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La dernière décennie a vu s¿affronter les partisans et les détracteurs de l¿utilisation des pratiques psychomotrices à des fins d¿éducation, de rééducation, de formation ou de thérapie. En France, le débat fut passionné mais pas toujours sérieusement argumenté. Cet ouvrage répond à la nécessité d¿une étude critique plus sereine et plus rigoureuse. L¿approche diachronique permet de saisir les conditions dans lesquelles ont émergé les premières pratiques, tandis que l¿approche synchronique définit l¿identité des techniques corporelles d¿aujourd¿hui.Jean Le Camus est Professeur émérite de psychologie à l'Université de Toulouse-II. Il a également créé et animé l'équipe de recherche "Psychologie du jeune enfant" au sein du laboratoire "Personnalisation et changements sociaux".

Les troubles du sommeil comptent parmi les symptômes les plus courants de nombreuses réactions d¿angoisse/dépression, et peuvent également constituer un problème primaire. Aussi, les psychologues cliniques, les médecins généralistes et les personnes chargées de leur formation sont souvent à la recherche d¿une approche destinée à gérer efficacement ce problème. Ils trouveront ici un outil qui intègre à la fois la théorie et la pratique en matière d¿insomnie. Le lecteur s¿y verra présenter une vision équilibrée de la série complète des méthodes psychologiques disponibles, ainsi qüune assistance qui lui permettra de mieux approcher les insomniaques pharmacodépendants qui désirent suivre une thérapie.//L'orientation de base de l'ouvrage est de nature pratique, marquée de l'expérience clinique propre de l'auteur.Colin Espie a bénéficié d¿une formation spécialisée en psychologie clinique (Master of Applied Sciences, Université de Glasgow) avant de pratiquer pendant quatre années dans des services de consultation. C¿est à cette époque qüil a commencé ses recherches sur l¿insomnie. En 1984, il devient enseignant en psychologie clinique au Département de Médecine Psychologique de l¿Université de Glasgow et fonde avec d¿autres collègues le Clinical Training Course. Il présente sa thèse de doctorat en 1987, et depuis lors travaille dans le domaine des handicaps mentaux pour le Service de Santé d¿Ayrshire et d¿Arran, où il dirige le Département de Psychologie clinique.

La formation universitaire est aujourd¿hui au coeur de l¿actualité. Caractère massif des échecs, remise en cause des finalités et des méthodes, émergence de formules basées sur les technologies de l¿information et de la communication. Ainsi, l¿enseignement universitaire est associé, dans les esprits, à l¿image d¿un seul enseignant parlant à des centaines d¿étudiants regroupés dans un même amphithéâtre. Or le cours ex cathedra est loin d¿être la seule forme de relation pédagogique au niveau universitaire où sont aussi pratiquées des méthodes révolutionnaires. C¿est le cas de l¿Apprentissage Par Problèmes (APP). C¿est aussi le cas pour le Système Adulte de Formation et d¿Evaluation (SAFE) ou des méthodes mettant en ¿uvre des projets créatifs et coopératifs. //Ont collaboré à la réalisation de cet ouvrage : André Beguin, Élise Boxus, Marianne Debry, Michel Delhaxhe, Brigitte Denis, Anne-Marie de Kerchove, Graham Gibbs, Jean-Luc Gilles, Véronique Jans, Alan Jenkins, Jean-Paul Lambert, Anne-France Lanotte, Pierre Pestieau, Marianne Poumay, Marc Romainville et Cees Van Der Sleuten.Dieudonné Leclercq est Professeur en Technologie de l¿Éducation à l¿Université de Liège (ULg) et enseignant à la Maîtrise en Pédagogie de la Santé à l¿Université de Paris-Nord (Bobigny).

Analyser le travail ne va pas de soi. L'ergonome, le psychologue, le sociologue, mais aussi l'ingénieur en organisation, l'informaticien, l'économiste, ou encore le juriste et le gestionnaire utilisent une très grande variété de modèles de la réalité - le "travail humain" - qu'ils cherchent à décrire ou à transformer. D'où le souci de faire de l'analyse du travail une réflexion théorique, qui seule rend possibles les progrès méthodologiques. Trois sections principales traitent des modèles de l'activité, des signes, langages et communication, et enfin des compétences et expertise.René Amalberti est médecin, professeur de physiologie, conseiller sécurité des soins de la HAS et Directeur scientifique de la Prévention Médicale-Groupe MACSF.//Maurice de Montmollin a enseigné l'ergonomie à l'Université Paris-Nord où il a créé le Laboratoire Communication et Travail, tout en poursuivant ses collaborations avec l'industrie. Il a dirigé, en association avec le Professeur Alain Wisner au CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers), le DEA et le doctorat d'ergonomie. Il a contribué à créer et animer le groupe MAST (Modèles d'Analyse des Situations de Travail).Jacques Thereau fut ingénieur, puis chargé d¿études en économie et statistiques, puis ouvrier spécialisé, puis chercheur en ergonomie et anthropologie cognitive, d¿abord hors statut puis chargé de recherche au C.N.R.S. Il est actuellement retraité et chercheur associé à l¿Équipe Analyse des Pratiques Musicales (IRCAM).

Certains mots d'enfants, des farces ou des taquineries font l'unanimité : aucun doute, il s'agit bien d'humour. Mais avant ? Comment saisir les commencements de l'humour ? C'est dans "les regards, les rires, les sourires, les imitations, les jeux et les plaisirs de la petite enfance" que Paule Aimard nous entraîne à la recherche des premières trâces de l'humour.//Cette remontée aux sources s'appuie sur un matériel personnel unique réuni avec des parents de jeunes enfants qui ont contribué à cette étude avec autant de fidélité que d'amusement, avec des milliers d'histoires et d'observations, dès la naissance pour certains enfants.//Nous touchons bien les tout débuts, alors que l'humour réside autant dans le regard des parents que les intentions du bébé. L'humour, grand manitou de l'économie individuelle, alors que l'enfant commence juste à délimiter son territoire face à l'adulte et aux règles sociales. Dès le début, un humour-art de vivre, un humour-liberté, élégance, une arme de premier ordre pour ces bébés de l'humour, hautement favorisés si on les compare à d'autres enfants qui, pour différentes raisons, n'ont pas recours à des réponses adaptatives aussi élaborées face aux choses de la vie.Paule Aimard est pédopsychiatre et enseigne la pathologie du langage de l¿enfant à l¿Université C. Bernard, à Lyon. Sa pratique clinique est consacrée aux jeunes enfants qui ont des troubles du langage. Elle a partagé son expérience dans de nombreux ouvrages sur le langage de l¿enfant et la psychopathologie infantile.

Depuis quelques années, les recherches sur la mémoire ont réellement progressé. Il en résulte d¿importants changements dans nos conceptions du fonctionnement mnésique. Parallèlement à ce renouveau théorique, les chercheurs sont sortis du laboratoire pour s¿intéresser aux activités mnésiques dans la vie quotidienne. Ce renouveau théorique et cette approche davantage écologique ont profondément modifié les méthodes d¿évaluation de la mémoire.//C'est dans ce cadre général qu'il convient de lire ce livre. Il fournit d'une part une synthèse des travaux sur le fonctionnement de la mémoire normale et sur les troubles mnésiques et, d'autre part, une description des orientations nouvelles dans l'évaluation des déficits mnésiques. L'auteur réussit ainsi une véritable gageure : allier la réflexion théorique aux pratiques cliniques quotidiennes. À ce titre, cet ouvrage devrait interesser de très nombreux cliniciens : psychologues, pédagogues, neuropsychologues, psychiatres, neurologues, éducateurs...Martial Van der Linden est chercheur à l¿Université de Louvain et Docteur en psychologie de l¿Université de Liège. Il possède une longue expérience clinique, puisqüil a examiné pendant plus de quinze ans des patients cérébro-lésés dans le service de Neuropsychologie de l¿Hôpital de Bavière, à Liège.