Bücher veröffentlicht von LES IMPLIQUES

Un nouveau-né fait se rencontrer, graviter autour de lui et changer de vie¿: une femme obnubilée par la nourriture, un plombier amateur de chanson, une vieille dame affûtée, un gentleman ferrailleur et une jeune fille muette.Le landau est une fable contemporaine émaillée d¿une critique sociale acerbe assumée par le narrateur.« (¿) elle aurait été incapable de voler un lingot d¿or, une pyramide de zlabias, si ! ».« (¿) ce n¿était pas leur retraite qüils préparaient - cette pochette-surprise que vous découvrez avec d¿autant plus de déception qüelle a mis du temps à s¿ouvrir (...) ».

Je tiens à te féliciter, aimable, intrépide et innocent(e) lecteur(trice). Tu viens de faire preuve d¿une audace sans pareille en cassant ta tirelire pour acheter le premier tome de ce livre plein de pages et de caractères imprimés¿  Tu pourras ainsi tout au long de ce roman-fleuve faire connaissance avec le Tigre parfumé, personnage hors du commun, grand-gousier, romantique à souhait, ainsi qüavec sa bande de fous furieux, sortie directement des contes et légendes du pays d¿Origo (L¿Île aux rêves)¿ Sans oublier la belle émilie, qui te fera regretter de ne pas t¿être arrêté à l¿âge de tes 17 ans, à l¿auberge de Fontonneau-de-Verjus pour y déguster un ragoût aux herbes fraîches arrosé d¿un pichet de vin de cailloux fleuris.De vallons en collines, de villages en forteresses, de bagarres épiques en fêtes oniriques, tu vas avec eux défendre la veuve et l¿orphelin, aimer la nature, bousculer les codes et les frontières¿ Rêver à la vraie vie¿ Tu pourras suivre les traces inspirées des héros de ton enfance¿ De Gargantua à Mélusine¿ Du Père Ubu au petit chaperon rouge¿ De James Bond à La fée clochette en passant par Arsène Lupin¿ Jusqüà la belle Pénélope¿!

Une rose de printemps est une invitation à cheminer avec l¿auteur dans son univers artistique, tel un exutoire au sein duquel le lecteur s¿épanouirait dans l¿exaltation d¿un panorama poétique, entre harmonie et émotion. À travers ce recueil scindé en trois parties, qui placent toutes l¿humain au c¿ur de la science des belles-lettres, Khadim Guèye convie à son lectorat à cueillir les plus belles roses de la vie dans un magnifique jardin de printemps.

Cet ouvrage raconte l¿histoire d¿une famille syrienne que la montée de l¿Etat Islamique contraint à fuir vers l¿Occident. L¿histoire est racontée en premier lieu au travers des yeux d¿Ayla, la petite-fille de la famille, qui allait à l¿école dans son pays d¿origine et qui a de grands rêves pour son avenir. Le livre raconte le voyage risqué de toute la famille, au départ d¿Alep jusqüen Belgique ¿ avec tout ce que cela implique de revers, de rencontres, de trafiquants d¿êtres humains, de police, de douane, de compagnons d¿infortune¿  On voit la famille quitter la Syrie, traverser la Turquie, arriver en Grèce, jusqüà rejoindre, finalement, la Belgique. C¿est une histoire qui mêle réalité et fiction, centrée sur la problématique de l¿immigration, dans un langage simple et accessible. C¿est une histoire d¿espoir, de passion et de persévérance. C¿est aussi une histoire d¿amour.

Pour que les projets de renforcement de la cohésion sociale en Côte d¿Ivoire produisent des résultats plus satisfaisants, l¿auteur formule des recommandations précises qui peuvent apporter des améliorations significatives. Il faut renforcer l¿autonomie des Commissions Régionales de l¿Observatoire de la Solidarité et de la Cohésion Sociale, ainsi que le leadership des préfets et sous-préfets. L¿instauration d¿une véritable gouvernance locale de la cohésion sociale est également nécessaire, avec un rapprochement entre les acteurs privés et publics pour relancer des interactions aujourd¿hui inexistantes. Enfin, une certaine flexibilité dans l¿exercice du leadership et dans l¿application des théories sur la gestion des conflits est indispensable à l¿aboutissement des projets mis en ¿uvre. Ces pistes de réflexion sont détaillées dans cet ouvrage précis et argumenté.

Une série de meurtres secoue Paris et va mettre en grande difficulté le fameux 36 quai des Orfèvres. Cette fois-ci, ce sont des crapules notoires qui sont éliminées par un mystérieux justicier¿ Et l¿improbable va arriver qui veut que la célèbre Crim¿ va errer, ne trouvant pas le tout petit bout du fil à tirer pour démêler cet imbroglio inédit.  Les détectives Dupont et Polestair, appelés en renfort par le commissaire divisionnaire en personne chargé de l¿enquête, vont devoir faire du «¿hors-piste¿» en matière de méthodologie appliquée aux enquêtes pour homicides. La réussite sera-t-elle au rendez-vous et l¿adage le crime parfait n¿existe pas sera-t-il vérifié¿?

Un inspecteur de police fraîchement arrivé de métropole est amené à enquêter sur la disparition d¿une jeune Tahitienne.   Au travers des témoignages recueillis se dessine le portrait sensible d¿une jeune fille tiraillée entre la recherche des racines culturelles de son peuple et la fascination exercée par l¿Occident. Partagée entre sa soif d¿authenticité et son attrait pour le monde du mannequinat et des miss, elle n¿est jamais loin, à l¿instar de la société polynésienne, d¿une certaine schizophrénie qui trouve chez elle sa traduction dans la double identité que lui donnent son prénom français de Géraldine et celui de Heiata, son deuxième prénom d¿origine tahitienne, qüelle tente d¿imposer à tous. Enquêtant dans les milieux de la drogue et de la prostitution, aussi bien que dans les soirées mondaines sur une île où les villas de luxe côtoient la misère de quasi-bidonvilles, l¿inspecteur réalisera, mais un peu tard, que ses propres investigations mettent en danger la jeune fille disparue.

La maladie et le handicap progressent. Jean quitte Paris et son travail. Il se réfugie dans la vieille maison familiale ouverte sur l¿océan. Sur les traces de son passé, va-t-il réussir à se construire une nouvelle vie ? Tantôt avec poésie, parfois au ras du pavé¿ sa trajectoire vacille. Comment atteindre le savant déséquilibre qui permet au funambule d¿avancer ?

Une maison-taudis, un quartier déconsidéré, l¿autoritarisme et le désengagement d¿un père dans l¿éducation de son fils, la violence du premier instituteur et, à la veille des années 60, le mépris de classe de nombreux enseignants, puis la honte. L¿heure de la revanche a sonné, en 1967, avec l¿avènement du métier d¿éducateur spécialisé. L¿envie de prendre sa revanche sur la vie a-t-elle représenté un moteur pour s¿engager dans un métier altruiste ? L¿auteur se raconte : enfance, adolescence et parcours professionnel. Récit prolongé par des conversations avec des compagnons de route. Il en ressort une dimension pédagogique conduisant chacun à se demander, à travers ce qui nous est arrivé : « Des liens pourraient-ils exister entre les blessures d¿antan et le choix d¿un métier de la relation ? »

«¿Maud a mauvais caractère, mis à part sa fille, elle déteste la terre entière. Cette colère sourde lui pince les reins, noircit son regard. Tout l¿irrite, même ses patients à qui elle sourit pourtant. Elle est médecin, chirurgienne. Sa passion c¿est la médecine et l¿argent. L¿argent est devenu une consolation. Avant, pendant sa jeunesse, elle était idéaliste. Contrairement à Marx, elle souhaitait mettre fin à la lutte des classes non par la révolution, mais par les plantes. C¿est une encyclopédie vivante, acharnée à l¿étude. Le savoir est son oxygène, la chirurgie son Graal et la génétique sa passion.¿»

Jean D., étudiant en Arts Plastiques, est à un stade de sa vie où il doit s¿imposer en tant qühomme et en tant qüartiste. On le suit dans son parcours initiatique, d¿abord contre sa famille, puis dans sa vie d¿étudiant et de jeune artiste pendant laquelle il expérimente, parallèlement, ses relations amoureuses et ses recherches artistiques.  Les unes et les autres s¿entremêlent, interagissent, et le mettent en contact avec diverses personnalités qui joueront un rôle décisif dans son évolution. Au final, il semble avoir trouvé sa voie d¿artiste, mais cette voie se révèle être aussi celle de sa perdition en tant qühomme. Incapable de s¿adapter au monde ordinaire, qui est le monde réel, il s¿enfonce dans son imaginaire et finit par disparaître mystérieusement. Sa réussite est son échec.

Birak et Maïmouna, deux jeunes dont la vie avait offert de belles opportunités de réussite, se retrouvent malmenés par la méchanceté de leurs semblables. Arrivés au sommet, la société les pousse pourtant vers le vide, par le biais de la cupidité et l¿irresponsabilité des hommes. Leur seule motivation réside alors dans l¿espoir d¿une vengeance réussie.Impitoyablement, Birak et Maïmouna se donneront les moyens pour y parvenir. Rien ni personne ne les arrêtera dans leur élan, et ce jusqüà atteindre un nouveau point culminant : celui de non-retour¿

Quand l¿accusée a été abusée sexuellement, que l¿abusée est accusée d¿affabuler... Après avoir échoué à parler, il faut écrire. Écrire pour se réapproprier son histoire et sa langue, écrire pour ne pas oublier, écrire pour dénoncer, bien sûr, pour crier haut et fort ces infamies. Écrire pour ne pas vomir, ou vomir en écrivant. Et dire enfin « je » pour ne plus être déniée. Chercher un moyen de dire l¿ineffable en grattant sur le papier. Explorer les possibilités qüoffre le langage, en prenant même celles qüil n¿offre pas. Se jouer des formes comme l¿on s¿est joué de cette enfant. Faire du vomi une poésie, de l¿abus un récit, du non-dit un roman¿ Hurler et choquer, dégoûter et gêner, pour que cela ne se reproduise plus. Jamais. En faire toute une histoire ? Et pourquoi pas ?

Mohamed Amine, 29 ans, un jeune architecte marocain musulman, enseignant à Paris, exposait à la galerie du Crous de la rue des beaux-arts son travail sur le thème : Pèlerinage à la Mecque. Le dernier jour de son exposition, l¿architecte n¿y retournera pas. Il est raflé par les moussons des actes terroristes du 13  novembre 2015, une nuit à Paris. L¿auteur endeuillé de son fils se soumet à l¿épreuve de l¿écriture après sept années de cette disparition tragique. Il donne à son fils la parole en le ressuscitant à travers une plume posthume qui se verse dans un récit poétique : un tissage de pérégrinations spirituelles, des voyages de l¿enfant à la Mecque et le jour de sa mort à Paris et ses heures posthumes. Le récit raconte ces événements à travers une aimance poétique d¿une appartenance ancestrale.

Le temps, comment passe-t-il ? Trop vite, ou pas assez¿ Avec le temps qüil fait, c¿est un thème banal des conversations courantes. Pierre Goldin a essayé d¿aller plus profondément dans cette perception que nous avons du temps et de tenter quelques définitions, même si son simple statut de poète-professeur de Lettres ne le destine pas à une plongée dans des notions qui touchent autant à la science qüà la philosophie. Donc, un peu d¿abstraction dans la réflexion sur le fond, puis une ouverture grâce à une vision plus subjective tirée des heures diverses de la vie quotidienne. Cela, bien entendu, n¿épuise pas le sujet. Chacun pourra commenter et grossir de sa propre expérience les hypothèses et les images nées des méditations de l¿auteur.

Ce recueil retrace la vie de onze femmes qui, en dépit des préjugés sociaux, ont réussi à s¿imposer en tant que compositrices.Elizabeth Jacquet, protégée de Louis XIV ; Louise Farrenc, musicologue bien avant que le mot n¿existe ; Pauline Viardot et sa voix si envoûtante ; Fanny Hensel, qui s¿effaça devant son frère Félix ; Clara Schumann, persuadée que ses compositions ne pouvaient être comparées à celles de son mari ; l¿impétueuse et irrésistible Augusta Holmès ; Mel Bonis, dont l¿élan musical et son grand amour furent si durement contrariés ; Lili Boulanger, morte beaucoup trop jeune ; sa s¿ur Nadia, prêtresse de la musique ; Ethel Smyth, libre et indépendante, la plus cosmopolite de toutes ; Germaine Tailleferre, la dame des Six, la fille musicale d¿Éric Satie et enfin Florence Beatrice Price, la première compositrice d¿origine afro-américaine, qui a merveilleusement incorporé le folklore de ses ancêtres dans son ¿uvre.

Cet ouvrage est un dialogue entre un père et un enfant qui s¿interroge sur les grandes lignes de cette tradition historique, culturelle et spirituelle qui a dépassé le cercle des Bamoun, des Camerounais, et même des Africains. Les deux protagonistes s¿approprient leur histoire commune. Par ce dialogue, l¿auteur nous invite à un voyage presque initiatique, au c¿ur des différentes occurrences du concept Nguon afin de le comprendre et pour mieux le présenter au monde.«¿Le Nguon est le summum des traditions de communion et de gouvernance traditionnelle dans la société bamoun. Il met périodiquement en ¿uvre des pratiques rituelles régulatrices qui soumettent le gouvernant central (Roi) à la reddition des comptes envers la communauté et assurent la mutualisation des ressources vitales générées par le système productif ou prélevées dans la nature¿».  S.M. Mouhammad-Nabil MFORIFOUM MBOMBO NJOYA,  XXe roi du peuple bamoun (communauté constituée en Afrique centrale depuis 1394)  Extrait de la brochure de promotion du Nguon, avril 2023

Ce recueil de poésie captivant explore les nuances de l¿âme humaine à travers des vers délicats. L¿auteur navigue avec habileté entre les émotions, tissant des mots qui résonnent avec la beauté de la vie et les défis de l¿existence.  Chaque poème offre une fenêtre émotionnelle, invitant le lecteur à contempler la complexité des sentiments et à s¿immerger dans un voyage poétique profondément introspectif.

Ce recueil de poèmes sous-titré EU NGU ALA MO (mes larmes en langue Banda-Lenga des M¿Brés de la République Centrafricaine) est l¿expression de la douleur d¿une jeune fille éplorée et brisée par les décès de son frère aîné et de son père.Dans une écriture de soi mêlant diverses émotions, joies et peines, remords et regrets, espoir et désespoir, découlant de la réalité et de la fiction, l¿auteure y décrit l¿insupportable chagrin auquel elle a été confrontée, ainsi que sa famille, puis les efforts déployés pour leur reconstruction.La poésie apparaît de ce fait comme une réelle thérapie face à ce traumatisme auquel aucun psychologue ne peut remédier, excepté le pouvoir des mots. Cet ouvrage est à la fois la description typique du brisement occasionné par la perte d¿êtres chers mais aussi un message de réconfort et d¿espérance pour ceux qui détiennent encore le précieux souffle de vie.

Cet ouvrage, réalisé à partir des éditions originales des textes proposés, contient : ¿ Dialogue entre un prêtre et un moribond ¿ La Vérité ¿ Adresse d¿un Citoyen de Paris, au Roi des Français ¿ Observations présentées à l¿Assemblée administrative des hôpitaux ¿ Idée sur le mode de la sanction des lois ¿ Pétition des Sections de Paris à la Convention Nationale ¿ Extraits des Registres des délibérations de l¿Assemblée générale et permanente de la Section des Piques ¿ La Section des Piques, à ses frères et amis de la Société de la Liberté et de l¿Égalité, à Saintes, Département de la Charente-Inférieure ¿ Discours prononcé à la Fête décernée par la Section des Piques, aux mânes de Marat et de Le Pelletier, par Sade, Citoyen de cette Section et membre de la Société populaire ¿ Pétition de la Section des Piques, aux Représentants du Peuple Français ¿ Projet tendant à changer le nom des rues de l¿arrondissement de la Section des Piques ¿ La Rose (Romance)

Dans un square parisien, un corbeau et un vagabond, qui se révèle un formidable dessinateur, se rapprochent dans le regard d¿une femme. Un événement inattendu qui la décide peu après à quitter sa famille et à partir sur les routes de France. Lieux et rencontres tissent une deuxième vie, sensuelle et poétique. Prétextant une enquête sociologique, elle cherche la trace d¿une immigrée polonaise, recueillie chez elle quelques mois auparavant.  Cette quête lui fera approcher les cercles d¿influence mafieuse, comme le vagabond, vieux routier aux activités mystérieuses, qüelle retrouve régulièrement dans son errance. Elle finit par s¿arrêter à Marseille où elle trouve à louer un petit espace dont elle fait habitation et atelier éphémères. Elle y recevra joyeusement des gens, rencontrera un jeune garçon et son grand-père qui deviendront des amis précieux et y réalisera une toile qüelle exposera dans une galerie, où elle retrouvera amis et amours passés  et présents, heureuse du chemin parcouru.

Un soir, après un appel la prévenant que sa mère vient de faire une tentative de suicide, Chloé entre dans un cimetière pour réfléchir au calme. Elle découvre avec surprise Solène, sa mère en train de s¿installer là. Les deux femmes entament sans attendre une discussion serrée, avec coupes de champagne avalées en souplesse et radio à fond, jetant ainsi un ¿il sur un monde dans lequel elles n¿ont plus leur place. Solène a toujours menti à sa fille concernant l¿identité de son père. Chloé doit opérer des choix de vie qüelle n¿a guère la force d¿entreprendre. Seules dans ce cimetière, théâtre de leurs retrouvailles, elles sont là, décalées et paumées.La discussion vive des deux personnages empêche le dérapage de la rencontre vers le drame. C¿est au contraire la fantaisie qui est au programme, même si les sentiments exprimés ne font pas dans la dentelle.Le théâtre de Claire Chevalier montre ainsi ces deux existences, dénuées de signification, tout en mettant en scène la déraison du monde dans laquelle l¿humanité se perd. Là réside sans doute le foyer essentiel d¿émotion de cette pièce et l¿originalité de son texte.

Alcide, Tina et Margot sont les survivants d¿une troupe dirigée par Horace Valnère, un metteur en scène sournois et ambitieux.Il engage Tristan, un jeune auteur, pour relancer son projet de mettre en scène Le Capitaine Fracasse.Mais l¿urgence imposée et la guerre qui menace au-dehors, perturbent la création.À travers cette nouvelle ¿uvre théâtrale, Frédéric Garcès nous raconte la célébration d¿une bataille sur les champs de la poésie, de l¿art et de la culture, invoquant la mémoire et l¿imaginaire de Théophile Gautier.

Cet ouvrage est l¿histoire d¿une fuite qui deviendra une quête. Christophe Herbré, un jeune Français, est attaché au bureau de Moscou de la Chambre de Commerce Franco-Soviétique au milieu des années 1970. Il y découvre le communisme et y rencontre sa future femme. Face à ce qüils appellent «¿l¿abdication du monde libre devant l¿écrasement de la liberté¿», Christophe et Irina vacillent. Christophe finira par céder à Irina qui veut émigrer aux états-Unis.Washington, DC, trente ans après. Christophe est rené dans sa nouvelle patrie, dont il adopte les m¿urs et la pensée. Jefferson est devenu son maître à penser qui lui fait jeter le discrédit sur l¿ordre existant des relations internationales. Les certitudes de la guerre froide se sont éloignées¿: le Bien n¿a donc pas triomphé des Forces des Ténèbres¿?  En fait, la chute de l¿Union Soviétique a libéré une libido projetée 70 ans durant sur le diable communiste. Celle-ci va se recomposer sur les Wahabites et les Talibans. Comment les combattre sans mettre en péril les droits de l¿homme¿? Leurs violations se multiplient sous George W. Bush et ne prennent pas fin sous Obama. Comme tout objet, les états-Unis ont une ombre. Herbré avait cru y trouver le salut un jour où l¿ombre soviétique avait la taille du soleil américain à son zénith. Mais c¿était une projection illusoire¿: le seul abri d¿Herbré est à l¿intérieur de lui-même.

« Il fallait en dire un mot¿ ». Ce nouvel ouvrage du Pr Paul-Gérard Pougoué ne saurait laisser personne indifférent. Déjà le titre suscite la curiosité. Alors vite on va à la table des matières qui dévoile des thèmes abordant les questions au centre de l¿existence de l¿homme et de la vie en société : le merveilleux et le sacré ; l¿homme et l¿humanité ; le ressenti national et la cohésion nationale  ; l¿ensemble ¿ droits de l¿homme, état de droit, démocratie, bonne gouvernance ¿ ; l¿idéal de justice ; le système éducatif ; les grands problèmes socio-économiques relatifs à l¿emploi, au travail, à la justice sociale, au droit de la famille, à la terre et au développement rural ; le modèle de l¿Organisation pour l¿harmonisation en Afrique du droit des affaires. Les réflexions du Pr Pougoué sont entrecoupées par celles de quelques libres penseurs relevant de plusieurs générations, présentant des profils scientifiques, philosophiques et professionnels diversifiés, provenant de divers horizons géographiques. Ce croisement des regards est un partage des angoisses, des convictions, des doutes et des rêves. Un sens élevé du divin, de l¿humain et de l¿éthique innerve l¿ouvrage.

« Il y avait tout de même, dans cette histoire aux contours troublants, ou déroutants plus exactement, un détail qui me revient au milieu de ce flot de souvenirs qüune mémoire capricieuse et retorse, du reste elle l¿a toujours été, laisse remonter à la surface, dans un ordre chaotique, un récit impossible qui, au fur et à mesure que j¿avance, ressemble plus à un récit du chaos, sans queue ni tête, et j¿y prends goût ! Et ça, c¿est ce qui est le plus drôle ! »   Chaos amoureux est un roman aux contours incertains, entre écriture de soi et fiction romanesque, évoquant, par vagues de souvenirs, la naissance d¿une histoire d¿amour entre une femme d¿affaires française et un jeune rêveur, sur fond de contexte post-colonial, dans un petit royaume perdu entre l¿Afrique de l¿Ouest et l¿Afrique du Nord.

Derniers instants de vie dans l¿atmosphère tendue du second confinement du Covid : Flo accompagne sa mère. À partir de ce silence autour d¿un lit d¿EHPAD, elle part à la reconquête de son parcours et d¿une histoire familiale mouvementée. Surprises, révélations, aveux, ce livre reconstitue deux relations mère / fille hors du commun entre amour, emprise, haine parfois. Au travers de trois générations de femmes au fil du XXe siècle, le récit interroge la transmission des héritages culturels et historiques et la force de vie qüils recèlent. Images, sensations, réflexions, un récit intense qui mêle présent et passé, réel et fiction, histoires et Histoire.

Nous sommes en 2500. Les Terriens sont usés, déçus, désabusés par la corruption, la pourriture, la souillure sur la Terre. Ils décident alors de dupliquer une nouvelle planète¿: Master.  Ils y créent une utopie, une île paradisiaque, constituée de sable fin importé, un monde écologique qüils baptisent Albatair.  Sur Master, on pratique une nouvelle religion qui conduit au paradis et qui se nomme Albapure.

Jours à contre nuit est une pérégrination dans l¿univers de l¿infime, de ce qui est à la marge, caché dans le repli des apparences et des faux-semblants.Les poèmes se font le récit de deux expériences¿: les filiations généalogiques (À l¿aube naissante) et l¿éveil au monde sensible (Nuits intranquilles¿; Nuits de soie). L¿auteur questionne notre intériorité, notre autre-soi. Entre fêlures et espérances, les mots se frayent un chemin pour donner corps à des moments éphémères. Un embarquement pour l¿envers.

Sujet éminemment complexe que celui du consentement. Débattu aujourd¿hui jusqüà devenir un objet médiatique, il a pourtant de tout temps traversé la littérature. Aussi, c¿est munie d¿une approche philosophique que l¿auteure va se déplacer à l¿intérieur de textes qui sont peu connus ou oubliés, laissant à travers eux se dessiner un parcours de destins croisés. Dans ce roman à huit voix, les personnages, chacun à leur manière, sont confrontés à la problématique de la demande ou de la non-demande et racontent l¿ambiguïté de leur ressenti en évoquant au passage leurs propres stratégies de défense. Éternellement vive, la question du consentement se joue ici sous sa forme la plus humaine, celle du dialogue.