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Bücher der Reihe secrets d'histoire

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  • von Aimé Doumenc
    18,00 €

    " La 9e armée française est une unité de l'armée de terre française qui a combattu durant la Première et la Seconde Guerre mondiale. La 9e armée est recréée le 15 octobre 1939 à partir du détachement d'armée des Ardennes, et est sous la direction du groupe d'armées n° 11. La 9e armée conserve des lacunes dans les services et unités organiques et son état-major reste d'un niveau moyen, ce qui diminue l'influence de ses relations avec les états-majors supérieurs (GA1, QGQ)2. Sous le commandement du général Corap, elle occupe une région dont le front à défendre est situé entre Trélon, en liaison avec la 1re armée, et Pont-à-Bar (Donchery) où commence le secteur de la 2e armée; ce front couvre les trouées de Rocroi et Anor puis s'appuie notamment sur la Meuse entre Revin et Pont-à-Bar, excepté pour la tête de pont de Charleville-Mézières. Cette tête de pont bénéficie des fortifications les plus solides du secteur de la 9e armée; ailleurs elles sont relativement faibles. L'attention au cours de la drôle de guerre se porte sur l'amélioration des organisations défensives entre Trélon et Rocroi mais la population, non évacuée, contrarie les travaux. "

  • von Emile Agnel
    9,99 €

    Les singularités judiciaires sont nombreuses et variées au moyen âge, et souvent les magistrats interviennent dans des circonstances si bizarres, que nous avons peine à comprendre, nos jours, comment ces graves organes de la justice ont pu raisonnablement figurer dans de telles affaires. Toutefois notre but n¿est pas de critiquer ici des sages plus ou moins absurdes, mais d¿en constater simplement l¿existence. Nous bornons notre rôle { raconter les faits, sauf au lecteur à en tirer lui-même les conséquences. Plusieurs siècles nous séparent de l¿époque dont nous cherchons { étudier les m¿urs et les idées, qui forment avec les nôtres de si étranges disparates ; aussi n¿est-ce qüaprès de scrupuleuses recherches faites dans les ouvrages des jurisconsultes et des historiens les plus respectables, que nous avons osé présenter cette rapide esquisse.

  • von Voltaire
    18,00 €

    " On ne l'a pas assez remarqué, parce que Voltaire a tant fait, tant écrit; son activité s'est déployée de tant de côtés qu'on ne saurait prendre garde à tout, et qu'il est difficile d'attacher à chacune de ses ¿uvres une importance suffisante. Ainsi en est-il de la correspondance de Voltaire avec le grand Frédéric et encore avec Catherine II.Il me semble qu'on ne connaît pas une correspondance d'autant de va- leur entre un roi et un philosophe que celle dont nous allons nous occuper.Nous possédons les billets du jeune Marc Aurèle à son précepteur Fronton, ce sont d'aimables et tendres témoignages de respect, d'affection et de reconnaissance. Ces billets montrent combien était sensible et bonne l'âme du futur empereur. Mais ces relations ne pouvaient avoir l'importance de celles du prince royal de Prusse, âgé de vingt-quatre ans, et plus tard du roi avec Voltaire, ayant dix-huit ans de plus que son correspondant et déjà en possession d'une notoriété considérable par ses travaux littéraires et philosophiques."

  • von R. de Chantelauze
    19,90 €

    " Le vif intérêt que présente la passion de Louis XIV pour Marie Mancini, passion qui faillit provoquer de si graves événements entre la France et l'Espagne, n'a pas échappé à l'¿il pénétrant de Voltaire. «Louis XIV, dit-il, mit dans sa cour, comme dans son règne, tant d'éclat et de magnificence, que les moindres détails de sa vie semblent intéresser la postérité, ainsi qu'ils étaient l'objet de la curiosité de toutes les cours de l'Europe et de tous les contemporains. La splendeur de son gouvernement s'est répandue sur ses moindres actions. On est plus avide, surtout en France, de savoir les particularités de sa cour, que les révolutions de quelques autres États... Voilà pourquoi il n'y a guère d'historiens qui n'aient publié les premiers goûts de Louis XIV pour la baronne de Beauvais, pour Mlle d'Argencourt, pour la nièce du cardinal Mazarin, qui fut mariée au comte de Soissons, père du prince Eugène, surtout pour Marie Mancini, qui épousa ensuite le connétable Colonne. Il ne régnait pas encore quand ces amusements occupaient l'oisiveté où le cardinal Mazarin, qui gouvernait despotiquement, le laissait languir. L'attachement seul pour Marie Mancini fut une affaire importante, parce qu'il l'aima assez pour être tenté de l'épouser, et fut assez maître de lui-même pour s'en séparer. Cette victoire qu'il remporta sur sa passion commença à faire connaître qu'il était né avec une grande âme."

  • von Jules Michelet
    19,00 €

    " Am Nachmittag des vierten Mai 1789 eröffnete Ludwig XVI. die Gene- ralstaaten Frankreichs in der Kirche Saint-Louis in Versailles, am neun- ten Thermidor des Jahres II (27. Juli 1794) wurde Robespierre vom Konvent gestürzt. Diese beiden Daten umgrenzen die französische Re- volution. Die Schwankungen in den Machtverhältnissen dreier scharf getrennter Interessengruppen bestimmen ihren Verlauf. Das im Laufe des achtzehnten Jahrhunderts politisch und wirtschaftlich erstarkte Bür- gertum zertrümmerte mit Hilfe der breiten Masse des Volkes die Macht des absoluten Königtums und der bevorrechteten Klassen, des Adels und der Geistlichkeit, deren Mißwirtschaft das Land dem völligen Ruin entgegenzuführen drohte. Gegen die neue Macht des Bürgertums drängte seinerseits das städtische und ländliche Proletariat an , dessen Vorge- hen vom Hunger, vom krassesten Elend bedingt wurde, und das sich um seinen Anteil an dem reichen Erbe des mit seiner Hilfe besiegten ancien régime vom Bürgertum betrogen fühlte. "

  • von Baron de Montbas
    18,00 €

    " Jean-François Barton, baron de Montbas, naquit au château de Montbas, près de Bel lac,le 28 août 1636. Il appartenait à une vieille famille de la Marche, sur l¿histoire de laquelle il nous a laissé, en guise de préface à ses Mémoires, une notice « établie avec toute l¿exactitude possible et en ne disant rien que de vrai ». Certains généalogistes ont voulu trouver aux Barton une origine étrangère, et Mont- bas, bien que sans preuves convaincantes, semble se ranger à leur avis. Lorsque, en 1259, Louis IX eut restitué au roi d¿Angleterre, en échange de la Normandie, les provinces du Limousin, du Périgord et du Quercy, de nombreux seigneurs anglais passèrent en France et s¿y établirent ; de ce nombre aurait été Hugues Barton, des comtes souverains de Dumbarton en Écosse, surnommé pour sa bravoure l¿impitoyable dans les combats, et qui, ayant épousé une Française, Marie d¿Auzelay, se serait définitivement fixé en Poitou et y aurait acquis la vicomté de Montbas."

  • von Bernard de Clairveaux
    18,00 €

    " Bernard, supérieur de l'abbaye de Clairvaux, né en 1090 à Fontaine-lès-Dijon et mort le 20 août 1153. Directeur de conscience et important promoteur de l'ordre cistercien, il recherche l'amour du Christ par la mortification la plus dure. Il fait preuve, toute sa vie, d'une activité inlassable pour instruire ses moines, pour émouvoir et entraîner les foules, pour élaborer un dogme militant que son ordre et toute l'Église catholique mettront en ¿uvre.C'est aussi un conservateur, qui fustige les mutations de son époque, marquée par une profonde transformation de l'économie, de la société et du pouvoir politique.Mort en 1153, il est canonisé dès 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux. Il est déclaré Docteur de l'Église catholique en 1830 par le pape Pie VIII. Avec son Éloge de la Nouvelle Chevalerie il dresse ici le portrait des Templiers et leur mission, une chevalerie destinée à défendre les lieux saints et la justice."

  • von Frederic Masson
    22,00 €

  • von François Fabre
    9,50 €

    Bête du Gévaudan (Bèstia de Gavaudan en occitan) est le surnom d'un ou plusieurs canidés ayant commis des attaques contre des humains en France entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Le plus souvent mortelles, ces agressions « entre 88 et 124 selon les sources » ont surtout lieu dans le nord de l'ancien pays du Gévaudan, région d'élevage correspondant globalement à l'actuel département de la Lozère. Quelques cas sont signalés dans le sud de l'Auvergne, le nord du Vivarais, le Rouergue et le sud du Velay.Le royaume compte alors quelque 20 000 loups mais le drame du Gévaudan intervient opportunément pour la presse, en mal de ventes après la guerre de Sept Ans. Ainsi, le Courrier d'Avignon puis La Gazette de France et les gazettes internationales s'emparent de l'affaire et, en quelques mois, publient en feuilleton des centaines d'articles1. Dépassant rapidement le fait divers, la Bête du Gévaudan mobilise de nombreuses troupes militaires et donne naissance à toutes sortes de rumeurs et croyances à l'époque2, tant sur sa nature ¿ perçue tour à tour par les contemporains comme un loup, un animal exotique, un « sorcier » capable de charmer les balles3, voire un loup-garoun 2 ¿ que sur les raisons qui la poussent à s'attaquer aux populations, l'évêque de Mende énonçant alors un « châtiment divin ».Parmi les nombreux animaux abattus alors, deux canidés sont soupçonnés d'être la Bête5. Le premier est un grand loup tué en septembre 1765 par François Antoine, le porte-arquebuse de Louis XV, sur le domaine de l'abbaye royale des Chazes. Une fois l'animal empaillé et apporté à Versailles, les journaux et la Cour se désintéressent de l'affaire mais les ravages reprennent quelque temps après. Le 19 juin 1767, à La Besseyre-Saint-Mary, le paysan Jean Chastel abat le second animal, identifié comme un loup ou un canidé ressemblant partiellement à un loup. Passé cette date, plus aucune attaque mortelle n'est signalée dans la province.La majorité des historiens explique les prédations de la Bête par la présence de plusieurs loups devenus anthropophages. Ce phénomène, peu commun mais marquant, est observé à plusieurs reprises lorsque des « bêtes dévorantes » adoptent un comportement déviant similaire à celui de la Bête du Gévaudan, en ciblant exclusivement les êtres humains selon des modalités spécifiques d'attaque et de consommation des victimes (Bête de l'Auxerrois entre 1732 et 1734, Bête du Lyonnais entre 1754 et 1756, Bête des Cévennes en 1813, etc.). De tels cas s'inscrivent dans le contexte global des centaines d'attaques attribuées majoritairement aux « loups carnassiers » en France depuis la fin du Moyen Âge jusqu'au xixe siècle6,7.Malgré ce consensus historique, l'identité biologique des canidés responsables des attaques en Gévaudan fait toujours l'objet de débats, parfois avivés par les controverses sur la dangerosité de Canis lupus et les polémiques suscitées par la réapparition du loup gris en France après son éradication du territoire national au xxe siècle.

  • von Romain Rolland
    18,00 €

    " L¿auteur a cherché ici la vérité morale plus que la vérité anecdotique. Il a cru devoir user, dans cette action qüenveloppe une poésie légendaire, de plus de libertés avec l¿histoire qüil ne se l¿est permis en écrivant Danton. Dans cette dernière ¿uvre, il s¿est astreint à serrer d¿aussi près que possible la psychologie de quelques personnages : car le drame tout entier est concentré dans l¿âme de trois ou quatre grands hommes. ¿ Ici, rien de pareil : les individus disparaissent dans l¿océan populaire. Pour représenter une tempête, il ne s¿agit pas de peindre chaque vague, il faut peindre la mer soulevée. L¿exactitude minutieuse des détails importe moins que la vérité passionnée de l¿ensemble. Il y a quelque chose de faux et de blessant pour l¿intelligence dans la place disproportionnée qüont prise aujourd¿hui l¿anecdote, le fait divers, la menue poussière de l¿histoire, aux dépens de l¿âme vivante."

  • von Pierre de Ségur
    18,00 €

    " Dans la soirée du mercredi 24 janvier 1680, une nouvelle extraordinaire éclatait brusquement à Paris et à Saint- Germain, plongeant dans la stupeur bourgeois et gens de Cour. Le maréchal de Luxembourg, le vainqueur de Woerden, de Valenciennes, de Saint-Denis, l¿une des gloires de la France, le premier de ses capitaines depuis la mort de Turenne et la retraite du grand Condé, venait d¿entrer à la Bastille, inculpé d¿actes infamans, menacé, disait-on, de la peine capitale. Rien ne préparait les esprits à cette chute foudroyante. La veille encore, le maréchal, capitaine des gardes du corps, exerçait tranquillement sa charge auprès du Roi, qui lui faisait « bonne mine, » ainsi qüà l¿ordinaire. Un échange de cadeaux avait même, ce jour-là, attesté leur parfait accord : le duc ayant cédé à Louis XIV un magnifique cheval de guerre, le souverain avait riposté par le don d¿une épée de prix. À cette heure-là pourtant, l¿ordre d¿arrestation avait déjà reçu la signature royale. Luxembourg, disons-le, n¿était pas seul en cause ; d¿autres, ¿ d¿un rang égal, bien que de moindre illustration, ¿ étaient impliqués dans l¿affaire, et leurs noms, le lendemain, couraient de bouche en bouche. Sur ces derniers toutefois ne se referma pas la porte redoutable de la vieille forteresse : les uns, comme on verra, se mirent à l¿abri par la fuite ; les autres, plus nombreux, furent soumis à une simple enquête que ne suivit aucun effet. Seul, en toute cette classe d¿accusés, le procès fait à Luxembourg eut un cours régulier, fut instruit dans les formes et poussé jusqüau terme ; plus que tout autre donc, il peut donner matière à une étude approfondie."

  • von Jean-Baptiste Cléry
    16,00 €

  • von Georges D' Heylli
    18,00 €

    " Le Saint-Denis de M. Viollet-Leduc terminé sera certainement le plus beau titre de gloire de ce savant et habile architecte Il ne faut point se dissimuler qüil a entrepris la tâche la plus difficile, la plus délicate et en même temps la plus considérable qüaucun architecte ou homme d¿art de ce temps-ci ait tenté de mener à bonne fin. Rendre à nos yeux le Saint-Denis primitif, le Saint-Denis de Suger et de Saint-Louis, le Saint- Denis absolument complet, tel que l¿avait trouvé la Révolution à la veille de la dévastation des caveaux où gisaient ensevelis les restes de la monarchie française, M. Viollet-Leduc n¿a pas entrepris moins que cela ! Il s¿est pris d¿une belle et noble passion pour la basilique amoindrie, il a recueilli, partout où il a pu les retrouver, les richesses arrachées à ses murs et à ses tombes ; il a réuni et fouillé tous les documents, tous les plans, tous les livres qui pouvaient retracer à ses yeux et livrer à ses investigations les indices certains d¿un passé si violemment disparu, et il s¿est mis héroïquement à l¿ouvrage avec des ressources relativement restreintes et qui n¿ont pas toujours permis un travail sans interruption"

  • von Joseph Bédier
    14,90 €

    La Chanson de Roland est un poème épique et une chanson de geste du XI¿ siècle attribuée parfois, sans certitude, à Turold. Neuf manuscrits nous sont parvenus, dont un, le manuscrit d'Oxford du début du XII¿ siècle, le plus ancien et le plus complet, est en anglo-normand. Roland est jeunes mais sa témérité et sa fierté font de lui un chevalier redoutable. N'a-t-il pas conquis son épée Durendal et son cheval Veillantif en tuant un prince païen, alors qu'il n'avait que quinze ans ? Charlemagne le considère comme un fils et les guerriers francs l'admirent. Fidèle parmi les fidèles, Roland est le meilleur soutien du roi, celui qui mène à la victoire et ne craint pas la mort... Des pages de jeux, d'exercices et de documentation, pour faciliter la lecture aussi bien en classe qu'à la maison !

  • von Imbert de Saint-Amand
    14,90 €

    Cet historien du XIXe siècle nous parle en particulier de toutes les figures féminines importantes de la cour de Louis XIV, la reine Marie-Thérèse, Mme de Montespan, Mme de Maintenon, etc.Arthur-Léon-Georges Imbert de Saint-Amand, né le 22 novembre 1834 à Paris où il est mort le 22 juin 1900, est un diplomate et historien français.BiographieNé au no 9 de la rue Jean-Goujon, de Marie-Flore Domon et du baron Jean-Bernard Marthe, colonel au 2e régiment de dragons, il fut élève du lycée Bonaparte2. Après avoir passé ses licences ès lettres et en droit, il entra, en 1855, au ministère des Affaires étrangères. Il y devint successivement sous-directeur adjoint à la direction politique en 1866, secrétaire de première classe à la disposition du ministre en 1869, ministre plénipotentiaire de 2e classe en 1877 et de première classe en 1882, et fut presque constamment chargé de travaux particuliers dans l¿administration centrale de ce ministère3.Imbert de Saint-Amand s¿est fait connaître par une série de publications sur les femmes de l¿ancienne cour de France, du premier Empire et de la Restauration, comprenant les femmes de la cour de Louis XIV, de la cour de Louis XV, des dernières années du règne de Louis XV, les beaux jours de Marie-Antoinette et la fin de l¿ancien régime, puis, entre autres, Marie-Antoinette aux Tuileries, la dernière année de celle-ci, l¿agonie de la royauté, la citoyenne Bonaparte, la femme du premier consul, la cour de l¿impératrice Joséphine, les beaux jours de Marie-Louise, Marie-Louise et la décadence de l¿Empire, la duchesse de Berry, la duchesse d¿Angoulême, etc. En dehors de ces deux séries il a publié des portraits de la cour des derniers Valois et des derniers Bourbons, de Françaises et du xviiie et du xixe siècle, de l¿abbé Deguerry et de Delphine de Girardin3.Décoré de la Légion d¿honneur, le 11 aout 1863, il a été promu officier, le 6 aout 1870.

  • von Albert Londres
    14,90 €

    «Biribi» désigne l'ensemble des pénitenciers militaires français Ce reportage de 1924 dénonce les pratiques cruelles dans ces unités au Maghreb. Perpétrés par des sousoffs sadiques, «ignorés» du commandement, ces faits sont racontés par des détenus dans des récits poignants, à peine commentés par l'auteur. À la fin de cet article l'auteur s'adresse au ministre de la guerre pour réclamer la suppression de ces établissements.Le succès de son reportage sur le bagne de Cayenne (Au bagne) décide Albert Londres à s'intéresser à d'autres geôles de la République. Il s'agit cette fois d'enquêter sur les bagnes militaires, situés pour la plupart en Afrique du Nord et dépendant du ministère de la Guerre. Malgré l'hostilité de la hiérarchie militaire, le grand reporter sillonne le Rif, recueillant les doléances des soldats bagnards. Sous le titre Biribi, son reportage est publié au printemps 1924. Pour répondre à la pression de l'opinion publique, le ministre de la Guerre se voit contraint d'envoyer sur place une commission d'enquête, et ce sera bien grâce à Albert Londres que les bagnes militaires et leurs odieux " travaux publics " seront définitivement supprimés en France.

  • von Emile Agnel
    9,99 €

    Les procès intentés aux animaux étaient des procès dans lesquels l'accusé était un animal qui se voyait reprocher un délit, un crime ou un dommage comme il l'aurait été à un être humain, en principe seul sujet de droit ou justiciable.Taureaux, vaches , chevaux, porcs, truies, coqs, rats, mulots, limaces, fourmis, chenilles, sauterelles mouches, vers et sangsues: tous ont eu maille à partir avec la justice pour avoir nui aux hommes ou offensé Dieu, à des degrés divers. Les procès déploient toute la solennité et les moyens utilisés pour les accusés ordinaires et se soldent par des peines qui vont du bannissement au supplice, en passant par l¿excommunication.Ces procès sont de deux types. Les premiers sont prononcés par des tribunaux laïcs à l¿encontre d¿animaux domestiques (cochons, chevaux, b¿ufs, chiens, coqs, ânes, etc.) reconnus coupables de blessure ou d¿homicide. La peine appliquée est souvent la mise à mort par la pendaison, le bûcher[2], la décapitation, etc. Des rituels d¿exposition, d¿humiliation ou de mutilation peuvent être associés selon la gravité du crime. Dans neuf cas sur dix, c¿est un cochon qui est conduit devant le tribunal : l¿animal est vagabond (il sert d¿éboueur dans les grandes villes) et provoque inévitablement des accidents. Le propriétaire de l¿animal, quant à lui, est rarement inquiété.Les seconds procès sont prononcés par les autorités ecclésiastiques à l¿encontre d¿animaux de petite taille (insectes, rongeurs) qui détruisent les récoltes. Ces derniers sont plus difficiles à appréhender et s¿apparentent davantage à des fléaux. Dès lors, on recourt à l¿exorcisme, on les déclare maudits ou l¿on procède à leur excommunication. Le témoignage le plus ancien d¿un procès de ce genre concerne le diocèse de Laon, où l¿évêque Barthélemy aurait, en 1120, déclaré maudits et excommuniés les mulots et chenilles qui avaient envahi les champs. L¿année suivante, il réitère ses anathèmes à l¿encontre de mouches.

  • von Anton Ivanovitch Denikine
    26,90 €

    Le général Denikine fut, pendant un temps, le chef de l'armée contrerévolutionnaire blanche, lors de la guerre civile qui embrasa la Russie après la révolution d'Octobre. Battu, fin 1919, par l'Armée rouge et en désaccord avec le général Wrangel lequel voulait restaurer le tsarisme, alors que Denikine avait des sympathies démocrates il laissa la place à se dernier et s'exila en France. Il propose, dans ce livre, sa vision de la révolution russe.Anton Ivanovitch Dénikine (1872-1947) est un général russe, chef d'état-major dans les armées de la Russie impériale pendant la Première Guerre mondiale, commandant en chef de l'armée des volontaires pendant la guerre civile russe. Lors de la révolution de Février 1917, il se trouvait sur le front roumain. En mars 1917, il fut rappelé à Pétrograd par le ministre de la guerre du gouvernement provisoire Alexandre Goutchkov qui lui proposa le poste de chef d'état-major auprès du commandant en chef de l'armée russe, le fraîchement nommé général Mikhail Alekseïev. Le 5 avril, Dénikine entra en fonction, qu'il exerça un mois et demi, en bonne entente avec Alekseïev. Après le remplacement d'Alekseïev par Broussilov, Dénikine, ne souhaitant pas être le chef d'état-major de ce dernier, fut nommé commandant des armées du front ouest. À ce poste, il organisa le soutien stratégique du front sud-ouest lors de l'offensive de juin 1917.Le 28 août 1917, il est arrêté à la suite d'un télégramme expédié au gouvernement provisoire dans lequel il exprime sa solidarité avec le général Lavr Kornilov. Accusé de mutinerie (Affaire Kornilov), il fut incarcéré en compagnie de Kornilov à la prison de Bykhov, d'où les généraux réclamaient un procès public pour se laver des accusations mensongères et présenter leur programme pour l'avenir de la Russie.Après la chute du gouvernement provisoire, l'accusation de mutinerie devint sans objet et, le 2 décembre 1917, le commandant de chef général Nikolaï Doukhonine donna l'ordre de transférer les prisonniers sur le Don, ce que contesta le comité des armées. Apprenant que des unités bolchéviques aux ordres de l'enseigne Krylenko marchaient sur Moguilev, menaçant d'exécuter les généraux, ceux-ci se décidèrent à fuir vers le Don.Avec des papiers au nom d'Alexandre Dombrowski, Dénikine parvint à déjouer la vigilance des contrôles bolchéviques et à rallier Novotcherkassk, où il participa à la formation de l'armée des volontaires.Le 4 avril 1920, Dénikine, face à l'opposition des généraux, démissionne du commandement des Forces Armées du Sud de la Russie au profit du lieutenant-général baron Wrangel et s'embarqua le jour même pour l'Angleterre via Constantinople. Il s'exile en France, puis émigre aux États-Unis en 1945.

  • von Charles Louandre
    18,00 €

    " Chaque siècle, comme chaque homme, a ses exagérations, ses contrastes. Sous ce rapport, nous n¿avons rien à envier aux générations qui nous ont précédés, et ce serait une étrange histoire que celle des opinions et des idées extrêmes qui ont eu cours dans l¿époque troublée où nous vivons. Le peuple qui tuait son roi, qui proscrivait son Dieu, il y a tantôt cinquante ans, s¿est agenouillé devant les autels qüil avait brisés naguère. C¿est là, à part l¿imprescriptible puissance du sentiment religieux, une loi éternelle des choses de ce monde, un reflux inévitable qui nous ramène toujours au point que nous avons quitté, pour nous emporter de nouveau et nous y ramener encore. L¿outrage révolutionnaire, en tombant sur les choses saintes, avait préparé une réaction religieuse, comme le régicide avait préparé une restauration. L¿église de France eut bientôt cicatrisé ses plaies : de grands esprits, de grands écrivains se rallièrent là cause du catholicisme et la défendirent, les uns par la logique, les autres par la poésie, Dieu fut, pour ainsi dire, rappelé de l¿exil...."

  • von Jules Cesar
    16,80 - 19,90 €

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