Bücher der Reihe Rue des écoles

Euphémie, célibataire, habite en France. Damasa, marié, vit au Tchad. Euphémie, premier amour de Damasa, pourrait-elle devenir sa seconde épouse ? Dans un mélange de petits drames et complications familiales, chacun rêve : partir à Paris, sauver son mari alcoolique, retourner au Congo. Quand l'amitié surpasse l'amour et que l'amour traverse le temps et l'espace, cela donne : polygames, polyandres, vous n'êtes pas sérieux ! Mais qu'y a t-il de mal à ça ?L'auteure reversera les droits reçus pour ce titre à l'Hôpital Necker des enfants malades.

« La malchance, elle vous saute à la figure. Pas moyen de l'éviter. La chance, elle ne fait que vous frôler. Si vous ne tendez pas le bras, elle passe. Rêvez, sans rien attendre, sans rien espérer, mais battez-vous pour vos rêves et surtout, surtout, ne tournez pas le dos à la chance ! »Et vous, intrépides lecteurs, laissez ce récit incisif vous ébranler dans vos certitudes. Entrez en résonance avec la narratrice. Entre les lignes, il y a toute la place pour que vous glissiez vos propres souvenirs, vos regrets, vos craintes, vos rêves.

Les flux migratoires ont provoqué un peu partout dans le monde occidental la montée du populisme et du nationalisme. L'auteur porte un autre regard sur le réfugié avec ses doutes, ses peurs, ses souffrances, mais surtout avec la flamme d'espoir qui l'anime encore pour un nouveau départ. Il dénonce la domination occidentale, l'exploitation des pays pauvres par leurs anciens colonisateurs, privant la jeunesse de tout espoir d'une vie décente sur sa propre terre.Un autre monde beaucoup plus juste est-il possible ? Chant du corbeau est un véritable plaidoyer pour réfugié.

C'est la rencontre entre deux hommes que tout oppose. Ils échangent, se parlent et sympathisent.Leur cinquantaine dépassée les fait se retourner sur leurs parcours, évoquer leurs itinéraires respectifs, prendre la mesure des illusions perdues et de celles qui perdurent. Le courant passe et ce moment est une parenthèse qui va, de toute manière, vite se refermer. Alors pourquoi ne pas se confier à cet inconnu que jamais l'on ne reverra ?

C'est une odyssée à travers plusieurs pays, l'histoire vraie d'un jeune camerounais avec un prénom chargé, Mitterand, qui va devoir fuir son pays pour protéger sa mère, sa famille, et se protéger lui-même. Il va lui arriver de multiples aventures dans sa fuite à travers les villes et les bois. Il lui faudra un très grand courage et beaucoup de confiance en la vie pour surmonter toutes les épreuves le long de cet exil forcé qui deviendra un voyage initiatique, avec pour tout bagage le Contrat social¿ Par hasard (mais avec un prénom pareil, est-ce vraiment un hasard ?), son chemin le mènera en France. La violence l'avait obligé à quitter son pays, sa générosité, sa bienveillance et son enthousiasme le feront enfin accepter là où il vit maintenant.

Pierre Alexandre est un quadragénaire, artiste peintre, finissant qui mène une existence volontairement sans histoire, vivant dans le même quartier de cette ville natale qu'il n'a pas quittée depuis plus de vingt ans.Pourtant, il s'est lié d'amitié avec une personne de son immeuble, une jeune femme originaire d'Autriche arrivée en France il y a quelques années. Elle lui apporte une présence tonique et bienfaitrice. Pourtant une part d'ombre entoure cette personne.Un jour, un drame survient qui va bouleverser sa quiétude, menaçant même de la détruire...Alan Firth nous invite à effectuer un voyage dans l'Histoire, dans le monde de la peinture et dans le tréfonds de la conscience d'un homme sans particularité que les évènements permettront de se révéler à lui-même, et d'aborder enfin sa seconde vie.

Suite à leur rencontre, deux adolescents parisiens décident d'échapper au monde pétrifié dans lequel ils sont nés. Richard et Lucie vont devoir se défaire de leur individualisme idéaliste pour aller jusqu'à Athènes. Dans le quartier d'Exarchia, des hypothèses, des lignes de fuite s'inventent. À Exarchia, les enfants de Diogène ¿uvrent au chantier en cours : démocratie directe, solidarité, gratuité, rire. Au fil du récit qui se déploie sur un demi-siècle pour s'achever demain, Richard, Lucie et ceux qu'ils croisent forgent un futur à la hauteur de leurs aspirations.

Jusqu'où peut aller l'homme dans sa haine pour le loup ? Les Brûleurs de loups, terrifiants chasseurs de l'ancien temps, sont-ils de retour pour, une nouvelle fois, chasser Canis Lupus ? Cette fiction met en parallèle le comportement des chasseurs d'aujourd'hui et celui de leurs ancêtres ayant chassé des loups revenus sur des territoires qui n'auraient jamais dû cesser d'être les leurs. Dans ce récit, un randonneur rencontre un mystérieux chasseur de loups. Ensemble, ils vont faire un voyage envoûtant entre le présent et le passé, au c¿ur d'une montagne majestueuse.

Cet ouvrage fait le récit d'une enfance à la fois exceptionnelle et vécue par d'autres dans les campagnes rurales dans la France de l'après-guerre. L'auteur s'emploie à restituer le regard de l'enfant qu'il a été. Il rend compte ainsi des événements familiaux tels qu'il a pu les ressentir, du mode de vie, des attentes de ses parents, du rôle des enseignants. Il décrit ses plaisirs et malheurs de gamin, ses prouesses et ses pires agissements¿ C'est à un sociologue, auteur de plusieurs ouvrages, que l'on doit ce témoignage personnel attachant.

Dans ces années fondatrices, au c¿ur de l'Europe, se noue l'étrange destin d'une jeune fille née dans des circonstances atroces. Frêle figure de résilience, elle se dresse face aux totalitarismes, et à un nouveau führer, Alfried Krupp. Des neiges de Prusse au sinistre palais de Krupp à Essen, du Mur de Berlin aux années de plomb, son passage ressemble au battement d'aile d'un papillon. Est-il cause des basculements historiques qu'elle traverse ?

Poussée par la guerre, une famille quitte Damas. Mais c'est la mort qu'elle trouvera en chemin, seul un enfant va réussir à se sortir de ce chaos. Là n'était pas la fin de ses épreuves, s'appeler Hacim, être Arabe, orphelin et ne pas connaître le français, voilà qui était un sérieux handicap. Mais grâce à l'accompagnement d'un vieil homme qui l'épaulera tout au long de ses études, il reprendra goût à la vie. Ainsi se nouera une belle amitié entre un vieil ours et un jeune loup. L'espoir de retrouver son pays toujours chevillé au corps, va le pousser à échafauder des projets de retour. Malheureusement, ce n'était pas son destin ; tout bascula le jour où il croisa un ami de son père. Un passé qu'il ne connaissait pas venait de surgir.

Christophe, agent immobilier et Lucie, secrétaire médicale, se retrouvent dans le service de réanimation pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire d'Amiens pour apprendre une dramatique nouvelle. Leur fille Emma, victime d'un accident de la route, est en état de mort cérébrale. Le choc est terrible pour le couple. Tout les oppose désormais. Leur vie commune devient rapidement insupportable. Christophe propose une séparation à l'amiable. Elle refuse et se révolte : « Jamais, tu m'entends ? Jamais ! » Le divorce a pourtant lieu. Mais cela ne résoudra rien. Lucie le harcèle. Elle essaie tant bien que mal de l'empêcher de refaire sa vie. Seule solution possible envisagée : quitter Amiens. Mais l'attente d'un évènement heureux avec sa nouvelle femme, Sabine, sera fatale. Le déménagement pour Lille est reporté. Hélas, il ne fallait pas attendre !

Le tableau de Jean-Léon Gérôme intitulé La Vérité sortant du puits armée de son martinet pour châtier l'humanité va être volé au musée Anne-de-Beaujeu de Moulins. Archibald et ses comparses de la GRAPPINE parviendront-ils à l'empêcher ? La reliure de la célèbre Bible de Souvigny, magnifique ouvrage enluminé du XIIe siècle, a perdu un médaillon finement ciselé. Comment un testament anonyme peut-il en raconter l'histoire et en dévoiler l'emplacement actuel ? Au fil de ces deux enquêtes, vont se croiser un oligarque russe, des agents du renseignement spécialistes du Dark Web, des artistes, des truands, Valéry Larbaud, Maurice le SDF et quelques autres personnages tout aussi atypiques. Après Le Mystère Mantin, cette deuxième aventure d'Archibald, pleine de rebondissements, entraîne le lecteur d'un studio d'enregistrement moulinois aux chalets napoléoniens vichyssois avec humour et suspense.

Peut-on générer la chaleur d'une belle vie sur les cendres froides d'une enfance désastreuse ? Récit intime qui, au fil des pages, retentit comme un cri au timbre universel. Hind Soyer nous emmène avec elle à la recherche éperdue, et sans cesse déçue, de l'amour de sa mère. L'écriture, et son existence, s'apaiseront-elles ? La reconstruction adviendra-t-elle ? Un récit dont la vérité palpite au c¿ur de la nôtre...

Bastian, journaliste français en vacances en Tunisie, porte secours à Fatine, une jeune femme en proie à une tentative d'intimidation de la part de policiers véreux. Il sympathise avec elle, et découvre une cyberdissidente très active. Elle lui demande un coup de main pour recueillir des témoignages mettant en exergue la brutalité et le despotisme du régime. Il accepte, sans se douter de l'aventure effroyable qui les attend dans un pays au bord de l'ébullition. Nous sommes le 17 décembre 2010, jour où Mohamed Bouazizi, vingt-six ans, s'immole par le feu pour protester contre la confiscation de son outil de travail. Cet acte désespéré déclenche une suite ininterrompue d'évènements qui mèneront à la chute d'une dictature installée depuis presque un quart de siècle.

Grandir, ou fuir, se réaliser, partir à l'étranger, ne plus jamais revenir. Abigail laisse tout derrière elle, emmenant sa joie, ses espoirs et surtout un amoureux imaginaire qu'elle prénomme « Aharon ». De l'autre côté de la Méditerranée, en Israël, la jeune femme a les yeux qui brillent. Son fi dèle ami et collègue Walter, homosexuel, la chouchoute comme un père ou un grand frère attentif. Le soleil est parsemé de paillettes, Romain Gary lui-même intervient tel un mentor mais « Aharon », l'amoureux idyllique, prend de plus en plus de place dans la tête d'Abigail au point que l'on se demande si elle va parvenir à aimer concrètement...Fort heureusement la vie s'en mêle, avec ses faux hasards, ses insistances. Une rencontre teintée d'humour et de catastrophe, au coin d'une rue. Tout est idéal, rien ne l'est. Comment savoir si l'on aime ? Il paraît que le bonheur porte toujours un prénom...

L'inconnue du deuxième bureau Louis Essandi, lieutenant des Forces françaises libres, débarque en juillet 1942 à Beyrouth. Sa mission : réaliser un reportage photographique de la venue imminente de De Gaulle dans la capitale du Liban. Au deuxième bureau où on doit lui remettre un laissez-passer, il tombe sous le charme de Elsa Stern, une jeune secrétaire à la fois fragile et énigmatique. Son étrange comportement l'intrigue. Elle apparaît et disparaît, semble vouloir dévoiler un secret sans jamais y parvenir. Bientôt, il assistera, impuissant, à son enlèvement et apprendra par les journaux son assassinat. La police se montrant étonnamment inactive, Louis se résout à mener sa propre enquête. De fil en aiguille, il découvre de nombreuses incohérences dans le passé d'Elsa. Comment par exemple a-t-elle pu intégrer les services de renseignement de l'état-major des Forces françaises libres en étant Allemande ? Comment a-t-elle pu collaborer avec la Wehrmacht alors que son père est juif ? Qui est réellement Elsa Stern ? L'inconnue du deuxième bureau n'est pas seulement un polar palpitant qui tourne autour de questions identitaires. Dans ce deuxième roman, Thierry Albert décrit avec brio les effets délétères de silences familiaux qui piègent l'héroïne dans une soumission aveugle à un destin qu'elle n'aurait pas voulu.

On se rend à Belleville ou La Havane, Denain, Nice ou Saïgon. Et l'on tombe sur quoi ? Le tumulte. Par tout présent et toujours recommencé. Et cette constance des individus à vouloir bâtir et rebâtir. En dépit des nuages qui se sont amoncelés, tandis que se brouillaient les feuilles de route. Car l'humanité ne manque jamais d'espérance ni d'ingéniosité.