Bücher veröffentlicht von Editions L'Harmattan

Ce deuxième tome présente le mode de vie des Kyaman également connus sous les noms de Tchaman ou Ebrié installés dans le District d Abidjan, au sud-est de la Côte d'Ivoire. Il se situe au coeur des luttes pour une meilleure connaissance de ce peuple dont les traditions, la langue, les us et coutumes sont mis à mal par l'évolution trop rapide de la capitale économique ivoirienne. L'auteur, quant à lui, témoigne de son engagement à laisser aux générations futures une part des connaissances apprises, pour que ne s' éteigne pas la culture des Kyaman.

« Dans ce nouveau recueil, Christian Dumotier par ces mots images, nous fait respirer la Provence, les fragrances des lavandes. Puis, le ton change, brutal. Les maux humains nous éclaboussent, maladies du mal-être, dérives humaines, souffrances des femmes, des enfants, pauvreté, inégalité, difficulté à vivre au quotidien. On pénètre dans ce monde parallèle qu'on regarde sans le voir vraiment. On a peur, et on s'interroge sur l'humanité¿ Bouleversant. À lire absolument. »Jacqueline Siméon

La notion de modération est largement associée à l'universdes boissons alcoolisées. Combattue sans relâche par leshygiénistes, avec la complicité d'une poignée d'experts etparfois des médias, elle représente un enjeu économique etculturel majeur pour les opérateurs du secteur. Pour beaucoup d'entreprises de l'agroalimentaire ou d'autres univers soumis à la pression croissante des tenants du risque zéro, le choix de promouvoir la modération est souvent une question de survie. Mais également une stratégie d'avenir si elles possèdent les clés pour la mettre en ¿uvre avec succès. Entre plaisir et gestion du risque, la modération est aussi et surtout une voie de bon sens pour des consommateurs citoyens lassés des injonctions moralisatrices.

Des dispositifs d'analyse de pratiques professionnelles ou de supervision de groupe se développent largement dans les établissements éducatifs et de soin. Les professionnels de la relation d'aide, de l'éducatif et du soin sont particulièrement sensibles aux impacts des situations vécues. Ils souhaitent disposer d'un lieu et d'un temps spécifiques pour un retour distancié sur leur pratique. Les références théoriques utilisées sont la psychanalyse et la phénoménologie. Décryptant la complexité des processus conflictuels, l'ouvrage propose une modélisation originale et opérationnelle de l'audit clinique.

Cet ouvrage propose la première description du wushi, langue Ring du bantu des Grassfields parlée à Babessi, un village situé dans la région nord-ouest du Cameroun, l'une des deux régions anglophones du pays. Le wushi présente des particularités étonnantes d'un point de vue typologique par rapport aux autres langues grassfields. Parmi celles-ci, son système de classes nominales presque exclusivement constitué de suffixes ¿ au lieu de préfixes ¿ et l'absence d'accord dans la phrase : la position de ses constituants, quasi immuable, est par conséquent le marqueur par excellence des relations syntaxiques, avec l'ordre canonique SVO, dominant dans la famille Niger-Congo.

« Cette nuit du 2 octobre, rêve horrible, je mange du « cr-be » et je trouve ça bon. Je ne peux pas écrire ce mot en entier. J'ai tellement peur (¿). Aujourd'hui encore j'ai ce handicap : la phobie des crustacés et des « cr-bes » en particulier. Ce rêve de la nuit du 2 octobre ne peut être anodin, il est prémonitoire. Je SAIS, je SENS que j'ai quelque chose. Que c'est un cancer ». En pleine reconversion professionnelle, l'autrice démissionne de son entreprise. Mais surviennent rapidement d'importantes douleurs au dos et au ventre et la perte de plusieurs kilos. Les rendez-vous s'enchaînent : imagerie, urgences, biopsie. Quinze jours plus tard le verdict tombe : cancer du pancréas. Non opérable. Une autre conséquence du BRCA2 dont elle est atteinte. Coup du sort, c'est la veille du lancement de son entreprise que sa vie vient définitivement de basculer.

Alors que le président de la République Emmanuel Macron a déclaré l'égalité entre les femmes et les hommes grande cause nationale du quinquennat le 25 novembre 2017, cet ouvrage s'intéresse à l'égalité filles-garçons à l'école, fondation nécessaire pour se saisir de l'enjeu qu'est l'égalité femmes-hommes. Tout en se référant aux recherches établies, l'auteur dégage dans cet ouvrage plusieurs approches novatrices. En s'intéressant spécifiquement à l'école maternelle, aux liens entre les interactions en classe et les positionnements des professeurs face à la question des inégalités entre les filles et les garçons ou encore au contexte global de l'école, cet ouvrage est original au regard de la littérature existante.

Dans les deux premières études nous montrons que, pour Spinoza, l'important est moins Dieu que la connaissance que nous en avons et que le nom de Dieu signifie avant tout l'excellence de la connaissance intuitive. Dans la troisième, le corps est entendu comme les trois genres de connaissance. Par ses faiblesses il induit imagination et passions. Il est également le corps social à la concorde duquel veille la raison éthique. Enfin, par son essence, il participe de l'éternité et de la créativité infinies de son Attribut. Dans la quatrième, en filigrane d'une philosophie du salut individuel, transparaît le vif désir que s'instaure un accord de tous (idées et sentiments) sur l'essentiel, à savoir l'amour de Dieu, c'est-à-dire l'amour de la vérité.

Fruit d'une production ininterrompue de plus de 70 ans d'écriture, l'oeuvre abondante de Nanos Valaoritis comprend des livres de poèmes, des nouvelles, des romans, des pièces de théâtre, des essais, des études littéraires. Auteur polymorphe transcendant tous les genres et toutes les écritures, celui que Jacques Lacarrière a appelé un troubladour a toujours mêlé insolite et insolence, humour et vertige, culture et déconstruction de la culture. Toujours en devenir, son oeuvre s'établit à la croisée du surréalisme, du modernisme, de l'écriture logocentrée, du postmodernisme et de l'intertextualité tout en se jouant avec humour des conventions des genres littérairesConstantin Kaïtéris

Promenade en Europe depuis le trait du Cateau- Cambrésis d'avril 1559, jusqu'à la Paix des Pyrénées de novembre 1659 signés entre les royaumes de France et d'Espagne alors que la grande Histoire ni simple ni douce déborde au-delà du raisonnable et dépasse allègrement la fiction. Épouses royales, Catherine de Médicis (1519-1589), Marie de Médicis (1573-1642) et Anne d'Autriche (1601-1666) eurent des héritiers tardivement. Elles ont assuré la pérennité des dynasties. À quoi d'autre pouvaient-elles servir ? Soudain veuves elles sont propulsées régentes de leurs jeunes fils. Cette succession d'étrangères au pouvoir, ni choisies, ni souhaitées, constitue un fait unique dans l'histoire de France régie par la loi salique interdisant le trône aux filles des rois. Chacune a réagi avec sa vision, ses armes et ses insuffisances, affichant autant de talents, de vaillance, d'aveuglement ou de nocivité que tout autre monarque.

Initialement cantonné au droit du surendettement des particuliers, l'effacement des dettes imprègne aussi très largement, aujourd'hui, le droit des entreprises en difficulté.Instrument au service du rebond du débiteur, l'effacement desdettes s'observe en effet dans le rétablissement professionnel,dans les procédures liquidatives et dans les cessions d'entreprise. En raison de la directive (UE) 2019/1023 duparlement européen et du conseil du 20 juin 2019, il est aussi présent, désormais, dans les plans de continuation. Le phénomène concerne pareillement nos voisins européens, cequ'une comparaison des transpositions de la directive dansplusieurs pays de l'Union européenne fait apparaître. Il importe donc de prendre la mesure de ce phénomène, en droit des entreprises en difficulté comme en dehors de cette discipline.

Sur TikTok, Whatsapp, Instagram, Twitter, certaines idées et certaines personnes semblent plus compter que d'autres. Une nouvelle condition humaine est en train de se façonner. Au c¿ur des réseaux émerge une nouvelle force : la vivance, traduction du terme anglais liveness, c'est-à-dire la qualité ou l'état d'être en vie. Ce livre propose une analyse des réseaux sociaux et de leur impact sur les faits sociaux (le mariage, le suicide), les rapports amoureux, l'identité, ou la naissance d'une nouvelle aristocratie qui tente d'accaparer ce nouveau capital.

Lucile Esseinte enregistre avec sa caméra les images des conflits armés de la planète. Une spécialiste, prétend son rédac-chef¿ Ne pouvant plus supporter ce rôle de témoin impuissant, Lucile décide par patriotisme, aussi parce que la vie l'ennuie, de s'engager dans les services secrets de son pays pour combattre le terrorisme islamiste. Lucile flotte alors entre ses missions dans les mouvances islamistes dures, son histoire de petite fille sans maman, les femmes qu'elle aime, la littérature, puis cette putain de dernière action dans ce monde de mensonge, de trahison, de solitude¿ celui du renseignement. Le temps fuit, la laissant seule¿ juste un officier traitant l'écoutant avant de disparaître.

Comment éduquer à la liberté et à la paix dans la contrainte ? L'éducation a-t-elle toujours été la pomme de la discorde sociale ? Que signifie la crise de la transmission, de la parentalité, de l'autorité éducative ? La crise de l'éducation est-elle un problème philosophique majeur? Si oui, quelles sont la nature et la valeur de la contribution de la philosophie à sa compréhension, à son explication et à sa résolution ? Ces questions sont au c¿ur de cet ouvrage, dont la quête de réponse suggère de réaffirmer que, à la différence de l'animal qui naît achevé, l'homme n'est rien sans l'éducation. Aussi, toute société humaine se construit, se transforme et progresse grâce à des hommes libres, éduqués, instruits et formés en famille, à l'école, dans la société et par l'État qui a le monopole de l'éducation. Cependant, la qualité et les conditions de l'éducation, qui font l'objet de critiques, alimentent l'idée d'une crise de l'éducation aux conséquences désastreuses pour la paix et le développement économique et sociopolitique d'une nation.

À Orléans, la ville de Jeanne d'Arc, la tension est à son comble depuis le surgissement du Parti des Franciens, un mouvement politique de la droite la plus extrême, et de sa milice, les Loups de Francie. Avec pour devise « Pas de différence dans la racaille », leur but avoué est d'expulser de force ou de massacrer tous les Arabes et musulmans de France, appelés les Maures. Sauvagement agressée par des miliciens, Nesrine Akeb, jeune conseillère juridique et militante féministe agnostique, se rend compte du danger imminent et décide de prendre la tête d'un mouvement clandestin de résistance armée, les Sarrasins. Une guerre raciale, violente et sans pitié se profile, dont l'issue demeure sans espoir pour les uns et incertaine pour les autres.

« Qu'est-ce qu'être Français aujourd'hui » ? Telle est la question centrale d'un projet politique intitulé Grand débat sur l'identité nationale lancé par la droite sous la présidence de Nicolas Sarkozy en 2009-2010. L'intention de revaloriser l'identité nationale provoque différentes réactions à cette question à mille réponses et fait allusion aux changements sociaux, culturels et économiques de la France. Ce travail analyse l'approche politique, la référence et l'utilisation actuelle des concepts d'«identité», de « nation » et de « mémoire » tout au long du grand débat.

Ce livre met en évidence la pensée esthétique de Léopold Sédar Senghor. L'esthétique négro-africaine renvoie à l'arsenal conceptuel des créations artistiques négro-africaines. C'est pourquoi l'auteur définit d'abord les notions de raison intuitive et raison discursive, ensuite il montre que Senghor expose une théorie de la connaissance dont l'objectif essentiel est, non seulement de remettre en question le pouvoir dominateur de la raison discursive, mais aussi de faire en sorte que la raison intuitive trouve sa place dans les différentes approches du réel. Enfin, le livre évoque les caractéristiques de l'esthétique négro-africaine et invite à une relecture de la pensée de Senghor devenue de plus en plus actuelle.

Rien ne prédisposait Olga, jeune journaliste et ardente féministe, à s'intéresser à l'univers ferroviaire de la gare Saint-Jean qui vient en 1990 d'être transformée afin d'accueillir le TGV.C'est par hasard qu'elle découvre que le sous-sol est truffé d'un réseau de souterrains, traces d'un passé plus ou moins récent, s'étendant dans un vaste périmètre alentour. Parviendra-t-elle à franchir tous les obstacles qui se dressent devant elle, pour en découvrir la signification ? Le tournage d'un film lui offre la possibilité de partir à la recherche d'une autre Olga sauvée in extremis pendant la guerre, lors d'un contrôle en gare.La découverte d'un cahier abandonné dans un carton, la rencontre des derniers témoins sur cette période trouble, lui apportent la preuve de l 'utilité de ces caches. Le hasard, encore lui, l'amène à rencontrer une survivante du fameux « train fantôme » qui lui dévoile dans quelles circonstances la véritable Olga a disparu. Dans ce roman foisonnant qui ressemble fort à une quête impossible, se côtoient personnages extravagants et gloires régionales, indifférents à l'existence de ce « tunnel » invisible que les voyageurs ne soupçonnent pas.

La Chine s'urbanise, et aujourd'hui à une vitesse vertigineuse. Cependant ce processus ne date pas d'hier, il est à la fois historique, évolutif et complexe. Cet ouvrage regroupe les deux premières parties d'un travail de recherche portant sur les 70 dernières années de l'urbanisation chinoise, et donne une présentation systématique sur les théories, les politiques et les pratiques du Parti communiste chinois en la matière, tout en révélant certains problèmes qui y surgissent et des solutions qui leur sont proposées.Cet ouvrage est une référence précieuse non seulement pour toute lectrice et tout lecteur s'intéressant au développement urbain de la Chine contemporaine, aux stratégies et aux démarches du PCC dans l'urbanisation chinoise, mais également pour les décideurs de politiques urbaines, les gestionnaires de villes, ainsi que les chercheurs en théorie urbaine et les urbanistes.

De la Grèce antique au xviie siècle, les médecins s'efforçaient avant tout de bien nommer les maladies. Tout change au xviiie siècle. En 1801, Xavier Bichat (1771-1802), médecin à l'Hôtel-Dieu de Paris, peut écrire de façon révolutionnaire : « On cherche dans des considérations abstraites la définition de la vie ; on la trouvera, je crois, dans cet aperçu général : la vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort. » Dès lors, une nouvelle médecine est née, beaucoup plus attachée à la biologie de l'être humain. Dans ses Recherches physiologiques sur la vie et la mort, Xavier Bichat sépare clairement les fonctions physiologiques liées à la « vie animale » (sensibilité, irritabilité, locomotion, voix) des fonctions physiologiques liées à la « vie organique » (nutrition, respiration, circulation du sang, reproduction). Dans son Anatomie générale appliquée à la physiologie et à la médecine, il crée l'histologie et montre que c'est le tissu d'un organe qui est malade plutôt que l'organe entier.

En vue de contribuer au débat sur l'interculturalité, les germanistes ivoiriens ont jugé bon de jeter un regard sur les relations interculturelles entre l'Afrique et l'Allemagne. Cela a donné lieu à des réflexions dans les domaines de la littérature, de la philosophie, des relations diplomatiques entre l'Allemagne et les Etats africains ainsi que de l'histoire de l'Allemagne en Afrique.

Cette ethnographie décrit le style de vie d'un peuple de chasseurs de l'Amazonie brésilienne dans les années 1960. Ce portrait fait ressortir l'ingéniosité des Wayana d'alors à explorer, exploiter leur environnement et à s'en répartir les ressources. Ils avaient conçu des règles de conduite immuables, mais toujours appliquées avec discernement. Ils avaient mis en place une politique de contrôle des naissances maintenant la population à un niveau constant et exigeant donc toujours les mêmes ressources. Cette société fonctionnait alors de façon ordonnée sans poste d'autorité. L'ordre social était assuré par le respect de la tradition. Celle-ci était codifiée dans des récits maintenus vivants par des palabres, des réunions rituelles, des cérémonies, le monde de l'au-delà expliquant l'origine de l'univers, la présence du mal, de la souffrance et de la mort. L'ensemble de ces pratiques permettait aux individus de vivre une vie paisible et satisfaisante

Créé par la convention nationale en 1795, en remplacement desacadémies royales du 17e siècle, l'Institut de France réunit cinq académies : l'Académie française, l'Académie des inscriptions et belles lettres, l'Académie des sciences, l'Académie des beaux-arts et l'Académie des sciences morales et politiques. Apparue dans la seconde classe de l'Institut national des sciences et des arts et supprimée par arrêté consulaire en 1803, l'Académie des sciences morales et politiques fut rétablie en 1832 par le roi Louis-Philippe. Pluridisciplinaire, composée de membres de haut niveau soigneusement sélectionnés, l'Académie exerce un magistère moral en éthique et contribue au perfectionnement des sciences morales et politiques en répondant à la devise de l'Institut de France : « perpétuer, soutenir, éclairer ». André Vacheron en rapporte l'histoire, la nature, les missions et la composition au 1er janvier 2022.

En raison de la demande croissante de documents sur l'art africain, cet essai est pour contribuer à accroître les informations précieuses et fort utiles que peut apporter l'aspect historique et culturel de l'esthétique. En s'adonnant à la série d' études réunies dans cet ouvrage, l'auteur a le souci de faire connaître les tendances actuelles de l'art en Afrique, en ciblant les genres que sont la peinture, sculpture, littérature, architecture et musique. Pour l'auteur, les expériences de quelques artistes africains jouent incontestablement un rôle important dans le développement artistique en raison de leur différence et de leur confrontation. Le développement de l'art ne relève pas des efforts individuels, mais au contraire de la mise en commun d'énergie et d'imagination créatrices.

Les Calandretas sont des écoles associatives créées à Pau en 1979 et qui enseignent la langue occitane selon des modalités immersives et des méthodes empruntées à C. Freinet et à la Pédagogie Institutionnelle. À partir d'une enquête ethnographique menée dans trois villes de la région Occitanie, l'auteur analyse la portée de cette politique linguistique par en bas sur la situation sociale de la langue-culture occitane dans ces territoires, plus de 40 ans après leur création. Ce terrain de trois ans a conduit l'auteur à rencontrer plus d'une centaine d'acteurs : élèves et anciens élèves, parents, enseignants, acteurs associatifs et politiques liés à la question occitane. À travers différentes données issues d'approches diverses, l'ouvrage décrit comment ces écoles/associations influencent positivement les pratiques et les représentations de la langue-culture occitane mais il met aussi en lumière les facteurs limitant la réussite de ces objectifs. L'auteur invite également à une réflexion plus large sur l'utilisation du terme patrimoine pour catégoriser la langue-culture occitane.

L'étude des laïcs a été pendant longtemps une grande oubliée de l'histoire en raison de la longue imprégnation cléricale de l'historiographie médiévale. Pourtant les laïcs étaient animés d'une volonté manifeste de participer aux richesses spirituelles des communautés religieuses. En dressant un panorama complet des formes de cette intégration, cette étude permet de plonger dans la réalité des laïcs du XIIIe siècle. Ce recueil est organisé en quatre parties, précédées par une introduction de la directrice de l'ouvrage, et clôturées par une présentation méthodologique des sources employées.

Cet ouvrage rappelle les liens de solidarité et les affinitéssociolinguistiques existant entre les différents groupes Anamongo et leurs apparentés, assimilés ou acculturés. La culture Mongo véhiculée est régénérative et intégrative, réconcilie les peuples pour un destin commun. La lignée mongo est le principe unificateur, de dialogue, d'équilibre et d'intégration. C'est de ces « solidarités conjonctives et non exclusives » que naîtra le devenir consolidé d'un Congo solidaire et plus riche. Le grand ensemble Anamongo est un trait d'union de toutes les provinces du Congo. En effet, la familiarité assortie de signes de cordialité entre les Noko, cette culture de solidarité, de proximité prolixe, d'ouverture, ce croisement des affinités s'étendent sur tout le territoire national.

À partir de son expérience clinique, artistique et psychanalytique, Geneviève Dindart inaugure dans cet ouvrage un dépliage continu entre psychanalyse et création, image et langage. Ses nombreux questionnements prennent appui sur les formes produites dans le cadre de la cure analytique, dans des allées et venues, mises au travail des processus de création, stimulations des capacités créatrices, revitalisations des représentations, dynamiques des ateliers d'expression et d'art thérapie au coeur des institutions. La création toujours en mouvement ne peut être traduite dans ses formes sans l'enseignement du regard et vice versa, la cure analytique ne peut être traversée sans en être dégagée de ses tracés, dans l'énigme vivante du réel du langage et de ses productions.

Le débat sur l'éligibilité des anciens Présidents du pays divise la classe politique congolaise. Certains soutiennent l'impossibilité pour les sénateurs à vie d'être éligibles à toute élection. Ils seraient liés à leur statut qui demeure un droit viager auquel ils ne peuvent renoncer, avis que l'auteur de cet ouvrage ne partage pas. S'appuyant sur cette même Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée, sur la loi n°18/021 du 26 juillet 2018 fixant le statut, les droits et les devoirs des anciensprésidents congolais élus, l'auteur démontre juridiquementleur éligibilité à tous les niveaux électoraux, dont la présidentielle.