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  • - Mind-Blowing Challenges with Answers
    von Brian Williams
    17,00 €

    A matchbox is simply a box of surprises as its content allows a broad selection of entertaining and sometimes quite intricate tricks and puzzles. Here is a collection of the most mind-twisting brain-bending matchstick puzzles of all time. These ones appeared for the first time in the early 20th century and were all the rage during that period. This book recovers most of them and offers hours of entertainment for young and old alike.

  • von Louise Michel
    21,00 €

    " Souvent on m'a demandé d'écrire mes Mémoires; mais toujours j'éprouvais à parler de moi une répugnance pareille à celle qu'on éprouverait à se déshabiller en public. Aujourd'hui, malgré ce sentiment puéril et bizarre, je me résigne à réunir quelques souvenirs. Je tâcherai qu'ils ne soient pas trop imprégnés de tristesse." L. Michel

  • von Philarete Chasles
    15,00 €

    "... Rien par exemple ne trahit plus vivement le fond du caractère américain et l'état social de l'Union que l'aspect singulier sous lequel nos contrées européennes se présentent à ses voyageurs, et la manière dont ils nous jugent. Ils ont d'incroyables admirations et des colères peu raisonnables. Ils tombent à genoux devant un vaudeville, mais ne donnent pas la moindre attention à nos grands évènements ou à nos hommes de premier ordre. Les membres, même les plus distingués par l'intelligence, de cette société qui n'a pas encore rejeté ses langes, ne comprennent absolument rien à ce vieux phénix société de notre monde, qui, depuis 1789, s'agite sur son bûcher, espérant renaître un jour. Willis, en Angleterre, se préoccupe de la façon dont on mange ; Fenimore Cooper, en France, de celle dont on donne le bras à une dame. Cet enfantillage excessif provoque le sourire ; on croit voir une petite fille qui joue, sans les comprendre, avec les bijoux, la botte à mouches et les mystères de l'aïeule..."

  • von Philarete Chasles
    15,00 €

    " On dirait que les voyageuses anglaises se sont partagé le monde. Devant moi, cinquante-deux volumes éclos de la plume de vingt-sept dames, -demoiselles, spinsters, ladies, governesses, marquises, comtesses, duchesses, femmes de marchands, de capitaines ou de pairs du Royaume-Uni, femmes à la mode, femmes de juges habitant les jungles de l'Hindoustan, ou de colons de la Nouvelle-Galles du Sud, filles de ces héroïques aventuriers qui vont abattre les chênes séculaires sur les bords du Mississipi et fonder quelque ville inconnue du côté du Texas, - prouvent bien que le globe appartient aux femmes anglaises. Depuis un siècle et demi, des cargaisons de demoiselles à marier sont annuellement expédiées de Londres à Calcutta, et vont embellir la lugubre opulence des nababs. Quelques-unes partent en riant pour l'Australasie ou la tierra caliente de l'Amérique méridionale. Il y en a qui vont se perdre, armées d'un crayon et d'un album, à l'ombre des pyramides et dans les chambres souterraines construites par Chéops et Psammetichus ; d'autres qui vont causer avec Méhémet-Ali, et lui demander un brin de sa barbe pour le placer dans leur repository ; d'autres qui, moins aventureuses, endossent l'amazone de drap bleu, sautent lestement sur Fanny, la jument noire, et chevauchent, accompagnées de l'éternel album, de Paris à Florence et de Florence à Marseille, à travers Chambéry, le Simplon, le Languedoc et la Provence..."

  • von Philarete Chasles
    15,00 €

    " Sir Samuel Romilly, William Wilberforce, lord Dudley, - l'Angleterre de ces derniers temps a produit des caractères plus forts et plus grands, - nuls qui soient plus aimables.C'étaient, comme le dit excellemment le poète ancien, des âmes blanches (non animi candidiores) dont l'essor traversa l'orage et la foudre. Elles sortirent du nuage les ailes brûlées. Ce furent trois victimes. L'homme de loi donna sa vie, l'homme de lettres sa raison, l'homme de piété ne donna que sa fortune. Romilly mourut de sa propre main, Wilberforce mourut pauvre, et Dudley mourut fou.L'étude de ces trois personnages contemporains offre non-seulement un intérêt doux et vif, mais une leçon puissante. Ce ne sont pas des meneurs d'hommes ; ils n'ont ni les qualités ni les vices de ce métier nécessaire. Ils ne mettent pas la main sur les grandes roues de la politique ; mais le feu et la fumée les environnent et quelquefois les souillent, l'engrenage les emporte et les anéantit. Au milieu d'une civilisation aussi brûlante et aussi active que le fut celle de l'Angleterre entre les années 1780 et 1815, il faut voir ces délicates vertus et ces intelligences exquises jouer leur rôle, prendre leur place et marquer leur passage..."

  • von Philarete Chasles
    15,00 €

    " Le 16 novembre 1726, trois voitures de deuil quittaient la forteresse d'Ahlden, château féodal des ducs de Brunswick. Un écusson voilé d'un crêpe s'abaissait au-dessus de la porte ; le pont-levis retentissait sous le poids du catafalque, et le même blason, composé des armoiries écartelées de la maison d'Olbreuse en Poitou et de la maison princière de Brunswick-Lünebourg, se répétait sur le cercueil et sur les carrosses. Il était difficile de comprendre la solennité de ces funérailles en ce lieu pauvre et isolé. Dans la première voiture, il y avait une femme qui pleurait ; dans la seconde et la troisième, on apercevait quelques figures de cérémonie, physionomies plates de baillis, de surintendants et de dames d'honneur germaniques. Les eaux demi-glacées de l'Aller, éclairées d'un soleil gris et terne, la rue tortueuse du petit village d'Ahlden avec ses cailloux inégaux, la pauvre population étiolée de tisserands chétifs qui apparaissaient sur les portes, le bonnet à la main, pour saluer le cadavre, composaient une scène triste et complète, à laquelle il ne manquait rien, pas même les larmes de ces bonnes gens du village et les pas mesurés des quarante trabans au costume hongrois, montés sur de lourds chevaux. Six cents personnes environ, hommes, femmes et enfants, suivirent humblement le cercueil de leur bienfaitrice, qui allait dormir, après une vie de douleur, dans un caveau de princes..."

  • von Philarete Chasles
    15,00 €

    " De nouveaux mémoires d'Horace Walpole, publiés à Londres, doivent fixer l'attention, surtout si on les rapproche de quelques publications récentes qui ont trait à la même époque et qui renferment de curieux documents.La vie d'Horace Walpole, vie oisive, que tout le monde connaît, ne mérite guère d'être rappelée. Il naquit en 1712, du mariage contracté entre un gentilhomme campagnard, membre du parlement, et la petite-fille d'un lord-maire nommé Shorter ; élevé à Éton pendant que son père montait péniblement les degrés de la vie politique, il fit son tour d'Europe comme tout bon gentilhomme anglais, et revint assister comme spectateur ironique et attentif, sans vouloir jamais s'y mêler activement, au drame de la chambre des communes. Cette attitude d'observation dura jusqu'à sa mort, survenue en 1787, et lui obit une existence calme et détestée. Personne n'a été plus décrié de son vivant, plus vivement attaqué par ses ennemis, plus mal défendu par ses amis : on ne pouvait souffrir son impertinence froide et son ricanement perpétuel..."

  • von Philarete Chasles
    15,00 €

    "... J'ai marqué sur ce berceau des États-Unis les dates importantes : 1633, 1638, 1673 ; l'émigration, la persécution, la législation. Peu d'années après cette dernière date, en 1682, un puritain fervent du Northamptonshire, nommé Josiah Franklin, fatigué de ne pouvoir prier à son aise, suivit le torrent de ses frères, et émigra pour la Nouvelle-Angleterre, emmenant avec lui une jeune femme et trois enfants. C'était une famille pauvre, laborieuse, croyante et habituée à braver le pouvoir. Elle en avait la tradition comme l'orgueil. Sous le règne de Marie Tudor, elle avait professé, dans sa cabane du Northamptonshire, les dogmes de Calvin. La bible calviniste était renfermée dans un vieux tabouret de chêne couvert de velours. Le soir, un des enfants se plaçait en vedette à la porte de la chaumière, pour avertir en cas de péril. Le grand-père posait le tabouret sur ses genoux, soulevait le couvercle, tournait les feuillets et faisait la lecture. La sentinelle annonçait la venue de l'appariteur ecclésiastique, chargé de dénoncer ces grands délits ; on refermait le couvercle, le tabouret retombait à sa place naturelle, chacun reprenait son travail, et l'appariteur ne voyait rien. Josiah Franklin, l'un des dignes et humbles fils de cette vieille race opposante, alla donc à Boston, s'établir comme fabricant de savon et de chandelles. Il eut dix-sept enfants ; le quinzième de ces enfants naquit en 1706, fit beaucoup de bruit dans le monde, et fut Benjamin Franklin..."

  • von Marcel Schwob
    16,00 €

    " ... À quoi bon secouer davantage la poussière des vieux documents : vous trouverez (si le c¿ur vous en dit) toutes ces choses, et d'autres encore, dans le savant recueil du baron de la Flotte publié à Paris chez Dentu en 1860. Nil novo sub soli.En ce menu aide-mémoire, j'ai tâché de vous rappeler par les meilleurs exemples quelques notions que vous possédez tous, d'ailleurs, mais qui pourront peut-être servir aux débutants. Fallait-il puiser dans l'antiquité? Dieu merci, nous sommes au vingtième siècle, et l'enseignement moderne a fait justice de tous ces radotages de cuistres. J'ai cru devoir prendre, au contraire, et sans hésiter, dans le vaste arsenal de la presse contemporaine, pour faire une ¿uvre qui soit bien de notre temps. L'avenir est, comme on dit, aux leçons de choses. Apprendre à se servir du Larousse, du Musée de la Conversation ; s'exercer rapidement à une facture souple et agréable ; s'assimiler superficiellement les notions nouvelles, pour les exposer de même: à cela doit se borner votre ambition. Chacun de ces courts chapitres a été rédigé pour vous y aider. N'oubliez pas que vous êtes devenus les instructeurs du peuple..."

  • von Charles Louandre
    15,00 €

    " C'était l'orgueil des rois de la vieille monarchie française d'être les fils aînés de l'église, et c'était aussi l'orgueil des cathédrales de Reims, de Notre-Dame et de l'abbaye de Saint-Denis d'être les églises et l'abbaye des rois. Dans les jours croyants et forts où la France se regardait comme le royaume aimé de Dieu, où l'idée abstraite de la patrie s'incarnait dans la royauté, où le sacre était la formule d'une adoption divine, Reims gardait le sceptre, emblème de la force, la main de justice, emblème du droit, et l'huile qui donnait au monarque, avec son caractère sacré, l'esprit d'équité et le don des miracles. Saint-Denis gardait l'oriflamme, cette bannière à la fois religieuse et chevaleresque qu'un ange, suivant une légende populaire, avait apportée du ciel comme un gage offert par le dieu des armées au chef des armées de la France. Notre-Dame, dans les solennités nationales, réunissait, pour les actions de grâce de la victoire ou les prières des grandes calamités, le roi de France et le peuple de Paris..."

  • von Charles Louandre
    15,00 €

    " En 1638, un théologien, dont la vie entière s'était absorbée dans la méditation des mystères de la foi, mourut en Hollande en léguant à ses héritiers un volumineux manuscrit qu'il avait, à différentes reprises, refait, corrigé, recopié de sa main. Le théologien recommandait à ses exécuteurs testamentaires de soumettre son ¿uvre à l'examen du Saint-Siège, et de la faire disparaître, si la sagesse des prélats romains y trouvait quelques doctrines contraires aux enseignements de l'église. Malgré cette volonté suprême, qui témoignait d'un respect profond pour la tradition catholique, le livre fut donné au public tel qu'il avait été écrit. Le théologien, c'était Corneille Janssen ou Jansenius, évêque d'Ypres. Le livre, c'était l'Augustinus, commentaire obscur et diffus des opinions de saint Augustin sur la grâce, ouvrage aride et d'autant plus inextricable que saint Augustin n'avait point, toujours été d'accord avec lui- même..."

  • von Marcel Schwob
    15,00 €

    " ... Les biographes ont malheureusement cru d'ordinaire qu'ils étaient historiens. Et ils nous ont privés ainsi de portraits admirables. Ils ont supposé que seule la vie des grands hommes pouvait nous intéresser. L'art est étranger à ces considérations. Aux yeux du peintre le portrait d'un homme inconnu par Cranach a autant de valeur que le portrait d'Érasme. Ce n'est pas grâce au nom d'Érasme que ce tableau est inimitable. L'art du biographe serait de donner autant de prix à la vie d'un pauvre acteur qu'à la vie de Shakespeare. C'est un bas instinct qui nous fait remarquer avec plaisir le raccourcissement du sterno-mastoïdien dans le buste d'Alexandre, ou la mèche au front dans le portrait de Napoléon. Le sourire de Monna Lisa, dont nous ne savons rien (c'est peut-être un visage d'homme) est plus mystérieux. Une grimace dessinée par Hokusaï entraîne à de plus profondes méditations. Si l'on tentait l'art où excellèrent Boswell et Aubrey, il ne faudrait sans doute point décrire minutieusement le plus grand homme de son temps, ou noter la caractéristique des plus célèbres dans le passé, mais raconter avec le même souci les existences uniques des hommes, qu'ils aient été divins, médiocres, ou criminels..."

  • von Marcel Schwob
    17,00 €

    ... La spécialisation tactile, la science qui en est comme le prolongement instrumental, nous apprennent que le monde est en réalité discontinu. L'espace interstellaire ne diffère de l'espace intermoléculaire que parce que nous sommes placés entre les deux et que nous mesurons leurs rapports. La notion de temps qui est engendrée par celle de l'espace n'est pas plus exacte sous son premier aspect continu. Il peut y avoir de l'infini entre les moments d'un temps divisé à l'infini. On perçoit très bien que le temps psychologique (et le temps astronomique se mesure par des différences de position dans l'espace) est essentiellement variable. Notre notion du temps se transforme du sauvage à l'homme civilisé, de l'enfant à l'adulte, du rêve à la veille...

  • von Charles Louandre
    15,00 €

    " L'histoire en France reste volontiers dans les limites de nos frontières, et quand elle les franchit, ce n'est en général que pour faire campagne à la suite de nos armées. Nos plus belles colonies, l'Inde, le Canada, la Louisiane, Haïti, occupent à peine quelques pages dans les volumineuses compilations de nos annalistes, et tout ce qui touche à cette France d'outre-mer, perdue sans retour, se borne à quelques dates, à quelques noms et à de stériles regrets. Non contents d'être oublieux, nous nous montrons encore injustes envers nous-mêmes, et nous calomnions notre pays en disant qu'il n'a ni le génie des voyages, ni le génie des découvertes, ni le génie de la colonisation. C'est là chez nous une opinion profondément enracinée dans un grand nombre d'esprits, mais, très heureusement, aussi fausse qu'elle est populaire, car il est à remarquer que, sauf les questions d'honneur et de gloire militaire, nous sommes toujours prêts, dans les grandes choses, à nous déprécier et dans les bagatelles à exagérer notre valeur. Qu'on examine en effet notre histoire, et l'on verra combien les reproches dont nous venons de parler sont peu fondés..."

  • von Charles Louandre
    15,00 €

    " On a dit avec raison que les langues, comme les peuples, ont leur âge d'or, leur âge d'argent, leur âge d'airain et leur âge de fer : il y a un idiome qui plus qu'aucun autre justifie cette remarque, c'est la langue latine. Elle règne d'abord avec les Romains sur le monde antique ; elle reste durant de longs siècles, dans la barbarie même du moyen âge, la langue officielle du gouvernement, de la religion, de la science, de la poésie; elle unit, comme un lien fraternel, les nations chrétiennes : c'est là son âge d'argent. Puis cet idiome se retire peu à peu devant les langues nouvelles, dont quelques-unes sont tout à la fois ses rivales et ses filles. Au moment même où la renaissance semble vouloir le ramener à sa pureté primitive, les réformés le bannissent de leurs temples, les gouvernements de leur diplomatie et de leurs lois. C'est l'âge de fer qui commence pour la langue latine. La science elle-même, en se vulgarisant, la chasse de ses livres, la poésie remplace par la rime ses dactyles et ses spondées, et seul le catholicisme, dans son immobilité surhumaine, lui garde toujours au fond du sanctuaire un inviolable asile..."

  • von Charles Louandre
    15,00 €

    " Quel est donc cet esprit de ténèbres, homme, serpent ou dragon, qui plane à tous les horizons du passé ? Dans le ciel, il blasphème et se bat avec les anges; sur la terre, il se sert de l'homme comme d'un cheval qu'il pique et monte à sa volonté ; il l'afflige, le tourmente, l'excite au péché, et, dans l'abîme, il le punit d'avoir péché. Il habite, avec les juifs, les carrefours tortueux des villes sombres du moyen-âge ; il se perche, comme les hiboux, sur les toits aigus des couvents, se glisse, la nuit, dans la cellule des nonnes, et va voler pour les magiciens des hosties dans les calices, des os dans les cercueils. Les saints en ont peur, Dieu s'en défie. Le grimoire enseigne comment on l'évoque, le rituel comment on le chasse. L'église le maudit, la sorcellerie l'adore. Cet esprit de ténèbres, c'est le démon de la théologie, le diable du conte monacal et de la tradition populaire..."

  • von Charles Louandre
    15,00 €

    " C'était au moyen-âge une croyance de la chrétienté, et pour ainsi dire un dogme traditionnel, que Dieu honorait la France d'une protection particulière et qu'il l'avait choisie pour son royaume terrestre. Cette croyance éclate dans l'interprétation des faits historiques, et se traduit en merveilleuses légendes. Les rois de France sont les fils aînés de l'église, et, comme symbole de cette adoption, Dieu envoie dans la cathédrale de Reims, par la colombe qui porte les messages célestes, l'huile du couronnement. La fiole de saint Remi trouverait aujourd'hui peu de croyants, même parmi les plus fervents soutiens du droit divin : le scepticisme moderne avait détruit le prestige longtemps avant que les terroristes eussent brisé le vase du sacre de Clovis ; mais, quoi qu'il en soit de la sainte ampoule, on ne peut douter que cette légende n'ait exercé une puissante influence sur les destinées de la royauté française, et par cela même sur les destinées du pays. Le couronnement de nos rois n'est pas un vain cérémonial d'investiture, c'est une solennité mystique dans laquelle Dieu leur confère des grâces particulières : l'esprit de justice, car dans l'ancienne monarchie toute justice découle du roi ; le don des miracles, car le roi de France, comme les saints, guérit les malades en les touchant. Il y a donc là dès l'origine, pour les faits merveilleux, une source qui ne tarira pas dans les âges de foi..."

  • von Alphonse Karr
    20,00 €

    " Un des premiers jours du mois de mai, vers trois heures de l'après-midi, une voiture allait quitter une grande route bordée de pommiers, pour s'arrêter devant une petite maison de campagne qui était à gauche de la route, quand les personnes qui étaient dans la voiture ordonnèrent au cocher d'arrêter. Un jeune homme s'approcha de la voiture et salua.- Comment ! vous par ici, Seeburg ? s'écria un homme de quarante ans.- Oui, monsieur Morsy, répondit le jeune homme ; je donne tous les deux jours une leçon à un quart de lieue d'ici. J'ai pris l'avance sur la voiture, et je l'attends au passage. J'ai voulu faire une partie de la route à pied ; le pays est charmant.- Charmant, en effet, dit une grosse dame qui occupait le fond de la voiture avec son mari. - Voyez donc quelle jolie chaumière, dit une belle jeune fille placée sur le devant ; comme ce toit de chaume est couvert d'iris en fleurs !Le jeune homme salua pour permettre à la voiture de continuer sa route..."

  • von Alphonse Karr
    18,00 €

    Il s'agit ici une ¿uvre satirique dans laquelle Karr dépeint avec sévérité certains traits de caractères des femmes. Exemple : Lorsque les femmes me choquent, c'est lorsque, cédant à une mode ridicule ou à une idée fausse, elles semblent s'efforcer d'être moins femmes, - c'est lorsqu'elles veulent se dépouiller de quelques-uns de leurs charmes, et s'exposent à perdre de leur précieux empire et de leur chère tyrannie...

  • von Victor Cousin
    14,00 €

    " Ici même, il y a quelques mois, nous avons combattu le scepticisme dans son représentant le plus redoutable. Nous allons aujourd'hui porter nos études sur une autre plaie de l'esprit humain, sur un mal en apparence moins fâcheux que le scepticisme, mais qui, au fond, n'est pas moins dangereux.Il nous importe d'autant plus de rompre ouvertement avec le mysticisme qu'il semble nous toucher de plus près, et que par un air de grandeur il peut séduire plus d'une âme d'élite, particulièrement à l'une de ces époques de lassitude, où, à la suite d'espérances excessives cruellement déçues, la raison humaine, ayant perdu la foi en sa propre puissance sans pouvoir perdre le besoin de Dieu, pour satisfaire ce besoin immortel, s'adresse à tout excepté à elle-même, et, faute de savoir s'élever à Dieu par la route légitime et dans la mesure qui lui a été permise, se jette hors du sens commun, et tente le nouveau, le chimérique, l'absurde même, pour atteindre à l'impossible..."

  • von Victor Cousin
    15,00 €

    Quand la fronde avait été défaite au c¿ur du royaume dans la personne même de Condé , comment se serait-elle soutenue dans un coin du midi, privée de son chef, successivement resserrée dans une seule ville, et ayant contre elle la moitié des forces de la monarchie et la politique astucieuse et hardie de Mazarin ? La Guienne devait suivre inévitablement le sort de la capitale ; il faut même admirer qu'elle se soit si longtemps défendue. Condé, en la quittant, ne lui avait demandé que d'attendre les succès qu'il allait chercher, et, même après qu'il avait été contraint de sortir de France et de se retirer dans la Flandre espagnole, la Guienne avait encore les armes à la main. La fronde était condamnée à succomber à Bordeaux, comme elle avait fait à Paris : elle y parcourut le même cercle de chimériques espérances, de succès éphémères, de honteuses dissensions, d'agitations effrénées, de crimes impuissants...

  • von Victor Cousin
    15,00 €

    " ... Née en 1619 dans le donjon de Vincennes, pendant la captivité de son père, Henri de Bourbon, prince de Condé, avec lequel était venue s'enfermer sa jeune femme, cette beauté célèbre, Charlotte-Marguerite de Montmorency, on voit d'abord Mlle de Bourbon croissant en grâces auprès d'une telle mère, partageant ses journées entre le couvent des Carmélites et l'hôtel de Rambouillet, nourrissant son c¿ur de pieuses émotions et de lectures romanesques, allant au bal, mais avec un cilice, confidente d'un héros, le duc d'Enghien, son frère, compatissante à ses amours avec la belle Mlle du Vigean, et tout à coup les traversant et entraînant son amie dans le cloître où elle-même ira mourir. Elle est mariée à vingt-trois ans à M. de Longueville, qui en a quarante-sept, qui n'est pas tout-à-fait de son rang, et qui, au lieu de réparer ces désavantages par une tendresse empressée, suit encore le char de la plus grande coquette du temps, la fameuse duchesse de Montbazon..."

  • von Victor Cousin
    15,00 €

    " L'esthétique, ou la théorie du beau et de l'art, est la partie de la philosophie qui a été le plus négligée parmi nous. On ne rencontre pas une seule ligne sur ce grand sujet avant le père André et Diderot. Diderot, qui avait des éclairs de génie, où tout fermentait sans venir à maturité, a semé çà et là une foule d'aperçus ingénieux et souvent contradictoires; il n'a pas laissé une théorie sérieuse. Dans une école contraire et meilleure, disciple de saint Augustin et de Malebranche, le père André a composé sur le beau un livre estimable, où il y a plus d'abondance que de profondeur, plus d'élégance que d'originalité2. Condillac, qui a écrit tant de volumes, n'a pas même un seul chapitre sur le beau. Ses successeurs ont traité la beauté avec le même dédain ; ne sachant trop comment l'expliquer dans leur système, ils ont trouvé plus commode de ne la point apercevoir..."

  • von Victor Cousin
    15,00 €

    " ... La France, insouciante de sa gloire, n'a pas l'air de se douter qu'elle compte dans ses annales le plus grand siècle peut-être de l'humanité, celui qui comprend dans son sein le plus d'hommes extraordinaires en tout genre. Quand, je vous prie, a-t-on vu se donner la main des politiques tels que Henri IV, Richelieu, Mazarin, Colbert, Louis XIV? Je ne prétends pas que chacun d'eux n'ait des rivaux, même des supérieurs. Alexandre, César, Charlemagne, les surpassent peut-être, mais Alexandre n'a qu'un seul contemporain qui lui puisse être comparé, son père Philippe ; César n'a pu même soupçonner qu'un jour Octave serait digne de lui ; Charlemagne est un colosse dans un désert; tandis que chez nous ces cinq grands hommes se succèdent sans intervalle, se pressent les uns contre les autres, et ne forment pour ainsi dire qu'une âme. Et par quels capitaines n'ont-ils pas été servis ! Condé est-il vraiment inférieur à Alexandre, à Annibal et à César ?..."

  • von Victor Cousin
    15,00 €

    " ...Vanini est bien au-dessous de Bruno et de Campanella. Il n'a le sérieux de l'un ni de l'autre, ni la vaste imagination du premier, ni l'enthousiasme énergique du second. Napolitain comme eux, mais rebelle à l'esprit idéaliste de la Grande-Grèce, il appartient plutôt à l'école de Bologne. Il est anti-platonicien déclaré, et disciple ardent d'Aristote, interprété à la manière d'Averroës et de Pomponat. Ce n'est pas la plus noble expression du XVIe siècle. Il en a l'imagination et l'esprit, il en a aussi le désordre, et ce désordre paraît avoir été dans sa conduite comme dans sa pensée ; mais il a du moins ressemblé à ses deux grands compatriotes par son audace et par ses malheurs..."

  • von Victor Cousin
    14,00 €

    " Qui lit aujourd'hui le Grand Cyrus de Mlle de Scudéry ? qui le lisait au XVIIIe siècle, et déjà même dans les dernières années de Louis XIV ? Le public en avait entièrement perdu la mémoire, et quand en 1713, on s'avisa de mettre au jour les Héros de roman, avec un Discours préliminaire où Boileau, avant de mourir, avait pris à tâche de se moquer du Cyrus, on ne fit pas la moindre attention à ces plaisanteries surannées : personne ne savait plus de quoi voulait parler le vieux satirique.Cependant le Cyrus est le chef-d'¿uvre d'une des femmes les plus spirituelles et les plus célèbres du milieu du XVIIe siècle. Mme de Sévigné, qui apparemment se connaissait en agrément et en délicatesse autant que Boileau, a loué avec effusion l'auteur et l'ouvrage, et de 1649 à 1654, d'un bout de la France à l'autre, à la cour et dans la plus haute aristocratie, comme dans la bourgeoisie instruite et cultivée, à Paris et en province, dans tous les rangs de la société la plus polie de l'univers, on ne lisait pas seulement, on s'arrachait, on dévorait, à mesure qu'ils paraissaient, chacun de ces dix gros volumes, aujourd'hui oubliés, et qui dorment d'un sommeil séculaire dans les bibliothèques de quelques rares amateurs..."

  • von Victor Cousin
    15,00 €

    " Kant est le père de la philosophie allemande: il est l'auteur ou plutôt l'instrument de la plus grande révolution philosophique qui ait eu lieu dans l'Europe moderne depuis Descartes. Or, toute révolution digne de ce nom est fille du temps et non d'un homme. Le monde marche, mais nul ne le fait marcher, comme nul ne peut l'arrêter. Je vois à la philosophie de Kant deux grands antécédents : l'esprit général, le mouvement universel de l'Europe, puis l'esprit particulier de l'Allemagne..."

  • von Edmond Rostand
    21,00 €

    Sur une basse-cour règne un coq, Chantecler, tellement convaincu de son importance qu'il s'imagine, par son chant, faire se lever le soleil. Mais l'arrivée d'une poule faisane bouleverse sa vie, lui révélant l'amour, de telle sorte qu'il en oublie de chanter. L'astre du jour étant cependant apparu, Chantecler devient la risée de tous les animaux domestiques et sauvages, et surtout des hiboux, créatures de la nuit qui le détestent, et le contraignent à accepter un combat public avec un autre coq. Le combat se déroule dans le salon littéraire de la Pintade. Vainqueur après avoir frôlé la mort, Chantecler défend alors la basse-cour contre les menaces d'un épervier et recouvre ainsi une part de son prestige. Injustement délaissée, mais comprenant que chez le coq la vanité est plus forte que l'amour, la faisane se sacrifie néanmoins pour lui et se porte à sa place au-devant d'un chasseur. Un coup part, mais c'est le rossignol à la voix d'or qui est blessé à mort. Le chant rauque du coq continuera seul à célébrer l'aube.

  • von Edmond Rostand
    20,00 €

    Cyrano de Bergerac est l'une des pièces les plus populaires du théâtre français, et la plus célèbre de son auteur, Edmond Rostand. Librement inspirée de la vie et de l'¿uvre de l'écrivain libertin Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655), elle est représentée pour la première fois le 28 décembre 1897, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, à Paris.La pièce est difficile à jouer : elle fait intervenir un grand nombre de personnages, elle est longue, le rôle titre est particulièrement imposant (plus de 1600 vers), les décors sont très différents d'un acte à l'autre et elle comporte une scène de bataille. Le succès en était si peu assuré qu'Edmond Rostand lui-même, redoutant un échec, se confondit en excuses auprès de l'acteur Coquelin, le jour de la générale, pour l'avoir entraîné dans une pareille aventure . La suite des évènements démentit les craintes de l'auteur : ce fut un triomphe; non seulement la représentation fut saluée par vingt minutes ininterrompues d'applaudissements, mais le ministre des Finances Georges Cochery vint dans la loge épingler sa propre Légion d'honneur sur la poitrine de l'auteur en expliquant : Je me permets de prendre un peu d'avance. Rostand reçut en effet officiellement la décoration quelques jours plus tard, le 1er janvier 1898...

  • von Edmond Rostand
    15,00 €

    Les Romanesques est une comédie en trois actes et en prose représentée pour la première fois sur la scène de la Comédie-Française le 21 mai 1894. C'est le premier succès théâtral d'Edmond Rostand.Dans cette comédie, Rostand met en scène un MUR, personnage muet . Ce mur sépare deux jardins, et deux jeunes amoureux, Percinet et Sylvette, dont les pères habitent des maisons voisines...

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