Bücher veröffentlicht von Editions L'Harmattan

Cholon est le roman d'un lieu et d'une époque : Saigon, 1946. C'est l'histoire d'une fabuleuse escroquerie sur l'opium. Simon est un policier, sans affectation précise depuis son évacuation de Shanghai. Il enquête, avec son adjoint Vinh, un géant chinois, sur l'assassinat atroce d'une jeune fille, au milieu du mystère, malgré les menaces et les pires obstacles.

L'auteur présente ici les caractéristiques de la grande vague migratoire des années 20, puis l'origine et le fonctionnement des organisations autour desquelles s'articulait l'existence quotidienne des Arméniens de France, et l'activité politique en diaspora. Enfin, il évoque les bouleversements engendrés par la Seconde Guerre mondiale et les retombées sur la vie communautaire.

"Le nord perdu" saisit par de petits portraits, ce qui vacille, ce qui trébuche et se relève en nous. Nos courts moments d'égarement. Nos ailleurs.

La première partie de cet ouvrage décrit les ¿uvres d'artistes utilisant la planète dans sa globalité géographique comme support de création artistique. Il retrace l'émergence de cette forme d'art qui s'est développée au siècle dernier et dont l'importance a grandi avec les technologies de télécommunication. La mondialisation et les problématiques écologiques sont des données essentielles de cette forme d'art. Dans une deuxième partie, 25 ¿uvres ou projets retracent 23 années de démarche artistique de l'auteur. 42 photographies en couleur et 17 images en noir et blanc illustrent ce propos.

La guerre de 1714-1718, entre l¿Empire ottoman et la République de Venise, n¿est réellement que la dernière phase d¿une longue et âpre lutte entre les deux puissances régionales, pour le contrôle des espaces maritimes et insulaires, habités par des populations grecques. Cette lutte, commencée à la disparition de l¿Empire romain d¿Orient, se termina par l¿expulsion définitive de Venise de ces espaces, entérinée par le traité de Passarowitz, en juillet 1718. De ces régions, qui incluaient Chypre, la Crète, le Péloponnèse et plusieurs îles de la mer Égée, Venise ne garda sous contrôle que les îles Ioniennes. L¿étude décrit l¿écroulement rapide, pendant l¿été de 1715, de la présence vénitienne dans le Péloponnèse, suivi du siège de Corfou, en 1716, et de l¿effort tardif, en 1717 et 1718, pour s¿imposer dans l¿Archipel. Pendant ce deuxième acte de la guerre, maintenant navale, le gouvernement vénitien essayait de protéger ses dernières possessions en mer Ionienne et, par extension, la mer Adriatique. Les hésitations et les craintes du haut commandement naval, pendant l¿été de 1715, qui devait faire face à une flotte ottomane menée au combat par un corps d¿officiers et un grand-amiral produits des grandes réformes de la fin du 17e siècle, ont été suivies d¿un esprit combatif, tant sur mer que sur terre, sans doute aidé par les grands succès germaniques dans le nord, sans, quand même, influencer, au profit de Venise, l¿issue de la guerre.

La République Démocratique du Congo est victime d¿une guerre d¿agression dévastatrice avec pour arme notamment le viol et la violence sexuelle sur les mineures et les femmes sous la passivité de la communauté internationale en dépit des instruments juridiques pour la défense et la protection des vies humaines et des droits de l¿homme.L¿auteure s¿interroge sur l¿apport de la communauté internationale face à la recrudescence des violences sexuelles sur les femmes et les mineures en zone de conflit à l¿Est de la RD Congo. La restauration d¿une justice indépendante pour la lutte contre l¿impunité face aux crimes de guerre et aux violences sur les personnes vulnérables dont la violence sexuelle sur les mineures, les femmes et les civils est une urgence.Par une démarche juridique et critique qui découle du non-respect des principes de Droit sur « la protection de l¿enfant et de la femme », Maître Cornely Muleka Katembo invite les États et les ONG à l¿obligation de prendre les mesures pour la prévention, la répression et la protection de ces droits.

«¿Pétillante à souhait, Justine Jérémie entonne ses chansons sur les scènes du vieux Paris où elle exerce son art avec une spontanéité déconcertante et du talent à revendre. En particulier dans les rues et les établissements de son quartier de la Butte-aux-Cailles qui racontent l¿histoire des gens, des petits cafés, des terrasses¿ Au milieu de tout ça, notre autrice-compositrice-interprète, son accordéon, sa voix claire, distillent un panel de ses histoires mélancoliques et joyeuses. Difficile de rester insensible tant elle ¿fait soleil¿¿!¿» C¿est en ces termes que la critique a salué, le 2 mars 2023, la sortie de Distraite, le premier album (douze titres) de Justine. Se produisant dans les lieux les plus divers (bars, rues, écoles, hôpitaux, festivals¿), en rapport étroit avec son public, elle apporte à la chanson française un souffle nouveau et rafraîchissant non dénué de profondeur, ressuscitant les valeurs oubliées de la belle époque du café-concert et du cabaret rive gauche et montmartrois.

« Pour réussir dans l¿entreprise, il faut faire preuve d¿audace et de persévérance. Cependant, entreprendre représente un saut dans l¿inconnu où l¿espoir de réussite doit prévaloir sur la crainte de l¿échec. Ce livre offre des conseils pratiques et une vision claire pour mobiliser les ressources nécessaires, surmonter les obstacles et réussir dans l¿univers de l¿entrepreneuriat. Découvrez les clés du succès et réalisez vos aspirations financières en adoptant une mentalité d¿entrepreneur averti. »

Ce recueil de textes publiés à titre posthume du Professeur N'Diaye est une véritable encyclopédie destinée au lecteur, où sont consignés pêle-mêle dans un style tout aussi varié des thèmes dans un discours désarticulé et hétérogène  : Son expérience personnelle, sa philosophie de la vie, ses réflexions sur les sujets brûlants, sa pratique du droit..A la manière d¿un mélange, le Professeur N'Diaye n¿a pas voulu faire un récit cohérent et organisé. Mais dans ce semblant de textes décousus et hétéroclites, se trouve un fil conducteur, une trame que le lecteur devrait décoder. Un hymne à la vie, un espoir pour l¿humanité dans un monde si tourmenté.

Ce roman est une invitation à séjourner au sein d¿une famille ordinaire. L¿histoire de la famille Eloé résume ce qüil y a de plus commun dans la vie d¿une famille. Chaque personnage incarne un rôle spécifique. Papa Eloé est la figure du père idéal. Il est juste et il a la crainte de Dieu. Son épouse, maman Adjo, est une mère dévouée à la cause de ses enfants. Elle se caractérise par sa tendresse et sa miséricorde. Leur fils, le petit Samuel, est un enfant brillant. Il n¿empêche qüil sera la cause des tourments de sa mère. À l¿issue d¿une démarche de foi au sanctuaire marial de Lourdes, il découvre enfin le vrai chemin de sa vocation : servir et donner Dieu aux hommes.

La Sarauta Samna de Tibiri, dans le Dallol Mawri, au Niger, tire son origine des guerres de libération contre l¿expansionnisme de l¿Empire peul de Sokoto sous la bannière de l¿islam.Le prédestiné Karhe Tunkara grandit sous cette domination peule. La lourde sujétion que les Peuls imposèrent aux populations le poussa à la révolte et à déclarer une guerre ouverte contre le pouvoir peul. C¿est dans ce contexte que naquit en 1849 la Sarauta Samna de Tibiri.Cet artisan du soulèvement général contre la domination peule allait finalement connaître un étrange destin en allant combattre les Touaregs de l¿Imannan de la région de Bonkoukou et de Kochilan. Il succomba vers 1872, laissant à sa progéniture une aristocratie guerrière et politique, laSarauta Samna de Tibiri.Cet ouvrage, fruit de longues recherches, revient sur les événements qui ont jalonné cette histoire.

Chartres, Marseille, Paris, Lyon, Caluire, Saint-Andiol : c¿est l¿itinéraire commun du préfet-résistant Jean Moulin et du commissaire-résistant Charles Porte. Maintenu dans son poste par Jean Moulin, investi de ses instructions, le commissaire se partage entre arrestations de mis en cause, dont des communistes, et organisation de la Résistance en Eure-et-Loir. Poursuivi par la police de Vichy pour son action contre l¿occupant, Porte, radié par Bousquet, est contraint de fuir. Arrêté par les Allemands, il est condamné à l¿enfer des camps, échappant de peu à la mort.                      À la libération, il est recherché par la police républicaine pour son action contre les patriotes chartrains. Les autorités légitimes de la Libération le contraignent à une seconde vie dans la clandestinité. Cinq ans s¿écouleront jusqüà son non-lieu et son blanchiment par la commission d¿épuration. Décoré à sept reprises, il est réintégré dans la police à Melun, où il achève sa carrière en 1961.

Ce roman conte, à travers les trajectoires de vie en France de deux jeunes Antillais, Melissa et son frère cadet Grobtel, l¿histoire d¿une famille de descendants d¿esclaves. Du Bordelais à la Martinique, on y croise aussi la grand-mère, Bôn¿manman, figure tutélaire et octogénaire féministe, qui est la gardienne de leur héritage africain. Il y a Abaho, sa fille, qui élève seule ses quatre enfants en Martinique et qui tient à observer les valeurs traditionnelles puisées dans leur histoire, mais aussi des personnages tourmentés, tels que le mendiant du métro Mairie-de-Montreuil, Musikongo de Bellefontaine, allégorie d¿Aimée Césaire, lui aussi descendant d¿esclaves accroché à ses racines africaines. On y apprend enfin à compatir avec une nature placée sous le joug de l¿homme, telles la vigne dans le Langonnais sacrifiée au Dieu Bacchus ou la Garonne bridée par les hommes.

Ouvrez ces portes, celles des cieux et du pontife. Il vous en restera trente-neuf.Accédez à son monde. Les choses qui y abondent sont les lignes de ces feuilles.J¿ai jeté la première pierre, quand ceux sur leur fauteuil me fustigent encore¿Les portes de mon âme sont les peines de mon être. Et lorsque tu y pénètres : des cendres et des larmes.Pape, imam ou imposteur, le tyran se prend pour un être important. Mais son ignorance est telle, que cet homme des temps actuels fait pire que ceux de jadis.

Cet essai fait le point sur l¿état des liens sociaux en univers néolibéral. Il donne en même temps des clefs de compréhension de ce qüest une société où la culture est fondamentale et une méthode pouvant permettre aux «¿actants¿» de dresser une carte du territoire où construire un projet de changement. La société étant un ensemble nébuleux, complexe, incertain, il importe que la démarche de conduite du changement souhaité prépare plusieurs itinéraires et soit adaptable à l¿évolution des situations.  La méthode, issue de «¿l¿analyse actantielle¿» des contes par Vladimir Propp, permet de se méfier des alliés peu fiables, de repérer les obstacles à franchir et les ressources utilisables. La conclusion aborde ce qüil serait possible de faire assez vite sans saborder le but final, à savoir une société débarrassée de l¿hyper libéralisme, une Europe nécessaire et pacifiée, le retour à un lien social solide en France et en Europe.

Dans cet ouvrage, Mamadou Lamine Tabaly explore l¿Afrique en combinant son héritage casamançais à une compréhension aiguë des sciences et des technologies, piliers du développement, et tisse un récit captivant mêlant diversité culturelle, avancées scientifiques et réflexions sur l¿avenir du continent. L¿auteur aborde les défis majeurs de l¿Afrique, du changement climatique aux inégalités sociales, proposant des analyses perspicaces et des solutions novatrices. Il souligne que l¿avenir du continent est entre les mains de ses habitants, mettant en lumière talents, créativité et esprit d¿entrepreneuriat comme moteurs du progrès. Cet ouvrage, entre avancées technologiques et traditions anciennes, offre une perspective unique sur l¿évolution de l¿Afrique moderne.

Cette étude développe l¿intuition forte qüil est essentiel à la nature de la conscience d¿être conscience d¿elle-même. Et ce en même temps qüelle est conscience de l¿objet présent dans son champ, intérieur ou extérieur à l¿espace mental. Une théorie auto-représentationnelle de la conscience en résulte, qui résout les difficultés des théories simplement représentationnelles.  Des caractéristiques saillantes des états mentaux conscients s¿expliquent de façon naturelle, comme leur immédiateté d¿appréhension, leur connaissance directe, leur aspect subjectif, ou la structuration du champ conscient en premier plan et arrière-plan.La composante subjective de la conscience, bien qühabituellement marginale, apparaît alors dans toute son importance, car elle est première dans la genèse de l¿épisode conscient, et elle a des rapports structurels étroits avec l¿élaboration de la conscience de soi, elle aussi le plus souvent à l¿arrière-plan.L¿intelligence du rapport entre les représentations mentales conscientes et les configurations neuronales qui les produisent dans le cerveau est à la fois nécessaire et ¿ pour le moment ¿ difficile à atteindre, mais l¿ébauche d¿une correspondance semble se faire jour dans les recherches contemporaines.

Ouatagouna, à cheval sur le fleuve Niger, fait partie de l¿ancien Empire Songhoi qui couvrait la boucle du Niger. La population se composait essentiellement de Gaous chasseurs, de Gabibs cultivateurs et de Sorkos pêcheurs. Malheureusement, malgré sa notoriété et son passé glorieux, cette cité ne disposait pas de documents écrits retraçant son histoire.  C¿est justement cette lacune que l¿auteur tente de combler en essayant de consigner dans ce livre les principales étapes et les péripéties qui ont étayé l¿histoire de Ouatagouna depuis le VIe siècle, dont il est lui-même originaire. Pour ce faire, il se base non seulement sur la tradition orale mais aussi sur les témoignages des notables et des marabouts ainsi que son propre vécu. Ce récit constitue un document précieux pour les chercheurs.

Comment faire de nos promesses, de nos actes de volonté des prophéties¿? Distinguant la nature de la promesse et de celle de la prophétie, cela a permis à l¿auteur de dire à la suite de Jean-François Lyotard et de Jean-Baptiste Amadieu que la philosophie moderne de l¿Histoire est une promesse, une idée. Et constater son échec au-delà de ses réalisations éparses, c¿est faire confusion entre deux ordres  : l¿ordre déontologique et l¿ordre ontologique ; c¿est confondre les promesses de la philosophie moderne de l¿Histoire avec une prophétie, un fait.

La taille des marchés financiers est devenue gigantesque. Elle représente huit à neuf fois le PIB mondial. Ces marchés donnent lieu aux transactions sur les titres financiers générés par les dettes publiques et privées. Parmi ces marchés certains sont utiles à l¿économie mais les plus importants en volume ¿ les marchés des produits dérivés ¿ y sont nuisibles et ont pris une part active à la crise systémique  2007-2009.Le capital financier est celui qui se porte sur ces marchés et sur toutes les activités spéculatives. Il assure une rémunération très rapide et lucrative, sans aucune contrepartie de production de biens et de services. Il est devenu la véritable boussole du profit. Il constitue le moteur de la financiarisation de l¿économie, celui de sa mondialisation et favorise la prédation des ressources naturelles de la planète. Sa persistance et son développement aggravent les risques d¿une nouvelle crise systémique.Cet ouvrage propose des constats et analyse les dispositions pour en limiter les risques et en réduire l¿influence.

Dans ce recueil de textes, Jean Borella offre des aperçus passionnants et pour la plupart inédits sur l¿essentiel des problématiques qui ont alimenté sa réflexion, celle d¿un philosophe fondamentalement métaphysicien.  Pour cela il interroge trois domaines d¿une importance décisive.D¿abord, le symbolisme sacré dans ses rapports avec la métaphysique et la liturgie, conclu par un dernier chapitre admirable, dont le titre dit tout : « La beauté est la nourriture de l¿âme. »Ensuite, les sciences modernes, lesquelles donnent lieu, entre autres, à une analyse critique et inattendue de l¿influence des sciences humaines sur les experts du concile Vatican II.  Enfin, la logique, si rébarbative pour tant d¿étudiants en philosophie. L¿auteur se penche, en particulier, sur le principe de non-contradiction et les variations de la notion de possible.Pour couronner le tout, il aborde la question de l¿« assomption métaphysique de l¿être » à travers une réflexion sur les notions  de dualisme et de non-dualisme, qui illustre et résume les enjeux intellectuels d¿une métaphysique chrétienne qui va jusqüau bout d¿elle-même.

Cet ouvrage regroupe une vingtaine d¿articles de chercheurs d¿horizons divers. Ils y interrogent la pratique des récits de filiation dans la littérature africaine, à l¿aune de l¿autofiction et du récit transpersonnel, et procèdent à la définition des concepts (récit de filiation, autofiction, récit transpersonnel) pour gommer toute ambiguïté relative à leurs manipulations.À travers l¿examen des jeux et enjeux des nouvelles écritures de soi, ils démontrent que ces formes autobiographiques sont au c¿ur des opérations de fictionnalisation. Écrivains et écrivaines, en Afrique noire comme au Maghreb, adoptent cette catégorie de récits pour des raisons différentes. Alors que le corpus africain est souvent ignoré des études consacrées aux récits de filiation, les auteurs tentent ici de combler cette lacune.

Mai 2027. Bertrand Valquiez est élu président de la République. Sans perdre une seconde, il prend le sillon de ses voisins européens et ouvre avec eux l¿ère du traité de Faro. Une conséquence brutale de l¿arrivée progressive des partis nationalistes à la tête d¿États et de gouvernements occidentaux.Ce traité de Faro est un ensemble de mesures autoritaires pour lutter contre les migrations non désirées, servies par un usage immodéré de l¿IA, et censé soulager les peurs populaires. Il érige des barrières derrière lesquelles l¿expression de la société est un totalitarisme progressif et sans limites. Le pire ? C¿est que tout cela est démocratiquement accepté.Mais ce ne sera peut-être pas aussi simple¿C¿est ainsi que Le traité de Faro nous fait vivre l¿odyssée poignante des Amani, l¿échappée ¿ envers et contre tout ¿ de Mohamed Koné et la résistance à tous ces vents mauvais, incarnée par le MOLIP et sa cheffe ô combien charismatique : Mélanie Traoré.

On ne joue pas impunément avec sa mémoire.«¿Au départ,  je voulais simplement raconter une enfance, me souvenir de ceux qui m¿entouraient, me rappeler des bons et moins bons moments que j¿avais connus, petit et puis plus grand. Oui, simplement. Mais, je me suis complètement égaré. Parfois même, j¿ai oublié ma pudeur et j¿ai raconté des moments que j¿avais enfouis. Ce fut alors difficile mais il y eut aussi des éclairs de bonheur¿».

Cet ouvrage s¿adresse à tous les étudiants en macroéconomie des cycles universitaires et des écoles et en particulier à tous ceux  : gestionnaires, juristes, historiens, sociologues, politologues, qui doivent en acquérir les éléments indispensables pour enrichir leur formation de base. Les économistes y trouveront de surcroît le fil conducteur de leurs enseignements de macroéconomie pour toute la durée de leur licence. Les enseignants y verront bon nombre de perspectives nouvelles sur la forme et sur le fond.Il répond à un besoin d¿ouverture vers la macroéconomie, qui aboutit à une réflexion sûre et solide sur les problèmes concrets qüelle étudie pour notre temps  : la croissance, le développement, les crises, la politique monétaire et les déséquilibres. L¿objectif visé est de maîtriser des explications se situant sur la «¿ligne de front¿» des études macroéconomiques contemporaines mais sans l¿appareil de sophistication et les détours de littérature qui les portent de coutume. Ces paris ambitieux sont tentés à l¿aide de deux blocs théoriques nouveaux établis par l¿auteur  : le modèle de croissance à investissements effectifs (MIE) et le modèle de court terme «¿Océan¿».

Précurseur visionnaire du Neuvième Art africain, disciple d¿Hergé, le Congolais Mongo Sisé (1948- 2008) fut le premier bédéiste africain à être publié en Europe au tout début des années 1980. Il est décédé en 2008 à Kinshasa.Le premier volume de cette anthologie constitue une occasion unique de faire connaître son ¿uvre à travers trois aventures de ses héros mythiques formant le duo Mata Mata et Pili Pili : La médaille d¿or, Le portefeuille et Le boy.

De la guerre russo-ukrainienne à la crise israélo-palestinienne¿; des pandémies à l¿émergence climatique¿; des tensions nucléaires à la confrontation entre Chine et États-Unis  : l¿ONU est en difficulté sur la plupart des dossiers internationaux. Pourtant, elle reste dépositaire des espoirs plus nobles de l¿humanité et son but demeure presque alchimique  : apporter la paix à des relations internationales qui sont souvent turbulentes. À la fois inefficace et indispensable, l¿ONU cumule donc les problèmes, mais offre aussi une multitude de solutions possibles.Quelles sont les origines historiques de cette organisation si particulière¿? D¿où viennent ses faiblesses structurelles¿? Et y a-t-il une alternative crédible à l¿ONU¿? Ce livre anatomise une organisation qui semble tant décevante qüincontournable.

Comment comprendre que Don Juan, cet imposteur, cet infâme peu enclin à l¿art de courtiser, soit devenu la figure par excellence du séducteur ? Se pourrait-il que Don Juan soit une invention féminine ? Ou plutôt qüil vienne incarner « ce que femme veut », au plus secret d¿elle-même ?  Considéré pour ce qüil est, soit un personnage de fiction, un mythe de la modernité, Don Juan devient soudain précieux lorsqüon envisage l¿impact qüil a eu et peut avoir sur les psychologies féminine et masculine et ce qüil peut nous laisser entendre sur la relation homme-femme.Serait-il possible que Don Juan soit la façon trouvée pour qüune femme, confrontée à la limite de ce qui détermine son existence, s¿ouvre à la possibilité d¿une réalisation inédite de sa propre féminité ?

Perçu traditionnellement à travers le prisme de la responsabilité civile, l¿intérêt moratoire se veut le produit d¿un mariage idyllique entre un retard illicite imputable au débiteur d¿une créance monétaire et un préjudice moratoire subi par le créancier.L¿harmonie apparente est trompeuse. Le temps de l¿horloge ne coïncide pas toujours avec le temps du droit et la satisfaction du créancier passe souvent par un procès qui marque le passage d¿un temps juridique à un temps judiciaire avec lequel il ne se confond pas.Faut-il alors ¿uvrer dans le sens d¿un épurement de l¿intérêt moratoire de fondements et de fonctions qui ne sont pas les siens et d¿un resserrement du lien qui l¿attache à la responsabilité civile ou, au contraire, encourager le relâchement de ce lien, voire sa rupture, au prix d¿un éclatement de la notion telle qüon la connait ?La matière appelle visiblement à retrouver une cohérence perdue.