Bücher der Reihe Rue des écoles

Dans un pays imaginaire, le Dolapar, un paludisme particulièrement agressif décime la moitié de la population. Un sorcier inconnu trouve l¿antidote. Ce guérisseur profite alors de sa notoriété nouvelle pour prendre le pouvoir. Roman dystopique écrit sur le mode du thriller, Le gouvernement des sorciers est aussi un livre de sociologie et de philosophie politique. Un livre dont le but est de démontrer que le suffrage universel peut être balayé par une tyrannie nouvelle, une tyrannie puissante parce qüelle est l¿émanation de gens de bien. Une servitude volontaire à laquelle même La Boétie n¿avait pas pensé.

Des fourmis, des éléphants et des Hommes : 20 ans d'aventures africaines est un récit sur la convergence des rêves d'enfance de deux personnes : un voulait ¿uvrer auprès de la faune tropicale dans les parcs nationaux et l'autre souhaitait sauver les enfants en Afrique subsaharienne. Devenues réalités, les aspirations de Marc Thibault et Sonia Blaney leur ont fait parcourir plus d'une trentaine de pays sur le continent à l'emploi d'organisations internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds mondial pour la nature et l'UNICEF. Mais la vie dans certains des endroits les plus reculés du globe n'est pas de tout repos : attaque de fourmis légionnaires, poursuite par des éléphants en furie, menaces de militaires armés de mitraillette et de bazooka, organisation de la visite du Prince Philippe en pleine jungle, sont autant d'aléas vécus par nos deux aventuriers. À travers ce récit, les auteurs nous racontent non seulement leurs mésaventures, mais également leur émerveillement face à une nature omniprésente, leurs rencontres avec des communautés accueillantes, fascinantes et attachantes, et les instants où la magie l'emporte parfois sur le réel.

Les aventures de Delphine se déroulent en France puis en Inde, en passant par la Suisse. À Paris, elle découvre l'amour et la danse au sein d'un milieu multiculturel estudiantin. Ses rencontres la conduisent jusqu'en Inde. Elle enseigne le français dans un ashram et part à la découverte de communautés pratiquant un mode de vie alternatif, autant d'expériences qui l'amènent à s'interroger sur les normes qui l'ont façonnée. Empreint de lyrisme, le récit est une ode au désir et au corps ainsi qu'un éveil aux féminismes.

Rien ne prédisposait Olga, jeune journaliste et ardente féministe, à s'intéresser à l'univers ferroviaire de la gare Saint-Jean qui vient en 1990 d'être transformée afin d'accueillir le TGV.C'est par hasard qu'elle découvre que le sous-sol est truffé d'un réseau de souterrains, traces d'un passé plus ou moins récent, s'étendant dans un vaste périmètre alentour. Parviendra-t-elle à franchir tous les obstacles qui se dressent devant elle, pour en découvrir la signification ? Le tournage d'un film lui offre la possibilité de partir à la recherche d'une autre Olga sauvée in extremis pendant la guerre, lors d'un contrôle en gare.La découverte d'un cahier abandonné dans un carton, la rencontre des derniers témoins sur cette période trouble, lui apportent la preuve de l 'utilité de ces caches. Le hasard, encore lui, l'amène à rencontrer une survivante du fameux « train fantôme » qui lui dévoile dans quelles circonstances la véritable Olga a disparu. Dans ce roman foisonnant qui ressemble fort à une quête impossible, se côtoient personnages extravagants et gloires régionales, indifférents à l'existence de ce « tunnel » invisible que les voyageurs ne soupçonnent pas.

À Orléans, la ville de Jeanne d'Arc, la tension est à son comble depuis le surgissement du Parti des Franciens, un mouvement politique de la droite la plus extrême, et de sa milice, les Loups de Francie. Avec pour devise « Pas de différence dans la racaille », leur but avoué est d'expulser de force ou de massacrer tous les Arabes et musulmans de France, appelés les Maures. Sauvagement agressée par des miliciens, Nesrine Akeb, jeune conseillère juridique et militante féministe agnostique, se rend compte du danger imminent et décide de prendre la tête d'un mouvement clandestin de résistance armée, les Sarrasins. Une guerre raciale, violente et sans pitié se profile, dont l'issue demeure sans espoir pour les uns et incertaine pour les autres.

Une jeune enseignante contrainte de vivre recluse pour veiller sa mère malade, et qui, à la mort de celle-ci, « ne sait pas quoi faire de sa liberté ». Un homme, originaire de Géorgie, dont la vie périlleuse « s'est chargée de lui apprendre que tout vaut mieux que les causes perdues ». Un chauffeur de camion-citerne, chargé de ramasser le lait dans les fermes, qui, après son licenciement, tente sa chance en ville parce qu'il ne veut pas être comme son père « qui avait vécu de mille et mille regrets ». Un homme dont une séparation douloureuse a depuis fait « sortir de son vocabulaire le mot amoureux ». Autant de destins croisés de personnages naufragés de l'existence qui, empreints d'une énergie à vivre malgré tout, ne peuvent éviter, d'une façon ou d'une autre, de se débattre contre leur passé.

Qu'est-ce que le bonheur ? Comment se vit-il ? Est-il matériel, spirituel, quelque chose entre les deux ? Et puis, être heureux est-il une gageure impossible, par les temps qui courent ? Au fil des pages, ces questions-là et tant d'autres, se renouvellent à l'infini, mais n'offrant au lecteur que des débuts de réponses. Pour celui qui les raconte, les anecdotes du présent ouvrage ne sont qu'une tentative de s'approcher de tous ces instants heureux, où la vie semble vouloir se faire romancière, hirondelle d'un espoir inoxydable, sans limite ni date de péremption. Un espoir qui, bien que subjectif dans ce texte, est plus que communicatif ; généreux ; contagieux. Pour celui qui les lit, elles se valent toutes, renvoyant peut-être, quelque part, à la sienne propre, dans un dialogue d'âme à âme, où il y a partout de l'humain, dans toute sa complexité, toute sa splendeur¿

« Une nuit mon père m'a violée je suis tombée dans un trou noir et j'ai tout oublié¿ » Ce livre cathartique est le témoignage de ma mémoire retrouvée, pas à pas, morceau par morceau. Il raconte ma chute après la nuit de l'homme en noir, ma vie figée pendant de longues années, le flash d'une mémoire qui se réveille soudainement et la réalisation de mon amnésie. Il raconte le poison qui m'a rongée et la décision impérieuse et salutaire de m'en débarrasser, poussée par le besoin intransigeant de réintégrer la communauté des vivants. Il raconte un crime sans cadavre : le viol d'un père sur sa fille. Il raconte le nécessaire retour aux enfers et la renaissance.

D'origine fanfarienne, mais vivant depuis longtemps en Merkanie, Irma a quitté l'université où elle enseignait et choisi une autre voie. Un jour cependant, elle décide de remanier un travail académique inédit qui dormait dans ses cartons pour le publier. À cette occasion, elle découvre qu'il a été plagié par Iphicrate, un universitaire fanfarien. Auprès de qui se plaindre ? À qui ? Comment Iphicrate s'est-il procuré son manuscrit ? Après beaucoup de tâtonnements, après avoir notamment envisagé de porter l'affaire devant une juridiction universitaire, Irma, dûment guidée par son avocate, décide d'assigner Iphicrate devant la justice civile. Elle ne sait pas encore dans quel engrenage elle vient de mettre le doigt !Après avoir acquis une certaine expérience de la vie dans la réalité, Irma Bernard mène une vie libre au pays de la fiction.

Yann se souviendra toute sa vie de ce premier été passé en colonie de vacances au c¿ur des années 70. D'abord parce que c'est la première fois qu'il quitte sa ville de Grenoble. Ensuite parce que le relais des Haleurs, situé en bord de Loire, est un véritable paradis pour les jeunes vacanciers. Mais aussi et surtout parce qu'il y a ce fleuve immense, brodé de légendes et semé d'îles sauvages, que l'adolescent émerveillé imagine peuplées de fantômes et de châteaux en ruines. La découverte d'une vieille barque vermoulue dissimulée sous la végétation sera à l'origine de la plus incroyable aventure de sa jeune existence, qui lui permettra de grandir dans l'adversité.

Dans ce recueil, l'auteur fait appel aux souvenirs d'enfance de son Haïti natale pour nous convier à la découverte de personnages attachants. Rolo, le chien fidèle salue la forte ténacité d'une famille à surmonter les difficultés de la vie afin d'assurer une éducation de qualité aux enfants dont elle a la charge. La dernière poignée de mains explore la relation empreinte de retenue et de tendresse entre deux frères dont le souci premier est de poursuivre leurs rêves en dépit de l'éloignement du noyau familial. Dans Les migrants de Coraux-Verts, l'auteur aborde les problèmes socioéconomiques qui amènent les filles et les fils du pays à chercher un abri ailleurs pour survivre et qui tentent de s'intégrer à la communauté d'accueil. Un parcours semé d'embûches a forgé l'homme mûr qui voudrait, dans Le Dit de l'aïeul, transmettre à ses petits-enfants les valeurs morales, sociales et intellectuelles qui l'ont toujours animé.

Peut-on choisir sa famille ? Peut-on se reconstruire quand on a perdu l'essentiel ? L'un, Mo, entre folie et renoncement, n'en est plus là de ces questionnements. Et l'autre, Sarah, du haut de ses dix ans et demi, refuse qu'on lui impose des choix pour lesquels elle n'a pas eu son mot à dire. Deux êtres abîmés¿ au c¿ur de Marseille, la ville aux mille contradictions. Tatiana court. Elle a pris ses chaussures à la main et elle court. Pieds nus. Dans son autre main un sac avec tout ce qu'elle possède. Elle court dans la froide nuit d'hiver. Elle ne sait pas où elle va. Elle ne connaît de cette ville que deux ou trois rues. Sa jupe trop courte lui remonte sur les hanches dévoilant le bas de ses fesses nues. Elle court. Les pavés commencent à déchirer ses pieds et son souffle devient plus saccadé. Elle entend derrière elle les crissements des pneus d'une voiture. Elle sait qu'ils ne la rattraperont pas. Elle préfère mourir. Avec son enfant dans son ventre¿ S'ils la rattrapent, ils la tueront.

Ils sont nés à Salonique. Thessalonique aujourd'hui. Ville commerçante caressée par les flots bleus de la Méditerranée.Et puis ils ont été obligés de partir. Direction la France. Chacun de leur côté. Ils ont été recueillis dans des villes différentes. Lui à Roanne, ville industrieuse et grise. Elle à Paris, ville lumière qu'elle ne voudra plus quitter.Ils se sont retrouvés, bien des années plus tard. Et pourtant, enfants, ils étaient copains de quartier. Et un peu plus après, amoureux l'un de l'autre. On se raconte toujours les histoires qu'on a envie d'entendre.

À l'occasion d'un tournage, une jeune comédienne vit une aventure sentimentale passionnée qui va bouleverser sa vie. Habitée par le théâtre depuis son plus jeune âge, Camille vit dans un monde de fiction et s'identifie à une héroïne de Musset dont elle porte par ailleurs le prénom. L'auteure nous entraîne dans l'univers du théâtre en suivant Camille dans ses différents rôles ; autant d'occasions de se replonger dans des pièces mythiques du répertoire et dans l'atmosphère de ce lieu prestigieux qu'est la Comédie Française. Bien que le récit soit fictif, l'héroïne n'est pas tout à fait étrangère à l'auteure dont on retrouve un certain nombre de traits de caractère et surtout cette passion de la scène. Aurait-elle rêvé, d'être Camille dans une autre vie ?

Des circonstances familiales conduisent Arthur, dix-sept ans, dans un coin isolé des Ardennes, au moment même où éclate un conflit mondial destructeur. Tout en faisant face aux tourments propres à son âge, le jeune homme va devoir apprendre à vivre avec des inconnus dans un milieu qui lui est totalement étranger. C'est en observant le comportement des adultes face aux périls, qu'il va découvrir sans aucun ménagement la tragédie de la mort et les horreurs dont sont capables les hommes, mais aussi et surtout la force de l'amitié et les liens qui unissent ceux qui s'aiment, les compagnons qui deviennent au fil du temps votre deuxième famille. Une réflexion sur la vie dans un futur proche, où la dureté réaliste des scènes de chaos laisse la part belle aux valeurs de liberté, de dignité et de solidarité.

Comment Fabrice, le tourmenté, peut-il sublimer ses chagrins ? Comment Jean, son père, brillant universitaire, peut-il à l'heure de sa retraite donner un sens à ce nouvel âge ? Au prix de quels renoncements, Ivan, le patriarche, violoniste à la carrière contrariée, a-t-il su inventer son bonheur ? Pourquoi ces trois hommes n'ont-ils jamais réussi à se comprendre ? Ils se retrouvent au Colombier, la maison familiale, le temps d'un week-end de Toussaint, sous le regard de Yaya, la vieille nounou. Isabelle, une ancienne étudiante de Jean, les rejoint inopinément. Elle tentera d'être la conciliatrice de cette famille embrouillée. Instants heureux et tragiques vécus ensemble ne seront pas sans conséquence pour tout un chacun. Mais quand le bonheur naît du malheur, n'est-ce pas à pleurer de joie ?

À trop vouloir jouer avec la fiction en la mêlant à la réalité, à trop vouloir défier le hasard, la jeune romancière lyonnaise Louise Chasselin n'aurait-elle pas mis en danger sa santé mentale ? Avec en toile de fond la ville de Nancy et les tableaux d'Emile Friant, peintre lorrain génial et inclassable, Pierre Boxberger entraîne son lecteur vers ces zones troubles et dangereuses qui menacent de folie les écrivains s'impliquant trop imprudemment dans leurs romans.

Ce roman est le récit de plusieurs destins croisés, au lendemain de la guerre de 14 puis dans les années 20. Marcel, dit Cellou, a installé sa petite vie tranquille à Limoges. Parti de peu, il est à présent à la tête d'un magasin de vêtements qui a pignon sur rue. Germaine, elle, est une jeune fille mue par la soif de vivre, ouverte au changement et à la nouveauté. Engagée au sein d'une petite troupe de théâtre médiocre, elle est embarquée dans une tournée improbable depuis la Bretagne jusqu'en Nouvelle-Calédonie. Pour tous ceux qu'elle croise, elle incarne une sorte de liberté un peu folle à laquelle ils n'avaient, pour la plupart, jamais goûté. Est-elle un rêve, un fantasme pour sédentaires frileux, pantouflards frustrés ? Les chemins de Cellou et Germaine, personnages aux parcours opposés, finiront par se fondre d'une manière inattendue, l'un vivant l'aventure de l'autre par procuration.

En Israël et en Palestine, les conflits entre communautés se rappellent à vous à chaque coin de rue. En Israël et en Palestine, les religions se côtoient, se concurrencent ou se confrontent. En Israël et en Palestine, la nature est modelée par des forces invisibles qui laissent leurs empreintes dans le paysage. Ces trois expériences ¿ celles du conflit, de la religion et de la nature ¿ font ressortir les rapports singuliers qu'entretiennent le réel et l'imaginaire. Un imaginaire qui se décolle et se décale du réel. Un imaginaire capable de le compléter en lui attribuant du sens. Un sens qui déborde de toutes parts quand il s'agit de conflit, de religion et de nature. Sur fond de description des sociétés israélienne et palestinienne, ce récit propose une réflexion sur les rapports qu'entretiennent le réel et l'imaginaire et sur leurs implications pour notre relation avec l'Autre.

Avec l'arrivée de la petite Djamila dans la classe de Frédérique, sage écolière, c'est une longue amitié qui commence. Quelques décennies plus tard, une lettre de Nora, la fille de Djamila, obligera Frédérique à faire revivre onze années de leur vie. Dans deux cultures qui se côtoient, forcées au partage d'un territoire urbain, la personnalité des fillettes évolue au gré de leurs joies et de leurs chagrins. Les situations prennent racine dans l'intime et donnent un éclairage sur la société des années soixante soixante-dix, son regard sur l'immigration, la place des femmes, celle des enfants. Au-delà des traces amères, c'est l'histoire d'une fidélité qui perdure malgré les regrets, l'absence et qui à travers le récit de Frédérique permettra sans doute à Nora de renforcer son identité de femme et de fille.

« Les grands yeux bleus du jeune homme fixaient un ciel vide de nuages¿ » New York, octobre 1929, c'est dans un pays en plein désarroi social et financier, qu'Alessia Genovese, fille unique du parrain de Brooklyn, va découvrir la liberté, l'amour, mais aussi la haine. Un polar palpitant dans lequel les règlements de comptes et les manipulations iront inexorablement se mettre en travers d'une romance aussi passionnée qu'inattendue.

Victor, petit dernier un peu gâté de dix-sept ans, doit suivre ses parents lorsqu'ils quittent la ville pour la campagne. Ce déménagement signe pour lui la fin de l'insouciance. Dans son job étudiant, il fera la rencontre d'une sémillante quadragénaire habitant la maison voisine. Son nouveau village est secoué par une sombre histoire de cambriolage et par un conflit sur les éoliennes qui a conduit à de nouvelles élections. À quarante kilomètres de là, en ville on entend les échos des manifestations des « gilets jaunes » les week-ends. Les tourments du jeune Victor ne sont pas dus à sa seule paresse, qu'il ne perçoit d'ailleurs pas de la même manière que son entourage. Cette paresse est-elle pour l'adolescent un état transitoire ou définitif ?

Myriam est une séduisante métisse berbère aux yeux troublants couleur de sable. Elle va tenter d'échapper à un vieux prince traditionnel qui veut en faire sa troisième femme. Au cours de ses études d'infirmière en Afrique et en France, entre jihad et Covid elle devra faire face à des agressions destinées à la faire céder. Heureusement elle rencontrera des amis et des affections sincères qui l'aideront dans son parcours, mais aussi des « dragueurs » que déroute sa réserve naturelle. Myriam échappera-t-elle aux dangers qui la menacent ? Réussira-t-elle sa vie professionnelle et amoureuse ?

La vie d'un village paisible peut être rapidement troublée. Même lorsqu'il s'agit d'un village « ordinaire », authentique, son quotidien peut finalement se révéler impitoyable. Baillac, cette petite bourgade du sud-ouest n'échappe pas à cette réalité. Pourtant, il s'agit d'un village comme un autre, un village ressemblant au vôtre, un village avec son histoire, ses croyances, ses chimères, ses coutumes, ses particularités, ses habitants, ses rumeurs, ses jalousies et ses braves gens. Bref, un village presque anodin tant son format est commun et son profil répandu. Alors, pourquoi est-il le théâtre de cet assassinat, de ce meurtre sordide ? Pourquoi le ou les auteurs de ce crime horrible ont-ils éliminé cet homme apprécié par l'ensemble de la population ? Pourquoi avoir supprimé un serviteur de Dieu ? Telles sont les innombrables questions qui bousculent le quotidien d'une population qui finit par se méfier d'elle-même.

Ce récit que l'auteur qualifie « d'épique » raconte les péripéties de l'émigration italienne de ses grands-parents maternels. Le narrateur interroge leurs origines, croise les fils d'une fiction où alternent les Pouilles et la Vénétie. Où l'on découvre comment le petit-fils d'un orphelin des Pouilles s'arrache à sa famille, à peine sorti de l'enfance. A Padoue il rencontre celle qu'il épouse. En 1910, un voyage de noces vers Paris sans retour. Ils connaissent les obstacles de l'émigration, des deux conflits mondiaux, mais construisent un avenir prospère grâce à leur détermination et à la maîtrise d'un métier. La fiction colore les données généalogiques, sociologiques, historiques, d'une humanité commune.