Bücher der Reihe Rue des écoles

Cette ¿uvre, naviguant entre la vie parisienne et la campagne basque, témoigne du parcours de Munia, une jeune femme dont les troubles de l¿humeur vont réduire à néant l¿insouciance et modifier durablement la façon dont ses proches la perçoivent et vivent avec elle. Une première bouffée délirante la plonge dans l¿univers de la prise en charge psychiatrique. Elle n¿aura d¿autre choix que de subir les caprices de son humeur vacillante et d¿apprendre à se battre contre les peurs générées par sa condition. Ce roman de témoignage mêle le point de vue de la protagoniste à celui de son entourage. Une histoire empreinte de sensibilité, loin des préjugés liés aux maladies psychiques.

Nathalie a avorté il y a un peu plus de trente ans, et n¿a jamais regretté sa décision. Si son esprit a rapidement oublié l¿événement, son corps, lui, n¿a pas su le faire car la mémoire du corps ne s¿efface jamais. Confrontée au désespoir de Céline, la fille de sa meilleure amie qui souffre de stérilité, elle replonge, pour l¿aider, dans son propre passé, à la recherche de cet enfant jamais né qüelle veut «¿offrir¿» à la jeune femme. S¿instaure alors entre elle et cet Invisible un dialogue ironique ou tendre, acerbe ou émouvant. Un récit qui bouscule la réalité pour suivre les méandres, montrer aussi la force, du désir de maternité. Se profile alors le «¿petit¿», qui n¿est pas seulement un personnage physique, mais aussi le porteur des représentations mentales de sa mère, et des aléas biographiques de sa parentèle.

Le projet de joie est un roman dystopique glaçant, ironique, réaliste, cynique, qui mêle aventure individuelle et destin collectif. Ce récit questionne l¿avenir des mondes contemporains et propose une lecture nouvelle des sociétés de castes.

L¿histoire se passe dans une petite ville. Comme il y en a beaucoup.Tout le monde se connaît. Du moins, on le croit. Mais il y a de vieilles rumeurs. Des ranc¿urs. Des zones d¿ombre sur l¿édile.  Ce maire qui règne en maître. Des bruits sur son passé.Qui est ce tyran de province qui pose une main de fer sur ses dociles sujets ?Et quels drames intimes a-t-il noués¿?  Comment vivre sous le poids écrasant du passé¿? Du non-dit. C¿est pourtant ce que va tenter de faire Louisä Sortir doucement la tête.  Et avancer.

Un peloton d'hélicoptères militaires quitte Rochefort-sur-Mer pour rejoindre l'Algérie. Le jeune sous-officier pilote Gilles Teller fait la connaissance, dans un village de Gironde, d'une étudiante, Marianne. Par un échange régulier de lettres, elle deviendra un soutien moral précieux pour Gilles, terrassé par une grave maladie contractée lors d'une évacuation sanitaire. Il réalise que la faculté de piloter, son idéal depuis l'enfance, va lui être retiré. Marianne lui tend les bras et lui ouvre la porte sur une nouvelle aventure : quitter l'armée pour un nouveau métier, fonder avec elle une famille. Revivre en sorte !

Pour s¿être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, un homme ordinaire est contraint de tout quitter. Il se lance sur les chemins de traverse avec pour seul compagnon son sac à dos, aussi lourd que les secrets qüil essaie de cacher.Il se retrouve rapidement confronté à lui-même, à ses peurs, à ses limites et aux fantômes qui l¿accompagnent. Son histoire se réécrit au fil d¿une marche parsemée de rencontres éphémères qui façonnent son long parcours.

Mars 2020. Une rade de Brest à la beauté secrète, un océan miniature peuplé d¿îlots, de grèves, de bois épais et de chemins creux, un paysage labyrinthe mutant au gré des marées. Un jeune chercheur en acoustique sous-marine, Awen, qui se volatilise, plongeant dans l¿incompréhension ses amis, dont Katelynn, toute jeune neurologue au nouvel institut du CHRU. Un corps, rendu par l¿océan trois mois plus tard. Celui d¿Awen ?Avec Pierre, son patient dépressif, Katelynn va remonter le fil du temps et tenter de comprendre la disparition d¿Awen, son amour immodéré pour la faune marine, la nature, les liens ambigus qüil entretient avec un groupe de jeunes écologistes radicaux et les méandres de l¿enquête officielle qui semble s¿intéresser au plus haut point à l¿affaire. En acoustique sous-marine, le bruit de mer zéro est l¿absence de son, le niveau de silence qui règne dans une zone calme de l¿océan profond.

1961. Mise en pension chez les s¿urs de Saint-Vincent-de-Paul à Meudon, une enfant voit son univers basculer dans un lieu austère et dur, aux jours scandés de prières, études et corvées ménagères. Omniprésence d¿un sentiment de culpabilité avec la crainte du châtiment divin. Soumise, humiliée puis indignée elle deviendra peu à peu une adolescente rebelle face à une morale asphyxiante. Menée par l¿idée de liberté, elle rêverait de rejoindre un jour l¿esprit en fusion de cette jeunesse créatrice des années soixante. Quand alors naissait la puissance d¿exister, la volonté d¿être¿

Le thème de cet ouvrage est le deuil d¿enfants. L¿intention est d¿aider les parents Shicoulim (notion en hébreu qui identifie le groupe de parents ayant perdu un ou des enfants) à retrouver du sens, à redevenir vivants, mais aussi d¿éclairer tout un chacun sur ce que ces épreuves ont d¿indicible et comment elles nous transforment. Il s¿agit aussi de témoigner que la mort d¿enfants, le suicide en particulier, est un sujet tabou en France, mal accompagné. Après le long chemin de l¿acceptation, Jeanne Cousin s¿efforce d¿être disponible aux petits bonheurs de la vie, comme l¿a chanté Léo Ferré, « le bonheur ce n¿est pas grand-chose, c¿est du chagrin qui se repose ».

Ce roman, résolument féministe, nous plonge dans un dialogue intense entre deux comédiennes vieillissantes que tout oppose. Cette alliance fortuite transforme leur rivalité en une amitié sincère au fil de leurs confessions, mettant en lumière la persévérance, la résilience et la renaissance artistique, même lorsque le rideau semble être tombé pour de bon. Comme un défi à la fatalité, elles déjouent le destin cruel qui les a écartées de la scène, transformant cet ultime rappel, en une surprenante victoire.

Eugène, Auguste, Jules... et les autres rassemble des histoires d¿hommes de tous âges, de toutes conditions sociales. De son ¿il acéré, souvent tendre, rarement féroce, Claire fait défiler ces portraits et s¿interroge sur leur particularité. Ses ancêtres affichent une masculinité que ni la guerre ni les velléités d¿émancipation des femmes des Années folles ne bousculent. Les « pères », encore prisonniers de stéréotypes, prennent conscience que leur virilité ne peut plus triompher. Quant aux hommes de la génération de Claire, ils peinent à sauver leur supériorité et s¿inventent des rôles. La narratrice se penche enfin sur les « Impeccables », des êtres fragiles, un peu à la marge dont les choix de vie dérangent. Certains illustrent les interrogations actuelles sur le genre.  Que reste-t-il ? Des doutes sur une « identité » masculine. Derrière la place de l¿homme, c¿est souvent la complexité de l¿humain qui s¿esquisse. Ces histoires de vie ordinaires, passées à la loupe, deviennent singulières.

La pause estivale est synonyme de liberté et de recherche universitaire¿ L¿abstraction de l¿essai se mêle aux situations de la vie réelle qui suscitent la réflexion dans leur surgissement impromptu et l¿ancrent dans une vérité humaine. Ainsi le quotidien se nimbe-t-il d¿une profondeur poétique. Les thèmes habituellement abordés dans l¿étude du sacré nous accompagnent pendant deux mois et deviennent plus familiers et plus personnels.  Ces inspirations estivales n¿ont d¿autre ambition que de faire partager des instants de réflexion et de rêve, parfois inaboutis, mais toujours en phase avec une sensibilité qui s¿interroge. Ils sont comme le journal de bord des deux mois d¿été que les universitaires consacrent à leur recherche.

Frappé d¿une illumination, le président de la République décide un soir d¿automne de rendre le baccalauréat obligatoire pour tous les habitants de la France. L¿Obligation, c¿est cette exigence d¿un tel diplôme pour tous, gage pour le Président d¿une prospérité inédite et d¿une attractivité nouvelle pour le pays.  À travers la chronique d¿un conseiller du premier ministre et celle de personnages simples, ouvriers, paysans, artisans, le roman conte la genèse de cette décision, les difficultés de sa mise en ¿uvre pour tester le niveau scolaire et culturel des gens, les formations envisagées, les espoirs mais aussi les fortes résistances qüelle suscite, les dérives politiques et criminelles auxquelles elle conduit.  À travers les yeux de ses personnages, il donne aussi à voir un tableau du système éducatif français et des questions qüil pose à ceux qui en ont le moins bénéficié. Jusqüau dénouement où l¿emporte la volonté populaire de s¿instruire en toute liberté, égalité et fraternité.

Notre société française est devenue étrange, une sorte de jungle où règnent la loi du MOI JE, l¿argent des puissants et les miroirs aux alouettes des réseaux sociaux. Une société où la belle langue française des Diderot, Voltaire, Rousseau est menacée par leurs descendants contemporains. Les Nouvelles Sentinelles prend le parti de nous faire ressentir les basiques de l¿humanisme et de la morale, comme l¿empathie et la compassion, hors écriture inclusive et moraline néo-progressiste. Les fables, les contes et les textes philosophiques sont courts, ce qui en facilite la lecture et permet à chacun de picorer selon son intérêt pour l¿un ou l¿autre des thèmes développés. L¿écriture est simple et fluide, souvent poétique et nourrie par l¿amour des beaux textes.

Dans un village de l¿Algérie alors française, une famille vit dans le logement de fonction de la mère directrice d¿école. Le père enseigne l¿agriculture aux habitants du douar voisin. La vie semble paisible entre une journée à la plage, le travail, la cour de récréation ou la neige sur les monts du Tessalä  Mais l¿Histoire est là : les alertes se multiplient, le monde se fissure autour de la fillette dont les repères disparaissent. Juillet 1962, l¿Indépendance est proclamée. La famille quitte le sol natal. La mère est mutée en métropole, tout le monde suit. Et là, l¿enfant apprendra   à se taire pour grandir.

Dans un petit village du bord de Loire, en 1943, l¿amitié de deux adolescents, Georges et Pierre, transcende les différences.  Alors que l¿occupation allemande s¿intensifie, Georges trouve un réconfort auprès de Simone, tandis que Pierre sombre dans une voie plus obscure.  Leurs choix les entraîneront vers des destins opposés, révélant des secrets enfouis et troublants, mettant à l¿épreuve leur amitié. Georges, un roman au c¿ur d¿une époque tourmentée, où l¿amour, la loyauté et les révélations bouleversantes se croisent.

L¿arrivée probable de l¿extrême droite au pouvoir déclencha chez Naïm, un franco-marocain, une crise identitaire où il lui sembla que les horizons s¿étaient soudain déformés, laissant dans son être des irruptions de vide et des dévastations. Se voir acculé à l¿instant, s¿y retrouver comme confiné, l¿empêcha tout simplement de vivre. Commença alors pour lui une rude bataille intérieure, une remise en cause de toute son histoire.Démuni, désemparé, parviendra-t-il à prendre racine quelque part ?L¿amour d¿Agnès, lui permettra-t-il de trouver en lui la volonté et la sagesse d¿avancer, de s¿adapter et de construire un avenir ?

Cet ouvrage est composé de vingt-quatre-lettres échangées entre un immigré et un électeur FN. Ces lettres, pleines de quiproquos et de rebondissements, rappellent les joutes d¿autrefois. L¿amour occupe une place importante dans cette correspondance, avec ses intrigues et ses déchirements. Les secrets d¿alcôves et les parfums d¿orient ajoutent une touche de mystère. Les personnages de Marianne, Dalila et Marguerite s¿ignorent, se courtisent et finissent par faire cause commune. Le passé et le présent s¿entremêlent, jetant une lumière crue sur les relations complexes entre individus. Ce livre offre une traversée de la France de 1974 à 2002, préfigurant la montée des nationalismes et le dévoiement des religions par des groupuscules actifs. C¿est une réflexion sur une société en quête d¿identité et en pleine interrogation.

Entre obscurité et lumière, Par temps clair est l¿histoire d¿un écrivain, Jason, confronté à un monde qüil ne comprend plus. C¿est un road movie, un voyage, une errance dans les grands espaces de Californie, où tous les sentiments, toutes les émotions enfouies se conjuguent. C¿est aussi une interrogation sur le temps qui passe, l¿apprentissage de la solitude.Il y est question de nostalgie, de beauté, de regrets, d¿amour, et du désarroi d¿un baby-boomer face au vieillissement et à la mort. Un malaise récurrent l¿accompagne, causé par la fin d¿un monde, un temps trop beau pour être honnête, et les échos d¿une guerre pas si lointaine. Ce voyage onirique le propulsera dans les étoiles.

1972. Paul, un jeune Parisien débarque à l¿IUT de Bourges, sa passion du rock en bandoulière et des projets plein la tête.  Les étudiants accueillent avec scepticisme ce garçon qui réfute les codes du bonheur tarifé à 1 500 balles par mois que le diplôme va leur offrir.  Pour l¿heure, ils jouissent sans retenue de la liberté de la nouvelle résidence universitaire, « un internat mixte sans surveillants ».  Seuls Pierre, Danny et Ludovic partagent son ambition et le perçoivent comme celui par qui le miracle peut arriver.  Cinquante ans plus tard, après le décès de Danny, son fils Jules fait revivre les souvenirs cachés de son père en écrivant l¿histoire oubliée de celui qui abandonna son rêve et ses amis. « Finalement, la vie fait bien les choses, ceux qui n¿avaient pas réussi étaient morts ou s¿étaient recyclés », lui souffle l¿un des protagonistes.  Un voyage musical dans le temps accompagné d¿une play-list de 70 références.

« Dernière activité ?Conseiller parlementaire.Activité envisagée ?Construction de murs.Je mets BTP ?Mettez murs.Vous souhaitez rejoindre une entreprise du bâtiment ?Non, juste construire de gros murs.Monsieur, plus vous serez précis, mieux je vous aiderai dans votre recherche d¿emploi.De gros murs pour club libertin très bruyant, ça va ?Un an plus tard, ce gag était près de mener à l¿érection, au c¿ur de Paris, de sept mille mètres carrés financés par un océan d¿alcool. Attendant le verdict d¿un jury de la Ville de Paris, je m¿étais demandé par quelles désillusions l¿étudiant qui, à vingt ans, intriguait aux Nations-Unies dans l¿espoir d¿une conscience planétaire, en était arrivé là. »Faire le mur est le récit d¿une traversée singulière et inspirante dans le monde de la politique, de l¿entreprise, du théâtre.Ce récit esquisse une vision politique et économique alternative en France. Et qui s¿y oppose, et comment.

Médicaments, insomnie, Dieu. Un long mariage soumet un couple à plusieurs épreuves. C¿est d¿autant plus difficile de rester ensemble lorsqüaux problèmes personnels s¿ajoute la traversée de différents régimes politiques.  Aglaie et Ghi¿¿ sont nés et ont été formés en période communiste. Ils vivent modestement de leur retraite à Bucarest. Ils reçoivent le capitalisme comme ils le peuvent. Un évènement va bouleverser leur vie du jour au lendemain. Chacun emprunte le chemin de la folie, mais à sa manière : Aglaie rêve d¿une tout autre vie, Ghi¿¿ plonge de plus en plus en lui-même et arrive même à négocier son sort avec la mort. À combien d¿expériences personnelles et historiques peut-on s¿adapter durant une vie ?Ce roman raconte, d¿une manière humoristique, une double histoire : la relation tumultueuse d¿un vieux couple et les difficultés d¿adaptation au capitalisme roumain.

Sara Lipchitz, née en Pologne, émigre enfant à Paris en 1920 où elle poursuit des études de médecine. Sa rencontre avec Bethsabée de Rothschild et sa passion pour la recherche vont l¿amener vers la biologie et l¿Institut de Biologie Physico-Chimique, centre de la résistance scientifique à l¿occupation nazie.  Contrainte de fuir, elle gagne l¿Université de Chicago grâce aux réseaux mis en place par Louis Rapkine à Paris et  « Françoise » à Toulouse. Aux Etats-Unis, Sara développera des approches originales qui permettront l¿émergence de l¿imagerie médicale actuelle. La fin de la guerre la verra à New York où elle se découvre victime d¿une double trahison.Ce récit relate des aspects politiques méconnus et des découvertes importantes durant la Seconde Guerre mondiale et les années qui suivirent. Il nous invite à partager la vie des chercheurs et de celles et ceux qui, en les sauvant, ont contribué au renom de la recherche.

Hélène a tout juste dix-huit ans quand son père-soleil se suicide, la laissant vide et désarmée devant une vie à construire et une énigme à résoudre : qui est l¿homme qui s¿est tué ?Car comment bâtir quand l¿horizon est en friche, que le corps se détraque, que l¿amour se conjugue à l¿abandon ? Que reste-t-il quand on a perdu jusqüà son identité ?

Ce livre de deuil comporte de nombreux échos : entre des sonorités au sein d¿un même vers, entre des mots dans plusieurs poèmes, mais aussi dans la structure même du recueil. En effet, les deux parties portant le titre Cartes postales se répondent comme sous l¿action d¿un miroir, de même que les deux parties intitulées Le cancer.  Le livre expose le cheminement intérieur d¿un homme ayant perdu un être cher, et les conclusions douloureuses qui viennent peser sur lui qui est encore en vie, sur lui qui est resté en arrière, transi de peine, au centre d¿une absence que rien ne vient combler. Le titre du livre s¿applique donc à la fois à l¿auteur et à son sujet.

Qüapporte donc la marche à ceux qui la pratiquent pour de multiples bonnes raisons et qui voudraient peut-être la pratiquer davantage ?  Quels sont les bienfaits, pour votre corps et votre esprit,  de ce simplissime moyen de locomotion ?Des réponses à ces questions guident les pas du lecteur tout au long de ce livre qui explore les innombrables facettes d¿une pratique à la fois spirituelle et physique, éminemment bienfaisante. Qüelle se nomme randonnée, marche, flânerie, trek ou promenade¿L¿auteur apporte des réflexions personnelles, ainsi que des idées de randonnées auxquelles il associe des expériences vécues et des témoignages de penseurs de tous les temps.  Un texte documenté qui incite à goûter toujours davantage les bonheurs du grand chemin¿Bonne route à vous !

Faussaire est un roman librement inspiré d¿un génie du faux-monnayage ayant sévi dans les années cinquante et soixante, qui opéra dans l¿ombre sans laisser la moindre trace.Né à Alger en 1915, Anis Berkani, est surnommé par les médias « le Delacroix de la fausse monnaie ». Orphelin à l¿âge de 5 ans, son destin est intriqué avec les grands événements du XXe siècle. Polytechnicien, brillant ingénieur, il n¿a qüun rêve : devenir inventeur. Cependant, alors qüil est mobilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale, les méandres de l¿histoire le font dévier de sa trajectoire¿

Une affaire palpitante se déroule dans le plus beau Musée d¿Art moderne d¿Europe : à Beaubourg.Une fâcheuse intrigue qui se trame contre un de ses conservateurs, Simon Berthier, honnête, mais intransigeant, qui prépare une exposition rétrospective du redoutable peintre italien Giorgio De Chirico dont le fantôme hante les espaces du Musée.Tout est fait pour empêcher Simon Berthier de réaliser son rêve : un chef-d¿¿uvre tailladé, des accidents insolites, de faux tableaux, des attaques fomentées par la presse. Tout est bon pour empoisonner sa vie, son projet et ses amours.Découverte, en filigrane de ce roman passionnant, de quelques-uns des secrets de cette grande institution qüest  le Centre Georges Pompidou.

À « La cantine du diable », les habitués s¿accrochent au comptoir comme on se connecte à un réseau. On parle de soi en regardant les autres, faire de même.Le matin, ça commence avec Farid et ses phrases, des pelotes d¿énigmes renfermant la vérité. Avec Jean Claude, syndicaliste en grève jusqüà la retraite, vient Michel, le maire, pour qui, la tolérance a balayé les convictions. Dans la nuit, on croisera Louise. Marx dirige sa vie, comme une boussole dans son verre de Jack Daniel¿s.  Dans cette allégorie de la marmite, Camille, la patronne assemble à feu doux, les meilleurs morceaux de chacun d¿eux. Sa dernière tentative pour lier cette sauce de destins pourrait bien sentir le roussi. Dès les premières vapeurs alléchantes, le diable pousse la porte et passe à table en conviant tout le village. À la fin du banquet, qui payera l¿addition ?

Quelle sorte d'île constitue dans la vie plus ou moins morose d'un adolescent la naissance de l'amour ? Quel agrégat inespéré de minutes heureuses ? Quel contraste avec l'ordinaire des jours, et quel secret relief dans leur paysage ? Et, pour commencer, qu'est-ce donc que ce trouble, cette pulsation nouvelle du temps et du c¿ur ?Avec beaucoup de finesse, Quentin Biasiolo nous mène à travers le dédale de ces questions : son roman d'amour est aussi un livre de pensée : un travail d'analyste des conduites et des sentiments.