Bücher der Reihe Harmattan Guinée

Toute entreprise, pour se développer et prospérer a besoin d'un facteur humain compétent, qualifié, formé, motivé, etc. rationnellement géré. La recherche de ce facteur repose sur la gestion des ressources humaines dont le rôle est de renforcer la stratégie de l'entreprise grâce à la mise en place d'une politique de ressources humaines ; d'optimiser la productivité de l'entreprise sur la base de ses ressources humaines en oeuvrant pour faciliter leur efficacité (valorisation des compétences, motivation, etc.) ; de Gérer et accompagner le changement : développement des compétences, formation, etc. ; d'organiser et administrer au quotidien : gestion de la paie, tâches administratives, respect des obligations, etc. Cet ouvrage, mis à la disposition des différents acteurs, permettra aux uns et aux autres d'atteindre l'objectif qu'ils recherchent.

Alors "Massata" vient-il de "chez Massa", ou "Massataii", le village du chef Bakaridou, ou de "Massamai" ? Cette polémique est celle qui peut avoir un impact sur nos vies à savoir : santé, éducation, économie, ne nous apporte, en réalité, rien. Pourquoi donc voulons-nous détruire ce fabuleux héritage de la coexistence pacifique de nos devanciers ? Macenta n'aurait-elle simplement pas pu s'appeler "Welezahala" ou la croisée des chemins qui répond mieux à sa situation géographique ? Ce livre veut donc nous plonger au coeur de cette controverse. À travers de merveilleux contes, légendes et récits historiques du terroir, il fait l'invention des arguments et des questionnements qui sous-tendent les raisons de la controverse sur le nom de Macenta et apporte un éclairage sur l'histoire de ses protagonistes.

Ce livre se veut être un outil d'information, de formation et de sensibilisation. Il révèle que la sécurité se construit par et dans un pluriel consensuel, mais où les rôles et les responsabilités sont rigoureusement définis au singulier : autrement dit, la sécurité est un « non-évènement dynamique » fruit d'une unité plurielle pour une convergence commune. Aussi l'auteur révèle qu'il n'y a pas de modèle de culture de sécurité unique, chaque entreprise doit être exemplaire dans son propre monde des contraintes.

La pluralité d'acteurs de développement est corrélée à la multiplicité des visions du développement ainsi qu'aux instruments mobilisés sur le terrain. Lorsque les efforts pour le développement d'un pays ne sont pas coordonnés et les aspirations des populations, non prises en compte effectivement, les initiatives entreprises se transforment en ralentisseurs de progrès au lieu d'en être des catalyseurs. Le plus souvent d'ailleurs, les efforts engagés servent plus les acteurs du développement que les bénéficiaires potentiels dudit développement. Un développement, pour être durable, se planifie et se construit avec ses bénéficiaires, dans un cadre institutionnel savamment conçu et adapté. À cet effet, il doit être librement voulu et accepté par ceux-ci, qui deviennent en même temps objets des transformations s'opérant dans leur propre écosystème. D'où l'importance de s'assurer que les populations comprennent et intègrent les changements attendus ; autrement les progrès se feront attendre, tandis que les coûts d'efficacité seront incontrôlables et les résultats insatisfaisants.

Une quinzaine de réformes éducatives ont été initiées durant la Première République de la Guinée. Tout au long de ces réformes, l'éducation s'est retrouvée au centre de luttes politiques entre différents groupes d'intérêts. Des changements drastiques, des remodelages constants de structures et des renouvellements fréquents de styles de direction, il a résulté une relative désorganisation du système et un sentiment d'insécurité institutionnelle. Aujourd'hui il y a un besoin d'une profonde remise à plat vers plus de franchise académique, moins de politique en éducation et des enquêtes intraverties pour faire le bilan des acquis afin d'identifier les besoins insuffisamment satisfaits. C'est sur cette base qu'on pourrait reconstruire avantageusement les structures et les programmes éducatifs du pays.

Poète à l'inspiration féconde, l'auteur aborde des thèmes phares tels que la corruption, la migration clandestine, la place de la femme, etc. Il fait aussi l'apologie de l'amour maternel, la force de l'espoir et la foi en Dieu, qui, pense-t-il, assurent les arrières et peuvent constituer un tremplin pour une jeunesse en quête d'un lendemain meilleur.

Dans ce roman, l'auteur retrace la vie difficile d'un jeune guinéen, Joe, victime de l'injustice de la part des autorités de l'éducation de son pays lors du Baccalauréat, où il sortira 2ème de la République et verra sa bourse d'étude attribuée à une jeune fille au nom d'une prétendue promotion féminine. Dégouté, Joe empruntera le chemin de la migation clandestine avec Diouldé, le fils de son tuteur, et ils seront confrontés à d'innombrables dangers au cours de leur aventure pour l'Eldorado. La tradition, Ebola, la corruption, l'insertion des jeunes, l'immigration clandestine, la traite des noirs sur les routes de la Libye sont autant de thèmes que l'auteur aborde.

L'idée d'écrire ce livre m'est venue le jour où on nous a empêchés de franchir la frontière côté Guinéen en venant du Sénégal à Boundou Fourdou en septembre 2015, alors que j'avais contribué à la mobilisation des ressources pour financer le bitumage de la route et la mise en place d'un poste frontalier juxtaposé, afin de permettre le libre mouvement des biens et des personnes. Sous le prétexte qu'il était dix-huit heures, la frontière était fermée. Tant qu'il n'y aura pas un changement de mentalités dans les pays, l'intégration régionale ne sera qu'une chimère. L'idée s'affirma lorsque j'arrivais à Saréboido, ma ville natale. Celle-ci était presque la même, telle que je l'avais laissée plus de 50 ans auparavant. Pourtant, cette région aurait dû être très prospère, avec d'excellentes terres fertiles et un énorme potentiel touristique. Enfin, écrire ce livre m'a permis de passer en revue mon passé, celui de ma famille biologique et de l'évolution de la Guinée au fil des années.

Safiatou prit le soin de s'assurer qu'il n'y avait plus personne dans l'immeuble. Elle prit la corde qu'elle venait d'acheter, l'attacha solidement à quelque chose fixé au plafond. Les yeux embués de larmes, Safiatou monta sur une chaise, elle passa la corde autour de son cou. La jeune fille observa une dernière fois tous les coins et recoins de la maison. Son regard se posa une dernière fois sur la notequ'elle avait adressée à Idrissa. Elle lui avait expliqué tout, du début jusqu'à la fin, sans rien oublier. Elle leva les yeux au plafond et vit que la corde était solidement nouée au plafond. Safiatou ferma ensuite les yeux et sauta dans le...

Dans ce récit poignant et aux multiples rebondissements, l'auteur retrace les conditions d'existence de la femme africaine à travers la vie tragique des jumelles Mimi et Salemata nées dans le Bouramaya profond au sein de la famille de Tonton IB...

L'auteur de cet essai, physicien et éducateur, a suivi de très près, de 1968 à 2015, les différentes étapes marquantes de l'expérience guinéenne. À partir du brassage culturel qu'il a vécu au cours de sa tendre enfance aux îles de Loos, il tente d'appréhender positivement la dynamique assez complexe des réalités coloniales, et plus tard politico-idéologiques, socio-économiques, culturelles et environnementales post-indépendances de la nation guinéenne du passé, du présent et de l'avenir en vue d'une esquisse de projet de développement harmonieux, équilibré, équitable, humanisé et durable de la nation.

L'auteur propose dans cet ouvrage une partie de l'histoire de sa famille à travers la vie de son père, qui fut un soldat. Il restitue les témoignages poignants de cet Officier de l'armée guinéenne pendant les douloureux évènements qui ont marqué le coup d'État manqué du colonel Diarra Traoré en juillet 1985. Il essaie de restaurer à travers ce livre, la mémoire de la famille pour les enfants, les petits-enfants et la progéniture, conscient que plus le temps passe, plus les générations oublient leur histoire. La génération d'aujourd'hui est généralement en manque de repère quand il faut parler de la famille et surtout de son passé.