Bücher der Reihe Points de vue

Pierre-Claver  Ndahayo  est une des grandes figures de la révolution rwandaise de 1959  qui a mis fin au régime monarchique. Il a joué un grand rôle dans les institutions de la première république, sous le gouvernement de Grégoire Kayibanda, le premier Président du Rwanda indépendant. Il a été assassiné à la suite du coup d¿État militaire fomenté par le Général-Major Juvénal Habyarimana, le 5 juillet 1973.   A travers l¿engagement et le parcours politique de son père, l¿auteur revisite dans la première partie du livre l¿histoire du Rwanda, loin des idées reçues sur l¿histoire récente du pays, la période précoloniale et coloniale, et la Révolution de 1959. Il revient aussi sur le coup d¿État du 5 juillet 1973 : sa préparation, sa justification, les complicités, la machine à tuer mise en place et contrôlée par le Général-Président Habyarimana lui-même. Il dénonce la mise à mort des prisonniers politiques de 1973, et les atrocités indescriptibles infligées aux victimes, la persécution et l¿anéantissement de leurs familles.

Dans cet ouvrage, Mamadou Lamine Tabaly explore l¿Afrique en combinant son héritage casamançais à une compréhension aiguë des sciences et des technologies, piliers du développement, et tisse un récit captivant mêlant diversité culturelle, avancées scientifiques et réflexions sur l¿avenir du continent. L¿auteur aborde les défis majeurs de l¿Afrique, du changement climatique aux inégalités sociales, proposant des analyses perspicaces et des solutions novatrices. Il souligne que l¿avenir du continent est entre les mains de ses habitants, mettant en lumière talents, créativité et esprit d¿entrepreneuriat comme moteurs du progrès. Cet ouvrage, entre avancées technologiques et traditions anciennes, offre une perspective unique sur l¿évolution de l¿Afrique moderne.

Sans questionner la moralité des moyens et ressources politiques mobilisés dans les deux conjonctures critiques, cet essai politique traite de la gestion biyaïste de la crise de succession présidentielle de 1982 et de la crise démocratique du début des années 1990. Il identifie, décrit et explique la dimension machiavélienne de certains choix, non-choix, décisions, non-décisions, dits et non-dits politiques du Président Biya.  L¿ancien Président Ahidjo a-t-il vraiment fomenté un complot contre celui qüil a désigné comme successeur ? Le Président Biya a-t-il menti au peuple camerounais en promettant loyauté et fidélité à son « créateur » dans son discours d¿investiture ? La crise entre les deux hommes était-elle évitable ? Pourquoi le pouvoir a-t-il eu la main lourde contre les auteurs de la tentative de coup d¿État du 6 avril 1984 ? Pourquoi a-t-il pris des mesures spéciales de sécurité lors des « villes mortes » ?  L¿auteur répond de manière succincte à ces questions et à bien d¿autres. Il contribue à une compréhension théorique et pratique des dynamiques d¿exercice et de maintien au pouvoir politique au Cameroun.

Outre les valeurs d¿unité, de dignité et du travail qui devraient féconder le développement et la paix durable par la pratique de l¿amour, la vérité et la justice en Centrafrique, le peuple vit dans un désastre sans précédent. L¿échec de la gestion de cette crise interminable incombe aux gouvernants, aux gouvernés et à la communauté internationale, qui n¿ont pas su trouver des solutions idoines. Après avoir passé au crible les différents régimes, le livre y propose des réponses appropriées.

Beaucoup d¿événements dramatiques ont émaillé l¿histoire de la République Centrafricaine depuis son accession à l¿indépendance le 13 Août 1960.Ces événements ont laissé des traces lugubres sur plusieurs plans et ont par conséquent bloqué l'élan économique, politique, social et culturel du pays.Dans ce présent ouvrage, l'auteur après ses multiples analyses relatives à la vision politique de Nicolas Machiavel, propose des voies de solutions aux maux qui ont miné depuis ces dernières décades la société centrafricaine, le pays de Zo Kwe Zo.

« Et si la Côte d¿Ivoire n¿était pas encore sortie de la trop longue zone de turbulences qui la déstabilise politiquement depuis la disparition de Félix Houphouët-Boigny, en 1993 ?Surtout que le véritable combat, pour les Ivoiriens, doit se déporter des préoccupations matérielles de leur vie au quotidien pour se fondre en un bloc de conscience puis de résistance, face à cette cause désormais déclarée et qui est leur unique ennemi : la volonté dictatoriale et implacable du Président Alassane Ouattara de déposséder le pays de son identité naturelle et de son âme en tant que Nation.Tel est le cri du c¿ur de ANAKY Kobena, exprimé dans les pages de ce livre-entretien. »B. Taky,Journaliste / Écrivain

Continent gigantesque par sa taille, extraordinaire par sa diversité minière, épatant par sa faune et impressionnant par sa puissance démographique, l¿Afrique est une terre de paradoxes. En effet, la représentation de cette partie du monde sur les mappemondes est fausse. La majorité des États subsahariens trustent les bas-fonds du palmarès annuel des pays les plus pauvres du monde établi par l¿ONU. Des millions d¿Africains n¿ont jamais vu de près un éléphant. Dans le même temps, leurs pays font face à des défis d¿envergure : instabilité politique, terrorisme, changement climatique, etc.Pourtant, face au repli stratégique des États-Unis sur la scène mondiale, au vieillissement de la population en Europe et au décalage des centres de décision internationaux vers l¿Asie, le continent noir a sa carte à jouer. À condition de penser autrement son économie.

Le Se¿ne¿gal est-il un mode¿le de de¿mocratie ? La question peut de¿concerter. Pourtant, vu son histoire politique mouvemente¿e, le discours sur sa stabilite¿ et sa de¿mocratie semble surfait. De 1960 ä nos jours, les diffe¿rents re¿gimes qu¿il a connus ont eu des velle¿ite¿s absolutistes. D¿ou¿ la re¿currence des luttes pour la sauvegarde des acquis de¿mocratiques. De Le¿opold Se¿dar Senghor ä Macky Sall, la volonte¿ de museler l¿opposition a e¿te¿ une constante. De Mamadou Dia ä Ousmane Sonko, l¿histoire a be¿gaye¿. Au-delä du me¿me combat contre la me¿me coalition d¿inte¿re¿ts, les proce¿de¿s par lesquels on a cherche¿ ä rendre leur engagement inope¿rant ont e¿te¿ les me¿mes : une liquidation politique drape¿e dans les oripeaux du droit. Connai¿tront-ils le me¿me sort pour autant ? Rien n¿est moins su¿r.

« Tous les jours les industries extractives besognent le ventre de la terre en affamant le ventre des hommes, des femmes, des filles et des enfants ! », s'écria Michel C. Elles utilisent abondamment des produits chimiques et polluent l'air, l'eau et le sol. Dans l'état actuel des choses, les puissances étrangères contrôlent en amont et en aval les leviers économiques des pays africains qui sont souverains sur leur territoire national. Ces maîtres économiques, souvent avec la complicité des gouvernements africains, musèlent, au point de les rendre impossibles, les recours collectifs des populations réclamant justice, réparation, indemnisation et restauration d'un environnement détérioré' Dans ce livre, les revendications des populations territoriales sont reformulées sous la forme de mesures concrètes à mettre en oeuvre. Cette entente entre les gouvernements africains, leurs populations territoriales et les industries extractives vise à réaliser un développement durable, transparent et décentralisé et à concourir, de façon solidaire et sans compromis, à une Afrique verte.

Le Tchad a connu une évolution de son organisation territoriale, passant d'un État unitaire centralisé à une approche plus décentralisée suite à l'avènement de la démocratie dans les années 1990. La Constitution de 1996 a marqué le début de ce processus. Depuis lors, le Tchad a entrepris d'importantes réformes législatives en faveur de la décentralisation, avec des avancées notables sur le plan théorique. Cependant, la mise en pratique de la décentralisation a rencontré de nombreux obstacles qui ont entravé sa concrétisation. Parmi les difficultés figurent les contraintes financières, les lacunes en ressources humaines, l'absence de mise en place effective des institutions de la décentralisation, les problèmes liés au transfert des compétences, l'ambiguïté du rôle des chefferies traditionnelles et une mauvaise gestion de la tutelle. Aujourd'hui, certains proposent le fédéralisme comme une alternative mais, celui-ci ne correspond pas aux réalités actuelles du Tchad.

Conçu à la suite d¿une modeste expérience et de l¿engagement de juristes et d'acteurs judiciaires réunis au sein de l ACEDH (Alerte Congolaise pour l'Environnement et les Droits de l'Homme), en étroite collaboration avec les gestionnaires du Parc National des Virunga, cet ouvrage est destiné à ceux qui s'intéressent aux questions judiciaires en lien avec la protection de l¿environnement. Il explore les diverses prestations effectuées devant les instances judiciaires, tant pré-juridictionnelles (OPJ et Parquet) que juridictionnelles (Cours et Tribunaux), ainsi que les constats relevés dans les dossiers qui ont été portés en justice et suivis. De plus, il partage les expériences acquises par les avocats spécialisés dans le domaine environnemental, concernant l'organisation et les compétences des cours et tribunaux dans le cadre de la lutte contre le trafic et l'exploitation illégale de la faune et de la flore sauvages. Cet aide-mémoire contribuera à diffuser les informations juridiques essentielles concernant la protection de la faune et de la flore. L'accès à l'information facilitera une protection globale et inclusive en permettant l'application du droit au service de la faune et de la flore en RDC.

Philosopher sérieusement nécessite de réfléchir à partir d'un lieu et d'un temps précis. C'est ce qui s'opère dans cet ouvrage. Depuis Djibouti ¿ pays indépendant depuis 1977 après plus d'un siècle de colonisation ¿, l'auteur s'interroge à juste titre sur l'humaine condition. Porté par le moule culturel traditionnel mais le détournant à son profit, pris par des habitudes nouvelles (comme l'extension de la consommation du khat), usant de la religion sans discernement, se laissant manier par une trame socio-politique qui entretient ses faiblesses : que vaut l'Homme ? Quelle conscience a-t-il de lui-même et des autres ? Que fait-il et que veut-il ?

Les scandales coloniaux peuvent venir de politiciens eux-mêmes issus de l'outre-mer. Au cours de cette histoire qui se situe dans de vastes plantations au Togo, et qui est connue à la Réunion sous le nom d'Affaire du Togo, seront relatés les faits de ce scandale où se mêlent politique, justice, affaires.

Privat Ngomo est un authentique Gabonais, un érudit, mais novice en politique. Emprisonné pendant 10 mois pour ses opinions et ses idées souverainistes, exprimées dans une opération qu'il avait baptisée « Opération LUMUMBA » le 12 juillet 2019 contre la France, il en ressort plus déterminé que jamais et crée aussitôt le New Power, un mouvement dont l'idéologie repose sur un triptyque aussi éloquent que son discours du 12 juillet 2019 : souverainiste, anti-françafrique et néopanafricaniste. C'est à partir de ce mouvement qu'il va combattre le système françafricain, d'abord dans les urnes (en participant aux élections présidentielles d'août 2023) puis dans la rue, en poursuivant le combat contre ce système de prédation économique occulte installé depuis les années 60 en Afrique. Prendre ce risque est la seule solution qui peut permettre, pense-t-il, de remettre le Gabon sur les rails du développement. Au terme d'une enquête menée depuis bientôt un an auprès de son entourage, Marie Thérèse Landon apporte au candidat Privat Ngomo une dimension patriotique unique pour une élection présidentielle 2023 à l'issue incertaine.

Dans ce livre, l'auteur dévoile avec une grande érudition, comment l'Afrique, durement touchée par le réchauffement climatique, demeure vulnérable en raison de la pauvreté. Il pointe la responsabilité des dirigeants africains, dénonçant leur empressement à incriminer le changement climatique sans prendre de mesures significatives pour y remédier. Mais, l'auteur ne se contente pas de blâmer les dirigeants africains. Il révèle également l'hypocrisie flagrante des super-émetteurs occidentaux, qui prétendent agir pour le climat tout en polluant davantage. Cette duplicité met en évidence les intérêts économiques et politiques qui sous-tendent les actions des nations développées, mettant ainsi en péril les efforts de lutte contre le réchauffement à l'échelle mondiale. À travers une analyse fine et des exemples concrets, l'auteur souligne les liens étroits entre résilience climatique et développement socio-économique.

Cette deuxième chronique sur la Guinée-Conakry décrit la période de janvier 2011 à décembre 2015, quand le processus de « Changement » nous a finalement montré le vrai visage et les exploits de notre premier président civil « démocratiquement » élu, le Professeur-Président Alpha Condé (PPAC). L'amnésie est hélas la caractéristique la mieux partagée par mes compatriotes. Après la chute de chacun de nos dictateurs et nous en sommes à notre sixième ils se contentent de célébrer leur départ et de prier pour que le nouveau « responsable suprême » les délivre enfin de leur dèche. Ils oublient de remémorer tous les détails qui ont conduit à leur échec, jour après jour, mois après mois.

Ce livre exhorte les Africains et les Africanophiles à contourner le piège des jugements hâtifs inspirés des théories racistes éculées ¿ « la race noire est maudite » ¿ et le piège de la culpabilisation à outrance des autres ¿ « tout le malheur de l'Afrique, c'est la faute des Occidentaux ». Pour ce faire, l'auteur prêche la bonne parole de l'afro-réalisme afin de mettre les lecteurs à l'abri des dérives de l'afro-pessimisme et des fantasmes de l'afro-idéalisme. Il indique aux jeunes générations la voie à suivre, sous la forme de cinq commandements, pour réaliser le come-back de l'Afrique. L'auteur conclut son analyse par un message fort : les afro-pessimistes doivent cesser de douter ; les afro-idéalistes doivent cesser de rêver ; les deux camps doivent rallier la masse des afro-réalistes pour construire, aujourd'hui, un meilleur avenir pour l'Afrique, demain.

Le genre est un concept largement présenté comme une recette pour réduire les inégalités socioéconomiques et favoriser le développement humain inclusif. Cependant, dans la plupart des sociétés africaines, la notion de genre reste une pilule amère qui soulève de nombreuses controverses interminables. Parler du genre signifie-t-il l'égalité de la femme à l'homme ? Le genre est-il un non-sens ? Quel modèle de genre serait mieux adapté aux réalités de la société africaine ? Est-ce que ce sont les réalités socio-culturelles africaines qui devraient s'adapter à la notion de genre ou l'inverse ? Telles sont les questions qui sont abordées dans ce livre qui incite à une réflexion sur la nécessité de (re)construire une approche de genre plus équilibrée, culturellement adaptée et plus sensible aux « réalités socio-culturelles africaines ».

Comment se porte le Bénin aujourd'hui ? Il revient à chacun de se faire son opinion. Celle de Léonce Houngbadji est partagée par des millions de Béninoises et de Béninois. La passion et le besoin d'engagement pour son pays l'amènent à proposer des solutions adaptées à chaque type de défi. Dans ce livre, l'auteur apporte 60 solutions concrètes pour le réinventer. C'est en quelque sorte sa contribution citoyenne au débat sérieux qui viendra, tôt au tard, sur son avenir. Il souhaite vivement que le pays sorte rapidement de la crise qui le déchire profondément pour devenir une république paisible, juste, libre, solidaire, unie, sécurisée, stable, tolérante, fraternelle et prospère : la patrie de la démocratie, des droits humains et de la bonne gouvernance.

Ce livre montre que les guerres à l'Est de la RDC, commanditées par certains pays occidentaux et exécutées principalement par le Rwanda et l'Ouganda ont une portée économique et stratégique. Les millions de Congolais massacrés et son corolaire, la désarticulation de l'État, révèlent l'existence d'un génocide et d'un statocide. Tous deux réalisés lors de la guerre du caoutchouc des Belges, avec l'AFDL, le RCD, le MLC, le CNDP et le M23, ainsi qu'avec les groupes armés étrangers et locaux comme les ADF, les FDLR, la CODECO et les Maï-Maï. La bataille de Kinshasa et la guerre de Kisangani confirment que la RDC est le pays le plus envié du monde en raison de ses richesses du sol et du sous-sol. Face à ce complot international, les Congolais doivent vivement résister.

Dans cet ouvrage, l'auteur fait un diagnostic de l'instabilité politique que la Guinée traverse depuis l'avènement du multipartisme dans les années 1990 à nos jours. En particulier, depuis la modification en novembre 2001 de la constitution du 23 décembre 1990 par le président de la République d'alors pour lui permettre de briguer un troisième mandat lors de l'élection présidentielle de 2003.Dans une première partie, il retrace de manière fidèle les sources de ces différentes crises politiques qui ont marqué la vie politique du pays dans sa longue marche à la quête de la démocratie. Dans une seconde partie, il propose des pistes de solutions en mettant un accent particulier sur l'équilibre des institutions de la République. Sans oublier la nécessité d'une réforme du système électoral et politique ; de l'intérêt de procéder à un nouveau découpage administratif des régions ; de l'inclusivité sociale des citoyens dans l'appareil d'État et enfin une invite faite aux Guinéens pour la réconciliation nationale.

Cet ouvrage traite de l'historique, de la finalité et de la structure de l'enseignement en République démocratique du Congo, ainsi que des espoirs et des déceptions dont il est à l'origine. Il relève les problèmes et les difficultés de ce système d'enseignement tels que son financement, sa qualité, le rôle et le statut de l'enseignant et propose des pistes de solutions.

Les différents types d'aides à l'Afrique sont, pour l'auteur, une sorte de «valium» sciemment étudié et méthodiquement administré pour maintenir ce continent dans un état de dépendance continuelle et assurer ainsi son contrôle par un Occident toujours en quête de stratégies de domination. Le rôle de la communication a été déterminant dans le processus de stigmatisation de l'Afrique et dans la légitimation de l'aide comme réponse à sa «pauvreté» endémique : alors la remise debout du continent noir ne saurait se faire sans le travail d'une communication avec un nouveau narratif, dépouillé de tout cliché colonial. Il faut, pour cela, une série de «nouveaux regards» qui débouchent sur de «nouveaux paradigmes». Tout doit passer par le refus d'une aide.

La conquête du pouvoir politique repose sur la nécessité d'avoir une parfaite maitrise des données culturelles, sociales et psychologiques de son milieu, mais aussi elle repose avant tout sur un talent personnel de l'acteur politique, condition sine qua non pour susciter respect et admiration. Dans cette logique, Ousmane Sonko apparait comme un génie politique. En vrai savant de la politique, il a su faire preuve de ruse, d'habileté politique pour avoir acquis en si peu de temps une notoriété politique incroyable. Pour créer le consentement nécessaire autour de sa personne, il recourt à des dramatisations sociales, à l'imaginaire et à l'instrumentation des croyances et représentations collectives. Ainsi, dans la science politique, Ousmane Sonko apparait comme un cas d'école pour saisir et comprendre le phénomène politique dans toute sa dimension sociologique.

Les Assises de Genève répondent à une situation de non-paix au Tchad qui, périodiquement, crée une crise et une insécurité généralisée dans le pays. C'est dans le sens de la paix durable que l'association Utopie Nord- Sud s'est investie et mobilisée pour utiliser une diversité de stratégies et des méthodes afin d'accompagner les initiatives citoyennes vers un processus de paix. Les Assises de Genève favorisent l'élaboration, la collaboration et la diffusion des propositions pour mettre en oeuvre les mutations nécessaires à la construction d'un État de droit et une gouvernance plus juste et soutenable au Tchad. Pour stimuler, impulser et renforcer l'implication citoyenne, de nombreux acteurs associatifs ont été formés, outillés pour créer un réseau national.

Originaires de la RD Congo, les auteurs expriment à travers leurs écrits la conviction que le peuple congolais a beaucoup à offrir au continent africain et à l'humanité. Mais les aléas de l'histoire ont fait que le peuple congolais a perdu la conscience de son destin et du rôle qu'il est appelé à jouer dans l'histoire de l'humanité. Il est maintenant identifié à la caricature qui lui est fabriquée et imposée de l'extérieur. Les auteurs montrent que le peuple congolais peut et doit renaître. Cette renaissance passe nécessairement par le génie, la jeunesse et l'intellectuel congolais pour transformer sur place les immenses ressources naturelles de la RD Congo en produits finis afin de booster la prospérité et la paix en RD Congo et en Afrique, et contribuer à la résilience écologique de la planète terre.

La République démocratique du Congo est un pays qui regorge des richesses extraordinaires : or il est en proie à une classe politique incapable d'honorer la grandeur du peuple congolais. Dans une tension dialectique entre l'aspect théorique/ idéologique et l'aspect politique/pratique, entre le matérialisme dialectique et le culturel identitaire, le discursif et le concret, ce livre propose une sortie de crise qui implique la reprise en main par des Congolais plus honnêtes de la destinée du pays en organisant ce qui structure la vie collective et individuelle de ce grand peuple. Un texte sur la RD Congo qui, grâce à une approche dialectique empruntée chez Karl Marx propose une sortie de crise en RDC.

En août 2017 à Dakar, le président d'Urgences Panafricanistes, Kemi Seba, brûle un billet de 5 000 francs CFA. Quelques mois plus tard, l'Éco est adopté en remplacement du franc CFA, dans un premier temps par les pays de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), ouvrant alors le débat houleux de son adoption par ceux de la Communauté Économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). La vie politique des pays dits francophones de la sous-région vibre depuis au rythme de la mobilisation du Front anti-CFA : une monnaie dénoncée comme le bras financier de la servitude économique des États de la zone franc. Cet ouvrage analyse les ressorts de ce mouvement, son impact sur l'action publique communautaire et esquisse une évaluation des effets de la mobilisation historique du Front anti-CFA.

Les nombreuses crises politiques, sécuritaires et économiques en Afrique, notamment en Centrafrique, sont assurément liées à la mauvaise gestion du bien commun : tel est le point de départ de cet ouvrage. La question du bien commun y est pensée comme le chemin d'un vivre ensemble pacifique et d'une cohésion sociale, face aux politiques africaines gangrénées par le tribalisme, le népotisme et la corruption, mais surtout, à rebours de l'offre prédatrice, néolibérale et capitaliste qui s'impose avec violence aux pays africains. Mais comment une politique centrée sur le bien commun peut-elle contribuer à la vie heureuse avec et pour les autres en Afrique ? Se pose dès lors, avec urgence et acuité, la problématique d'une politique africaine du bonheur partagé. L'examen du cas centrafricain permet une analyse concrète et profonde, sociale, politique, économique et culturelle de la question.

Particulièrement bien documenté, très exhaustif, l'ouvrage d'Albert PAHIMI PADACKÉ est à lui seul un voyage au c¿ur des malheurs de l'Afrique mais aussi un quai d'arrivée et un rivage d'espoir pour s'en prémunir à l'avenir. Observateur attentif et avisé de la vie politique africaine, ayant tenu des responsabilités internationales de premier plan, notamment dans l'observation électorale, Albert PAHIMI PADACKÉ décrit les causes des conflits qui déchirent et ruinent l'Afrique et fait le pari de mettre un terme à cette malédiction en identifiant les solutions possibles.