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Bücher der Reihe Philosophie

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  • von Alain
    19,90 €

    " Et je ne vois pas pourquoi on nous prêcherait d'obéir à la première sommation de la nécessité politique, quand l'homme navigue contre vent, par sa propre industrie, depuis tant de siècles. Sur cette mer politique, il serait bien lâche et bien au-dessous de l'homme de céder au premier flot, et d'aller d'abord comme une épave où le courant me mène, et non point où je veux aller. Encore mieux si je forme équipage avec des hommes qui vont justement où je vais. Hardi, donc, et tiens ta route."

  • von Alain
    19,90 €

    " L'homme pense contre saison ; c'est sa gloire propre. L'hiver, au lieu de dormir, il allume sa lampe. À cette lampe il calcule et mesure le soleil absent. Au rebours, quand juillet le chauffe pour rien, il forme l'hiver en ses pensées et grelotte par raison. L'intelligence va d'idée en idée, soucieuse de n'en oublier aucune ; comme on voit que les nombres sont tous tirés de l'un, et tous les polyèdres de leur idée. C'est la loi, car justice ne peut attendre ; mais c'est une loi qui pâlit nos pensées ; c'est un jeûne, c'est un carême. Il s'agit bien de séparer l'âme et le corps, comme Descartes voulait. Maigre écriture ; anémique algèbre."

  • von Alain
    19,90 €

    " Alain met au point à partir de 1906 le genre littéraire qui le caractérise, les "Propos". Ce sont de courts articles, inspirés par l'actualité et les événements de la vie de tous les jours, au style concis et aux formules frappantes, qui couvrent presque tous les domaines. Cette forme appréciée du grand public a cependant pu détourner certains critiques d'une étude approfondie de son ¿uvre philosophique. Beaucoup de "Propos" sont parus dans la revue Libres Propos (1921-1924 et 1927-1935) fondée par un disciple d'Alain, Michel Alexandre. Certains ont été publiés, dans les années trente, dans la revue hebdomadaire L'École libératrice éditée par le Syndicat national des instituteurs. Il s'inspira de Platon, Descartes, Kant et Auguste Comte ¿ mais il se réclama avant tout de Jules Lagneau, qui fut son premier professeur de philosophie, au lycée de Vanves (actuel lycée Michelet). Il n'oublia jamais, toute sa vie durant, celui qu'il appela « le seul Grand Homme que j'aie jamais connu », et dont la rencontre fut pour Alain aussi décisive que celle de Platon avec Socrate : « Parmi les attributs de Dieu, il avait la majesté. [¿] Ses yeux perçants traversaient nos c¿urs et nous nous sentions indignes. L'admiration allait d'abord à ce caractère, évidemment inflexible, inattentif aux flatteries, aux précautions, aux intrigues, comme si la justice lui était due." Le but de sa philosophie est d'apprendre à réfléchir et à penser rationnellement en évitant les préjugés. Humaniste cartésien, il est un « éveilleur d'esprit », passionné de liberté, qui ne propose pas un système ou une école philosophique mais apprend à se méfier des idées toutes faites. Pour lui, la capacité de jugement que donne la perception doit être en prise directe avec la réalité du monde et non bâtie à partir d'un système théorique. Alain perd la foi au collège sans en ressentir de crise spirituelle. Bien qu'il ne croie pas en Dieu et soit anticlérical, il respecte l'esprit de la religion. Il est même attiré par les phénomènes religieux qu'il analyse de façon très lucide. Dans Propos sur la religion et Propos sur le bonheur il fait transparaître, un peu comme chez Auguste Comte, une certaine fascination pour l'Évangile et pour le catholicisme, dont il aime la dimension universelle."

  • von Alain
    19,00 €

    " "Qu'est-ce qu'un Propos ? C'est d'abord un article de presse, de deux ou trois feuillets, s'adressant par définition à tout le monde, disons à tous ceux qui savent lire, et leur offrant, quel que soit son objet particulier, comme une leçon de philosophie appliquée. J'ai pratiqué parfois l'exercice. Mon admiration pour Alain, déjà grande, s'en est trouvée sensiblement augmentée. Personne avant ni après lui n'a réussi aussi souvent, ni aussi brillamment, une telle gageure élever, comme il disait, "l'entrefilet journalistique au niveau de la métaphysique". C'est le cas, spécialement, dans ces admirables Propos sur des philosophes. Le professeur inoubliable que fut Alain vient soutenir le journaliste qu'il fut aussi, l'un et l'autre indissociables du philosophe qu'il demeure. Je ne connais pas de plus belle invitation à lire les grands auteurs, à les relire, à les méditer, enfin à s'en libérer, ce qui est la fidélité vraie à ces maîtres de liberté." André Comte-Sponville. Alain (1868-1951) enseigna la philosophie dans des lycées de province puis de Paris (spécialement dans la khâgne du lycée Henri IV). Son spiritualisme laïque en fait l'un des théoriciens majeurs de l'humanisme moderne."

  • von Alain
    16,00 €

    " Quand on revient de la campagne immobile, où chaque chose semble fermée sur soi et existant pour soi, la tremblante bordure de l'eau marine signifie quelque chose. Car elle ne cesse point d'avancer et de reculer, dessinant des îles et presqu'îles, couvrant et découvrant, selon vent et marée. Toutes les choses sont en une ; toute la mer pousse et retient l'extrême et la plus petite vague, et la lune même qui s'y mire y joue autrement qu'en image, par son poids invisible. Ainsi, contemplant l'océan sans mémoire, nous voulons effacer le temps, penser tout à neuf, et agir à neuf, comme au temps des cavernes. Car le sillage n'écrit rien ; et, après la tempête, la mer est la même, et neuve toujours. Mais, au contraire, comment lire tous ces signes sur la terre, et ces signes encore au-dessous ? Ici mémoire nous tient. Ici le destin est écrit."

  • von Alain
    19,90 €

    " Les préjugés, rustiques ou non, ne trompent point si l'on s'en sert comme de lunettes. Peut-être y a-t-il des moments où il faut secouer la routine paysanne, ce qui est célébrer le chèque et le coupon. En d'autres temps il faut penser poulets, poireaux et camemberts. En tout temps il faut que l'animal métaphysicien soit secoué de son rêve et rendu à la doctrine contraire. Ce qui ne peut se faire dans les temples, où chacun ne trouve jamais que son idée fixe. Ce qui en revanche se fera très bien dans la cohue même, si chacun pousse sa petite voiture à idées, et invente le cri qui lui convient. C'est ce que j'essaie."

  • von Alain
    19,90 €

    " J¿ai lu bien des fois, dans Homère , le conte de Protée, aussi ancien que les hommes. Et souvent je me le répétais à moi-même, sur le rivage de la mer sans moissons, ramené sans doute par cette odeur des algues, et par ces rochers qüon dirait couchés dans le sable comme des phoques. Soutenant le conte par les choses mêmes, comme on fait toujours, mais attentif aussi, selon une règle secrète, à ne rien changer de cet étrange récit, comme si tout y était vrai sans aucune faute. J¿imaginais donc le troupeau des phoques, et les héros grecs couchés sous des peaux de phoques et remplis de l¿odeur marine. Mais Protée ne paraissait point. Je me racontais comment ils le saisirent, et comment il fit voir toutes ses ruses, devenant lion, panthère, arbre, feu, eau. Je l¿avais devant les yeux cette eau qui prend toutes couleurs et toutes formes, et n¿en garde aucune, mais qui nous dit aussi toute vérité dès que, par attention vive, nous la percevons comme elle est. Je m¿éveillai de ce conte, tenant une grande idée, mais trop riche aussi de ce monde tout changeant et tourbillonnant à l¿image de l¿eau trop parlante (...)"

  • von Thomas More
    8,00 €

    Satire de la société de son époque, L¿Utopie est la célèbre ¿uvre de Thomas More écrite en 1516.Humaniste chrétien et ami d¿Erasme, il dénonce les égarements de l¿Eglise et de l¿Etat et imagine une société idéale, utopique afin de sauver l¿humanité et recréer le monde.Créée par Thomas More, l¿utopie signifie à la fois "lieu qui n'existe pas" et "lieu du bonheur", et pourrait donc signifier "lieu du bonheur qui n'existe pas".Un livre indispensable à tous ceux qui rêvent du bonheur ou qui veulent imposer leur idée du bonheur.

  • von Ulrich Thomas Wolfstädter
    98,00 €

    Blickt ein Kleinkind in den Spiegel, dann glaubt es, nicht sich selbst, sondern einen anderen zu sehen. Dieses fehlende Ich-Bewusstsein lässt sich auf die gesamtgesellschaftliche Kultur übertragen: Der Mensch erkennt sich nicht selbst. Er ist einfach da - und weiß nicht, wie er sich angesichts der Konfrontation mit der Welt verhalten soll. Stattdessen verklärt er die Welt kurzum zum Objekt, das von geistigen Subjekten getrennt ist. Damit wird er blind für das, was er ist: verwirklichtes Bewusstsein, seine Objektität.Ulrich Thomas Wolfstädter beschreibt den blinden Fleck bisherigen meta­physischen und postmetaphysischen Denkens. Mit seiner Konzeption einer Objektität des Bewusstseins unternimmt er den Versuch, eine objektive Ethik mit dauerhaftem Fundament an die Stelle des ethischen Relativismus zu setzen.

  • von Herbert Spencer
    19,00 - 21,00 €

  • von Honore De Balzac
    18,00 €

    Le Lys dans la vallée est un des romans des Études de m¿urs d¿Honoré de Balzac paru en volume en 1836, s¿insérant, dans l'édition Furne de 1844, dans le deuxième livre Scènes de la vie de campagne de sa grande fresque intitulée La Comédie humaine.Évoquant principalement le château de Saché et ses alentours, en Indre-et-Loire, dont Balzac s¿inspire fortement, ce roman, écrit en partie à Issoudun et à Vienne (Autriche), a été publié pour les deux premières parties (Les Deux Enfances et Les Premières Amours) de novembre à décembre 1835 dans la Revue de Paris. Puis, en raison d¿un différend avec l¿éditeur François Buloz, la publication fut interrompue. Le livre, dans sa version complète, paraît en 1836 chez Werdet. Une édition bibliophilique de 1.250 exemplaires, chez Paul Hartmann en 1947, est enrichie d'illustrations de Berthold Mahn.Genèse du romanL¿écriture du Lys dans la vallée s¿est échelonnée sur plusieurs années. Dans une première ébauche, qui remonte à 18231 et que l¿auteur abandonnera momentanément, Blanche de Mortsauf (surnommée Henriette par Félix de Vandenesse) apparaît sous les traits de Mina, femme dévouée à la souffrance. C¿est ce portrait-là qüil a développé et enrichi après avoir lu Volupté de Sainte-Beuve, ce qui excita la hargne contre lui de ce dernier. Conscient que son roman n'était pas sans défauts, Balzac en dit d'ailleurs : « Ce roman est mauvais et je vais le réécrire. » Le Lys dans la vallée se présente comme une réplique de Volupté, en mieux2.Balzac ne se priva pas d¿attaques (parfois injustes, comme le fait observer André Maurois) contre le roman de Sainte-Beuve car, même imparfait et reconnu ennuyeux par de nombreux lecteurs actuels, Volupté fournit le c¿ur du Lys dans la vallée, roman d¿initiation sentimentale qui devint un mythe littéraire que d¿autres écrivains se sont approprié, comme Gustave Flaubert avec L'Éducation sentimentale, Marcel Proust avec Un amour de Swann ou André Gide avec La Porte étroite.RésuméLe Lys dans la vallée est l¿histoire de l¿amour intense et platonique entre Félix de Vandenesse, cadet d¿une famille aristocratique, et la comtesse Henriette de Mortsauf, vertueuse épouse du comte de Mortsauf, homme sombre et violent.Félix de Vandenesse (à l¿instar de Balzac) raconte son enfance malheureuse où il se sentit mal-aimé, voire haï, et sa rencontre avec une « céleste créature » qui devient pour lui une mère de substitution et une amante inaccessible, beaucoup plus pure et intraitable que l'était madame de Berny, l¿inspiratrice et amante d¿Honoré de Balzac, pour lequel elle éprouvait un amour quasi maternel. Pieuse parfois à l'excès, elle a pour confesseur l'excellent abbé François Birotteau auquel on reproche son « manque de force apostolique3 ». Après plusieurs années de relation chaste, Félix rencontre Lady Dudley à Paris, où ses activités auprès du roi lui ouvrent les salons. C'est une aristocrate anglaise qui lui fait découvrir les joies et les passions charnelles. Henriette vient à apprendre leur relation et se met à dépérir, jusqüà en mourir. Dès lors, Félix quitte Lady Dudley...

  • von Maurice Halbwachs
    18,00 €

  • von Ann Radcliffe
    28,00 €

    " Sur les bords de la Garonne existait en 1584, dans la province de Guyenne, le château de M. Saint-Aubert. De ses fenêtres on découvrait les riches paysages de la Guyenne, qui s'étendaient le long du fleuve, couronnés de bois, de vignes et d'oliviers. Au midi, la perspective était bornée par la masse imposante des Pyrénées, dont les sommets, tantôt cachés dans les nuages, tantôt laissant apercevoir leurs formes bizarres, se montraient quelquefois nus et sauvages au milieu des vapeurs bleuâtres de l'horizon, et quelquefois découvraient leurs pentes, le long desquelles de noirs sapins se balançaient, agités par les vents. D'affreux précipices contrastaient avec la douce verdure des pâturages et des bois qui les avoisinaient; des troupeaux, de simples chaumières reposaient les regards fatigués de l'aspect des abîmes. Au nord et à l'orient s'étendaient à perte de vue les plaines du Languedoc, et l'horizon se confondait au couchant avec les eaux du golfe de Gascogne. M. Saint-Aubert aimait à errer, accompagné de sa femme et de sa fille, sur les bords de la Garonne; il se plaisait à écouter le murmure harmonieux de ses eaux. Il avait connu une autre vie que cette vie simple et champêtre; il avait longtemps vécu dans le tourbillon du grand monde, et le tableau flatteur de l'espèce humaine, que son jeune c¿ur s'était tracé, avait subi les tristesaltérations de l'expérience. Néanmoins la perte de ses illusions n'avait ni ébranlé ses principes ni refroidi sa bienveillance: il avait quitté la multitude avec plus de pitié que de colère, et s'était borné pour toujours aux douces jouissances de la nature, aux plaisirs innocents de l'étude, à l'exercice enfin des vertus domestiques.

  • von Alexandre Le Gran
    9,90 €

    " Le véritable sanctum regnam de la grande clavicule, autrement dit le Pacta conventa d¿moniorum dont on parle depuis si longtemps, est une chose fort nécessaire à expliquer ici pour l¿intelligence de ceux qui ,voulant forcer les esprits, n¿ont point la qualité-requise pour composer la verge foudroyante et le cercle cabalistique. Ils ne peuvent, dis-je, venir à bout de forcer aucun esprit de paraître, s¿ils n¿exécutent de point en point tout ce qui est décrit ci-après, touchant la manière de faire des pactes avec tels esprits que ce puisse être ; soit pour avoir la jouissance des femmes et des filles, et en avoir telle faveur que l¿on souhaite ; soit pour découvrir les secrets les plus cachés dans toutes les cours et les. cabinets du monde, soit pour faire travailler un esprit pendant la nuit à son ouvrage : soit pour faire tomber une grêle ou la tempête partout où l¿on souhaite ; soit pour vous rendre invisible, soit pour se faire transporter par tout où l¿on veut,soit d¿ouvrir toutes les serrrures, devoir tout ce qui se passe dans les maisons, et d¿apprendre tous les tours et finesses des bergers, soit pour acquérir la main de gloire et pour connaître toutes les qualités et les vertus des métaux et des minéraux, des végétaux et de tous les animaux purs ou impurs ; et pour faire des choses si surprenantes qüil n¿y a aucun homme qui ne soit dans la dernière surprise de voir que, par le moyen de faire pacte avec quelques esprits, on puisse découvrir les plus grands secrets de la nature qui sont cachés aux yeux de tous les autres hommes."

  • von Andre Gide
    18,00 €

    Les Nourritures terrestres est une ¿uvre littéraire d'André Gide, publiée en 1897, évoquant le désir et l'éveil des sens.Réception et postéritéLes Nourritures sont en quelque sorte le pendant joyeux et solaire du De Profundis d'Oscar Wilde, ¿uvre sombre où l'écrivain irlandais développait aussi, mais « en négatif », par l'absence et le manque, une forme de sensualité absolue qui cherche à s'affranchir du moralisme étriqué de l'époque victorienne, du conformisme et des conventions sociales.Jean Guéhenno, très critique de l'égocentrisme gidien, s'en lamente :« La jeunesse intellectuelle française devra guérir du gidisme pour retrouver le mouvement de l'histoire. Comprendra-t-elle qu'être jeune à la manière de Ménalque ou de Nathanaël, c'est être terriblement vieux ? Cette quête des plaisirs, cette jouissance minutieuse et appliquée suppose des rentes, un patrimoine, dénoncerait la fin d'une race. »¿ Jean Guéhenno, Journal des années noires, 5 janvier 1944, Gallimard, 1947.Sartre :« Tous les ouvrages de l'esprit contiennent en eux-mêmes l'image du lecteur auquel ils sont destinés. Je pourrais faire le portrait de Nathanaël d'après Les Nourritures terrestres : l'aliénation dont on l'invite à se libérer, je vois que c'est la famille, les biens immeubles qu'il possède ou possédera par héritage, le projet utilitaire, un moralisme appris, un théisme étroit ; je vois aussi qu'il a de la culture et des loisirs puisqu'il serait absurde de proposer Ménalque en exemple à un man¿uvre, à un chômeur, à un Noir des États-Unis, je sais qu'il n'est menacé par aucun péril extérieur, ni par la faim, ni par la guerre, ni par l'oppression d'une classe ou d'une race ; l'unique péril qu'il court c'est d'être victime de son propre milieu, donc c'est un Blanc, un Aryen, un riche, l'héritier d'une grande famille bourgeoise qui vit à une époque relativement stable et facile encore, où l'idéologie de la classe possédante commence à peine de décliner : précisément ce Daniel de Fontanin que Roger Martin du Gard nous a présenté plus tard comme un admirateur enthousiaste d'André Gide. »¿ Jean-Paul Sartre, Qu'est-ce que la littérature ?, Paris, Gallimard, 1948.Hervé Bazin :« Familles, je vous hais ! disait Gide (qui pourtant en fit une). Disons plus simplement, à deux lettres près : Familles, je vous ai. »¿ Hervé Bazin, Ce que je crois, Livre de Poche, Paris, 1977.

  • von John Locke
    38,00 €

    " This Treatise, which is grown up under your lordship¿s eye, and has ventured into the world by your order, does now, by a natural kind of right,come to your lordship for that protection which you several years since promised it. It is not that I think any name, how great soever, set at the beginning of a book, will be able to cover the faults that are to be found in it. Things in print must stand and fall by their own worth, or the reader¿s fancy. But there being nothing more to be desired for truth than a fair unprejudiced hearing, nobody is more likely to procure me that than your lordship, who are allowed to have got so intimate an ac- quaintance with her, in her more retired recesses. Your lordship is known to have so far advanced your speculations in the most abstract and general knowledge of things ,beyond the odinary reachorcom mon methods, that your allowance and approbation of the design of this Treatise will at least preserve it from being condemned without reading, and will prevail to have those parts a little weighed, which might other- wise perhaps be thought to deserve no consideration, for being some- what out of the common road. "

  • von Stanislas Julien
    29,90 €

    " En traduisant le roman des Deux jeunes filles lettrées, je me suis proposé un double but, savoir: de faire connaître, pour la première fois en Europe, un ouvrage qui offre une peinture fidèle, animée et souvent piquante, des goûts et des habitudes littéraires des chinois, et de donner, aux étudiants qui voudront lire l¿ouvrage dans la langue originale, l¿intelligence du style moderne le plus relevé, le plus brillant et aussi le plus difficile, et qüil leur serait impossible de comprendre complètement, à l¿aide des dictionnaires et des ouvrages philologiques publiés jusqüà ce jour."

  • von Émile Durkheim
    21,00 €

    " Qu'est ce que la philosophie ? Le mot est fréquemment employé. Par cela même, il donne une idée grossière, mais simple de ce qu'il signifie. Philosopher, c'est réfléchir sur un ensemble de faits pour en tirer des généralités. Philosophie, en un mot, veut dire réflexion et généralisation. C'est ainsi que l'on dit : la philosophie de l'art, la philosophie de l'histoire.En examinant la forme de la philosophie, le genre de réflexion qui lui convient, ce qu'on appelle: l'esprit philosophique, on voit qu'on peut le définir ainsi: il consiste dans le besoin de se rendre compte de toutes ses opinions, jointe à une force d'intelligence suffisante pour satisfaire plus ou moins ce besoin. La qualité caractéristique de l'esprit philosophique est la libre réflexion, le libre examen. Réfléchir librement, c'est se soustraire quand on réfléchit à toute influence étrangère à la logique. C'est raisonner en ne reconnaissant d'autres autorités que les règles de cette science et les lumières de la raison."

  • von Charles Darwin
    29,90 €

    " Les grands naturalistes se distinguent de la foule des savants estimables voués l¿étude des êtres organisés par un en- semble de qualités qui, toujours isolées et incomplètes chez le plus grand nombre, se trouvent réunies et concentrées dans le génie de ces grands hommes. Le talent d¿observation, l¿absence d¿idées préconçues, la méfiance de soi-même, la patience, la sincérité, caractérisent le naturaliste ordinaire: les grandes vues, l¿esprit de comparaison et de généralisation, le pouvoir de se dégager des conceptions dogmatiques antérieures, l¿application de nouvelles méthodes d¿investigation, lui font défaut ; ses travaux agrandissent les domaines de la Zoologie, de la Botanique ou de la Paléontologie, mais ils n¿embrassent pas l¿ensemble des êtres organisés et ne modifient en rien la philosophie de la science. Les heureux novateurs dont la mémoire se rattache à l¿inauguration des grandes phases que l¿histoire naturelle a traversées, résumaient au contraire en eux toutes les qualités dont la combinaison est seule capable de la transformer. Tels furent Aristote, Linnée, Lamarck, Cuvier, les Jussieu, Robert Brown, Jean Müller et Alexandre de Humboldt. Tous se montrèrent à la fois des observateurs exacts et de hardis généralisateurs, tous découvrirent et signalèrent des horizons lointains, peine entrevus par leurs prédécesseurs."

  • von Emmanuel Mounier
    18,00 - 22,00 €

  • von Hans-Ernst Schiller
    24,80 €

    Walter Benjamin vermutete, dass jede höhere Funktion des Menschen, also auch die Erkenntnis, entscheidend durch das mimetische Vermögen mitbedingt sei. Hans-Ernst Schiller tritt an, Benjamins Hypothese zu bestätigen. Er spannt den Bogen vom archaischen Ritus über die Philosophie Platons und die der Renaissance bis zu Horkheimer und Adorno. Schiller thematisiert den Analogieschluss in der Erkenntnistheorie sowie die Analogie in der neuzeitlichen Naturwissenschaft und in der Kognitionspsychologie. Dabei leitet stets eine Frage sein Interesse: Welchen Beitrag zur Lösung unseres epochalen Problems der Zerstörung von Naturzusammenhängen kann der Rückgriff auf die Traditionen der Ähnlichkeit und der Entsprechung leisten?

  • von Friedrich Engels
    18,00 - 27,00 €

  • von Holger Kiefer
    19,75 - 26,95 €

  • von Antonio Gramsci
    18,00 €

    " La dottrina di Carlo Marx ha dimostrato anche ultimamente la sua fecondità e la sua eterna giovinezza offrendo un contenuto logico al programma dei piú strenui avversari del partito socialista, ai nazionalisti. Corradini saccheggia Marx, dopo averlo vituperato. Trasporta dalla classe alla nazione i principi, le constatazioni, le critiche dello studioso di Treviri; parla di nazioni proletarie in lotta con nazioni capitalistiche, di nazioni giovani che debbono sostituire, per lo sviluppo della storia mondiale, le nazioni decrepite. E trova che questa lotta si esplica nella guerra, si afferma nella conquista dei mercati, nel subordinamento economico e militare di tutte le nazioni a una sola, a quella che attraverso il sacrifizio del suo sangue e del suo benessere immediato, ha dimostrato di essere l'eletta, la degna" Antonio Sebastiano Francesco Gramsci (Ales, 22 gennaio 1891 ¿ Roma, 27 aprile 1937) è stato un politico, filosofo, politologo, giornalista, linguista e critico letterario italiano.Nel 1921 fu tra i fondatori del Partito Comunista d'Italia, divenendone segretario e leader dal 1924 al 1927. Nel 1926 fu arrestato e incarcerato dal regime fascista. Nel 1934, in seguito al grave deterioramento delle sue condizioni di salute, ottenne la libertà condizionata e fu ricoverato in clinica a Roma, dove trascorse gli ultimi anni di vita. Considerato uno dei più importanti pensatori del XX secolo, nei suoi scritti, tra i più originali della tradizione filosofica marxista, Gramsci analizzò la struttura culturale e politica della società. Elaborò in particolare il concetto di egemonia, secondo il quale le classi dominanti impongono i propri valori politici, intellettuali e morali alla società, con l'obiettivo di saldare e gestire il potere intorno a un senso comune condiviso da tutte le classi sociali, soprattutto quelle subalterne.

  • von Johann Gottlieb Fichte
    18,00 €

    " Was außer der Schule brauchbar ist von der neueren Philosophie, sollte den Inhalt dieser Schrift ausmachen; vorgetragen in derjenigen Ordnung, in der es sich dem kunstlosen Nachdenken entwickeln müßte. Die tiefern Zurüstungen, welche gegen Einwürfe und Ausschweifungen des verkünstelten Verstandes gemacht werden, das, was nur Grundlage für andre positive Wissenschaften ist, endlich, was blos für die Pädagogik im weitesten Sinne, d. h. für die bedachte und willkürliche Erziehung des Menschengeschlechts gehört, sollte aus dem Umfangederselben ausgeschlossen bleiben. Jene Einwürfe macht der natürliche Verstand nicht; die positive Wissenschaft aber überläßt er seinen Gelehrten, und die Erziehung des Menschengeschlechts, in wie fern sie vom Menschen abhängt, seinen Volkslehrern und Staatsbeamten."

  • von Karl Marx
    38,00 €

    " Im ersten Buch wurden die Erscheinungen untersucht, die der kapitalistische Produktionsprozeß, für sich genommen, darbietet, als unmittelbarer Produktionsprozeß, bei dem noch von allen sekundären Einwirkungen ihm fremder Umstände abgesehn wurde. Aber dieser unmittelbare Produktionsprozeß erschöpft nicht den Lebenslauf des Kapitals. Er wird in der wirklichen Welt ergänzt durch den Zirkulationsprozeß, und dieser bildete den Gegenstand der Untersuchungen des zweiten Buchs. Hier zeigte sich, namentlich im dritten Abschnitt, bei Betrachtung des Zirkulationsprozesses als der Vermittlung des gesellschaftlichen Reproduktionsprozesses, daß der kapitalistische Produktionsprozeß, im ganzen betrachtet, Einheit von Produktions- und Zirkulationsprozeß ist. Worum es sich in diesem dritten Buch handelt, kann nicht sein, allgemeine Reflexionen über diese Einheit anzustellen...."

  • von Johann Gottlieb Fichte
    18,00 €

    " Diese Vorlesungen wurden im verflossenen Sommer-Halbjahre vor einer beträchtlichen Anzahl der bei uns studirenden Jünglinge gehalten. Sie sind der Eingang in ein Ganzes, das der Verfasser vollenden, und zu seiner Zeit dem Publicum vorlegen will. Eine äussere Veranlassung, die weder zur richtigen Beurtheilung, noch zum richtigen Verstehen dieser Blätter etwas beitragen kann, bewog ihn, diese fünf ersten Vorlesungen abgesondert abdrucken zu lassen, und zwar gerade so, wie er sie gehalten, ohne daran ein Wort zu ändern. Dies möge ihn über manche Nachlässigkeit im Ausdrucke entschuldigen. ¿ Bei seinen übrigen Arbeiten konnte er diesen Aufsätzen nicht gleich anfangs diejenige Vollendung geben, die erihnen wünschte. Dem mündlichen Vortrage hilft man durch Declamation nach. Für den Abdruck sie umzuändern war gegen eine Neben-Absicht desselben."

  • von Alain (Emile-Auguste Chartier)
    19,90 €

    «On devrait bien enseigner aux enfants l¿art d¿être heureux. Non pas l¿art d¿être heureux quand le malheur vous tombe sur la tête, je laisse cela aux stoïciens, mais l¿art d¿être heureux quand les circonstances sont passables et que toute l¿amertume de la vie se réduit à de petits ennuis et à de petits malaises.»

  • von Rene Bazin
    26,90 €

    Biographie de Bazin sur la vie de Charles de Foucauld et son oeuvre caritative dans le pays des Touaregs. Texte intégral. Charles de Foucauld, né le 15 septembre 1858 à Strasbourg (France) et mort le 1er décembre 1916 à Tamanrasset (Algérie française), est un officier de cavalerie de l'armée française devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique, prêtre, ermite et linguiste. Il est béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI puis canonisé le 15 mai 2022 par le pape François. Il est commémoré le 1er décembre.Orphelin à l'âge de six ans, Charles de Foucauld est élevé par son grand-père maternel, le colonel Beaudet de Morlet. Il intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. À la sortie, son classement lui permet de choisir la cavalerie. Il rejoint donc l'École de cavalerie de Saumur où il se signale par son humour potache, tout en menant une vie dissolue grâce à l'héritage perçu à la mort de son grand-père. Il est ensuite affecté en régiment. À vingt-trois ans, il décide de démissionner afin d'explorer le Maroc en se faisant passer pour un juif. La qualité de ses travaux lui vaut la médaille d'or de la Société de géographie et une grande renommée à la suite de la publication de son livre Reconnaissance au Maroc (1888). De retour en France et après diverses rencontres, il retrouve la foi chrétienne et devient moine chez les trappistes le 16 janvier 1890. Puis il part pour la Syrie, toujours chez les trappistes. Sa quête d'un idéal encore plus radical de pauvreté, d'abnégation et de pénitence le pousse à quitter La Trappe afin de devenir ermite en 1897. Il vit alors en Palestine, écrivant ses méditations (dont la Prière d'abandon) qui seront le c¿ur de sa spiritualité.Ordonné prêtre à Viviers en 19011, il décide de s'installer dans le Sahara algérien à Béni Abbès. Il ambitionne de fonder une nouvelle congrégation, mais personne ne le rejoint. Il vit avec les Berbères, adoptant une nouvelle approche apostolique, prêchant non pas par les sermons, mais par son exemple. Afin de mieux connaître les Touaregs, il étudie pendant plus de douze ans leur culture, publiant sous un pseudonyme le premier dictionnaire touareg-français. Les travaux de Charles de Foucauld sont une référence pour la connaissance de la culture touareg.Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld est assassiné à la porte de son ermitage. Il est très vite considéré comme un martyr et fait l'objet d'une véritable vénération appuyée par le succès de la biographie de René Bazin (1921). De nouvelles congrégations religieuses, familles spirituelles et un renouveau de l'érémitisme s'inspirent des écrits et de la vie de Charles de Foucauld.Son procès en béatification commence dès 1927. Interrompu durant la guerre d'Algérie, il reprend et Charles de Foucauld est déclaré vénérable le 24 avril 2001 par Jean-Paul II, puis bienheureux le 13 novembre 2005 par Benoît XVI. Le pape François signe le 27 mai 2020 le décret reconnaissant un miracle attribué au bienheureux. Il est canonisé le dimanche 15 mai 2022.

  • von Alain
    22,00 €

    " L'auteur des Propos d'Alain n'a pas à être ici présenté au lecteur. Nous renonçons aussi, quelque envie que nous en ayons, à indiquer sa place parmi les penseurs de ce temps et de tous les temps. Avertissons simplement le lecteur qu'il trouvera en ce livre cent soixante-cinq Propos choisis parmi les milliers de Propos qu'Alain a écrits jour par jour ; de 1906 à 1914 dans la Dépêche de Rouen, puis de 1921 à 1924, dans les Libres Propos et dans l'Émancipation.Chacune de ces réflexions de politique est née selon une libre inspiration, et souvent à des années d'intervalle, au contact de quelque événement aujourd'hui lointain. Transcrites avec leur date et simplement rapprochées, elles se trouvent dessiner une Doctrine de la Liberté."

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