Bücher der Reihe Théâtres

Sous la constellation d'Hécate est composé de pièces et monologues basés sur la mythologie grecque antique, telle qu'elle a été préservée par la tragédie (et la comédie,en partie).Les décors et costumes sont contemporains, les dialogues sont quotidiens, car l'élément tragique ne se limite pas à la« poétique » d'Aristote mais poursuit son cours ininterrompu dans notre culture d'Europe occidentale.Konstantinos Bouras recrée avec l'habileté d'un poète le drame antique, afin de faire revivre l'attitude philosophique présocratique, platonicienne et épicurienne face à la vie...

Amandine de La Pratte, star de cinéma, enchaîne les succès depuis 50 ans. À Paris, elle mène une vie luxueuse, et dépense sans compter pour sa lle Capucine, une bourgeoise névrosée, et Simon, son petitfils adoré. Mattéo, son assistant excentrique, est en charge de sa carrière¿ et de ses placements. Mais à New York, le 15 septembre 2008, Lehman Brothers fait faillite et, par un e et domino, la réalité rattrape Amandine lorsqu'elle découvre qu'elle est ruinée. Dans un rythme e réné, les situations savoureuses s'enchaînent, car la famille doit désormais tout tenter pour échapper aux huissiers. C'est alors qu'une mystérieuse jeune lle, qui pourrait bien remettre en question l'équilibre de la famille prodigue, entre dans leurs vies...

Quand elle n'est pas en salle « Papillons et Licornes » avec Hubert, La Bienveillante, excessivement souriante, veille sur son équipe d'Encasqué.e.s, du haut de son promontoire au sein d'une plateforme téléphonique dédiée à une application de Services à la personne. Selon un rythme contraint, Ezer, Am, Éléonore, Julie, Gwenaëlle et Adam répondent au téléphone à des clients odieux qui, via cette application, « commandent » et « décommandent » en un clic « leur » Personnel à tout faire. Résigné.e.s à leur sort et à la cadence que leur impose La Bienveillante, les Encasqué.e.s, dociles, assurent leur mission. Seule Ezer, dans cette machine bien huilée, semble avoir un ailleurs...

À New York, dans les eighties, Vincent P. (la voix sur « Triller » de Michael Jackson) répète un show sur Edgar Allan Poe, inspiré du poème « Le Corbeau » (The Raven). Elvira, mistress of the dark, Barbara Style, vedette de séries B, et la fille de Bette Davis sont du casting lorsqu'on apprend que Scotty Powers, le gigolo du Tout-Hollywood dont Vincent est amoureux, s'est marié. Un vaudeville gothique entre Hellzapoppin, Mel Brooks et Thee Rocky Horror Picture Show !

Voici l'histoire d'un jeune peintre qui va devenir un maître : Rembrandt Van Rijn. En 1632, à l'aube d'une carrière flamboyante, Rembrandt peint son vieux père, Harmen, dans la maison familiale de Leyde, sous un escalier en colimaçon. Ce tableau, le Philosophe en méditation, est aujourd'hui conservé au musée du Louvre. Sur scène, l'espace pictural est recréé ; terres incandescentes essentielles à la création de l'artiste, à son équilibre mental. Au gré de ses succès puis à l'heure des grandes épreuves de sa vie, Rembrandt rejoint secrètement son père, sous l'escalier, là où leurs deux âmes restent étroitement nouées¿

Une femme écrivain, au faîte de sa notoriété, déroule le fil de sa vie, et sombre dans la psychose. Machination diabolique de son secrétaire et lointain amant ou réalité dépassant la fiction ? Retour inéluctable aux sources de son inspiration littéraire en un seul acte.

C'est comme ça : même séparés, on reste parents à vie. Dans ce texte, l'enfant n'est jamais présent physiquement. Et si parfois son comportement questionne ou dérange, on répond à sa place ou on passe à autre chose, selon l'adage parental bien connu : ça lui passera ! C'est que nos parents séparés sont bien trop occupés : à joindre toutes sortes de bouts, à rester jeunes, à faire carrière, à garder la ligne, à devenir enfin sages, à se réorienter, à prendre un nouveau départ, etc. Alors ton fils, si tu pouvais t'en occuper juste le temps de régler tout çä Voilà le thème et le ton de cette pièce qui aborde avec humour, tendresse et causticité les relations épicées des parents séparés. Le dernier tableau, Rembobinage, apporte une tonalité différente. Écrit sous forme de didascalies, sans dialogue, il est conçu selon une dramaturgie inversée qui commence le jour où les parents divorcent et finit à l'instant où l'enfant a été conçu dans la joie et l'amour.

Elisabeth fait son dernier voyage. Comme Ulysse, son périple la mène dans des contrées lointaines. Partie de son pays natal, au centre de l'Afrique, elle retrouve en Europe sa fille, Blanche. Elle moque ce monde froid peu hospitalier mais dévoile ses faiblesses. Malade, son énergie et sa foi vont la pousser à réunir ses enfants et à traverser son pays jusqu'à sa dernière demeure. Blanche, qui chemine avec elle, revoit sa vie défiler et sa mère s'épuiser au fur et à mesure de ce périple. C'est un voyage qui raconte les liens entre une mère et sa fille, entre deux continents, si éloignés et si proches. Cette histoire raconte la fin d'une vie de reine africaine qui, dans son sillage, a fait renaître sa fille qui doutait d'elle.

Au bout d'une traversée périlleuse en bateau, Maïn, le naufragé amnésique, échoue sur une plage sans horizon apparent, bardée de barbelés et de murs en acier. Il croise Riwan, rescapé comme lui, mais qui mystérieusement semble connaître tout un pan de sa vie. Face à ce nouvel arrivant, confus et désorienté, Riwan va distiller des informations sur sa vie pour l'aider à retrouver la mémoire, mais très vite un jeu de miroirs s'installe entre les deux hommes où se dessine le drame perpétuel de l'exilé.

Elizabeth et Gigi n'ont qu'un seul point commun : 75 ans. L'une a des problèmes de santé et ne peut plus vivre seule, l'autre a des problèmes d'argent et ne peut plus se reloger. Leurs filles respectives, refusant de les prendre en charge, les obligent à une cohabitation forcée qui tourne vite à la guerre de tranchées : c'est Marc Aurèle contre Madame Soleil, les sushis contre les camemberts, la syndicaliste contre l'élitiste. Jusqu'au jour où elles comprennent qu'elles sont dans le même panier, celui des denrées périmées¿

Moussafir est un mot emprunté à l'arabe, écrit en lettres françaises, qui signifie voyageur. Deux vagabonds, Moussa et Fir se retrouvent aux bords d'une plage, ils ne se connaissent pas, mais ils attendent. Quoi ? Ils ne le savent pas encore. Ils se posent des questions entre eux, ce qu'ils attendent, pourquoi ? Un autre jour, ils se retrouvent encore une fois, sur un ferry, allant vers une terre inconnue. Ils sont rejoints par Guitjoul et Nadia. Les quatre personnages vont traverser la mer ensemble, vivant une aventure dont le déroulé semble tout à fait absurde.

À l'heure de la judiciarisation à tous crins des affaires, où les formalistes la disputent aux greffiers et gratte-papiers, la pièce est le terrain d'affrontement entre cités à comparaître, experts équivoques, avocats démonstratifs et magistrats sentencieux. Et si les humeurs, les dépits, les volte-face des prévenus se jouaient des sentences et diffamations ? La république des juges prendra-t-elle le pas sur la petite musique des sentiments ?Le huis clos se noue et se dénoue à l'épreuve d'une photo impudique.

Le réveillon du 31 décembre 1980. Il neige en tempête. À l'heure du dîner, une jeune femme, Nadia, sonne à la grille du parc d'une maison de maître en pleine campagne bordelaise. Le propriétaire, Sévère Lapérouse, personnage insolite et inquiétant, procureur général de son état, l'accueille et l'invite à souper, au grand dam de la vieille Louise, sa gouvernante. Pourquoi Sévère Lapérouse tient-il à mieux connaître cette invitée de dernière minute ? Cette dernière est-elle aussi fragile qu'elle le laisse paraître ? Mais Louise veille... à huis clos.

Une jeune Française musulmane pratiquante cherche à venger son jeune frère homosexuel victime d'une agression homophobe par deux délinquants de la banlieue parisienne. Pour l'aider, un ami d'enfance, Éric, qui connaît les deux individus en question, va les inviter chez lui pour regarder des matchs de foot. Trois matchs pour trois rencontres lors desquelles Nadia va les confronter de différentes façons, montrant les accointances entre une certaine délinquance et une certaine vision radicale de l'islam, notamment par rapport à la femme, première victime d'une idéologie patriarcale machiste. Sa vengeance sera soutenue par la petite-amie d'Éric et surtout la s¿ur transgenre de cette dernière.

Béatrice a décidé de se raconter et de mettre la lumière sur une recherche qui l'a conduite lors d'un week-end tourmenté à se rendre fictive. Sa voix va alors nous plonger dans le passé. Un vendredi soir Papa sous-entend que Maman ne rentrera pas. Il reste taciturne et étrange. Béatrice, son frère et sa s¿ur chercheront à comprendre cette absence. Cela les mènera à faire face à leurs propres inter-rogations : comment être soi au sein d'une famille ? En attendant un signe de Maman, tous se cherchent. La pièce de théâtre Je suis fictive est une autofiction où se mêlent une histoire de famille et les monologues intérieurs du personnage principal. L'ensemble est un palimpseste où la frontière entre la réalité et la fiction devient confuse et perméable. Les personnages sont en quête d'eux-mêmes dans un labyrinthe de clair-obscur et d'intertextualité. Se construire et affirmer sa singularité se bornent aux autres et à leurs doux secrets de bonheur.

D'un chemin à l'autre, Don Roscoff s'inspire et s'affranchit du légendaire Don Quichotte pour chercher et établir son propre rapport au monde, à son époque. Partir, poussé par un idéal, une quête d'absolu, et découvrir la Vie. Découvrir que celle-ci surpasse tout.

Maurice Lavil appartient à la caste des grands propriétaires terriens de Martinique. Alors que la vieillesse le gagne et que le poteau d'arrivée bientôt sortira de la brume, il s'aperçoit que la plupart de son entourage ne cherche qu'à le dépouiller¿ L'irruption d'un personnage aussi étrange que foncièrement bon stoppera un temps les ambitions déplacées des uns et des autres, avant de disparaitre à nouveau. Trahisons et peaux de bananes ! repose sur un mélange inusité entre comédie de boulevard et science-fiction ! "Vaudeville galactique d'une drôlerie intersidérale¿" L'ESPACE ÉCLAIRÉ

Dans un modeste café, la rencontre de deux solitudes. Au travers d'une conversation au départ anodine, la patronne et un client construisent une relation pleine de complicité, de retenue, de respect, d'empathie. Au-delà de leur maladresse, parfois de leurs ranc¿urs, ils révèlent leur envie de se raconter, d'être entendu et de se comprendre. Chacun dévoile un lourd passé, un secret que l'autre connaissait peut-être depuis longtemps.LA PATRONNE On penche¿ On penche et on sait pas si c'est le bon côté. Et de n'importe quel côté, si on penche trop, on tombe. LE CLIENT On aurait pu pencher dans le même sens¿ LA PATRONNE Ça aurait été dommage, on se serait pas empêchés de tomber. Un temps...

Dans cette pièce, le décor est important. Suffisamment pour donner au spectateur l'impression que l'on ne parle pas de lui. Impression qui se transformera au fil de la pièce. Dans ce décor, il y a des femmes et des hommes qui vivent dans la rue, qui aiment et qui n'aiment pas, qui cherchent et qui ne trouvent pas toujours. Il y a la vie de tous les jours, pas toujours facile, pas toujours docile et il y a les apparences. Qui cherche à tromper qui ? Tout cela dans un rythme de dialogue proche des craintes et des espoirs des personnages, en résonance avec des rythmes musicaux.

Pierre Debresse, instituteur en province dans les années 70, écrit des romans historiques. Il décide d'écrire sur les années sombres de la Résistance. Il s'intéresse alors à Jacques Gustave Lièvre, son beau-père, rentré en 1943 dans le réseau « Vengeance » près de Moulins. L'histoire de Jacques prend ainsi forme sous nos yeux à partir des souvenirs personnels du combattant, qui s'invite ici dans le bureau de l'écrivain pour l'épauler et l'aider à transcrire sa vérité sur la guerre. Sans aucun compromis. Jacques va-t-il enfin pouvoir se libérer de ses démons ?Il y a longtemps que je voulais écrire sur ma famille. C'était sans doute si difficile à faire. À envisager. À raconter. Imaginer que leur histoire devienne un jour un « objet théâtral ». L'histoire d'une famille comme les autres qui se retrouve dans la tourmente de la guerre. En découvrant dans les boîtes de photos et les vieux documents jaunis, toute une page de vie de mes grands-parents, dont je ne connaissais ni l'urgence ni la dangerosité, j'ai voulu, au-delà de leurs souvenirs, rendre tout simplement hommage à celles et ceux qui se sont levés un jour pour la liberté.

Aymeric vient à Paris pour vendre l'appartement de ses parents. Mais que faire de son frère Stanislas et de la jeune Ukrainienne qui l'occupent ? La belle réfugiée devient l'enjeu d'une bataille fratricide ¿ tandis qu'en Ukraine la guerre menace les membres de sa famille. « Comment ne pas être concerné par la guerre en Ukraine ? Ce pays ne lutte pas seulement pour sa liberté, il défend aussi les valeurs de l'Europe. Nous le regardons se battre, nous lui apportons notre soutien mais nous ne sommes plus très sûrs au fond que nos valeurs méritent encore que l'on meure pour elles. L'Opération Matriochka illustre cette ambiguïté. Bousculés dans leur petit confort par cette guerre à la fois si lointaine et si présente, mes personnages tentent de se construire un avenir alors qu'autour d'eux s'écroulent les immeubles et les certitudes. » B. M.

Quoique peu convaincu par le texte de son oeuvre, un producteur parisien accepte tout de même de produire la toute première pièce de théâtre de Jean-Sybille Blairiot. Fou de joie, ce jeune auteur en herbe s'imagine déjà célèbre, auréolé de gloire littéraire ! Mais voilà qu'à une semaine de la première, pour lui et sa troupe, les contrariétés sont nombreuses. Les comédiens sont mauvais, les costumes sont hideux et le décor laisse comme un goût d'inachevé. Quand la costumière est à côté de la plaque, Michèle est trop déprimée pour jouer tandis que Daisy ne connaît toujours pas la moindre ligne de son texte. Pour couronner le tout, les deux protagonistes de ce conte de fées revisité se détestent au plus haut point. Qu'à cela ne tienne ! En dépit de la cacophonie qui règne sur scène et drogué aux antidépresseurs, Jean-Sybille ne laissera personne gâcher son spectacle !

Désiré est celui qu'on appelle aujourd'hui (trop hâtivement) un « pervers narcissique », un personnage hautement manipulateur et souvent dénué de scrupules. Qui est ce « double », dont il se serait apparemment débarrassé ? Accusé des pires maux, et d'être une belle ordure, Désiré se révèle fragile à certains moments, mis en échec, et l'on pourrait presque entrer avec lui en empathie, s'il n'était à chaque fois rattrapé par son orgueil démesuré, et par sa colère. Ce personnage mégalomane évolue dans un cadre extravagant et incongru, ce qui peut au final presque faire sens et sembler réel. L'objectif n'est pas ici de le comprendre ni de l'expliquer, plutôt de lui inventer une vie, des ressorts internes tordus motivés par des névroses tout aussi tordues. De là peut éventuellement naître une forme de compréhension, ou du moins de questionnement. Pièce pour 5 acteurs et 10 personnages.

Rendez-vous à l'Élysée est le préquel de La dictée. Cette pièce met en lumière le rendez-vous manqué avec la France et les Français de Napoléon Bonaparte et de son destin. 21 juin 1815, après sa défaite à Waterloo l'Empereur revient en urgence au palais de l'Élysée pour reprendre les armes, espérant reconquérir l'enthousiasme de la population et l'union nationale. Mais il va retrouver longeant les murs du palais son pire ennemi, Joseph Fouché, qui décidera malheureusement de son sort.

Paul Brandt, artiste peintre surdoué, peint des fresques géantes dans les rues alors que la guerre civile fait rage. Le pouvoir dictatorial ainsi que les rebelles veulent le récupérer pour en faire une icône médiatique dans leur guerre de communication. Dans un premier temps, Paul refuse de prendre position. Mais les événements vont rendre cette neutralité de plus en plus intenable... L¿Étoile et les bombes traite du rôle de l¿artiste face à une dictature. Peut-il utiliser son art pour prendre parti ? Doit-il prendre les armes ?

Bagnard, voleur, escroc, manipulateur, mouchard, menteur, profiteur, hâbleur, policier, écrivain, imprimeur, détective, inventeur, comédien, séducteur... En un mot : aventurier ! Paris - 1836. Delphine de Girardin, une des plus célèbres «  salonnières »¿de son époque, reçoit quelques personnalités habituées à son salon, notamment les jeunes Victor Hugo, Balzac et Frédérik Lemaître... et fait la surprise d¿un invité pour le moins inattendu... Eugène-François Vidocq.¿Celui-ci a quitté la police et a tourné la page. À soixante ans, il a repris d¿autres activités... et décide de confier sa véritable histoire.La nouvelle pièce de Jean-Christophe Barc lève le voile sur un Vidocq méconnu. Un homme au destin hors du commun, qui inspira les plus grands écrivains de son époque.

Les trois pièces réunies sous le titre générique Temps de barbarie nous parlent du monde. Le monde tel qüil ne va pas.Elles couvrent une large période, de l¿émergence des barbaries totalitaires en 1940 au modelage contemporain d¿individus bien-pensants.Dans ces différents contextes, les qualités humaines des protagonistes sont mises en avant, en particulier leur besoin de lucidité, leur soif de vivre. Même si ceci peut conduire à des conflits, à des questionnements sur les choix passés.

La pièce a été montée une première fois à Liège en Belgique en 1989, une seconde fois, à l¿aube du deuxième millénaire, au Togo. Trente-trois ans plus tard, les protagonistes se heurtent toujours aux mêmes fausses promesses des marchands du progrès. Certes les technologies ont évolué : les DVD, les smartphones, les laptops, les tablettes, le Bluetooth, le big data ont fait leur apparition... Mais il y a toujours la même frontière entre les voyageurs et ceux qui restent sur le quai. La pièce n¿a pas pris une ride même si l¿auteur, lui, en a pris quelques-unes !Amanao, chef d¿un petit village africain, est aux prises tantôt avec des promoteurs qui veulent lui ravir sa cascade, tantôt avec l¿instituteur qui veut lui faire la leçon. Tous ses espoirs reposent sur un fils, médecin à Paris. Mais celui-ci est-il vraiment ce qüil prétend ? Il faudra le voyage de Sandra, une jeune actrice, pour démêler le fil d¿un imbroglio, encore coutumier aujourd¿hui de l¿Afrique de l¿Ouest.

2001. Camille a seize ans.Elle écoute Tracy Chapman. Elle est amoureuse de Josh Hartnett. Elle voudrait que Philippe Noiret soit son père. Elle voudrait avoir un physique à l¿opposé du sien. Elle écrit ses états d¿âme dans un carnet. Ses parents, elle leur demande pas de la comprendre, ils peuvent pas.Le cadeau de ses seize ans : la conduite accompagnée.Elle rencontre Christian, son moniteur d¿auto-école. Tombée sous son emprise, le piège se referme sur l¿adolescente...Seize ans plus tard, les souvenirs ressurgissent dans le petit bureau de madame Fournier. L¿héroïne nous entraîne alors dans un parcours chaotique, souvent burlesque et absurde, avec pour seule résolution : s¿en sortir.37 heures c¿est l¿histoire d¿une adolescence interrompue, percutée par la violence sexuelle, l¿itinéraire d¿une jeune fille qui mettra seize ans à trouver les mots justes pour dire et être entendue.