Bücher veröffentlicht von Editions L'Harmattan

Des animaux qui se comportent comme des hommes, des hommes qui se transforment en animaux, des arbres qui parlent...Onze contes du Gabon, mystérieux, facétieux, parfois cruels, qui nous parlent de valeurs universelles comme le respect de la nature, le respect des règles d'une société, le respect de l'autre...

Lien bienvenu entre recherches, pratiques et nouvelles politiques linguistiques en contextes multilingues en Afrique, cet ouvrage révèle et vulgarise des documents-clés du passé et du présent sur l'apprentissage de l'écrit et sur l'appropriation des langues étrangères : il s'enrichit de nombreux témoignages. Les auteures ouvrent au coupe-coupe la voie de ce que pourrait être une didactique du français efficace au sein d'un plurilinguisme aux multiples facettes.

Spinozisme et esthétique. Ces deux éléments majeurs de l¿historiographie allemande ne semblaient pas faits pour se rencontrer. D¿une part, la réception tourmentée du spinozisme est nourrie de critiques métaphysiques et théologiques, depuis les premières diffusions de certains écrits du vivant de Spinoza. D¿autre part, l¿esthétique naît officiellement en 1750 avec le souhait de réhabiliter la sensibilité au moyen du goût et de la connaissance sensible. Or, en dépit des apparences, l¿ouvrage fait l¿hypothèse qüune rencontre s¿est produite en des lieux précis que sont la théorie de l¿imagination, l¿art d¿inventer ou la doctrine des affects, en un mot : l¿anthropologie. Cette hypothèse conduit à affronter la problématique d¿une « réception esthétique » du spinozisme et de son rôle dans la constitution de l¿esthétique. La réponse proposée ici prend appui sur des « signes » au moyen desquels sont identifiées les « présences » du spinozisme dans l¿esthétique rationaliste, de Tschirnhaus à Lessing. In fine, l¿ouvrage s¿attache à inclure Spinoza parmi les précurseurs de l¿esthétique.

Le présent ouvrage collectif rappelle les enjeux autour de l¿acte de philosopher, s¿interroge sur la problématique de son effectivité, réitère sa pertinence, évalue sa portée et propose non seulement des perspectives d¿amélioration des relations entre le philosophe et la société, mais aussi et surtout des orientations nouvelles qüexigent les contextes nouveaux. Constituant un précieux instrument dans la compréhension de la tâche du philosophe et des écueils qui le guettent, il pourrait en même temps être un supplément à ne point négliger qui permettrait aux autres, non philosophes, d¿avoir une attitude avertie, avisée, vis-à-vis du philosophe et de son rôle au sein de la société.

Loin des idées reçues de l'individu libre de toute structure sociale, mais manipulé par les forces du marketing, cet ouvrage explore les comportements des consommateurs, en prenant en compte leur diversité, leurs actions, leur environnement social et culturel, et leur place dans le système d'action marchand.

Bagnard, voleur, escroc, manipulateur, mouchard, menteur, profiteur, hâbleur, policier, écrivain, imprimeur, détective, inventeur, comédien, séducteur... En un mot : aventurier ! Paris - 1836. Delphine de Girardin, une des plus célèbres «  salonnières »¿de son époque, reçoit quelques personnalités habituées à son salon, notamment les jeunes Victor Hugo, Balzac et Frédérik Lemaître... et fait la surprise d¿un invité pour le moins inattendu... Eugène-François Vidocq.¿Celui-ci a quitté la police et a tourné la page. À soixante ans, il a repris d¿autres activités... et décide de confier sa véritable histoire.La nouvelle pièce de Jean-Christophe Barc lève le voile sur un Vidocq méconnu. Un homme au destin hors du commun, qui inspira les plus grands écrivains de son époque.

C¿est au lendemain d¿une rencontre autour de l¿¿uvre de Rosa Luxembourg, à Bécherel, cité  du livre, que Colette et Patrick ont choisi d¿évoquer ensemble leurs parcours d¿éducateurs et de responsables d¿associations. Leur formation à la psychanalyse et à l¿anthropologie sociale les a conduits à créer une Cité du livre pour l¿une, une entreprise associative et les Rencontres Internationales de Mosaïque pour l¿autre.Ils nous offrent ici une analyse croisée de moments saisis au carrefour du développement social et culturel. Les figures tutélaires de Bécassine, la servante bretonne et de Raymond Isidore, dit Picassiette, mosaïste et balayeur du cimetière des Hauts-de-Chartres, les accompagnent dans cet échange, celui de deux générations d¿éducateurs spécialisés.

Dans un contexte d¿éducation inclusive, on observe l¿émergence de plusieurs dispositifs pour assurer un accompagnement aux élèves dont la culture est éloignée des exigences scolaires. Plus en France qüau Togo, on note un empilement des dispositifs éducatifs. Cette politique ambitieuse participe de l¿activation des accompagnateurs extérieurs (artisans, ouvriers, étudiants et cadres) autour de la question scolaire. Bien qüelle soit une aubaine pour les élèves qui en éprouvent le besoin, les recherches de terrain menées autour de ces dispositifs d¿accompagnement révèlent des résultats mitigés. Cet ouvrage analyse l¿influence des motivations et des profils des accompagnateurs d¿une part et des valeurs institutionnelles d¿autre part sur ces pratiques pédagogiques. L¿auteur contribue ainsi par son travail de recherche à renforcer l¿efficacité de ces activités éducatives dont l¿importance dans les dispositifs de formation des jeunes n¿est plus à démontrer, aussi bien au Togo qüen France, en dépit de la spécificité et de la singularité des contextes éducatifs.

Après les multiples mesures mises en place mais trop souvent couronnées d¿échecs, comment réduire les inégalités, en particulier scolaires, et comment diminuer la violence, de plus en plus précoce chez certains enfants ?La pédiatre Leïla Guinoun fait le choix de proposer « l¿ordonnance culturelle » pour les moins de trois ans. À cet âge où tout commence et quelle que soit l¿origine des parents, la culture commune du pays de résidence peut naturellement s¿insérer et s¿harmoniser avec celle de la famille. Avec l¿apport des neurosciences, les connaissances actuelles nous indiquent combien il est urgent de mettre en place l¿information et la formation de l¿ensemble des intervenants auprès des tout-petits. La plupart du temps, les parents sont ignorants de ces progrès, comme nombre de personnes en charge des nourrissons, notamment médecins et personnels de la petite enfance.Sans langue de bois, l¿auteure renouvelle le débat sur la culture pour tous en traçant un lien puissant avec la violence qui se manifeste trop fort et trop tôt dans notre société.

Lily Hollitzer-Dillenz (1896-1964), fille unique de Carl Léopold Hollitzer, célèbre artiste Autrichien, et d¿Olga, «¿la plus belle femme de Vienne¿», était destinée à une vie hors du commun.  Loin des conventions, son éducation entourée d¿un cercle constitué des plus grands intellectuels de l¿époque, a contribué à faire d¿elle une femme moderne, courageuse et libre.  À une époque où les femmes avaient encore si peu de possibilités, Lily a vécu plusieurs vies et traversé deux guerres mondiales. Elle fut tour à tour comédienne, première femme à voler au-dessus de l¿océan, scénariste, productrice de cinémä Comment expliquer alors qu¿à l¿approche de sa mort, elle n¿ait laissé que très peu d¿informations sur sa vie¿?  Ce roman nous plonge dans l¿histoire du XXe siècle de Vienne, Berlin, Prague, Paris, New York, au Portugal, et jusqu¿en Afrique du Sud, au c¿ur d¿une époque durant laquelle chaque choix, chaque promesse, peut changer une vie.

Garmi Fall, un jeune homme diplômé et ambitieux, élevé au milieu des « bonnes » valeurs de la société sénégalaise, avait tout pour réussir, mais a fini par échouer brutalement, face contre terre sur les berges calcinées de la cité très insulaire de Deukourap. Il y était entré comme par effraction, à tâtons, dans une obscurité opaque, avant d¿y découvrir au gré d¿une lueur pâle ce qüil ne cherchait pas : une misère abyssale.Malgré ses desseins d¿évasion, un sort cruel l¿enferme dans ce trou perdu, au prix tragique d¿un sacrifice violent de son âme. Son malheur : être persécuté par une guigne démoniaque, mais aussi hanté par le spectre encombrant d¿un père qui, depuis la tombe, l¿épie, le censure, le menace. Un amour puissant et platonique promis à un destin fabuleux en fait tragiquement les frais, explosant en plein vol. Arame Sall, sur qui le ciel est tombé, n¿a que ses yeux de femme pour pleurer.

Quelle serait la figure de Jésus de Nazareth qui pourrait servir de paradigme christologique pertinent, de promotion humaine et écologique, et d¿espérance pour l¿Afrique  ?Il s¿agirait d¿une triple figure du Christ en un. Un triptyque christologique : le Christ solidaire, le Christ engagé, et le Christ libérateur. Qui aboutirait à la christosolidarité, au christo-engagement, et à la christolibération. Cette christologie du développement se présente comme une théologie d¿espérance pour une Afrique en crise et défigurée. Le développement véritable et pertinent doit s¿enraciner d¿une part dans le Christ, et d¿autre part dans les pôles humain et écologique qui sont les lieux où le développement intégral se déploie comme question théologique. Une christologie du développement en contexte africain est en effet la convocation de la personne du Christ comme fondement d¿un authentique discours théologique sur les problématiques de développement. Cette christologie ouvre un nouvel horizon pour la femme et l¿homme africains et un motif d¿espérer un véritable développement humain et écologique intégral en Afrique.

L¿identité est de plus en plus inscrite dans une dynamique avec laquelle elle est d¿autant plus amenée à « composer », qüelle est insérée dans un espace mondial plus étendu, et un espace local sorte d¿outil d¿un ancrage identitaire fort, qui ne cesse de se rétrécir.À l¿ère des réseaux numériques et du web social, l¿identité est fort départagée entre des défis planétaires portant la marque de la mondialisation et de la globalisation, et le besoin intime de garder l¿ancrage physique et symbolique à des normes des représentations et des cultures profondément enracinées dans l¿histoire.Entre le planétaire et le local, le marché, tout autant que la communication, tendent imperceptiblement à imposer leurs «  valeurs » sacro-saintes, celles du primat de l¿économique sur le politique et le social, puis sur le culturel et l¿identitaire.

Ce roman est avant tout une histoire d¿amour, pure fiction adossée à des faits historiques et des événements tragiques plus récents.  D¿abord, une histoire d¿amour de son auteur pour cette région du Sud Sénégal, la Casamance et l¿Ethnie Diola la peuplant majoritairement. Mais surtout l¿amour de ce jeune couple Diola profondément attachant que forment Koutoubo Goudiaby Sonko et Oulimata Sambou. Lui, écartelé entre son attachement viscéral à la région féconde qui a vu naître des générations de Sonko. Des Diolas pure souche, fiers de leurs coutumes et de leurs traditions humanistes et communautaires. Elle, jeune femme au caractère affirmé, élevée dans la pure tradition Diola rêvant secrètement d¿une vie plus moderne, mais prête à suivre son futur mari selon ses choix.  La malédiction pesant sur eux tranchera ce déchirant dilemme qui trouvera une issue bouleversante et funeste pour eux, mais aussi pour toute une région.

Dans ce livre, l¿auteur nous invite à découvrir l¿art de la prise de parole en public comme un moyen indirect de prendre le pouvoir. Il apporte la réponse aux questions ultimes de la prise de parole en public  : - La communication orale est-elle innée ou acquise  ? - Comment surmonter la peur de prendre la parole en public - Comment se tenir, se retenir sans vraiment se retenir  face à un auditoire ? - Comment Structurer son discours  ? - Comment subjuguer et rallier son auditoire  ? - Comment développer son charisme oratoire  ? L¿auteur révèle les secrets des grands orateurs pour captiver un auditoire, convaincre et rallier. Il adopte une approche holistique, couvrant à la fois les aspects techniques et psychologiques de la prise de parole en public. En fin de compte, ce livre vise à libérer le talent d¿orateur en chacun, offrant ainsi une clé essentielle vers le succès et la liberté personnelle.

À l¿orée de l¿an de disgrâce 2020, un germe roturier, échappé des bas-fonds de la nature, est sacré roi Covid XIX du jour au lendemain. Couronné monarque des agents infectieux, il fait régner un climat de terreur à une humanité soumise à son joug. Ce régime d¿occupation du corps humain par le microbe le plus infâme du premier quart du 21e siècle demeure toutefois sans commune mesure avec l¿emprise millénaire d¿un macrobe autrement virulent, le roi auto-proclamé de la création : Homo coronä À travers son ¿il ironique de martien, survolant l¿humanité à vingt mille lieues dans les airs, l¿auteur de cette fresque cathartique au vitriol épingle la myopie et le court-termisme jusqu¿au-boutiste du singe « doué de raison » face au chaos climatique en cours. Richement innervé de métaphores-chocs, ce pamphlet rimé d¿un genre inédit braque sur le devenir de notre espèce en perte de contrôle un regard désespérément lucide, à la façon dont un « macrobiologiste » extraterrestre se pencherait depuis l¿espace sur la souche virale nommée « Sapiens ». À l¿heure où « l¿immunité » du système Terre commence à rudement rétroagir avec la « maladie de l¿homme », quel espoir de survie subsiste-t-il à l¿incorrigible bipède esclave de son cerveau reptilien ?

La protection de l¿environnement fait l¿objet de grands débats aujourd¿hui ; de nombreux colloques comme les Conférences des Parties (COP) sont organisés en vue de trouver la solution au réchauffement climatique.Dans ce débat, l¿Église n¿est pas restée en arrière-plan, et depuis la publication de l¿encyclique Laudato Sì de Pape François, on constate un réveil écologique chez les chrétiens. L¿Église d¿Afrique ne doit pas rester dans le mutisme ou la léthargie, mais doit elle aussi apporter sa contribution.  L¿auteur nous invite ici à comprendre les problèmes environnementaux et ses conséquences, notamment en Afrique, et nous accompagne dans la mise en place d¿une action écologique.

Un monde absurde, une tragédie grecque où les femmes apparaissent à l¿écran alors que les hommes sont confinés au sol, dans un drôle d¿endroit : est-ce un hôpital ? Est-ce la guerre ? Est-ce une épidémie ? Ou le fruit de leur imagination ?Ils font connaissance et essaient d¿entamer un dialogue. Tous réalisent la vacuité de leur existence.Et même s¿ils ne représentent rien aux yeux des hautes autorités, tous ensemble, ils désirent trouver l¿issue qui les sortira de cet enfermement.La musique et la danse pourront-elles réunir hommes et femmes, balayer l¿espace avec fureur et liberté ?

Comment pouvons-nous à la fois parler et écrire ? Est-ce à cette jonction que se niche un obstacle au déploiement de l'écrit dans ses conséquences intellectuelles, qui expliquerait les inégalités langagières au seuil de l'université ?Entrer dans ce problème par la conversion de la parole (l'audible) en écriture (le lisible) fait apparaitre une notion : le "parlé", qui distingue deux états de productions orales. L'une acquise dès l'enfance et donnant naissance au psychisme en langue, acquisition préscolaire, et l'autre constitutive d'un oral orienté vers la dimension heuristique de la scripturalité, sorte d'"oral pour écrire", acquisition essentiellement scolaire.Ce clivage, résultat d'une production langagière au-delà du corps physique de l'énonciateur, ne dit pas le travail énonciatif nécessaire pour articuler les productions orales aux productions écrites. Ce non-dit se révèle un obstacle si l'affranchissement de la technique n'est pas suffisamment accompagné en discours.

L¿eau est aujourd¿hui un bien particulièrement précieux. Au moment où le changement climatique se traduit par des phénomènes extrêmes alternant sécheresse caniculaire et inondations dévastatrices, les pays commencent à s¿interroger sur la manière de sauvegarder la ressource en eau, de la gérer de manière efficace mais en se souciant du développement durable. Les Etats européens sont alors confrontés à des injonctions contradictoires  : faire en sorte que personne ne manque d¿eau, mais protéger la ressource pour ne pas la gaspiller.C¿est à cette difficulté que l¿Association EUROPA a souhaité consacrer la 24ème édition de son colloque à Limoges. La confrontation des expériences européennes en matière d¿administration et de gestion de l¿eau est en effet instructive. Un temps particulier a été dédié aux projets et réalisations autour de l¿eau en Nouvelle-Aquitaine, Limoges Métropole étant un territoire en transition hydrique. Mais la rencontre s¿est aussi intéressée à la construction d¿une véritable politique européenne de l¿eau et au lien entre transition écologique et énergie hydraulique. L¿eau transforme les territoires et conduit à imaginer des territoires résilients, porteurs de nouvelles solidarités.

Je sais que tout le monde n¿a pas besoin de lire un livre pour réussir. Toutefois, sachant que les familles africaines ont un mode de vie similaire à bien des égards, je me suis dit qüen exposant les attitudes que j¿ai adoptées pour relever mes défis, beaucoup se retrouveront et découvriront les possibilités de vivre la vie de leur rêve, peu importe les obstacles qui se trouvent sur leur chemin. Les histoires racontées sont inspirées de ma vie réelle. Dans beaucoup de familles en Afrique, les parents n¿ont pas une grande foi en l¿avenir quand leurs premiers enfants sont des filles. Savoir que je réussis à jouer mon rôle me procure une énorme satisfaction.

On estime aujourd¿hui que 84,2 millions de personnes ont été infectées par le VIH depuis le début de l¿épidémie, que l¿on situe au début des années 1980. 40,1 millions y ont déjà succombé, au terme d¿âpres souffrances tant physiques que psychologiques.  L¿auteur n¿ambitionne pas de simplement décrire l¿épidémie de sida en Tunisie, mais plutôt d¿analyser finement les déterminants socioculturels du mal, la nature de la souffrance des personnes touchées d¿une manière ou d¿une autre par le VIH. Mais le but est surtout de comprendre comment une pathologie dans laquelle le spectre de la sexualité revient d¿une manière si insistante, peut être vécue dans un contexte arabo-musulman, fût-il émancipé comme en Tunisie.

Notre planète est chaque jour détruite par l¿homme, suite à l¿insouciance écologique des États et aux pratiques opportunistes d¿industries ou d¿entreprises sans cesse en quête de profits. La logique ultra-capitaliste a installé le monde dans une folie meurtrière qui a comme finalité la disparition assurée de la planète. La seule voie du salut pour l¿humanité constitue la préservation de la biodiversité en général, et celle des trois bassins forestiers salvateurs du monde (le Bassin du Congo, le Bassin de l¿Amazonie, le Bassin du Bornéo-Mékong).En parallèle, la biodiversité dans le monde se détériore depuis plus de cinquante ans, et nous commençons à subir les conséquences des crises climatiques et écologiques. Le rôle de la biodiversité est pourtant fondamental et central pour notre santé, pour la productivité et la stabilité de nombreux systèmes naturels dont dépend toute vie sur Terre. De plus, la pandémie mondiale du Coronavirus a provoqué, pour nombreux d¿entre nous, une prise de conscience quant à notre vulnérabilité et notre dangereuse exposition. L¿Homme ne peut continuer à dominer le monde et dompter la nature de manière irresponsable en puisant sans limites dans ses ressources et en les répartissant de manière inégale.  Les conséquences sont dramatiques : des morts et des crises, des pertes économiques en raison de conditions météorologiques extrêmes, l¿aggravation de la pauvreté et de l¿insuffisance, la famine, dues aux sécheresses et aux inondations sans précédents, des troubles sociaux, des faillites d¿entreprises, des maladies de toutes sortes, entraînant des répercussions néfastes pour nos économies nationales, la stabilité sociale, le bien-être, la santé des populations et l¿équité dans le monde.  La solution doit passer par la préservation, la conservation et la promotion de la diversité biologique. La planète a besoin d¿un plan global pour la nature, comme celui qui a été élaboré pour le climat. Il est essentiel de travailler ensemble pour assurer la durabilité de notre planète. La population et les organisations doivent chercher des solutions qui ne font pas que réduire les incidences néfastes, mais qui sont hautement bénéfiques pour la santé à long terme de la population et de la planète. De plus, les forêts des trois grands bassins forestiers du monde constituent une solution pour contrer les effets des changements climatiques en piégeant et en stockant le carbone.Cet ouvrage relaie le message du Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou N¿Guesso, qui appelle le monde à un engagement commun croissant envers une planète durable et des choix positifs et actifs pour assurer aux générations futures un avenir écologique soutenable, et pour préserver la biodiversité des trois Bassins et de la planète entière. La lutte contre le changement climatique ainsi que la mobilisation des fonds pour le développement durable en Afrique et dans le monde, demeurent des préoccupations majeures de Denis Sassou N¿Guesso en faveur de l¿avenir de la planète. Son Excellence Denis Sassou N¿Guesso appelle pour cela tous les citoyens de la planète, où qüils se trouvent, à mettre en commun avec compassion, humilité et solidarité leurs forces, leur intelligence et leur sagesse en faveur de la dérégulation et de l¿insécurité climatiques, qui deviennent une arme redoutable de destruction massive et que seuls l¿engagement et la prise de conscience de tous permettront de déjouer, afin de rétablir la paix climatique mondiale détruite, garante de l¿équilibre de l¿humanité.

Dans cet ouvrage, Arthur Mukenge présente les personnages dans La malédiction de Pius Ngandu Nkashama et Ngemena de Paul Lomami Tsibamba. Deux ¿uvres à cheval entre la période coloniale et la période postcoloniale. Ces positions, selon l¿auteur, déconstruisent les rôles spécifiques des personnages qui participent tantôt à la construction et tantôt à la destruction de l¿humanité. En effet, quand les uns remplissent bien leurs rôles d¿adjuvants, les autres, a contrario, sont de farouches opposants qui contestent toute idée de reconstruction de l¿humanité ou d¿amour fraternel. Cet ouvrage est une révélation de la fin d¿une ère et du début d¿une autre avec tous les changements qui en découlent.

Dans un monde où les avancées technologiques redéfinissent constamment notre réalité, où l'Intelligence Artificielle s'invite de plus en plus dans nos vies, quelle place pour l'Afrique ? Et si le continent, connu pour son innovation frugale, avait une carte à jouer dans cette nouvelle donne ? Alioune Badara Mbengue explore le potentiel de l'IA en Afrique. Il dépeint un avenir où l'innovation technologique et l'ingéniosité africaine fusionnent pour créer des solutions résilientes et durables. Il aborde les défis, mais aussi les possibilités inexplorées que l'IA offre à l'Afrique. Cependant, comme le souligne le Pr. Souleymane Bachir Diagne dans la préface du livre, l'avenir esquissé par Alioune Badara Mbengue n'est pas utopique, mais bien une nécessité impérative pour l'Afrique. La perspective présentée dans ce livre n'est pas une simple proposition optionnelle. Soit l'Afrique embrasse cette révolution sans précédent et réussit, soit elle rate le coche et en subit les conséquences potentiellement dévastatrices. Ce livre est bien plus qu'un simple traité sur l'IA. Il renferme une réflexion philosophique sur l'impact de la technologie sur notre humanité, une invitation à reconsidérer notre rapport à l'innovation et à repenser notre façon d'éduquer, de travailler et de vivre à l'ère numérique.

Outre les valeurs d¿unité, de dignité et du travail qui devraient féconder le développement et la paix durable par la pratique de l¿amour, la vérité et la justice en Centrafrique, le peuple vit dans un désastre sans précédent. L¿échec de la gestion de cette crise interminable incombe aux gouvernants, aux gouvernés et à la communauté internationale, qui n¿ont pas su trouver des solutions idoines. Après avoir passé au crible les différents régimes, le livre y propose des réponses appropriées.

Ce livre est une recherche exploratoire innovatrice qui propose l¿approche intégrée, inter et transdisciplinaire d¿un thème complexe, intensément débattu et important de notre contemporanéité¿: la métaphore juridique, avec des profondes implications sur un large spectre cognitif, comprenant les domaines du droit, de la philosophie, de la sociologie, de la politique, de l¿histoire et de la linguistique.  On ne s¿attendrait pas à ce que le droit utilise la dimension métaphorique du langage, procédé appartenant plutôt à la littérature. Cependant, le droit jouit pleinement des métaphores qui doivent répondre à des exigences de clarté, de précision, de non ambiguïté, de concision et d¿exactitude sémantique, étant utilisées, de manière particulière, plutôt comme façon de penser que de parler. L¿énergie de la métaphore, rapprochant le visible de l¿invisible, donnant à voir, crée chaque fois une nouvelle dimension.  Les métaphores apparaissent spontanément, comme révélations à la base de toute justification rationnelle. Si les métaphores structurent nos manières de percevoir et de sentir, elles ont aussi le pouvoir de produire une nouvelle compréhension des choses et, donc, de transformer la réalité. Elles mettent en forme ou même en scène le psychisme imaginé en tant que double du corps et, dans ce sens, elles sont constitutives du fantasme. Images de la réalité, les métaphores, intuitions intellectuelles spontanées, conduisent à la création des réalités par l¿interprétation.

Dans les États modernes soucieux de l¿amélioration du climat des affaires, le droit pénal économique est, à l¿heure actuelle, un puissant instrument de protection de l¿ordre public économique et de promotion des affaires en veillant à la fois à la sécurité juridique et à l¿efficacité économique. L¿absence du Code pénal économique congolais est l¿origine de cet ouvrage. Ainsi, analyse-t-il le régime juridique des infractions économiques relatives au prix, à la concurrence ainsi qüà la sauvegarde du pouvoir d¿achat des consommateurs en droit positif congolais en vue d¿aider les acteurs à mieux maîtriser cette branche spéciale du droit pénal en construction et en constante évolution. Il examine également les éléments constitutifs, les modalités de recherche, la constatation, la poursuite et la répression des infractions en matières économiques.

Roux et fils unique, Michel grandit auprès d¿une mère sans mesure. Elle le couvre d¿amour, guide et construit sa vie de « petit blanc des hauts ». Peau blanche et constellée de taches de rousseur, il n¿en est pas moins insulaire, créole et réunionnais. Au moindre éloignement du giron maternel, il subit les attaques les plus inattendues de la férocité humaine, dont un racisme qui ne montre pas son visage et ne dit pas son nom. En parcourant La Réunion des années 70, l¿histoire est aussi la fresque d¿une vie brutale et vouée à l¿oubli, une réflexion sur l¿isolement, l¿amour aveugle d¿une mère et un plaidoyer contre la bêtise, la brutalité, le rejet des roux et le racisme.

Lorsqüil a assiste¿ aux fune¿railles de Robert Pradier, le commissaire Montillet s¿est jure¿ de traquer sans re¿pit, les responsables de la mort de son ami. Il ne mesurait pas encore l¿emprise brutale de Romanescu sur son re¿seau et sur les prostitue¿es qüil exploitait, ni la haine de la jeune prostitue¿e Irina contre ses bourreaux. Il va coope¿rer avec le colonel Gentot de la section de recherches de la gendarmerie de Paris, et s¿engager dans un combat sans pitie¿ contre des proxe¿ne¿tes de haut vol recherche¿s dans toute l¿Europe. De¿s lors, les enque¿teurs vont plonger dans un univers sordide et cruel, oü la vie n¿a aucun prix, oü seuls le pouvoir et l¿argent ont un sens.