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  • von Camille Mauclair
    18,00 €

    " Le présent ouvrage n¿est pas un exposé de discussions théoriques ou de préférences personnelles. Je n¿avais point ici à prendre parti. J¿ai cru opportun, en excluant une énumération excessive, d¿éviter l¿aspect fastidieux d¿un catalogue, tout en ne négligeant pourtant aucune des figures réellement représentatives d¿un genre et d¿une conception. J¿ai surtout jugé utile d¿encadrer l¿histoire abrégée des individualités dans l¿histoire des tendances d¿un siècle confus, inquiet, chercheur et grand. De là la division assez parti- culière de ce volume. On jugera si j¿ai bien ou mal fait en présentant, pour plus de clarté, les diverses manifestations dans un ordre parallèle et non dans une succession chronologique."

  • von Etienne Dupont
    18,00 €

    " On a envisagé et décrit le Mont Saint-Michel sous toutes ses faces ; des chercheurs patients ont dévoilé les origines mystérieuses de sa fondation ; les chartriers privés, les archives publiques, les manuscrits de la célèbre abbaye-forteresse, conservés aujourd¿hui, pour la plupart, à la bibliothèque municipale d¿Avranches, ont fait connaître la vie de ses abbés et de ses prieurs, de ses commendataires et de ses capitaines. Les chanoines de l¿église primitive, les moines de l¿ordre de Saint-Benoît, les religieux de la congrégation de Saint-Maur, ont été successivement évoqués, aussi bien que la vie militaire, concentrée dans son enceinte pendant plus de dix siècles. Ce corps gigantesque a été, pour ainsi dire, disséqué dans ses fibres les plus intimes ; les architectes ont décrit chaque pierre ; et la pierre, à l¿appel du savant ou du poète, a répondu ou a parlé ; les cérémonies pompeuses du quinzième siècle ont été reconstituées ; le géologue a sondé le socle qui sert de base à l¿édifice ; le botaniste a étudié la flore de ce joli petit bois, dont le bouquet de verdure, taillé en biseau par les vents du large ondule encore, malgré des coupes sombres, au pied de la sévère et hautaine Merveille. "

  • von Jean François Monroy
    18,00 €

    " Pour connaître le Toisé, il faut sa voir les principes de la Géométrie pratique, démontrée suffisamment en ce Traité pour ce qui concerne le Bâtiment,&sans se surcharger la mémoire des Mathématiques en général, qui exigent une trop longue étude: d¿ailleurs, il y a des Auteurs qui en ont amplement traité,&auxquels les Artistes peuvent avoir recours, s¿ils désirent d¿en avoir une plus ample connaissance.L¿Auteur de ce Traité n¿y a développé que tout ce que la pratique&partie de la théorie lui ont appris. Il espère que le Public recevra favorablement ce Traité, qüil a détaillé en termes analogues à l¿Art, pour le rendre plus à la portée de l¿Ouvrier."

  • von Andre Michel
    18,00 €

    " Une seule fois, au cours de sa Longue carrière de critique et de professeur, en 1896, André Michel s¿était donné la tâche de réunir, en un petit volume, modestement intitule Notes sur l¿art moderne, un certain nombre d¿articles parus ici et là. Quelle ample et brillante matière offrirait la réunion totale de ses articles épanchés au jour le jour, pendant plus de quarante ans, au Journal des Débats notamment! Mais ce serait sans doute trahir sa mémoire que de réaliser sans lui ce qüil n¿avait pas voulu faire lui-même, comme ce serait peut-être le desservir que de publier d¿après des notes, si complètes et fidèles soient-elles, la matière de ses vingt-cinq années de cours, dont la substance seule devait passer dans ses chapitres de l¿Histoire de l¿Art."

  • von Alfred de Musset
    18,00 €

    " La confidente se rendit à ce raisonnement avec une parfaite bonne grâce, et, quelques jours après, elle apportait à M. Jules Troubat un coffret rempli de lettres qüelle le priait de déposer à la Bibliothèque nationale sous deux conditions : I° ce dépôt demeurerait anonyme ; 2° le coffret ne serait ou vert qüau bout de cinquante ans .Pourtant, sur les observations de M. Léopold Delisle, la donatrice consentitàré duirecedé laiàtrenteans .Et voilà comment, à partir du 3 janvier dernier, nous eûmes la bonne fortune de pouvoir prendre copie des lettres en question."

  • von Eugene Pelletan
    19,90 €

    " Voici, mon cher ami, un roi philosophe quelque peu vagabond qui vientfrap peràv otrepor te ;ou vrez-lui,jev ousprie ,etfaites-luiac cueil.Jusqüà présent l¿histoire officielle avait l¿habitude, en parlant de Frédéric, de cacher l¿homme sous le costume de l¿acteur. J¿ai cru devoir, au contraire, écarter le rôle et montrer l¿homme à l¿occasion en déshabillé du matin.Dans cette chronique intime du palais de Potsdam j¿ai rencontré plus d¿une fois Voltaire sur mon chemin, mais on ne fait pas parler Voltaire, on le laisse parler.Je vous en avertis d¿avance, mon ami, vous et la galerie, de peur qüun esprit chagrin ne prenne texte de mon silence, et n¿aille crier dans la rue que j¿ai plumé le paon pour mettre une plume à mon chapeau."

  • von Jules Gros
    18,00 €

    " La Guyane proprement dite, ou plutôt les Guyanes, comprennent toutes les rives nord-est de l¿Amérique du Sud et les pays enclavés entre l¿Orénoque et la rivière des Amazones.Ce vaste territoire, environné par l¿Orénoque d¿une part, le Cassiquiare, qui met ce fleuve en communication avec le Rio Negro, affluent de l¿Amazone, forme une île de 225 lieues du nord au sud, sur 325 lieues de l¿est à l¿ouest. Il est sillonné par un millier de rivières qui le coupent dans tous les sens.Fruit d¿une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle."

  • von Martial
    29,90 €

    " Je m¿appelle M. Val. Martial, poëte favori des Romains. Cependant, quelle que soit ma renommée présente, j¿espère qüelle a encore à grandir dans la postérité. En effet, je me suis souvent demandé : Par quel motif refuse-t-on au poëte vivant la renommée et la gloire ? pourquoi donc tant d¿injustice chez les contemporains d¿un homme illustre ? ¿ C¿est que l¿envie ne reconnaît que les talents qui ne sont plus. C¿est ainsi que, par suite d¿une vieille habitude, nous recherchons, de préférence aux constructions modernes, l¿ombre dégradée des portiques de Pompée et le temple ruiné de Catullus. Rome lisait encore les vers d¿Ennius du vivant de Virgile ; le siècle d¿Homère faisait à peine l¿aumône au sublime vieillard ; Ménandre, l¿honneur du théâtre, n¿y rencontra que froideur et dédain ; le charmant Ovide, de son vivant, ne fut reconnu un grand poëte que par Corinne, sa maîtresse. J¿écris donc les mémoires de ma vie pour le jour où je n¿aurai plus besoin de gloire. Ma gloire n¿a donc que faire de se hâter.

  • von Léon Griaud
    18,00 €

    " MonsieurJ¿accepte avec empressement l¿offre que vous me faites de collaborer par une lettre préface au nouveau livre que vous allez présenter au public. livre qui pourrait s¿appeler l¿histoire ou le martyrologe de notre sexe. Je vous félicite, Monsieur, d¿avoir eu le courage d¿étudier, de fouiller le passé, de ressusciter tant de documents précieux pour les femmes, ces éternelles lésées.Vous avez fait ¿uvre méritante, car, pour s¿occuper du droit des femmes, il faut être non-seulement vraiment juste, vraiment généreux, mais encore, mais surtout, vrai- ment désintéressé. Saves-vous que même avec le talent que vous mettez au service de la science vous n¿êtes pas certain de vous attirer la faveur de la foule ? Les femmes n¿étant rien, ne possédant rien, ne pouvant dispenser ni la renommée, ni les honneurs, ni la richesse, ne doivent s¿attendre à voir soutenir leurs revendications ni par les politiciens, ni par ceux qui s¿intitulent réformateurs et qui ne sont le plus souvent qüavides de succès, ni par ceux qui sont au pouvoir, ni par ceux qui aspirent à y arriver. La presse elle-même, qui a continué d¿être lavant-garde de l¿opinion, la presse n¿ose lancer l¿idée de libérer la moitié de l¿humanité."

  • von Edward Bulwer-Lytton
    28,00 €

    " En visitant ces cités antiques, dont les vestiges exhumés attirent le voya-geur aux abords de Naples, peut-être plus que, tout à la fois, la brumedélicieuse, le soleil sans nuage, les vallées violettes et les orangeraies duSud ; en contemplant, frais et éclatant encore, les demeures, les rues, lestemples et les théâtres d¿une localité de l¿âge le plus fier de l¿Empire ro-main ; il n¿est rien d¿anormal à ce que l¿écrivain qui s¿était déjà efforcé,fût-ce de manière indigne, de revivifier et créer, désirât vivement repeu-pler une fois encore ces rues désertes, restaurer ces ruines élégantes etréanimer des ossements encore cachés à son regard, traversant ainsi ungouffre de dix-huit siècles et éveillant à une seconde existence la Cité dela Mort !"

  • von Leon Seche
    18,00 €

    " Depuis une quinzaine d¿années, les livres sur Lamartine se multiplient comme à plaisir. J¿aurais mauvaise grâce à m¿en plaindre, puisque au- jourd¿hui j¿en mets un de plus dans la circulation, et que j¿ai conscience d¿avoir contribué pour une bonne part à remettre en honneur cette grandeetc hèremé moire.Cependant je déclare ici que j¿ai fait ce livre « sans presque y songer », comme dirait Musset. Je n¿y pensais pas, il y a six mois à peine, et il est probable qüil serait encore dans mon encrier, si les circonstances n¿avaient contrarié mon dessein. Il n¿y avait qüun livre, en effet, qui me trottât par la tête, depuis mes premiers essais sur Elvire. C¿était l¿histoire des rapports de Lamartine avec ses trois amis de collège qui furent Louis de Vignet, Guichard de Bienassis et Aymon de Virieu. Et pourquoi ce livre plutôt qüun autre ? "

  • von Théodose Du Moncel
    18,00 €

    " À proprement parler, le téléphone n'est qu'un instrument apte à trans- mettre les sons à distance, et l'idée de cette transmission est aussi ancienne que le monde. Les Grecs employaient des moyens susceptibles de la réaliser, et il n'est pas douteux que ces moyens n'aient été quelquefois mis à contribution dans les oracles du paganisme. Seulement cette trans- mission des sons ne sortait pas de certaines limites assez restreintes, ne dépassant pas sans doute celles des porte-voix. Suivant M. Preece, le document le plus ancien où cette transmission du son à distance soit formulée d'une manière un peu nette, remonte à l'année 1667, comme il résulte d'un écrit d'un certain Robert Hooke, qui dit à ce propos: «Il n'est pas im- possible d'entendre un bruit à grande distance, car on y est déjà parvenu, et l'on pourrait même décupler cette distance sans qu'on puisse taxer la chose d'impossible. Bien que certains auteurs estimés aient affirmé qu'il était impossible d'entendre à travers une plaque de verre noircie même très-mince, je connais un moyen facile de faire entendre la parole à travers un mur d'une grande épaisseur. On n'a pas encore examiné à fond jusqu'où pouvaient atteindre les moyens acoustiques, ni comment on pourrait impressionner l'ouïe par l'intermédiaire d'autres milieux que l'air, et je puis affirmer qu'en employant un fil tendu, j'ai pu transmettre instantanément le son à une grande distance et avec une vitesse sinon aussi rapide que celle de la lumière, du moins incomparablement plus grande que celle du son dans l'air. Cette transmission peut être effectuée non-seulement avec le fil tendu en ligne droite, mais en- core quand ce fil présente plusieurs coudes. »"

  • von Richard Wagner
    28,00 €

    " Si insuffisantes que soient la plupart des biographies françaises de Wagner (si niaises même, oserait-on dire, car les allemandes ne valent guère mieux), je n'ai pas à faire ici de notice biographique. Il me suffira de préciser, parmi les circonstances de sa carrière d'artiste, celles qui me sembleraient, plus directement, intéresser le présent labeur de Traduction et d'Édition.Peu de lecteurs ignorent, je le présume, les mésaventures parisiennes du Tannhäuser de Richard Wagner.¿C'était en 1860: on répétait, à l'Opéra, cet ouvrage du compositeur, qui devait être joué l'année suivante, en Mars. Or, quelques mois avant cette représentation, dans les premiers jours de Décembre, l'artiste crut utile de publier, sous forme de Lettre(à M.FrédéricVil lot) , un résumé total de ses idées sur l'Art, et spécialement sur laMusique."

  • von Guy de Maupassant
    22,00 €

    " A Madame Commanville Madame, je vous ai offert, alors que vous seule la connaissiez, cette toute petite pièce qüon devrait appeler plus simplement «dialogue». Maintenant qüelle a été jouée devant le public et applaudie par quelques amis, permettez-moi de vous la dédier. C¿est ma première oeuvre dramatique. Elle vous appartient de toute façon, car après avoir été la compagne de mon enfance, vous êtes devenue une amie charmante et sérieuse; et, comme pour nous rapprocher encore, une affection commune, celle de votre oncle que j¿aime tant, nous a, pour ainsi dire, faits de la même famille. Veuillez donc agréer, Madame, l¿hommage de ces quelques vers comme témoignage des sentiments très dévoués, respectueux et fraternels de votre ami bien sincère et ancien camarade.Je ne publierai point cette frêle comédie sans adresser mes bien vifs remerciements à l¿homme éclairé et bienveillant qui l¿a accueillie et aux artistes de talent qui l¿ont fait applaudir.Sans M. Ballande, qui ouvre si généreusement son théâtre aux inconnus repoussés ailleurs, elle n¿aurait peut-être jamais été jouée. Sans Mme Daudoird, si fine comédienne, si attendrie et si charmante dans le rôle de la vieille marquise, et sans M. Leloir, qui porte avec tant de dignité les cheveux blancs du comte, personne ne l¿eût, sans doute, remarquée."

  • von Elie Faure
    18,00 - 26,00 €

  • von Gustave le Bon
    14,00 - 18,00 €

  • von Arthur Bernede
    19,90 - 22,90 €

  • von Maurice Halbwachs
    19,90 €

    " Comme nous feuilletions, dernièrement, un ancien volume : du Magasin pittoresque, nous y avons lu une histoire singulière, celle d¿une jeune fille de neuf ou dix ans qui fut trouvée dans les bois, près de Châlons, en 1731. On ne put savoir où elle était, née, ni d¿où elle venait. Elle n¿avait gardé aucun souvenir de son enfance. En rapprochant les détails donnés par elle aux diverses époques de sa vie, on supposa qüelle était née dans le nord de l¿Europe et probablement chez les Esquimaux, que de là elle avait été transportée aux Antilles, et enfin en France. Elle assurait qüelle avait deux fois traversé de larges étendues de mer, et paraissait émue quand on lui montrait des images qui représentaient soit des huttes et des barques du pays des Esquimaux, soit des phoques, soit des cannes à sucre et d¿autres produits des îles d¿Amérique. Elle croyait se rappeler assez clairement qüelle avait appartenu comme esclave à une maîtresse qui l¿aimait beaucoup, mais que le maître, ne pouvant la souffrir, l¿avaitfait embarquer"Héritier et critique de Durkheim, Maurice Halbwachs (1877-1945) fut le véritable initiateur et théoricien de la sociologie de la mémoire. Parue pour la première fois en 1925, son étude des Cadres sociaux de la mémoire a profondément influencé les historiens et les sociologues; elle retrouve toute son importance aujourd'hui que la question de la mémoire collective s'impose plus que jamais. La présente édition est accompagnée d'une postface de Gérard Namer, professeur de sociologie à l'université de Paris-VII et auteur d'un essai sur la pensée de Halbwachs (Mémoire et société, Paris, 1987), qui, grâce à une lecture des cahiers laissés par l'auteur, éclaire son oeuvre d'un jour nouveau.

  • von Edouard Schure
    16,00 €

    " La Bretagne est de toutes nos provinces celle qui offre encore de nos jours la race la plus pure, les plus vieilles traditions, la physionomie la plus originale. Si la Provence est le pôle latin de la France, la Bretagne en est le pôle celtique. L¿une lui a transmis le courant classique de la Grèce et de Rome ; l¿autre lui a renvoyé le courant mystérieux, mais non moins puissant, qui jaillit de sa source primitive avec le reflux des races s¿urs du nord-ouest de l¿Europe. La Provence se souvient d¿avoir été le royaume d¿Arles, le pays de la langue d¿oc et des troubadours contre les barbares du Nord. La Bretagne oublie moins encore qüelle a été l¿Armorique, le royaume de Breiz-Izel contre ces mêmes Franks, et qüun de ses rois, Noménoé, poursuivit un empereur carolingien jusque sous les murs de Paris. Celtes, Latins et Franks, trois races, trois génies, trois mondes, si opposés qüils paraissent irréconciliables."

  • von Antoine-Joseph Pernety
    18,00 €

    " UNDER the auspices of the "Universite Libre des Hautes Etudes" of Paris, a Branch of which has recently been established in America, we publish the first volume of a series of classical works whose study constitutes the foundation of the teaching of the ¿Faculte des Sciences Hermetiques. It is not without reason that we have chosen Pernety to inaugurate this series. Of the three thousand volumes composing the bibliography of ALCHEMY, those of Dom Antoine-Joseph Pernety are the only ones in which the theories of the Artificers are exposed with method: he is the first and only writer who has endeavored to present a short, concise and complete system of theMagnum Opus."

  • von Arthur Edward Waite
    18,00 €

    " The Turba philosophorum or Peat of the Philosophers (in the sense of Assembly of Philosophers) is one of the first and most famous texts of medieval Western alchemy. There are two versions. A Latin of the thirteenth century, the Turba Philosphorum proper, and which is in fact the translation of an Arabic treatise of the tenth century. And one in French, called Turba Gallica, from the 15th century, a probable translation of an original in Castilian from the 13th century.It is a pseudepigraphic treatise presented as the report of an assembly of pre-Socratic Greek philosophers under the presidency of Pythagoras. Appended to the versions is another text, the Vision of Arislée or Vision d'Arisleus."

  • von Emmanuel Kant
    18,00 €

    " On peut appeler raison pure la faculté de connaître par des principes a priori, et critique de la raison pure, l'examen de la possibilité et des li- mites de cette faculté en général, en n'entendant par raison pure que la raison considérée dans son usage théorique, comme je l'ai fait, sous ce titre, dans mon premier ouvrage, et sans prétendre soumettre aussi à l'examen la faculté pratique que déterminent en elle ses propres principes. La critique de la raison pure ne comprend donc que notre faculté de connaître les choses a priori: elle ne s'occupe que de la faculté de connaître, abstraction faite du sentiment du plaisir ou de la peine et de la faculté de désirer ; et dans la faculté de connaître, elle ne considère que l'entende- ment dont elle recherche les principes a priori, abstraction faite du Juge- ment et de la raison (en tant que facultés appartenant également à la connaissance théorique), parce qu'il se trouve dans la suite qu'aucune autre faculté de connaître, que l'entendement, ne peut fournir à la connaissance des principes constitutifs a priori."

  • von Richard Wagner
    18,00 €

    " La France traverse actuellement une période d¿élaboration. De toutes parts, éclatent les singuliers et profonds changements qui s¿opèrent dans les manières de penser, comme aussi les tendances à jeter les bases de nouvelles croyances. Et c¿est, pour tout être pensif, un émouvant et magnifique spectacle que de voir l¿élite du pays tra- vailler avec vigueur, fermeté et constance à l¿instauraon de notre Science et de notre Art futurs.Est-elle prochaine la solution résultante de ces nobles efforts ? Oui, semble-t-il. Ce qui le fait présager, c¿est d¿abord la nouvelle conception du monde que nous commençons à avoir ; c¿est ensuite l¿accumulation des matériaux propres à édifier un art original et vraiment national."

  • von Carl von Clausewitz
    16,00 €

    " Le combat est l¿instrument de la stratégie pour arriver au but de la guerre. À proprement parler, c¿est là l¿unique usage que la stratégie ait à faire du combat. Or comme ce sont les forces armées qui livrent le com- bat et que celui-ci réagit, à son tour, sur les forces armées, la théorie de la stratégie doit nécessairement prendre en considération les forces armées dans leurs principales relations. Elle doit pareillement tenir compte des facultés intellectuelles et morales qui distinguent les forces années, car ce sont là les plus importants facteurs du combat. En procédant ainsi, la théorie enseigne l¿unique moyen de calculer les résultats possibles du combat."

  • von Frederic Bastiat
    18,00 €

    " Tous les principes d¿économie sociale que vous avez propagés avec un talent si remarquable concluent forcément, inévitablement, à l¿aboli- tion de l¿intérêt ou de la rente. Curieux de savoir par quelle étrange contradiction votre logique, toujours si vive et si sûre, reculait devant cette conclusion définitive, j¿interrogeai votre pamphlet intitulé : Capital et Rente, et je m¿aperçus, avec une surprise mêlée de joie, qüil n¿y avait plus entre vous et nous que l¿épaisseur d¿une simple équivoque.¿ Cette équivoque porte tout entière sur la confusion de deux choses cependant bien distinctes, l¿usage et la propriété."

  • von Maurice Barres
    18,00 €

    " Il est des lieux qui tirent l'âme de sa léthargie, des lieux enveloppés, baignés de mystère, élus de toute éternité pour être le siège de l'émotion religieuse. L'étroite prairie de Lourdes, entre un rocher et son gave rapide; la plage mélancolique d'où les Saintes-Maries nous orientent vers la Sainte-Baume; l'abrupt rocher de la Sainte-Victoire tout baigné d'horreur dantesque, quand on l'aborde par le vallon aux terres sanglantes; l'héroïque Vézelay, en Bourgogne; le Puy-de-Dôme; les grottes des Eyzies, où l'on révère les premières traces de l'humanité; la lande de Carnac, qui parmi les bruyères et les ajoncs dresse ses pierres inexpliquées; la forêt de Brocéliande, pleine de rumeur et de feux follets, où Merlin par les jours d'orage gémit encore dans sa fontaine; Alise-Sainte-Reine et le mont Auxois, promontoire sous une pluie presque constante, autel où les Gaulois moururent aux pieds de leurs dieux; le mont Saint-Michel, qui surgit comme un miracle des sables mouvants; la noire forêt des Ardennes, tout inquiétude et mystère, d'où le génie tira, du milieu des bêtes et des fées, ses fictions les plus aériennes; Domremy enfin, qui porte en- core sur sa colline son Bois Chenu, ses trois fontaines, sa chapelle de Bermont, et près de l'église la maison de Jeanne."

  • von Thomas More
    18,00 €

    " homas More à Pierre Gilles, salut !Ce n¿est pas sans quelque honte, très cher Pierre Gilles, que je vous en- voie ce petit livre sur la république d¿Utopie après vous l¿avoir fait at- tendre près d¿une année, alors que certainement vous comptiez le recevoir dans les six semaines. Vous saviez en effet que, pour le rédiger, j¿étais dispensé de tout effort d¿invention et de composition, n¿ayant qüà répéter ce qüen votre compagnie j¿avais entendu exposer par Raphaël. Je n¿avais pas davantage à soigner la forme, car ce discours ne pouvait avoir été travaillé, ayant été improvisé au dépourvu par un homme qui, au surplus, vous le savez également, connaît le latin moins bien que le grec. Plus ma rédaction se rapprocherait de sa familière simplicité, plus elle se rapprocherait aussi de l¿exactitude, qui doit être et qui est mon seul souci en cette affaire. Toutes les circonstances, je le reconnais, mon cher Pierre, m¿ont donc facilité le travail au point qüil ne m¿en est guère resté. Assurément, s¿il m¿avait fallu inventer ce qui suit ou le mettre en forme, un homme, même intelligent, même instruit, aurait eu besoin de temps et d¿étude. Qüon m¿eût demandé une relation non seulement exacte mais encore élégante, jamais je n¿y aurais suffi, quelque temps, quelque zèle que j¿y eusse mis."

  • von Maurice Joly
    21,00 €

    " Ce livre a des traits qui peuvent s'appliquer à tous les gouverne- ments, mais il a un but plus précis: il personnifie en particulier un système politique qui n'a pas varié un seul jour dans ses applica- tions, depuis la date néfaste et déjà trop lointaine, hélas! de son in- tronisation .Il ne s'agit ici ni d'un libelle, ni d'un pamphlet; le sens des peuples modernes est trop policé pour accepter des vérités violentes sur la politique contemporaine. La durée surnaturelle de certains succès est d'ailleurs faite pour corrompre l'honnêteté elle-même; mais la conscience publique vit encore et le ciel finira bien quelque jour par se mêler de la partie qui se joue contre lui."

  • von Gustave le Bon
    18,00 €

    " Naissance et développement de l'i dée égalitaire. - Les conséquences qu'elle a produites. - Ce qu'a déjà coûté son application. Son influence actuelle sur les foules. - Problèmes abordés dans cet ouvrage. - Re- cherche des facteurs principaux de l'évolution générale des peuples. - Cette évolution dérive-t-elle des institutions ? - Les éléments de chaque civilisation : institutions, arts, croyances, etc., n'auraient-ils pas certains fondements psychologiques spéciaux à chaque peuple ? - Les hasards de l'histoire et les lois permanentes. La civilisation d'un peuple repose sur un petit nombre d'idées fonda- mentales. De ces idées dérivent ses institutions, sa littérature et ses arts. Très lentes à se former, elles sont très lentes aussi à disparaître. Deve- nues depuis longtemps des erreurs évidentes pour les esprits instruits, elles restent pour les foules des vérités indiscutables et poursuivent leur ¿uvre dans les masses profondes des nations. S'il est difficile d'imposer une idée nouvelle, il ne l'est pas moins de détruire une idée ancienne. L'humanité s'est toujours cramponnée désespérément aux idées mortes et aux dieux morts."

  • von Paul Valery
    18,00 €

    " Ce petit recueil se dédie de préférence aux personnes qui n¿ont point de système et sont absentes des partis ; qui par-là sont libres encore de douter de ce qui est douteux et de ne point rejeter ce qui ne l¿est pas.D¿ailleurs, ce ne sont ici que des études de circonstance. Il en est de 1895, il en est d¿hier, il en est d¿aujourd¿hui. Elles ont ce caractère commun d¿être des essais, au sens le plus véritable de ce terme. On n¿y trouvera que le dessein de préciser quelques idées qüil faudrait bien nommer politiques, si ce beau mot de politique, très séduisant et excitant pour l¿esprit, n¿éveillait de grands scrupules et de grandesrépugnances dans l¿esprit de l¿auteur. Il n¿a voulu que se rendre un peu plus nettes les notions qüil avait reçues de tout le monde, ou qüil s¿était formées comme tout le monde, et qui servent à tout le monde à penser aux groupes humains, à leurs relations réciproques et à leurs gênes mutuelles."

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