposant égalité entre États, acteurs économiques et régions. Ne s¿agissait-il pas dans l¿esprit des fondateurs de rompre avec une histoire où avaient alterné, depuis le XVII siècle, les pratiques du « concert » (des grandes puissances) et de l¿hégémonie ? Dans la nouvelle Communauté, les lois de l¿unanimité puis de la majorité démocratique garantiraient la coexistence égalitaire des « petits » et « grands » États membres, des anciens et des nouveaux entrants. Pourtant, force est de reconnaître que la construction européenne a été travaillée par des logiques de hiérarchisation, qüil s¿agisse des institutions, des relations entre États ou encore de l¿économie. « Moteur » franco-allemand, « noyau dur », « groupe pionnier », « Europe à plusieurs vitesses », etc. : les expressions ne manquent pas pour exprimer et voiler tout à la fois cette tendance lourde. Revisitant la notion d¿« ordre européen », explorant les premiers développements de l¿idée d¿Europe unie, l¿ouvrage, issu d¿un colloque international tenu en septembre 2004 à l¿Université Pierre Mendès France-Grenoble II, s¿essaie à identifier les processus, les domaines et les pratiques qui portent jusque dans l¿Europe d¿aujourd¿hui le poids de préoccupations séculaires.

La collation du titre de docteur honoris causa n¿est pas un acte anodin, qui plus est, lorsqüil est accordé, en janvier 1958, par une instance de l¿Université catholique de Louvain (UCL) au chancelier Konrad Adenauer et à Robert Schuman. À cette date, Louvain avait à peine pansé ses plaies de la Seconde Guerre mondiale, qui avaient elles-mêmes ravivé celles causées par la Première. En honorant le chef de la puissance considérée comme source de ce double martyre, les autorités universitaires prenaient des risques, bien qüatténués quelque peu par la présence du Français Schuman, et témoignaient de leur espoir dans un « avenir meilleur ». Au-delà de l¿aspect protocolaire, cet acte est donc chargé de fortes connotations symboliques et met en scène des ressorts profonds où se mêlent politique et religion. Pour l¿Université catholique de Louvain, c¿était en quelque sorte mettre l¿Europe naissante sous la bannière de l¿Église et de sa vertu chrétienne, le pardon, dans des temps où l¿expansion du communisme menaçait l¿Occident. Ce volume, fruit d¿un colloque organisé à l¿UCL en février 2008, offre dans ses diverses communications une évocation de la célébration louvaniste, mais aussi, et surtout, une réflexion sur l¿Europe d¿alors et ses enjeux, susceptible de nourrir le questionnement sur l¿Europe actuelle.

In the context of European integration, cross-border cooperation has become increasingly important. Following both the quantitative and qualitative expansion of this policy-field, it has repeatedly been the subject of scientific analysis in the past. However, as a result of the classical differentiation of the scientific system, it was mostly viewed from a monodisciplinary perspective. This publication aims at the foundation of a trans-disciplinary research approach in the field of European cross-border cooperation. It takes the multi-dimensional reality of practical territorial cooperation in Europe as a starting point and develops a transdisciplinary scientific approach. Based on a common analytic frame of reference, practical patterns of cross-border policy-making in different European border regions are analyzed from the integrated theoretical perspectives of various scientific disciplines: Political Science, Geography, Sociology, History, Law, Cultural Sciences and Socio-Linguistics, Economics and Administrative Science. The scientific conceptualizations are expanded by reports from practitioners coming from different institutional and functional levels of European cross-border policy-making.

Il est souvent avance qu'au lendemain de 1914-1918, la diplomatie des " Cabinets " laisse la place a une New Diplomacy, exposee aux opinions publiques. Toutefois, et c'est l'objet de cet ouvrage, ce modele n'est pas immuable et, entre resistances et continuites a ce " nouvel ordre ", par voies informelles ou officielles, la politique etrangere a du, sans cesse, se reinventer.

Avant le plan Schuman du 9 mai 1950 et l¿unité européenne, Jean Monnet a été confronté aux relations économiques internationales. Pendant la Première Guerre, il invente les mécanismes du commerce et du financement international de guerre au profit des alliés. Il acquiert des compétences qui lui permettent de participer aux décisions économiques et monétaires internationales et intereuropéennes, dans le cadre de la SDN, dont il devient Secrétaire général adjoint ou comme financier privé, attaché à une banque d¿affaires américaine. Il contribue à la remise en ordre des finances autrichiennes, de l¿économie de la Haute-Silésie, et des monnaies polonaise et roumaine, voire même française. Il est invité à lancer la modernisation de la Chine de Tchang-Kaï-chek.Cependant, Monnet, qui n¿est pas un Keynes français, cherche à mettre l¿économie au service des collectivités humaines en inventant le premier Plan de modernisation et d¿équipement français. Il propose une gouvernance « fédérale » du marché, et veille au développement des potentialités des traités de Rome telles que le système monétaire européen, ou « le gouvernement européen » incarné par le Conseil européen. Monnet ne conçoit pas l¿économie sans régulation. Proche de Wall Street et des banquiers centraux, il n¿est pas un financier sans conscience puisqüil quitte la banque au nom de l¿intérêt général à partir de 1938 pour mettre son expérience et son réseau au service de la France, des Alliés et de l¿Europe. Il cherche toujours à développer les idées qui grandissent une communauté humaine et non celles qui la divisent.

In the late 1960s, the European Community was a loose association of countries focusing on economic matters. By the late 1970s, it had become a real international actor: member states had started to coordinate their foreign policies, the EC had joined the United Nations and the G7, and it had established direct relations with almost all of the world's countries. What happened in those years? This book provides the first comprehensive historical account of the early phase of the EC member states' cooperation in international affairs. Community activities, the European Political Cooperation and the European Council are all considered, relying on a wide range of archival sources. Why did the EC member states decide to cooperate in international affairs? How did they do it, and in which domains? What idea of Europe as an actor on the global stage did they put forward? As the author shows, the EC stressed its own profile as a force for good in international affairs - especially with regard to development cooperation, the reform of the international system, and human rights promotion. In the early phase of the EC's international activity one can find the origins of many traits - and flaws - of the EU's foreign policy nowadays.

By the mid-1960s, the whole European aviation industry had begun looking at two main solutions in order to survive competition from the USA: European cooperation, and exports to markets still closed to the Americans. Against this background, Anglo-Romanian dealings in the aviation industry over a period of almost thirty years are a case of converging politico-military interests with major interpretative potential. This holds true for the history of East-West relations and infra-Western commercial competition, but also for the transformation of domestic decision-making patterns and the change in economic priorities. While Britain became Romaniäs first commercial partner in order to offer a new outlet to the aviation industry, Bucharest was looking at the U.K. to pursue a strategy of industrial modernisation and political visibility. The story of their intersection sheds light on the lower-level reality of Détente in Europe. The degree of collaboration across the Iron Curtain was not just the product of a generally improved diplomatic atmosphere, but ¿ at least in the present case ¿ the result of a peculiar mixture of political ambition, economic viability, and technological expertise. Indeed, the change of economic paradigm in the UK (from Neo-Keynesianism to monetarist Neo-Liberalism), along with President Ceau¿escu¿s fixation with foreign debt, played a crucial role in the vicissitudes of Anglo-Romanian relations in the aviation industry in the period between the demise of Détente and the end of the Cold War. This points to a reasonably articulated model, which is hinged on the category of ¿transfer¿, rather than on the category of ¿cooperation¿.

Comment expliquer la popularité du football à l¿échelle européenne ? Une des pistes pour répondre à cette question est d¿étudier le rôle de l¿Union des associations européennes de football (UEFA) qui n¿a eu de cesse d¿agir en vue de renforcer les échanges footballistiques au niveau européen. À partir du dépouillement d¿archives inédites, ce livre répond à un vide historiographique en proposant de retracer la genèse et la formation de l¿UEFA dans une perspective globale et qui privilégie le long terme. Nous défendons ici la thèse que la mise en place de cette organisation au milieu des années 1950 est un tournant dans l¿histoire du football européen.Trois axes principaux complémentaires sont développés tout au long de cet ouvrage. Le premier traite du rôle de la FIFA (Fédération internationale de football association), puis de l¿UEFA dans le développement d¿une dynamique européenne du jeu. Le deuxième questionne la possibilité qüont les dirigeants du football de créer un organisme qui transcende les barrières de la Guerre froide (à sa fondation, l¿UEFA compte une trentaine de pays européens). Finalement, le troisième interroge les raisons de la constitution de l¿UEFA durant les années 1950 ainsi que le modèle d¿organisation choisi par ses promoteurs.

In the framework of the so-called Barcelona process, the European Union concluded several bilateral agreements with Morocco aimed to deepen their economic integration. The 2000 Association agreement European Union¿Morocco is the general legal framework for the development of relationships among the two parties. In this context, the recent Agreement on reciprocal liberalisation measures on agricultural products and fishery products, entered in force in 2012, and the Fisheries Partnership Agreement, issued in 2013, were established. They reiterate and update former agreements. No one of them expressly excludes the territory of Western Sahara from the scope of application, in contrast with other similar agreements negotiated with other countries, such as the Free trade pact between Morocco and the United States of America. The non-exclusion of the territory of Western Sahara raises several concerns on the compliance of these agreements with International Law, not only in relation to the principle of self-determination of peoples but also with the principle of sovereignty of natural resources, the prohibition of exploitation of resources of a territory under occupation, the obligation to not recognise situations arisen in an illegal way, the prohibition to negotiate agreement with an occupying country once the process of decolonisation has begun.

The Helsinki Conference on Security and Cooperation in Europe (CSCE) is usually overlooked in the literature on the Cold War and presented as the seal of détente. The Final Act came to be considered as the mere official recognition of the European balance for the sake of a fictitious dialogue and vague statements on the freer circulation of ideas, people and information. The emerging human rights movements in Eastern Europe then came as the unintentional consequence of a complete diplomatic and political failure. It is the opinion of the author that the West neither limited its action to a passive acceptance of a long-sponsored Soviet proposal nor sold out half a continent. The author carefully traces back the roots of the CSCE and argues that the Helsinki conference was also the result of the development in Western positions and a thoroughly conceived action, especially as far as the EC member states were concerned. She analyses the internal dynamics of the Western caucus and reveals the divergences on ideas, attitudes and goals that emerged between the United States and the European allies. In such a connection the author argues that the Hague Summit and the creation of the European Political Cooperation gave a boost to an active role of the EC states and the starting of serious pan-European talks. The author offers not only a thorough analysis of the Western experience at Helsinki, but also new seminal interpretations in the fields of Cold War history, transatlantic relations and the history of the European integration. By examining and reconciling all these aspects in a common context, this book contributes to more complete understanding of both détente and the CSCE.

This book examines transatlantic security relations in recent years. The end of the Cold War in the late 1980s brought a change in these relations, but they remain important for Europe¿s security. Despite efforts to develop a European security policy within the European Union, the continent still largely depends on the United States for its security, as demonstrated by the NATO involvement to deal with the civil wars in Bosnia and Kosovo in the 1990s. The lessons from those conflicts had the EU move towards an autonomous defence policy from 1999 and the Lisbon Treaty has recently strengthened what is now called the Common European Defence Policy (CEDP). But this policy is still geared towards ¿soft security¿ missions of conflict resolution, peace-making and peace creation. When it comes to more traditional security operations requiring heavy military involvement, European countries depend on US hardware and software, as we saw in Libya during the Arab Spring. Equally, in the fight against terrorism, transatlantic cooperation is also very important. This book considers all these issues and presents a strong analysis of the future of transatlantic security relations from the perspective of the EU.

Tout au long du XX siècle, divers schémas d¿Europe ont été imaginés ou mis en ¿uvre. Ce recueil de 25 contributions de jeunes chercheurs issus de dix pays différents illustre cette diversité. Ils ont été réunis à l¿occasion du premier colloque de l¿association RICHIE (Réseau international de jeunes chercheurs en histoire de l¿intégration européenne) qui s¿est tenu à Paris en 2005. À l¿heure où la Constitution européenne et les frontières de l¿Europe suscitent de profondes interrogations, cet ouvrage collectif contribue à une meilleure compréhension des contradictions de l¿Europe actuelle. C¿est un outil de travail indispensable pour tous ceux qui s¿intéressent à l¿état actuel de la recherche historique sur l¿intégration européenne. Over the course of the 20 century, Europeans devised, and at times even implemented, various visions of Europe. This book, with contributions from 25 young researchers from 10 different countries, illustrates this diversity. They participated in the first RICHIE conference, held in Paris in 2005 (RICHIE: Réseau international de jeunes chercheurs en histoire de l¿intégration européenne or International Network of Young Researchers in European Integration History). At a time when the European constitution and Europe¿s borders are raising many questions, this book will help readers understand the origins of its current contradictions. It is a necessary tool for all those who want to know the present state of historical research on European Integration.