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Le phénomène touristique est un phénomène complexe. Il est régis par des facteurs variés et variables selon la conjoncture. Le climat, un de ces facteurs, contribue à la construction de l¿image des destinations. La question ici posée est d¿identifier, pour la Tunisie, le poids du climat dans le choix de la destination, des activités pratiquées, de l¿environnement et de la période du séjour. Les résultats mettent en évidence un rôle déterminant joué par le climat, mais en très peu de cas un argument suffisant de voyages. La tolérance à la forte chaleur s¿avère importante, mais les touristes pensent avant tout au soleil et à la pluie. Ceci a permis d¿affiner le diagnostic du potentiel climato-touristique basé sur le croisement de l¿approche des préférences et l¿approche des indices ce qui est nouveau en Tunisie. Par ailleurs, les résultats obtenus demeurent partiels, puisqü ils n¿englobent pas les différents segments de l¿offre touristique. L¿identification de la sensibilité de ces derniers au climat et à la météo est tout un travail à part entière.

L¿alimentation constitue la principale cause de la faible productivité des ruminants en région tropicale. Dans ces régions, les fourrages ne sont de bonne valeur nutritive qüen début de saison des pluies, et celle-ci se détériore au fur et à mesure que la saison avance. De plus, la nécessité de nourrir une population sans cesse croissante dans les pays en voie de développement pousse de plus en plus les agriculteurs à étendre les surfaces cultivables au détriment des espaces pastorales, d¿où le développement des conflits agriculteurs - éleveurs pour l¿utilisation de l¿espace rural. Le rétrécissement des parcours naturels qui se réduisent à des zones marginales rend difficile la satisfaction des besoins nutritionnels des animaux dans les systèmes d¿élevage extensifs. Il devient donc nécessaire en vue d¿une sédentarisation des troupeaux à terme, d¿envisager l¿intensification de la production fourragère, notamment à travers des espèces à haut rendement. Cet ouvrage s¿inscrit donc dans cette logique. Il tente ainsi d¿apporter une ébauche de solution à ce problème crucial qui entrave la production des ruminants dans ces zones où le climat devient rude à cause des changement.

La thématique de recherche de cette étude concerne les réponses des populations de hérissons à l¿urbanisation. Le travail est abordé d'un point de vue démographique et génétique, et les analyses tendent à expliquer la différence de densités de populations observée entre ville et campagne à travers plusieurs paramètres écologiques. En contribuant à la compréhension des mécanismes liés à l¿ajustement des populations d¿animaux sauvages aux conditions environnementales urbaines, cette étude espère contribuer, de façon plus générale, à la compréhension des mécanismes adaptatifs mis en jeux lors de la colonisation d¿un milieu neuf et singulier.

La mémoire de la Shoah est aujourd¿hui omniprésente. Pourquoi et comment la mémoire de ce crime a-t-elle évolué ? Pour appréhender cette problématique, nous avons retenu trois données majeures ayant marqué chaque période : le souvenir de la Résistance dans les années d¿après-guerre, la naissance de la théorie de la « singularité de la Shoah » des années 60-70 et la recherche d¿une « juste mémoire » qui débuta vers la fin des années 80. La création des mémoriaux n¿a pas évolué de manière linéaire. Pour l¿opinion publique, la mémoire de la Shoah fut longtemps inexistante en Allemagne comme en France, celle de la Résistance dominait dans l¿hexagone et en RDA après-guerre. Peu à peu, grâce à une série de vecteurs mémoriels (recherches, littérature, procès, politique, guerres contre Israël¿) qui se croisent et se juxtaposent, la mémoire privée des victimes de la Shoah est devenue mémoire collective. Les lieux de martyre ont même évolué en « lieux de mémoire européens ».

Les soins et services à domicile sont au c¿ur des transformations actuelles du système de santé. Ils jouissent d¿une attention particulière proportionnelle à leur importance croissante. Leur développement s¿inscrit dans une politique d¿amélioration de la qualité et de la rentabilité du système de santé pour faire face au vieillissement de la population, à la croissance des coûts et au désir de nombreuses personnes d¿être soignées à la maison. Le but de ce travail consiste à planifier des tournées pour desservir tous les patients rattachés à un établissement de santé en tenant compte d¿un certain nombre de contraintes caractérisant le milieu des soins à domicile telles que les contraintes sur les prises de sang, la continuité des soins etc. Nous avons mis en place de nouvelles approches de résolution fortement inspirée de la recherche Tabou et la recherche par dispersion. Ces approches ont été testées efficacement avec des problèmes tirés d¿une application réelle pour le service des soins à domicile du CLSC Les Forges de Trois-Rivières au Québec. Les résultats obtenus sont fort encourageants et montrent l¿intérêt de ces méthodes.

La mémoire de la Shoah est aujourd¿hui omniprésente. Pourquoi et comment la mémoire de ce crime a-t-elle évolué ? Pour appréhender cette problématique, nous avons retenu trois données majeures ayant marqué chaque période : le souvenir de la Résistance dans les années d¿après-guerre, la naissance de la théorie de la « singularité de la Shoah » des années 60-70 et la recherche d¿une « juste mémoire » qui débuta vers la fin des années 80. La création des mémoriaux n¿a pas évolué de manière linéaire. Pour l¿opinion publique, la mémoire de la Shoah fut longtemps inexistante en Allemagne comme en France, celle de la Résistance dominait dans l¿hexagone et en RDA après-guerre. Peu à peu, grâce à une série de vecteurs mémoriels (recherches, littérature, procès, politique, guerres contre Israël¿) qui se croisent et se juxtaposent, la mémoire privée des victimes de la Shoah est devenue mémoire collective. Les lieux de martyre ont même évolué en « lieux de mémoire européens ».

Les écosystèmes aquatiques hypersalins des Chotts, Sebkhas et eaux pétrolières salines (eaux de gisement) ont été peu étudiés. Ils sont pourtant potentiellement riches en microorganismes adaptés à ces milieux extrêmes. Nous analyserons les communautés de microorganismes de ces écosystèmes (microorganismes halophiles) par une approche culturale et moléculaire. Nous rechercherons des activités de molécules bioactives (biosurfactants et pigments) et molécules enzymatiques d¿intérêt environnemental et industriel. Nous caractériserons les biosurfactants du point de vue biochimique. Notant que ces microorganismes extrêmophiles peuvent résister à l¿effet dénaturant du sel. Leur utilisation en industrie a ouvert la voie vers des biotechnologies futures génératrices de molécules actives et hautement stables dans des conditions extrêmes de pH, de température et de salinité. Les biosurfactants peuvent être utilisés dans plusieurs domaines (pétroliers, pharmaceutiques, alimentaires, agronomiques et dans la biorémédiation des sols).

Fréquenté du IIIéme siècle av.J.-C. jusqüau Ier siècle ap.J.-C., la redécouverte du sanctuaire de Gournay-sur-Aronde par les archéologues a été à l'origine de la définition de la catégorie des sanctuaires de type belge. Grâce aux nombreuses panoplies guerrières qui ont été retrouvées lors des fouilles, il est possible de proposer une reconstitution de l¿image du guerrier gaulois au 2ème Age du Fer. En effet, les armes découvertes à Gournay-sur-Aronde sont les témoins indirects des guerriers et permettent de comprendre les rites qui tournent autour de ces derniers. Religion, rites, croyances, armements et guerres sont les thèmes abordés dans cet ouvrage.

La paragonimose pose 2 grands problèmes : le dépistage et le suivi après traitement. Nous avons proposé pour le Laos un questionnaire simple (3 questions sur la toux chronique, l¿hémoptysie et la fièvre) de dépistage rapide, destiné au dépistage par les non professionnels de santé; et nous avons étudié l¿évolution clinique, radiologie, et parasitologique de 42 cas à 2, 12 et 24 mois après le traitement. Résultats : La prévalence de la paragonimose parmi les tousseurs/cracheurs de sang était de 7%. La sensibilité du chef de village vs médecin était faible. Toux chronique, hémoptysie rapportée mais pas la fièvre étaient les symptômes dominants. Les taux d¿échec clinique, radiologique et parasitologique étaient respectivement de 30%, 40% et 20% sur 10 cas à 24 mois. Conclusions : i) un questionnaire rapide portant uniquement sur la présence d¿hémoptysie et l¿absence de fièvre (mesurée) serait plus pertinent ; ii) le diagnostic plus précoce pourrait éviter des séquelles pleuro-pulmonaires qui sont réelles mais pas encore bien évaluées ; iii) le diagnostic différentiel avec la tuberculose est cliniquement possible(hémoptysie récurrente, sans fièvre ni atteinte de l¿état général).