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Bücher der Reihe Sociologie et Anthropologie

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  • von Gabriel Tarde
    14,00 €

    "Fragment d'histoire future" est un ouvrage écrit par le sociologue et criminologue français Gabriel Tarde (1843-1904). Cet ouvrage, publié en 1896, appartient à la tradition de la science-fiction spéculative et explore les futurs possibles de la société.Dans "Fragment d'histoire future", Tarde envisage différentes évolutions sociales et technologiques, offrant des perspectives sur la façon dont la société pourrait se transformer à l'avenir. Il aborde des thèmes tels que les avancées scientifiques, les changements dans la structure sociale, les développements technologiques et les conséquences possibles de ces évolutions sur la vie quotidienne et les institutions sociales.L'ouvrage reflète les préoccupations et les idées de Tarde en matière de sociologie et de criminologie, tout en offrant une vision imaginative et spéculative de l'avenir. Tarde était particulièrement intéressé par les processus sociaux, la diffusion des innovations, et les interactions humaines, et ces thèmes sont susceptibles de se retrouver dans son exploration du futur dans "Fragment d'histoire future"

  • von Gustave Le Bon
    19,00 - 19,90 €

  • von Charles Aubertin
    22,00 - 26,90 €

  • von Edouard Chavannes
    9,00 €

  • von Célestin Bouglé
    9,50 - 18,00 €

  • von Gaston Courtillier
    19,00 €

  • von Edmond De Nevers
    19,00 - 26,00 €

  • von Gustave Le Bon
    19,00 - 22,00 €

  • von Célestin Bouglé
    9,50 - 15,90 €

  • von Rene Guenon
    16,00 €

    " L¿ouvrage posthume de Saint-Yves d¿Alveydre intitulé Mission de l¿Inde , qui fut publié en 1910, contient la description d¿un centre initiatique mystérieux désigné sous le nom d¿ Agartha ; beaucoup de lecteurs de ce livre durent d¿ailleurs supposer que ce n¿était là qüun récit purement imaginaire, une sorte de fiction ne reposant sur rien de réel. En effet, il y a là-dedans, si l¿on veut y prendre tout à la lettre, des invraisemblances qui pourraient, au moins pour qui s¿en tient aux apparences extérieures, justifier une telle appréciation ; et sans doute Saint-Yves avait-il eu de bonnes raisons de ne pas faire paraître lui-même cet ouvrage, écrit depuis fort longtemps, et qui n¿était vraiment pas mis au point. Jusque-là, d¿un autre côté, il n¿avait guère, en Europe, été fait mention de l¿ Agartha et de son chef, le Brahmâtmâ, que par un écrivain fort peu sérieux, Louis Jacolliot, dont il n¿est pas possible d¿invoquer l¿autorité ; nous pensons, pour notre part, que celui-ci avait réellement entendu parler de ces choses au cours de son séjour dans l¿Inde, mais il les a arrangées, comme tout le reste, à sa manière éminemment fantaisiste." Dans ce livre captivant, l'auteur explore les concepts ésotériques et les symboles traditionnels, proposant des interprétations profondes qui dépassent le domaine du matérialisme moderne.Le livre aborde la notion du "Roi du Monde" - un concept présent dans de nombreuses traditions anciennes qui symbolise une autorité spirituelle suprême ou un centre primordial autour duquel tourne l'ordre cosmique. Guénon examine comment ce concept s'inscrit dans diverses traditions spirituelles, et comment il offre une vision du monde qui transcende les divisions et les hiérarchies matérialistes.Outre son exploration du "Roi du Monde", Guénon explore d'autres symboles et concepts traditionnels, établissant des liens entre différentes traditions spirituelles et soulignant leur unité sous-jacente. Il utilise ces concepts pour critiquer le monde moderne, soulignant le déclin de la spiritualité et l'importance de revenir aux valeurs traditionnelles."Le Roi du Monde" est une ¿uvre profonde et stimulante qui incite à la réflexion, proposant une vision du monde qui met l'accent sur la spiritualité et la tradition. C'est une lecture incontournable pour ceux qui s'intéressent à l'ésotérisme, à la philosophie traditionnelle et à la critique du monde moderne.

  • von Augustin Hippone
    18,00 €

    Immerse yourself in the timeless legacy of Augustin Hippone through a succinct summary of 'The Confessions of Saint Augustine,' a monumental spiritual autobiography that revolutionized Christian literature.Summary:Augustin Hippone's "The Confessions of Saint Augustine" is a riveting autobiographical work that explores the intricacies of faith, human frailty, and the pursuit of divine truth. Penned in the late 4th century by Saint Augustine of Hippo, an influential theologian, this magnum opus remains a cornerstone in Christian literature and Western philosophy.¿The Confessions¿ is framed as a series of earnest dialogues with God, chronicling Saint Augustine's journey from a tumultuous youth to his profound conversion to Christianity. His soul-searching narrative delves into an array of themes including the nature of time, memory, and the human soul, as well as the redemptive power of faith.This masterwork's candid introspection and the portrayal of spiritual transformation have cemented its status as a paradigm for modern spiritual autobiographies. Readers across ages find resonance with Saint Augustine¿s personal struggles and epiphanies, making "The Confessions" an enduring source of inspiration and solace for those on their own spiritual quests.In the contemporary realm, Augustin Hippone's ¿The Confessions¿ serves as a gateway to understanding the historical and theological landscape of early Christianity, and remains an invaluable resource for scholars, theologians, and spiritual seekers alike.

  • von Friedrich Engels
    8,50 €

    " Ein Gespenst geht um in Europa ¿ das Gespenst des Kommunismus. Alle Mächte des alten Europa haben sich zu einer heiligen Hetzjagd gegen dies Gespenst verbündet, der Papst und der Zar, Metternich und Guizot, französische Radikale und deutsche Polizisten.Wo ist die Oppostitionspartei, die nicht von ihren regierenden Gegnern als kommunistisch verschrien worden wäre, wo die Oppositionspartei, die der fortgeschritteneren Oppositionsleuten sowohl wie ihren reaktionären Gegnern den brandmarkenden Vorwurf des Kommunismus nicht zurückgeschleudert hätte?Zweierlei geht aus dieser Tatsache hervor.Der Kommunismus wird bereits von allen europäischen Mächten als eine Macht anerkannt. Es ist hohe Zeit, daß die Kommunisten ihre Anschauungsweise, ihre Zwecke, ihre Tendenzen vor der ganzen Welt offen darlegen und dem Märchen vom Gespenst des Kommunismus ein Manifest der Partei selbst entgegenstellen. Zu diesem Zweck haben sich Kommunisten der verschiedensten Nationalität in London versammelt und das folgende Manifest entworfen, das in englischer, französischer, deutscher, italienischer, flämischer und dänischer Sprache veröffentlicht wird."

  • von Annie Besant
    18,00 €

    " What hink ye of Christ, whose son is he?" Humane child of human parents, or divine Son of the Almighty God? When we consider his purity, his faith in the Father, his forgiving patience, his devoted work among the offscourings of society, his brotherly love to sinners and outcasts¿ when our minds dwell on these alone,¿we all feel the marvellous fascination which has drawn millions to the feet of this "son of man," and the needle of our faith begins to tremble towards the Christian pole. If we would keep unsullied the purity of our faith in God alone, we are obliged to turn our eyes some times¿however unwillingly¿towards the other side of the picture and to mark the human weaknesses which remind us that he is but one of our race. His harshness to his mother, his bitterness towards some of his opponents, the marked failure of one or two of his rare prophecies, the palpable limitation of his knowledge ¿ little enough, indeed, when all are told,¿are more than enough to show us that, however great as man, he is not the All-righteous, the All- seeing, the All-knowing, God."

  • von Victor Hugo
    18,00 €

    " Le jeudi 20 décembre 1848, l'assemblée constituante, entourée en ce moment-là d'un imposant déploiement de troupes, étant en séance, à la suite d'un rapport du représentant Waldeck-Rousseau, fait au nom de la commission chargée de dépouiller le scrutin pour l'élection à la présidence de la république, rapport où l'on avait remarqué cette phrase qui en résumait toute la pensée: «C'est le sceau de son inviolable puissance que la nation, par cette admirable exécution donnée à la loi fondamentale, pose elle-même sur la constitution pour la rendre sainte et inviolable»; au milieu du profond silence des neuf cents constituants réunis en foule et presque au complet, le président de l'assemblée nationale constituante, Armand Marrast, se leva et dit:«Au nom du peuple français, «Attendu que le citoyen Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, né à Paris, remplit les conditions d'éligibilité prescrites par l'article 44 de la constitution; «Attendu que, dans le scrutin ouvert sur toute l'étendue du territoire de la république pour l'élection du président, il a réuni la majorité absolue des suffrages; «En vertu des articles 47 et 48 de la constitution, l'assemblée nationale le proclame président de la république depuis le présent jour jusqu'au deuxième dimanche de mai 1852.» Un mouvement se fit sur les bancs et dans les tribunes pleines de peuple; le président de l'assemblée constituante ajouta: «Aux termes du décret, j'invite le citoyen président de la république à vouloir bien se transporter à la tribune pour y prêter serment.» Les représentants qui encombraient le couloir de droite remontèrent à leurs places et laissèrent le passage libre. Il était environ quatre heures du soir, la nuit tombait, l'immense salle de l'assemblée était plongée à demi dans l'ombre, les lustres descendaient des plafonds, et les huissiers venaient d'apporter les lampes sur la tribune. Le président fit un signe et la porte de droite s'ouvrit."

  • von Charles-Henri Sanson
    16,00 €

    " Les hautes ¿uvres étaient les tâches assurées par le bourreau en tant qu'exécuteur de la haute justice : bannissement, châtiments corporels, torture, mise à mort, exposition au pilori... Charles-Henri Sanson, né le 15 février 1739 et mort le 4 juillet 1806, est un bourreau français, officiellement exécuteur des hautes ¿uvres de Paris, sous les règnes des rois Louis XV et Louis XVI, puis sous la Première République française. Il est surtout connu pour avoir décapité le roi Louis XVI ainsi que différents révolutionnaires comme Danton, Camille Desmoulins ou Robespierre. Issu d'une famille de bourreaux, il a administré la peine capitale durant plus de quarante années et a exécuté de sa propre main près de 3 000 personnes. Dans ses mémoires longtemps restées inédites, il retrace la vie sous la Révolution française lors de la Terreur et de la guillotine. Nourri d'anecdotes sur les suppliciés dont il eut la charge cet ouvrage est devenu un classique de l'histoire de la peine capitale."

  • von Stefan Zweig
    18,00 €

    " Les livres peuvent naître des sentiments les plus divers : l¿enthousiasme ou la reconnaissance, l¿indignation, le chagrin, la colère. Parfois c¿est par besoin de s¿expliquer à soi-même des hommes ou des événements qüon prend la plume, parfois c¿est par vanité, par simple désir de gain ou encore pour se feindre. Les auteurs devraient toujours savoir les raisons qui ont déterminé le choix de leur sujet. En ce qui concerne ce livre, je sais parfaitement pourquoi je l¿ai écrit : il est né d¿un sentiment peu courant, mais très énergique, la honte.Voici comment cela s¿est produit. J¿eus, il y a dix-huit mois, l¿occasion, désirée depuis longtemps, d¿aller en Amérique du Sud. Je savais qüau Brésil je verrais quelques-uns des plus beaux sites du monde et qüen Argentine m¿était réservée une rencontre incomparable avec des camarades intellectuels. Cette certitude à elle seule rendait le voyage extrêmement agréable, sans compter un certain nombre d¿autres facteurs favorables : une mer calme, la détente complète sur un navire rapide et spacieux, où l¿on se sent détaché de tous les liens et ennuis ordinaires de l¿existence. Tout cela contribuait à faire de cette traversée un repos admirable dont je jouissais sans mesure. Mais brusquement, c¿était le septième ou le huitième jour, j¿éprouvai comme une sorte d¿impatience. Toujours le même ciel bleu, la même mer bleue et calme ! Soudain j¿eus l¿impression que les heures coulaient trop lentement. Je souhaitais en moi-même d¿être déjà arrivé, et tout d¿un coup cette jouissance tiède et indolente du néant m¿oppressa. J¿étais fatigué de voir les mêmes visages et la monotonie du service du bord, avec sa calme précision, me devint intolérable. Avance ! Avance ! Plus vite ! Plus vite !"

  • von Rene Guenon
    18,00 €

    " Lorsque nous avons, il y a quelques années, écrit Orient et Occident, nous pensions avoir donné, sur les questions qui faisaient l¿objet de ce livre, toutes les indications utiles, pour le moment tout au moins. Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d¿ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires et nous amènent à développer des points de vue sur lesquels nous n¿avions pas cru nécessaire d¿insister tout d¿abord. Ces précisions s¿imposent d¿autant plus que nous avons vu s¿affirmer de nouveau, en ces derniers temps, et sous une forme assez agressive, quelques-unes des confusions que nous nous sommes déjà attaché précisément à dissiper ; tout en nous abstenant soigneusement de nous mêler à aucune polémique, nous avons jugé bon de remettre les choses au point une fois de plus. Il est, dans cet ordre, des considérations, même élémentaires, qui semblent tellement étrangères à l¿immense majorité de nos contemporains, que, pour les leur faire comprendre, il ne faut pas se lasser d¿y revenir à maintes reprises, en les présentant sous leurs différents aspects, et en expliquant plus complètement, à mesure que les circonstances le permettent, ce qui peut donner lieu à des difficultés qüil n¿était pas toujours possible de prévoir du premier coup.Le titre même du présent volume demande quelques explications que nous devons fournir avant tout, afin que l¿on sache bien comment nous l¿entendons et qüil n¿y ait à cet égard aucune équivoque. ¿e l¿on puisse parler d¿une crise du monde moderne, en prenant ce mot de « crise " dans son acception la plus ordinaire, c¿est une chose que beaucoup ne mettent déjà plus en doute, et, à cet égard tout au moins, il s¿est produit un changement assez sensible : sous l¿action même des événements, certaines illusions commencent à se dissiper, et nous ne pouvons, pour notre part, que nous en féliciter, car il y a là, malgré tout, un symptôme assez favorable, l¿indice d¿une possibilité de redressement de la mentalité contemporaine, quelque chose qui apparaît comme une faible lueur au milieu du chaos actuel. C¿est ainsi que la croyance à un « progrès " indéfini, qui était tenue naguëre encore pour une sorte de dogme intangible et indiscutable, n¿est plus aussi généralement admise ; certains entrevoient plus ou moins vaguement, plus ou moins confusément, que la civilisation occidentale, au lieu d¿aller toujours en continuant à se développer dans le même sens, pourrait bien arriver un jour à un point d¿arrêt, ou même sombrer entièrement dans quelque cataclysme. Peut-être ceux-là ne voient-ils pas nettement où est le danger, et les craintes chimériques ou puériles qüils manifestent parfois prouvent suffisamment la persistance de bien des erreurs dans leur esprit ; mais enfin c¿est déjà quelque chose qüils se rendent compte qüil y a un danger, même s¿ils le sentent plus qüils ne le comprennent vraiment, et qüils parviennent à concevoir que cette civilisation dont les modernes sont si infatués n¿occupe pas une place privilégiée dans l¿histoire du monde, qüelle peut avoir le même sort que tant d¿autres qui ont déjà disparu à des époques plus ou moins lointaines, et dont certaines n¿ont laissé derrière elles que des traces infimes, des vestiges à peine perceptibles ou difficilement reconnaissables."

  • von Valmiki
    29,90 €

    " Il est une vaste contrée, grasse, souriante, abondante en richesses de toute sorte, en grains comme en troupeaux, assise au bord de la Sarayoû et nommée Kauçala. Là, était une ville, célèbre dans tout l¿univers et fondée jadis par Manou, le chef du genre humain. Elle avait nom Ayaudhyâ. Heureuse et belle cité, large de trois yaudjanas, elle étendait sur douze yaudjanas de longueur son enceinte resplendissante de constructions nouvelles. Munie de portes à des intervalles bien distribués, elle était percée de grandes rues, largement développées, entre lesquelles brillait aux yeux la rue Royale, où des arrosements d¿eau abattaient le vol de la poussière. De nombreux marchands fréquentaient ses bazars, et de nombreux joyaux paraient ses boutiques. Imprenable, de grandes mai- sons en couvraient le sol, embelli par des bocages et des jardins publics. Des fossés profonds, impossibles à franchir, l¿environnaient ; ses arsenaux étaient pleins d¿armes variées ; et des arcades ornementées couronnaient ses portes, où veillaient continuellement des archers."

  • von Rene Guenon
    18,00 €

    " Lorsque nous avons, il y a quelques années, écrit Orient et Occident, nous pensions avoir donné, sur les questions qui faisaient l¿objet de ce livre, toutes les indications utiles, pour le moment tout au moins. Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d¿ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires et nous amènent à développer des points de vue sur lesquels nous n¿avions pas cru nécessaire d¿insister tout d¿abord. Ces précisions s¿imposent d¿autant plus que nous avons vu s¿affirmer de nouveau, en ces derniers temps, et sous une forme assez agressive, quelques-unes des confusions que nous nous sommes déjà attaché précisément à dissiper ; tout en nous abstenant soigneusement de nous mêler à aucune polémique, nous avons jugé bon de remettre les choses au point une fois de plus. Il est, dans cet ordre, des considérations, même élémentaires, qui semblent tellement étrangères à l¿immense majorité de nos contemporains, que, pour les leur faire comprendre, il ne faut pas se lasser d¿y revenir à maintes reprises, en les présentant sous leurs différents aspects, et en expliquant plus complètement, à mesure que les circonstances le permettent, ce qui peut donner lieu à des difficultés qüil n¿était pas toujours possible de prévoir du premier coup."

  • von Pierre Kropotkine
    8,50 €

    " En prenant pour sujet de ce¿e conférence, l'État et son rôle historique, j'ai pensé répondre à un besoin qui se fait vivement sen¿r en ce moment : celui d'approfondir l'idée même de l'État, d'étudier son essence, son rôle dans le passé et la part qu'il peut être appelé à jouer dans l'avenir.C'est surtout dans la questi¿on de l'État que se trouvent divisés les socialistes. Dans l'ensemble des frac¿tions qui existent parmi nous, et qui répondent aux différents tempéraments, aux différentes manières de penser, et surtout au degré de confiance dans la prochaine révolüon, deux grands courants se dessinent."

  • von Charles Bigot
    18,00 €

    " Je me souviens comme si c¿était hier de l¿exposition des ¿uvres d¿Eugène Delacroix qui suivit la mort du grand artiste . C¿était dans un local du boulevard des Italiens, divisé en trois salles, où avaient lieu sou- vent alors les expositions artistiques, et qui, par les vicissitudes des choses d¿ici-bas, est, si je ne me trompe, devenu aujourd¿hui, en se trans- formant, le théâtre des Nouveautés. Ce qui m¿est resté net et précis, c¿est l¿impression ressentie. Nous étions alors, au quartier latin, une jeunesse nombreuse, enthousiaste, amoureuse des choses de l¿esprit, passionnée pour trois choses: la littérature, l¿art, la liberté, toute pleine de fières ambitions et d¿espérances aux ailes grandes ouvertes, résolue à faire de nobles choses quand son heure serait venue, une jeunesse jeune, comme l¿est encore, je l¿espère bien et quoi qüon dise, la jeunesse. Tous à peu près nous étions des romantiques. Nous admirions cette génération vaillante de 1830 qui avait rajeuni tant de choses, livré de si belles ba- tailles, donné de si glorieux assauts, planté enfin son drapeau sur la place conquise."

  • von Albert Heumann
    18,00 €

    " Beaucoup d'érudits et de lettrés s'imaginent volontiers que la Belgique est une création artificielle, ¿uvre de l'histoire et des volontés humaines, et ne s'appuyant sur aucun fait éternel de la nature: un nom emprunté à la vieille chronique des Gaules, des intérêts communs unissant les villes, quelques circonstances heureuses, des adversaires qui ne peuvent s'entendre pour en finir avec ce petit peuple, voilà, croit-on parfois, ce qui l'a fait et ce qui le maintiendra. Que l'histoire ou la vie des hommes ait fait pour lui plus que pour aucun autre, même que pour la Hollande sa voisine, cela serait facile à montrer. Mais la nature ou la vie de la terre, elle aussi, a présidé à sa naissance, justifié sa grandeur, présagé peut-être son éternité."

  • von Jules Michelet
    18,00 €

    " J¿entrais un jour chez un homme qui a beaucoup vécu, beau- coup fait et beaucoup souffert. Il tenait à la main un livre qüil ve- nait de fermer, et semblait plongé dans un rêve ; je vis, non sans surprise, que ses yeux étaient pleins de larmes. Enfin, revenant à lui-même : « Elle est donc morte ! dit-il. ¿ Qui ? ¿ La pauvre Jeanned¿Arc . »Telle est la force de cette histoire, telle sa tyrannie sur le c¿ur, sa puissance pour arracher les larmes. Bien dite ou mal contée, que le lecteur soit jeune ou vieux, qüil soit, tant qüil voudra, affermi par l¿expérience, endurci par la vie, elle le fera pleurer. Hommes, n¿en rougissez pas, et ne vous cachez pas d¿être hommes. Ici la cause est belle. Nul deuil récent, nul événement personnel n¿a droit d¿émouvoir davantage un bon et digne c¿ur .La vérité, la foi et la patrie ont eu leurs martyrs, et en foule. Les héros eurent leurs dévouements, les saints leur Passion. Le monde a admiré, et l¿Église a prié."

  • von Paul Souday
    9,00 €

    " Le premier ouvrage de M. André Gide, les Cahiers d'André Walter , parut en 1891, sans nom d'auteur, à la librairie de l'Art indépendant. L'édition est depuis longtemps épuisée: le volume n'a jamais été réimprimé. La littérature de M. André Gide est éminemment ésotérique et cénaculaire. Cet écrivain semble mettre autant de soins à fuir la publicité que d'autres à la rechercher: il écrit, dirait-on, pour lui-même, ou tout au plus, comme Stendhal, pour cent lecteurs. L'art ne lui apparaît pas comme une fin, ni son ¿uvre comme un être qui, une fois détaché de lui, doive avoir une vie propre, durer et se perpétuer. Il ne considère point les choses littéraires sub specieæternitatis . C'est un esprit foncière- ment subjectif. Ses livres ne sont que des confidences, où il a exprimé par une sorte de besoin personnel un moment de sa pensée, et qui par la suite ne lui paraissent pas plus importantes que les paperasses jaunies ou les fleurs fanées. Peut-être, certains soirs d'hiver, remue-t-il au coin du feu ces vieux souvenirs et ces archives intimes, mais il se persuade avec une sorte de pudeur maladive qu'il doit dérober au public les traces de son passé."

  • von Julien Caboche
    18,00 €

    " En écrivant la vie des enfants célèbres, en la proposant à l¿admiration d¿enfants comme eux, l¿auteur n¿a pas eu, Dieu merci, la folle pensée de faire naître dans le c¿ur de ses jeunes lecteurs l¿amour d¿une célébrité précoce. Il n¿est pas cependant de ceux qui condamnent absolument la noble ambition de la gloire comme indigne de la véritable modestie et de l¿humilité chrétienne. Mais il met le bonheur au-dessus de tous les biens, et il ne croit pas que la célébrité soit le bonheur. Nous vivons sous une forme de gouvernement qui excite et légitime toutes les ambitions; nous vivons dans un siècle où chacun est entraîné par des désirs immodérés de fortune et de luxe. "

  • von Maurice Pellisson
    18,00 €

    " Les grands écrivains du XVIIIe siècle, dont les ¿uvres ont préparé la Révolution française, ne la croyaient point si proche, et, sans doute, s¿ils eussent vécu, ils n ¿auraient pu ni voulu jouer un rôle .On a eu raison de les nommer des philosophes ; ils n¿étaient point faits pour sortir de la sphère de la spéculation. Cette société, que condamnaient leurs livres, ils s¿y plaisaient en somme ; Rousseau, lui-même, l¿aimait au fond. Leur intelligence s¿éprit des idées de réforme ; mais elles ne passionnèrent point leur âme . Ils eussent été non seulement effrayés et indignés par les violences de la Révolution, mais surprise et choqués de ses belles ardeurs."

  • von Louis Lacroix
    13,00 €

    " Néanmoins ce n¿est pas par la peinture que le nom de Jean Veber se répandra tout d¿abord. Certes le Saint-Sébastien, le Saint-Siméon Stylite, les Vierges folles avaient de précieuses qualités. Mais dans la cohue du Salon des Champs-Elysées, ces toiles, quoique de grandes dimensions, passeront presque inaperçues ou seront goûtées seulement de quelques- uns. C¿est par les dessins publiés dans certains journaux fort répandus que le public s¿habituera très vite à lire la signature, réelle ou imagée , de notre ami. Sur des textes extrêmement spirituels de son frère Pierre,Jean Veber publiera en effet dans Le Journal des dessins fantaisistes, gais sou- vent,cruels par fois , mais toujours d¿une verve endiablée qui vont chaque semaine propager son talent de dessinateur et être de plus en plus impatiemment attendus."

  • von P. M Quitard
    29,90 €

    " "L¿origine des proverbes doit remonter aux premiers âges du monde. Dès que les hommes, mus par un instinct irrésistible, et poussés, on peut le dire, par la volonté toute-puissante du Créateur, se furent réunis eu société ; dès qüils eurent constitué un langage suffisant à l¿expression de leurs besoins, les proverbes prirent naissance et furent comme le résumé naturel des premières expériences de l¿humanité..."

  • von Victor Schoelcher
    13,00 €

    " En dédiant ce petit volume au peuple, nous n¿avons pas seulement dessein de témoigner de notre respect pour lui ,nous voulons encore solliciter ses sympathies pour les douleurs des esclaves. Puisse notre livre pénétrer dans les ateliers, obtenir quelques-unes de ces heures saintes qüon y dérobe à la fatigue pour les donner à d¿austères études, et gagner à la cause de l¿abolition de l¿esclavage les généreux esprits auxquels nous nous adressons. Le peuple français, qui marche à la conquête de tous ses droits, le peuple français, qui chaque jour prend un sentiment plus éclairé de l¿égalité humaine, ne doit pas oublier plus longtemps les Noirs qui souffrent, les Noirs, qui, moins heureux que lui encore, n¿ont pas la possession d¿eux-mêmes ."

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