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Ce[s] mémoire[s] centré[es] sur le seul point de vue d¿un enfant puis d¿un adolescent relatent de façon intimiste le quotidien postcolonial puis néocolonial de Français ayant choisi de rester vivre à Abidjan après l¿indépendance de la Côte d¿Ivoire.  Enfance et adolescence liées au mal-être du narrateur à vivre dans un monde où aisance matérielle, vacuité, dysfonctionnements familiaux, solitude et ambiguïté identitaire attachés à son statut de quarteron le cernent de toutes parts. Seul l¿amour inconditionnel que cet enfant voue à sa mère métisse se révèle être son unique ancrage et unique guide et ce, même après la mort tragique de celle-ci.

Ici, le boulot, c¿est celui d¿un cadre dans un établissement accueillant des adultes handicapés. L¿auteur nous fait partager avec humour et sensibilité le quotidien des éducateurs, des travailleurs de l¿E.S.A.T. et des « résidents ». Et chaque jour ou presque, il y a du « neuf au boulot ». Ce travail, qui avait été pour lui un engagement, une aventure dans la folie et dans l¿autisme, devient une activité codifiée et encadrée par des dispositifs et des procédures technocratiques. Sur le fond de ce bouleversement managérial, survenu dans le secteur médico-social après les années 2000, l¿établissement est traversé par une série d¿évènements dramatiques, tous aussi incroyables qüinvraisemblables. Ils amènent l¿auteur à questionner la vérité, la réalité, la vie et la mort, leurs liens intimes et indissociables, transformant le récit en un roman qüon ne lâche plus.

Saint-Nicolas-des-Biefs est le village le plus élevé de la Montagne Bourbonnaise, situé à l¿écart des grands axes routiers, mais au carrefour du Bourbonnais, de l¿Auvergne et du Forez. Sa nature préservée et ses sommets en font le point de rendez-vous des nombreux randonneurs qui arpentent les GR de la région. Son histoire très ancienne révèle les importantes activités de ses verriers, puis de ses sabotiers, qui ont façonné non seulement le paysage de ses bois, mais aussi le mode de vie de ses habitants. On y retrouve le patronyme local de familles implantées depuis longtemps dans la région. Le village n¿a pas échappé à l¿exode rural, mais ses habitants restent à la recherche de leurs origines et de leur identité particulière.

Au-delà de l¿intégration à la société moderne et de l¿adaptation aux pressions qüelle exerce, c¿est désormais dans la recherche de ses propres capacités et de ses propres limites que s¿implique ici le jeune Nègre marron. Une des questions qui vont se poser dans cet ouvrage est celle de savoir si Albina est en passe de devenir un quartier de Saint-Laurent-du-Maroni¿ ou l¿inverse, le fleuve n¿étant qüune rivière partageant en deux un même pays¿ Wan kondre, wan foluku, wan tongo : un pays, un peuple, une langue. Mais force est de constater que, si l¿on ne veut pas répondre aux attentes du peuple, le mieux est de l¿empêcher de poser ses questions. La preuve pourrait bien alors être faite que nous confondons réellement la carte et le territoire.

Cet ouvrage est le journal d¿un prêtre mobilisé comme lieutenant en 1958 pendant la guerre d¿Algérie, écrit sous les balles et sur les mines, en Kabylie, où il a été lieutenant, puis capitaine.  C¿est un texte brut et dur, mais manifestant un amour inconditionnel pour les Algériens. Certains épisodes sont proprement insoutenables, et à chaque instant transparaît le cruel dilemme entre la foi de l¿auteur et sa fonction.  La fin est marquée par la lettre des prêtres mobilisés à leurs évêques, qui a causé de vives polémiques dans la presse et au ministère en 1959.

«¿Je n¿en reviens pas moi-même de ce qui s¿est passé et de ce don que les livres m¿ont fait de me porter sans faiblir, de prendre soin de moi et de me guérir en brisant l¿enfermement dans lequel je vivais. Ils ont ma reconnaissance éternelle.¿»«¿Le Journal d¿Anne Frank, Le Silence de la mer de Vercors, Souvenirs pieux de Marguerite Yourcenar, Une Année à la campagne de Sue Hubbell, Le Comte de Monte-Cristo d¿Alexandre Dumas¿  Nous avons tous des livres-cultes, des livres-phares, des livres de chevet auxquels nous revenons régulièrement. Dans Ma vie était un fusil chargé, Marie Gillet présente un nouveau genre de livre, le «¿livre-chevalier¿». Le chevalier sans peur et sans reproche des romans d¿aventures lutte contre l¿injustice, vient au secours des plus faibles et porte haut les valeurs de l¿humanité. Le livre-chevalier agit de la même façon¿: il sauve celui qui le lit.La narratrice raconte comment grâce à cinq «¿livres-chevaliers¿», elle a pu sortir de l¿emprise dans laquelle elle a longtemps vécu après avoir été élevée par un père violent. Après des décennies de lutte, elle a été délivrée de l¿anéantissement dans lequel elle sombrait.  L¿ensemble du livre est plus qüun hommage à la littérature, c¿est la démonstration que chaque livre est vivant et de toute éternité.

En 2019 je publiais une compilation de mon blog, tenu au jour le jour. Le temps a passé, j¿ai pris de l¿âge, mais j¿aime toujours commenter l¿actualité ! Cependant, je dois reconnaître que le monde a changé en très peu de temps pour basculer (on pourrait dire : encore ?) dans la violence internationale, accompagnée de plus de haines. C¿est ce qui explique ce titre à la fois grave et interrogateur. Mais l¿espoir n¿est pas perdu, je ne sais si je verrai l¿aurore, je l¿espère pour les miens et pour tous les autres.

L¿entreprise montée par Hugo Faye fait faillite et c¿est la chute pour cet homme autoritaire à l¿ego démesuré. Il y a bien longtemps que son fils Aubin a déserté la famille. C¿est pourtant ce fils qui lui tend la main à ce moment-là et l¿embarque avec lui sur les hauts plateaux d¿Amérique latine. Hugo va changer, apprendre la fatigue, l¿humilité, la vraie vie dans la nature. Il va être porté par la beauté du monde et des êtres qüil croise.  Dans ce livre foisonnant, il est question d¿un village interdit de Colombie, des indiens Kogis, de la Sierra Nevada, et surtout d¿un enfant mal éveillé, Pueblo, pour lequel Hugo transfiguré fera 8000 km.On croise aussi Jeanne, sa femme biologiste partie sonder les glaces de l¿Antarctique, Kaia retenue à Aubervilliers par un propriétaire peu scrupuleux, Mila qui donne l¿alarme lorsque son frère Pueblo est en danger.La vie n¿est jamais un fleuve tranquille.

N¿avez-vous jamais rêvé de quitter votre job pour vivre de votre passion ? Plongez au c¿ur de l¿aventure de Paul, quadragénaire en quête de sens. Suite au burn-out de son collègue, il délaisse sa carrière de chef de rayon pour créer une entreprise qui allie ses deux centres d¿intérêt : la musique et le vin. Entre doutes et pression quotidienne, Paul se trouve rapidement confronté à des dilemmes. Doit-il sacrifier son projet pour sauver son couple en crise ? Bien plus qüune simple histoire, ce roman drôle et captivant offrira aussi de précieux conseils aux lectrices et lecteurs qui souhaiteraient se lancer à leur tour dans l¿aventure.

«¿À l¿endroit où Le Viator prenait racine, s¿était autrefois trouvé un cimetière de décapités. Ce hasard fort convenable n¿ajoutait rien (vous en conviendrez) au charme de l¿hôtel. En lui-même d¿Art nouveau très typique, il arborait à ses fenêtres de singuliers rideaux pourpres qui n¿invitaient rien de bon pour quiconque voulût croiser d¿un coup d¿¿il une de ses chambres. Il fallait y être invité par un résident pour le pénétrer, cet hôtel, faute de quoi on n¿y restait que pour quelques heures, le temps seulement de prendre un café ou de goûter à un hamburger qui, j¿en atteste, quelques fragiles estomacs, en a laissé plus d¿un aux cabinets.¿»Dans la ville de Rennes, au 8 rue des Francs-Bourgeois, se tient l¿hôtel du Viator. Théâtre d¿un cambriolage improvisé par un couple d¿anciens fermiers, il est aussi celui de Pierre (jeune écrivain) qui y fait la rencontre de Clément, qüil choisit de prendre sous son aile.  Pendant ce temps, Victor et Cédric, deux gangsters qui sont depuis leur enfance au service d¿un mystérieux patron, sont chargés de poursuivre Pierre pour le tuer.    Fresque sanglante et ironique, réelle ou romanesque, alors qüà première vue ces personnages n¿ont aucun lien, ces vies toutes victimes du Fourvoyeur ont plus en commun qüelles ne le croient.

Ne plus entendre «¿Fous le camp¿!¿», prononcé de manière insupportable, à chaque fois avec violence, méchanceté, dans l¿injustice la plus totale et le silence complaisant¿ Ou complice¿!Roman sur l¿inadmissible rejet, l¿épouvantable exclusion de ceux que l¿on ne souhaite pas voir, que l¿on désigne comme insupportables. Trois histoires mêlées, sur deux continents et plusieurs époques, mais des personnages partageant la dureté de la simplification qui fonde l¿intolérance.Mais aussi roman d¿espoir, celui de ceux qui osent à l¿écoute des paroles blessantes, qui résistent. Moments de fraternité, de joies, d¿échanges. Le bonheur des répétitions pour Mégane, actrice dans un théâtre de banlieue, la liberté des grands espaces pour Johnny, fermier dans le Kentucky, la franche discussion pour Simon, le libraire.Après avoir traité de l¿intimité des êtres, la résilience, l¿indignation devant l¿injustice, la montée des extrêmes, Philippe Defins signe ici son cinquième roman, continuant à nous appeler, avec liberté, à la vigilance, à l¿écoute et la bienveillance.

De la note la plus grave à la mélodie des clochettes de l¿île de Teshima, Béatrice Courraud crée des passerelles où des mondes se croisent et parfois s¿interpénètrent.  Des univers inspirés et hantés par le génocide du peuple juif, par la solitude, mais aussi par ce désir fou d¿un ailleurs possible, en soi, vers l¿autre, à inventer, à se réinventer.La lame du souvenir déferle, sépare, tranche, elle est aussi ce qui surgit, ravive, et fait renaître.  « Et toiDont je ne sais rien d¿autreQue toi¿»

La voix du narrateur et les voix des épistoliers portent la présence de la vie, même si la mort est venue la faucher. Des « petits mots » déposés à la hâte aux longues lettres écrites lentement ou animées d¿une passion qui enfièvre les lignes, ces fragments de correspondance abordent quelques thèmes : l¿adolescence, les accidents de la vie, l¿amour, l¿amitié, l¿humour... auxquels s¿ajoutent en écho d¿autres motifs : le service militaire (vraiment d¿un autre âge), la vaccination (égale à elle-même), le tourisme, les fâcheries, la voyance... Et voilà que revit un peu de l¿activité, de la pensée et de la mémoire de nos très chers humains.

Cet ouvrage est un recueil de 15 nouvelles et textes. De petites histoires qui racontent le quotidien de personnages ordinaires. Entre nostalgie et avenir incertain, ces hommes et ces femmes essaient de survivre au monde moderne, par l¿isolement, le déni, le rêve, l¿exil, ou même par la mythomanie et la folie.  Dans un décor clos, celui du village de Kabylie ou d¿ailleurs, la gravité et le sérieux des situations sont toujours atténués par l¿humour, la dérision et l¿absurde, uniques remèdes à la démence et à la tentation de la mort. Quelques textes poétiques s¿incrustent au milieu des histoires¿: des souvenirs et des rêveries de l¿enfance. Pour clore ce recueil¿: geôles, un texte pour dénoncer les dictatures réelles ou symboliques, un hymne à la vie et à la liberté.

«¿Tout célèbre et célébré qüest Arland, il n¿en reste pas moins un écrivain méconnu. Cela tient sans doute au rôle qüil a joué [¿] dans la vie littéraire, comme critique et comme directeur de La Nouvelle Revue Française. On le connaît surtout comme tel, mais c¿est aussi bien dire que, dans ce cas, on ne le connaît pas.¿» Jacques BrennerMarcel Arland était l¿oncle du comédien Michael Lonsdale.Natif de la Haute-Marne, Marcel Arland (1899-1986) s¿est fait remarquer étudiant par André Gide, l¿âme de La Nouvelle Revue Française. Il obtient le prix Goncourt à 30 ans, alors qüil est encore professeur au Collège du Montcel et intègre La NRF. Il assurera sa direction avec Jean Paulhan, puis seul, depuis l¿année 1968, où il entre à l¿Académie, jusqüen 1977. Il poursuit son ¿uvre¿: romans, nouvelles, essais intimes¿ jusqüà sa mort survenue à Brinville, son refuge après La NRF.Cette nouvelle édition de L¿Abécédaire est enrichie de contributions des «¿Amis d¿Arland¿»¿: l¿universitaire marocain Mokhtar Chaoui s¿est intéressé à la fille de Janine & Marcel Arland. Michel Thénard, journaliste haut-marnais qui a connu Marcel Arland, dresse un portrait de Madame (J.). Une dizaine d¿illustrations permet de suivre le couple Arland dans ses pérégrinations.

C¿est le grand jour¿! Celui où un texte prend vie sur scène grâce à la magie du théâtre. C¿est le stress et l¿euphorie en même temps sur scène, dans la salle, comme dans les coulisses et les loges. Succès semble-t-il garanti¿! Il paraît que du beau monde s¿est déplacé pour l¿occasion¿ Cependant, moins d¿une heure avant le lever de rideau, rien ne va se passer comme prévü: un directeur de théâtre naïf, une vieille dame qui cherche son chat, un producteur et metteur en scène célèbre et ses maîtresses en veux-tu en voilà, une femme enceinte qui vient dénoncer un plagiat¿ Mais où donc se trouve la vérité¿?

Ce récit poétique mêle des vies solitaires, croisant les points de vue de femmes qui se confrontent différemment à la nature envisagée comme métamorphose d¿éléments matériels. En suivant le personnage d¿Alexandra apparu dans Sur les traces du Soleil (L¿Harmattan, 2022), le texte interroge le retrait du monde. Que reste-t-il quand les relations affectives se dissolvent¿? Comment donner sens à l¿existence humaine si on abandonne toute croyance en un au-delà divin ou métaphysique¿?  Par son corps, Alexandra perçoit son inscription dans le devenir d¿une matière insaisissable et reconnaît sa parenté avec les expressions de l¿organique et de l¿inorganique. Jusqüoù suspendre sa vie si la juste mesure est celle du cosmos¿? S¿abstraire du monde, est-ce alors se défaire de son humanité¿? Qüest-ce qüun lien authentique¿?  Peinture, sculpture, poésie¿: c¿est par la représentation que s¿exprime l¿expérience de l¿élémentaire et que se tissent les relations.

Dans un monde en pleine mutation à la suite de la Révolution française, entraînant la disparition progressive des privilèges de la noblesse, le baron Régis de Lansoy, qui habite un manoir à l¿orée de la forêt ardennaise, dispose de revenus plantureux en tant que maître des forges. Il est cependant largement tributaire des ressources de ses propriétés pour faire fonctionner ses entreprises et doit faire face à de nombreux bouleversements pour maintenir ses activités et son statut. Ce roman historique retrace l¿histoire d¿une famille aristocratique sous l¿Ancien Régime, durant la seconde moitié du XVIIIe siècle et la première partie du XIXe siècle. Consacré aux péripéties, aux excès, aux amours et aux outrances de cette lignée dans un pays en transition, La malédiction est un hymne à la vie et, sans doute aussi, à la mort !

L¿ours d¿argent aux côtés de Michel Piccoli à la Berlinale de 1982, le rythme effréné des représentations et des tournages, le bonheur d¿être sur scène ou devant la caméra, les heures merveilleuses de son enfance passées dans le théâtre où sa mère était actrice¿ Katrin Sass, l¿interprète principale du film Good Bye Lenin!, raconte son immense passion pour son métier.  Elle raconte aussi la vie quotidienne en Allemagne de l¿Est, les tentations de partir à l¿ouest, les raisons de rester à l¿est, les espoirs et les déceptions liés à la chute du mur de Berlin, la lecture de son dossier aux archives de la Stasi.  Autoportrait d¿une femme à la fois forte et fragile, éprise de liberté.

Le pauvre était né tricheur, menteur, imposteur, prédateur, qualités idéales pour s¿adapter à la société de consommation du XXIe siècle. Depuis toujours, son ambition avait été de rester jeune-homme. Pour ce faire, il emprunta des chemins tortueux que les autres ne soupçonnaient pas, voyant en lui un gentleman BCBG. Or, ayant besoin de plaire, il lui advint des aventures auxquelles il ne s¿attendait pas, comme il arrive souvent qüun cygne noir apparaisse sur le chemin de quiconque dresse des plans sur la comète.Mais ne dévoilons pas par avance ce que le lecteur aura peut-être plaisir à découvrir dans ce conte à la fois tragique et burlesque.

Elsa, la quarantaine passée, jongle entre ses enfants, la pression toxique de sa manager et son couple qüelle voit se déliter impuissante. Romain, tout juste sorti de l¿adolescence, a sombré dans le mutisme à la suite d¿un accident qui l¿a rendu paraplégique. L¿une se réfugie dans les livres et l¿autre dans les jeux vidéo. Une rencontre, par l¿intermédiaire d¿une boîte à livres pour Elsa, et sur des skis pour Romain, leur permettra-t-elle à chacun de stimuler des sens endormis et de trouver un nouveau rebond ?

Dans le Beyrouth des années cinquante, un petit garçon cherche sa place au sein de sa famille après la mort de son père. L¿arrivée d¿un nouveau locataire chez sa mère complique encore plus les choses.  Quelques décennies plus tard, un autre petit garçon explore sa cinéphilie en compagnie de son père. Tous deux font succéder, semaine après semaine, séances de cinéma et locations de cassettes VHS, jusqüà ce que le petit tombe sur un monstre dans l¿arrière-magasin humide.  Enfin, en temps de pandémie, le narrateur, bloqué dans son appartement beyrouthin, établit puis maintient, sous forme de messages audio, une correspondance avec un aventurier norvégien qui a décidé, lui, de passer son confinement en pleine nature sauvage. Le ressentiment du narrateur ne saurait tarder.  Trois récits, trois fragments de vie qui se suivent imperceptiblement sans révéler tout de suite les traces d¿une même catastrophe les unissant tous.

L¿histoire se déroule dans un pays de l¿Afrique de l¿ouest appelé «¿la république du Monö». C¿est le début des années 1990 et plusieurs pays de cette partie de l¿Afrique sont secoués par un vent de changement et de démocratie. Des soulèvements populaires voient le jour lorsqu¿un éminent journaliste-reporter du fameux journal Magazine d¿Afrique est dépêché à Comé, la Capitale, pour éclaircir une curieuse affaire¿: un directeur de cabinet du Ministre des finances aurait été arrêté sous de fausses inculpations (selon le directeur de publication du journal).Le journaliste-reporter ne met pas longtemps à découvrir que certaines affaires du gouvernement sont suspectes, ce qui le conduit lui aussi à l¿arrestation et à l¿obligation de quitter le territoire.  Quelque temps plus tard, il disparait avec une étudiante, présidente de l¿Organisation Universitaire de Lutte pour la Démocratie (OULD) et sont traqués tous les deux par les militaires. S¿engage alors une grande course-poursuite à travers deux pays d¿Afrique.

Mektoub s¿exclame le musulman face à l¿adversité du Destin. Tout est écrit d¿avance¿! Où çä? Là-haut, dans les étoiles¿! Que penser du déterminisme astral¿? Réalité ou illusion¿? Nécessité ou fatalité¿? Et le libre arbitre dans tout çä?Après avoir enregistré dans un premier tome la sévère condamnation des scientifiques à l¿égard de l¿astrologie, l¿auteur recueille dans un second tome un avis plus mesuré de la part des philosophes qui restent partagés entre le fatalisme résigné des romains et la «¿libre nécessité¿» des Grecs.  Dans ce troisième tome, il met à nu les racines historiques de la «¿foi astrale¿» délivrée depuis 2000 ans avant notre ère par les Mages sumériens et par les Grands Prêtres égyptiens. Cette fouille dans les vestiges des religions astrales exhume Zoroastre en Perse et Hermès-Thot sur le Nil. Ces figures tutélaires de la Gnose judéo-chrétienne mettent en scène Satan et Jésus Christ. Elles permettent de décrypter astrologiquement le sens de «¿l¿étoile des Rois Mages¿» associée à l¿étoile de David, au sceau de Salomon comme à la croix chrétienne.

Au 21e siècle, comment le tango, né à Buenos Aires, se réinvente-t-il en Europe ?Au fil des milongas, Tessa fait connaissance avec la danse, ses fi­gures, ses rythmes. Mais aussi avec les mélodies, les codes anciens. Au son des chants argentins, elle vit en espagnol les plaintes et la souffrance. Elle redécouvre l¿humain. La passion amoureuse, l¿amitié avec homme et femme, l¿amèneront à une nouvelle conception du bien-­être. Une authenticité réciproque. Un ancrage serein.

La croissance démographique, la nécessité d¿adapter l¿offre des biens et/ou services aux besoins d¿un marché de plus en plus hétérogène et flexible, la précarité de l¿emploi et l¿instinct de survie qui anime tout être humain font aujourd¿hui que l¿entrepreneuriat prend considérablement de la valeur. Cependant, si pour les uns l¿entrepreneuriat est inné, pour les autres c¿est un acte appris. Dans les deux cas, la finalité est d¿arriver à créer une entreprise, en assurer la survie et la croissance, ce qui requiert des préalables, notamment savoir scruter l¿environnement pour y déceler une opportunité d¿affaire à exploiter en temps réel par des actions appropriées, et rectifier le tir dès que nécessaire pour maintenir l¿équilibre avec l¿environnement dans lequel l¿entreprise créée évolue. Tout cela se résume par la capacité de l¿entrepreneur à observer, comprendre, agir et réagir pour maintenir l¿entreprise créée dans un environnement de plus en plus mouvant et espérer ainsi survivre. Voilà ce sur quoi cet ouvrage attire l¿attention du lecteur.

Ce récit offre un témoignage objectif sur la vie d¿un étudiant centrafricain venu faire, en toute légalité, ses études au Maroc.  Tout d¿abord, c¿est la découverte d¿un pays où la culture et les comportements sont positivement différents de ce qüil a connu chez lui. Ensuite, c¿est la découverte d¿Africains issus de divers pays et dont les comportements oscillent entre inquiétudes quotidiennes, difficulté de survie et, parfois malheureusement, irrespect des hôtes, jusqüà des agissements violents. C¿est enfin, malgré tout, la découverte d¿une solitude que ne comble pas l¿environnement humain positif et qui fait regretter sa terre natale.

Rien ne s¿annonce, le silence est muet, en attente, prêt à capter ce qui va sourdre, des mots qui surgissent et s¿assemblent où celui qui est perdu pourra acquiescer à la lumière, s¿approcher de ce qui effraie, entrer dans la longue patience du temps.  À peine des images, loin dans la vie se hâtent et cherchent dans l¿inconnu un nom libre de la mémoire¿: son mystérieux dévoilement.Ce recueil de nouvelles s¿engage dans des explorations, à l¿initiation de l¿espace et du temps au moment où l¿achèvement du voyage sera l¿amorce d¿un nouveau départ. À travers les instants de vie de personnages avides et torturés s¿esquisse la dimension d¿un univers complexe situé entre le rêve et la réalité.

À la fois tutsie et hutue, citoyenne du Burundi tout simplement, Nawera a sept ans lorsque la guerre civile burundaise éclate en juillet 1993, livrant le pays à dix ans de violences et de tueries. Orpheline, Nawera vit avec ses deux s¿urs chez sa grand-mère Nyokuru, cultivatrice installée sur une colline dans la province de Muramvya. Son enfance est marquée par l¿errance, la menace et les massacres dont Jocelyne, sa s¿ur ainée, sera victime. « Dans la vie il faut être courageuse et instruite » : ce précepte, maintes fois rappelé par Nyokuru, lui sert de ligne de conduite. Éducation et détermination en bandoulière, de son village d¿origine à la capitale, Bujumbura, Nawera fait face à l¿insécurité et aux difficultés. Guidée par la foi et l¿espérance, la prudence et l¿audace, elle nourrit deux rêves d¿adolescente : échapper à la soumission et avoir un enfant métis. Malgré les obstacles, ce sont des initiatives personnelles et, aussi, le hasard des rencontres qui lui permettent de surmonter l¿adversité. Un parcours exigeant, une philosophie de vie, une manière d¿être, humaniste et optimiste.