Bücher veröffentlicht von Editions Muse

Je m¿assis sur un tronc d¿arbre sec. Je me versai une tasse de mon précieux café alcoolisé. Je le savourai goutte à goutte pendant l¿écoulement des belles heures de ce début d¿après-midi. Des odeurs de terre humide montaient du sol et le mariage des différents parfums de la nature annonçait la pointe d¿une journée qui avait toujours de chauds moments d¿ensoleillement à offrir. Je laissais entrer en moi, par tous mes sens, la splendeur de l¿expérience. Je vivais le moment présent comme si mon infortune n¿eut pas existé. Ni les remords, ni les regrets, ni les désespoirs, rien ne me troublait plus. Chaque gorgée de mon breuvage m¿excitait et me laissait en bouche un goût sec et amer. J¿aimais la griserie que me procurait ma boisson. Moi, le petit pauvre, je niais au nez des riches l¿idée de vivre seulement d¿abnégation. Sacrifices à foison, grâce sacrifiée. Soudain, rompant mon bienheureux isolement, j¿entendis une voix grave derrière moi. On aurait dit une remontrance.

Après l¿abandon de son épouse pour un autre, Monsieur Zougrana se retrouve seul à élevé ses trois enfants, Esmel, DODO et Zazou. Jusqüaux jours où il décida de ramener une autre femme à la maison. Entre sortilèges, plan mesquin, détournement d'argent, abus de confiance, maltraitance, il finira par trouver une femme qui changera sa vie et celle de ces enfants...

Quand j¿interroge : « - Avez-vous déjà entendu parler des correspondants de paix ? », mon interlocuteur hoche la tête. - « Les correspondants de guerre, cette fois vous connaissez ? » - "Ceux-là oui, je connais¿ ». Je réalise alors que la guerre évoque, pour ces hommes tranquilles, quelque chose de plus concret que ne l¿est la paix. L¿explication se trouve dans le dictionnaire : la paix est blanche, définie par son contraire, son alternative à la guerre est en creux. C¿est avoir oublié la leçon que Jaures reçut d¿Héraclite : « Ce qui lutte aujourd¿hui est le commencement de la réconciliation de demain ». Le correspondant de paix est celui qui, dans la guerre, tisse « la toile de la survie de la paix ». Je m¿en vais donc vous parler de cet inconnu et, voulant sauver de la guerre la seule que les hommes aient pu croire juste, je vais aussi vous parler de Spartacus. Un jour, la guerre ne s¿arrêta plus aux hommes. Il en sortit la correspondante de paix, attendue des populations victimes, les hommes n¿ayant su inspirer suffisamment confiance. Qui, me direz-vous, sinon le correspondant de paix, exprimera le mieux le dilemme : s¿agit-il de changer le monde ou de changer la vie ?

Phillip et Anne Gagnon vivaient paisiblement leur nouvelle vie de couple, jusqüau jour où le manuscrit en gestation de Phillip transforma leur mariage en un véritable cauchemar¿ Face à son entêtement à poursuivre son projet d¿écriture jugé létal par son épouse, aucun sacrifice ne sera trop grand pour tenter de soustraire son écrivain en herbe de mari de l'influence grandissante de ses personnages.

Il alla se vautré dans le divan décidé à noyer ses pensées devant la télévision en attendant de trouver le sommeil. - Yves ! Yves ! Qüest-ce que tu fais au salon ? Yves s¿étira de tout son long toujours allongé sur le divan. Il avait toujours les yeux embrumés de sommeil. Il s¿était endormi sans s¿en rendre compte et Léa l¿avait retrouvé au salon. Elle n¿en fit pas un problème pour autant. Elle voulait que son amoureux sache qüelle devait rentrer chez elle. Léa quitta Yves aux premières heures de ce matin de dimanche. Mais avant il avait insisté pour l¿accompagner... Dika Traoré est une histoire d'amour à l'africaine comme on en trouve de nos jours avec en toile de fond l'insouciance et les nouvelles technologies.

La photographie a pris une place des plus importantes dans notre vie. Dès l¿apparition de l¿homme sur la terre n¿a-t-il pas peint sur les parois des grottes, signe de laisser trace de leur passage sur terre. Aujourd¿hui les photographes n¿ont-ils pas cet esprit ? Après de nombreuses années de photographie argentique, je suis passé à la photo numérique, ce qui m¿a permis de laisser courir mon imagination sur le papier. Le sujet qui m¿a toujours tenu au c¿ur est la magnificence de la femme. La mettre en valeur avec les techniques photographiques est pour moi une chose très importante dans ma vie. Cette femme qui nous porte dans son ventre et dès notre premier cri nous prends dans ces bras et nous pose sur son c¿ur, c¿est notre maman. Elle nous prendra par la main, tout son amour sera pour nous. C¿est la femme qui aura la plus grande place dans nos pensées tout au long de notre existence. Et puis un jour on rencontre l¿amour et notre femme nous donnera aussi un enfant qüelle prendra dans ces bras et le posera aussi sur son c¿ur.

"Les glissements opérés dans les Poèmes à l¿étroit (comme dans l'ensemble des sept sections du livre) font qüune autre réalité apparaît, une sorte de voyage dans le temps proche ou plus reculé. Tout glisse de l¿évidence au secret, du secret à l¿évidence" (J-P Gavard-Perret), du quotidien le plus simple aux grands enjeux universels. Cette déambulation ramène vers des expériences connues-inconnues, là où le dessein humain est confronté aux données immédiates de la vie, comme à ses échos plus lointains." Dans ces morceaux de vie et de mémoire, des êtres humains apparaissent, recherchent la sérénité, rayonnent d'amour, s'épuisent à questionner l'existence, sont traversés d'éclats de haine et d'abjection, endurent des douleurs dont seul l'homme est capable de crucifier son semblable. La poésie est à ce prix.

Un adolescent est frappé d'un mal chronique: l'insomnie. Une lutte, longue et acharnée, s'engage entre les deux protagonistes. Dans ce combat épique, ils comptent les points, tous les deux, sans qu'un vainqueur se dégage, malgré la panoplie des armes: somnifères, sport, divertissements, cours à l'internat, études à l'université, psychanalyse, etc. Faute de pouvoir venir à bout de son insomnie, le patient et adversaire fera corps avec le fléau. Leur compagnonnage est omniprésent: dans la sphère privée comme dans la vie professionnelle. Le duo fonctionnera, de façon fusionnelle, jusqu'à l¿âge adulte. Les deux vont gagner en maturité, dans ce match nul. La question de base est de savoir si, en fin de compte, l¿insomnie est une force ou une faiblesse; à moins que ce soit tantôt l¿une, tantôt l¿autre. Dans les deux cas de figure, quel vertige! C'est qu'il arrive que la machine s'emballe...

Dans la dynamique de contribuer véritablement à l¿émergence d¿une jeunesse africaine en général et béninoise en particulier à prendre conscience de son rôle actuel et futur, l¿ONG ALCRER a mené des réflexions qui ont abouti à l¿édition de quatre tomes d¿une bande dessinée intitulée «AWA ET MANDELA, à l¿école africaine de la culture du civisme, de l¿éthique et de la morale pour la coexistence pacifique» éditée en français et en anglais. En éditant ces bandes dessinées, nous voulons montrer que les jeunes, éduqués très tôt au civisme et à la morale, deviendront des citoyens accomplis et seront ainsi des agents du changement dont nos sociétés africaines ont besoin pour vaincre la spirale d¿actes de corruption, de frustration, d¿injustice, de régionalisme, d¿élargissement du fossé entre classes sociales, entre riches et pauvres, toutes choses qui préparent à la violence et à l¿explosion des liens sociaux. Chaque tome des bandes dessinées aborde des sous-thèmes spécifiques qui permettent aux lecteurs de comprendre facilement les différents messages véhiculés pour la promotion de l¿éducation civique et morale, la paix et la coexistence pacifique en Afrique et dans le monde.

Ernest COMPAORE est né le 15 décembre 1961, à Pabré (Burkina Faso). Après une formation au séminaire, il poursuit ses études à l¿université de Ouagadougou, puis aux universités du Bénin (Lomé, Togo) et Schottentor (Vienne). Professeur certifié des lycées et collèges, il enseignera l¿allemand et le français pendant plus d¿une dizaine d¿années. A l¿heure actuelle, il est le coordonnateur d¿une ONG spécialisée en naturopathie et phytothérapie. Sous le pseudonyme de Songuy Manegré, il a publié un recueil de poèmes intitulé «Poèmes d¿insurrection», consacré au mouvement insurrectionnel qui a balayé le régime politique qui était en place dans son pays jusqüau 31 octobre 2014.

La meilleure façon de corrompre une nation, c¿est d¿humilier ses enseignants. Dans les pays du tiers monde, beaucoup plus que les Etats tyranniques, c¿est le peuple et les individus qui violent leurs droits respectifs. Les peuples des pays, dont les dirigeants sont autoritaires et tyranniques, vivent dans un perpétuel sens de culpabilité. Une jeune fille dont la mère est malade et que les responsables de son pays ne protègent pas et qui vend son corps pour soigner sa mère, est une héroïne dont la valeur dépasse l¿imagination de l¿homme. En philosophie l¿imitation et l¿acceptation sans réfléchir ne doit pas exister. Il ne faut pas répéter ce que les autres ont dit. Nous marchons avec les philosophes pour trouver notre chemin et non notre destination.

Ce roman raconte l¿histoire d¿un pauvre jeune homme qui a passé une enfance plus ou moins heureuse à Sankari. Arrivé à Chouchou après l¿obtention de son baccalauréat, ce garçon rencontre les difficultés de tout ordre avant d¿avoir accès aux études supérieures. Toujours courageux et surtout très optimiste, il continue de braver les obstacles et croit arriver un jour à se construire un avenir meilleur. Sa philosophie s¿énonce ainsi: il n¿ya pas de destin préétabli.

Dans cet ouvrage, la poésie négro-africaine, par le prétexte d¿études distinctes de trois de ses auteurs, tente de s¿inscrire une poétique. En effet, la poésie du continent, épanchement émotionnel de ses pleurs, au nom des péripéties intempestives de l¿Histoire, tente d¿exposer les concepts de dialectique sociale, de lutte idéologique, de revalorisation culturelle, qui cimentent l¿inconscient collectif négro-africain dans un style d¿écriture qui peut revendiquer une originalité et une autonomie sans aliénation.

Dévorés par une même passion, la voile, Rémi DANILO et Marie-Claude CHAUDET se rencontrent à La Baule en 1974. Rémi y tire des bords avec son voilier "Atoll". Marie-Claude y travaille et y demeure. Au coin du port du Pouliguen, la rencontre est inéluctable¿ Bien décidés à vivre cette passion, ils mettent sur pieds un ambitieux projet de Tour du monde. Dans le cadre d'un chantier de construction amateur, en deux ans, "Kerguelen" sorti des plans, devient vivant. Il n'y a plus qu'à sceller cette alliance par le mariage. Encore deux autres années de travail acharné et le voilier s'achève. Puis un bébé voit aussi le jour¿ C'est Moïse. Il nous faudra bien un équipier pour passer le Cap Horn, ont-ils lancé à la ronde ce jour-là ! En 1992, donc quinze années plus tard, le défi était tenu. Ils passaient le Cap Horn, en famille avec une petite s¿ur en plus, Anne, née aux Antilles. Depuis, plus de 65 000 milles marins ont été effectués sur tous les océans. Leur vie est un Trésor d'aventures aux quatre coins du monde. De retour en France, sans jamais céder à la lassitude, ils nous racontent avec humour les anecdotes documentées de cette vie extraordinaire. C'est le "TRÉSOR des KERGUELEN".

L¿esprit de ce recueil reflète la poésie comme est une allégorie de l'indéfini. La poésie n'est essence que lorsque son être dépasse l'incarnation. La poésie résiste au temps par son désir de ne plus appartenir à son scalaire que sous forme de ligatures nomades, transitives de manière à ancrer la substance dans le devenir. La vérité n¿a pas de rives, la vérité n¿a pas de forme à l¿image du feu imaginal. La poésie porte cette liberté radicale qui consiste à résister au temps, à le nier, ainsi sa pureté se génère dans une sorte d'allégorie sans forme, allégorie du pur indéfini. La poésie ne parle au temps que versé dans le devenir et ne parle au devenir que versé dans l'éternel.

Un roman qui se déroule dans le futur (mais n'est pas science-fiction) où la population mondiale a tellement augmenté que les gouvernements du monde se sont unis dans un plan secret pour la réduire de 90 %. Le roman suit une personne qui, par chance, échappe deux fois à sa mort prévue, arrive à comprendre ce qui se passe. Il est recruté et l'histoire continue jusqu'après la révélation publique du plan, qui est presque terminé.

AMINA: LA SENEGALAISE, LA VOIX DES SANS VOIX est un roman qui retrace la vie d'une brillante étudiante dont la vocation consiste à devenir une avocate pour plaider la cause des femmes souvent victimes de maltraitance et d'injustice. En effet, son parcours brillant, lui a valu d'occuper de hautes fonctions au plan national qu'international. De même au sortir de l'école du Barreau, elle monte avec l'aide de son conjoint une entreprise juridique où elle recrute une promotionnaire Binette qui est également une brillante avocate. Amina se présente à L'ENA de FRANCE où elle sort majore de sa promotion. Après ses deux années de formation, elle est recrutée comme chancelière au ministère des affaires étrangères de la France. Quelques années plus tard, elle est nommée conseillère à la présidence avant d'être proposée comme juge à la cour internationale de la Haye. Enfin, elle finit sa carrière en politique.

Amalia une jeune fille qui vient d'entrer dans la classe des bourgeoise va vite voir son rêve se briser lorsqu'elle rencontre son ex dans le même lycée qu'elle. Accompagner d'Anna, une fille né dans la richesse et Sylvia, une fille prêt à tout pour être riche, elles devront faire face à cette société riches qui n'est pas le paradis qu'elles espérait. Des secrets, des complots, tout ¿uvre sera exécuté pour maintenir cette richesse.

L¿apparition de la maladie dans le royaume avait été gérer comme si le virus était de passage et ne mettrait pas long. Les décideurs et la population ne se donnaient que deux à trois mois et tout rentrerait dans l¿ordre. La population avait déjà oublié l¿apparition du virus du SIDA qui est omni présent dans la vie des habitants depuis qüelle a fait son entrée dans la vie des humains. La maladie à Covid-19 ne mettra pas seulement deux à trois semaines, ni deux à trois mois, elle vivra avec nous comme vit actuellement le virus du SIDA et tous les autres virus déjà présents dans notre vie et ceux à venir. Ce qui est important pour nous, c¿est d¿apprendre à vivre avec lui dans tous nos milieux qüil soit traditionnel, dans les villages ou modernes, en ville. Apprendre à vivre avec le coronavirus, c¿est aussi l¿accepter en tant que maladie et le classer parmi les maladies épidémiques à risque comme le choléra, la peste et autres. Vivre avec le virus, c¿est se mettre dans la tête qüil existe et avoir présent à l¿esprit, les mesures barrières et surtout les appliquées régulièrement sans jamais se lasser, sans considération de classe sociale, sans préjugé, sans complexe de supériorité.

Je souffre d'une myopathie congénitale. Je vis mes premières expériences dans un internat adapté. Ma rencontre avec Apolline (une fille dont le handicap me demeure inconnu) donna naissance à un amour indéfectible et compliqué. Compliqué, car je découvris que l'internat était un lieu de violence et Apolline était la seule raison qui me poussait à rester. Comme quoi, l'amour retient et jamais ne prévient.

Dans un pays imaginaire d¿Afrique, le père de la nation a encore voyagé. Comme dans la cour du roi Pétaud, son absence profite aux dirigeants, puissants et véreux, qui spolient tous les corps de l¿État, pendant que le peuple, bâillonné et timoré, se passionne pour des pratiques vicieuses. Au sein de cette société sans mentor, désormais semblable à Sodome et Gomorrhe, la jeunesse, divisée et martyrisée, est clochardisée par une caste de politiciens mesquins. Le parcours scolaire, académique et professionnel du héros Dieudonné Mindem dans un tel environnement, offre à lire l¿itinéraire atypique d¿un jeune, aux origines très modestes, introduit très tôt dans le monde d¿une presse écrite dite indépendante, inlassablement aux prises avec un régime qui semble gouverner par l¿absurde.

Amine, un jeune de vingt-six ans, a un seul rêve dans la vie : servir en tant que médecin dans l¿armée algérienne pour combattre le terrorisme. Le principe suprême qui régit sa vie est le respect aveugle du serment d¿Hippocrate, même s¿il s¿agit de son ennemi. Après la disparition mystérieuse de Radia, sa s¿ur jumelle, et la mort tragique de Salah, son beau-frère, lors d¿un attentat suicide perpétré dans leur quartier, Amine décide de s¿engager dans l¿armée. A mi-chemin, les passagers du bus qüil a pris, sont tous tués dans une embuscade tendue par le même groupe terroriste. Amine est épargné et suit le groupe vers le village dont les terroristes se sont appropriés. Là-bas, il retrouve sa s¿ur qui est devenue la quatrième épouse de Djafar, le chef du groupe qui a auparavant orchestré son enlèvement. Au bout de quelques mois au village, pendant lesquels il fait des connaissances tout à fait inédites (un moine et un consul français) et subit toutes sortes d¿humiliation et d¿intimidation, il réussit à s¿évader après avoir élaboré un plan de fuite minutieux pour déjouer la vigilance des terroristes, mais en violant le serment d¿Hippocrate qui l¿a toujours garrotté.

Ce travail, intitulé Écoute, petit con !, est une compilation de lettres dont la majeure partie s¿adresse à des âmes impures qui m¿ont causé du tort à une période où j¿étais dans une détresse aigue et multifactorielle, et ce conformément à l¿adage : «Quand la vache est à terre, les couteaux se multiplient et s¿aiguisent en surnombre». Or cogner sur un homme à terre d'une telle sorte est tout simplement symptomatique d¿une lâcheté sans nom. À présent que je me suis remis sur pieds, les méchants n¿ont qüune issue : courir devant les mots.Mais la véritable raison derrière l¿abord de ces individus réside dans le fait qüils sont, sauf des cas pathologiques rares, représentatifs de phénomènes sociaux déviants et déviateurs par rapport aux bons équilibres sociaux à même de contribuer au bâtissage d¿un vivre-ensemble sain et pacifique. Sinon ces énergumènes répugnantes ne méritent ni une touche sur clavier, ni un coup de plume sur papier. Et c¿est cette répugnance qui explique un tantinet ce goût de coloquinte et cette violence du texte que le lecteur peut percevoir ou sentir en lisant les lettres.

On comprendra sans peine à la lecture de ce livre, qui prend parfois des allures de pamphlet, que son auteur connait le Ministère des Affaires étrangères pour en être un des acteurs privilégiés. Le propos au demeurant est moins de fustiger les dérives de ce si petit monde que de le donner à comprendre, d¿une part, le soumettre à une critique salutaire, d¿autre part. Il suit que si les noms des lieux comme des personnes ont été changés ¿ moins par crainte d¿un procès que dans un souci de protéger du ridicule et de l¿opprobre -, les faits rapportés résultent de l¿observation et de l¿expérience. En outre, la dénonciation de vicissitudes urticantes ne vise pas à composer un camaïeu d¿anecdotes, mais à soutenir que la faillite de ce qui est nommée ici la Nouvelle Cléricature, incorporant cléricature d¿Etat et cléricature de forum, dessert la République comme la démocratie, et donne en spectacle une France se répudiant elle-même. Ce spectacle, pour des raisons qui ne manqueront pas d¿être exposées, est plus aisément observable de et à l¿étranger, situation qui favorise le décorsetage des consciences et l¿exercice d¿une néo-féodalité qui a peu à craindre, sauf d¿elle-même.