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  • von Plaute
    16,00 €

    En choisissant d'adapter une pièce grecque déjà intitulée Le Carthaginois, il semblerait que Plaute ait cherché à jouer sur le contexte qui lui était contemporain, celui des guerres puniques, qui opposaient alors les armées romaines à la puissance carthaginoise tout autour de la Méditerranée. Ainsi cette ¿uvre est surtout connue pour contenir du texte en langue punique transcrit en caractères latins, texte dit par un personnage nommé Hannon (nom très répandu dans l'onomastique punique) dans le Ve acte.

  • von Plaute
    16,00 €

    Stichus est une pièce de l'auteur comique latin Plaute. Sa date de représentation nous est connue d'après la notice d'un palimpseste : elle fut jouée en 200 ACN. Elle est basée sur la pièce Les Adelphes du comique grec Ménandre.

  • von Plaute
    16,00 €

    Le Trompeur (en latin Pseudolus) est une pièce de théâtre comique du dramaturge latin Titus Maccius Plautus (Plaute). Elle est l'une des plus anciens exemples de la littérature romaine. Le Trompeur a été jouée pour la première fois en 191 av. J.C., pendant les Mégalésies.C'est l'histoire de Calidore et de Phénicie. Phénicie est une esclave dont Calidore tombe amoureux. Ballium, le marchand d'esclaves, vend Phénicie à un soldat macédoinien mais celui-ci ne donne pas tout l'argent d'un coup. Pseudolus, l'esclave du père de Calidore, trouve moyen de tromper Ballium et le soldat, afin que Calidore puisse acheter Phénicie.

  • von Plaute
    16,00 €

    Un vieux citoyen romain s'est ruiné par générosité pour ses amis. Il a dû s'exiler à cause de sa grande pauvreté et vit maintenant très simplement en bord de mer avec sa femme et ses esclaves.Sa fille, Palestra, lui a été enlevée alors qu'elle était toute petite et comme il n'a pas d'autres enfants, il est désormais sans héritier.Par ailleurs, le leno (marchand d'esclave) qui a acheté Palestra a été victime d'un naufrage, où il a tout perdu, y compris la jeune fille et sa servante. La cassette qui contenait les jouets et les objets permettant la reconnaissance de la jeune fille par ses parents a également été perdue dans le naufrage...

  • von Plaute
    16,00 €

    Trois jeunes gens sont épris en même temps d'une femme : l'un est un campagnard, l'autre un citadin, le troisième un étranger. Cette femme, pour bien attraper le militaire, fait passer pour sien un petit enfant dont la naissance est mystérieuse. On voit un esclave violent et brutal, qui veut empêcher les louves d'enlever le patrimoine de son maître, et qui cependant se laisse dompter à son tour. Le militaire arrive, et en considération de l'enfant fait de riches présents. Enfin le père de la jeune fille violée est instruit de tout ; celui qui a outragé la fille l'épouse d'un commun accord, et retrouve son enfant dont la courtisane se disait la mère.

  • von Plaute
    16,00 €

    Un pêcheur retire de la mer dans son filet une valise où se trouvent les jouets de la fille de son maître, enlevée et vendue à un marchand d'esclaves. Elle fait naufrage et, sans le savoir, se trouve sous la protection de son père ; elle est reconnue et on la marie à son amant Pleusidippe.

  • von Plaute
    16,00 €

    Un fils tombe amoureux d'une courtisane. Sa mère (litt. lena : maquerelle) exige une importante somme pour la lui céder. Le fils a toutes les peines du monde à trouver l'argent nécessaire et son père finit par savoir. Pour le prix de son indulgence le père exige une nuit d'amour avec sa future belle-fille.

  • von Plaute
    16,00 €

    Lors d'un combat, le fils d'Hégion a été fait prisonnier. Un autre de ses fils lu a été enlevé, encore enfant, par un esclave, qui l'a vendu. Hégion, pour récupérer son fils prisonniers, fait l'acquisition de captfs éléens. Or, parmi ceux qu'il achète se trouve justement son fils. Toutefois, celui-ci a échangé son nom et son vêtement avec son maître pour lui permettre de s'enfuir.

  • von Plaute
    16,00 €

    Un vieillard, sur le Conseil de son esclave, achète une joueuse de lyre qu'il croit sa fille ; l'esclave, par une seconde supercherie, fait passer pour la maîtresse du fils une autre joueuse de lyre qu'il loue pour quelque temps. Il donne l'argent au fils de son maître, qui achète sa s¿ur sans la connaître. Bientôt la femme séduite par le vieillard et le militaire, qui cherchent l'une sa fille, l'autre sa maitresse, apprennent au barbon qu'il a été pris pour dupe. Mais, comme il retrouve sa fille, il affranchit l'esclave.

  • von Plaute
    16,00 €

    Le Soldat fanfaron (Miles gloriosus en latin) est la plus longue comédie de Plaute (1437 vers). Adaptée d'une pièce grecque, la comédie de Plaute met en scène un soldat vaniteux prompt à s'attribuer des exploits guerriers imaginaires, qui a donné naissance à un type de personnage récurrent dans le théâtre comique aux époques suivantes.

  • von Plaute
    16,00 €

    Charmide, partant pour un voyage, confie un trésor caché et tout son bien à son ami Calliclès. Pendant son absence, son fils gaspille le patrimoine ; il vend même la maison, que Calliclès achète. La s¿ur, qui n'a point de dot, est demandée en mariage ; pour lui en donner une sans se faire une méchante affaire, Calliclès aposte un homme qui dit apporter de l'argent de la part du père. L'homme arrive devant la maison ; le vieux Charmide, de retour, se moque de lui et marie ses enfants.

  • von Plaute
    16,00 €

    Cette comédie de Plaute raconte l'histoire de deux frères jumeaux : Ménechme et Sosiclès. Alors qu'ils étaient enfants, Ménechme fut enlevé. En son souvenir, on appela l'autre jumeau du même nom. Adulte, Ménechme-Sosiclès partit à la recherche de son frère. Il le retrouva à Épidamme, après de nombreux quiproquos dus à leur ressemblance et à leur nom identique.

  • von Plutarque
    16,00 €

    " ... Aratus possédait toutes les qualités d'un homme d'État : il était généreux, magnanime, plus occupé du bien public que du sien propre, ennemi implacable des tyrans, et n'ayant d'autre mesure de ses amitiés et de ses haines particulières que l'utilité générale. Aussi parais-sait-il moins ami zélé qu'ennemi doux et facile ; car il variait souvent dans l'un et l'autre de ces deux sentiments, et toujours par des motifs d'intérêt politique. Les nations, les villes, les assemblées, les théâtres, s'accordaient à dire qu'Aratus n'aimait que ce qui était honnête, et que, s'il était timide et défiant dans les guerres ouvertes et les batailles rangées, il était, pour exécuter des desseins secrets et surprendre des villes et des tyrans, les plus rusé des hommes. De là vient qu'après avoir exécuté avec gloire des entreprises dont on n'osait espérer le succès, et dans lesquelles il fit preuve de la plus grande audace, il en manqua d'autres, par excès de précaution, qui n'étaient ni moins importantes, ni plus difficiles. Car, de même qu'il y a des animaux qui, voyant clair dans les ténèbres, sont aveugles pendant le jour, parce que la sécheresse et la ténuité de l'humeur aqueuse de leurs yeux ne peut supporter la lumière, de même aussi voit-on des hommes prudents et courageux se troubler aisément dans les périls qu'il faut braver ouvertement et en plein jour, tandis qu'ils montrent la plus grande assurance dans les entreprises secrètes qu'ils font, pour ainsi dire, à la dérobée..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " Marcus Brutus descendait de Junius Brutus, auquel les anciens Romains avaient dressé dans le Capitole une statue de bronze au milieu de celles des rois: elle tenait à la main une épée nue, pour marquer que Junius avait détruit sans retour la puissance des Tarquins. Mais le premier Brutus, semblable à ces épées qu'on a trempées brûlantes dans l'eau froide, n'adoucit point par la culture la rudesse naturelle de son caractère, et se laissa emporter par sa haine contre les tyrans jusqu'à faire périr ses fils. Au contraire, le Brutus dont nous écrivons la Vie s'appliqua à former son caractère par l'étude des lettres et de la philosophie ; il donna l'élan à sa nature grave et douce, en y développant cette énergie qui fait accomplir les grandes choses ; nul enfin n'avait reçu, à mon avis, de plus heureuses dispositions pour la vertu. Aussi, ceux même qui ne lui pardonnent point la conspiration contre César attribuent-ils à Brutus tout ce qui s'est pu faire de grand dans cette entreprise, et rejettent tout ce qu'elle a de plus odieux sur Cassius, allié et ami de Brutus, mais qui n'avait rien de commun avec lui pour la simplicité et la pureté des m¿urs..."

  • von Plutarque
    15,00 €

    " Le premier roi de Perse qui porta le nom d'Artaxerxès surpassa tous les autres princes en douceur et en magnanimité : il fut surnommé Longue-main, parce qu'il avait la main droite plus longue que la gauche. Il était fils de Xerxès. Celui dont nous écrivons la Vie, le second Artaxerxès, surnommé Mnémon, était petit-fils du premier par sa mère ; car Darius avait eu quatre fils de Parysatis, sa femme : Artaxerxès était l'aîné, Cyrus le second, et les deux plus jeunes, Ostanès et Oxathrès. Cyrus porta le nom du fondateur de la monarchie des Perses, que celui-ci avait pris du soleil, appelé Cyrus par les Perses. Artaxerxès fut d'abord nommé Arsicas. Dinon cependant lui donne le nom d'Oartès ; mais, quoique Ctésias ait rempli son histoire de fables absurdes et ridicules il n'est pas croyable pourtant qu'il ait pu ignorer le nom d'un roi à la cour duquel il vivait, étant de plus son médecin, celui de sa mère, de sa femme et de ses enfants..."

  • von Plaute
    15,00 €

    Le titre de cette comédie provient d'une cassette ou corbeille (cistella) contenant des objets grâce auxquels Silénie, élevée par la courtisane Melénide, et qui enfant avait été exposée, sera finalement reconnue. Le jeune Alcésimarque s'éprend d'elle, et après avoir franchi tout une série d'obstacles, il pourra enfin l'épouser, lorsque l'on découvrira que Sélénie est la fille de Démiphon le voisin et qu'elle avait été abandonnée parce que le fruit d'un amour extraconjugal.

  • von Plutarque
    15,00 €

    " ... Mais, après que Fabius Valens, capitaine d'une légion, eut le premier prêté serment de fidélité à Galba, et que Verginius eut appris, par des lettres de Rome, les décrets du Sénat, alors il détermina ses légions, non sans peine, à reconnaître Galba pour empereur. Il ne fit aucune difficulté pour recevoir Flaccus Hordéonius, que Galba avait envoyé pour lui succéder : il lui remit le commandement de l'armée, puis il alla au-devant de Galba, qui marchait vers Rome. Galba ne lui témoigna aucun ressentiment, parce qu'il respectait sa vertu ; mais il ne lui donna non plus nulle marque de bienveillance, retenu qu'il était par ses amis, et en particulier par Titus Vinnius, qui portait envie à Verginius, et qui croyait par là nuire à son avancement ; mais il ne s'apercevait pas qu'il secondait, à son insu, la bonne fortune de Verginius, en l'éloignant des maux sans nombre auxquels les guerres assujettissaient les autres généraux, et en lui laissant couler une vieillesse paisible au sein d'une vie tranquille et sans orages..."

  • von Plaute
    16,00 €

    Cette pièce raconte le combat entre un vieillard lubrique, amoureux d'une petite esclave, et sa mégère de femme qui fait tout pour l'empêcher d'arriver à ses fins. Des ruses sans cesse contrées, des raclées par esclaves interposés, des vieux qui jouent aux jeunes premiers et des matrones qui s'encanaillent pour la belle esclave Casina, dont tous parlent et qu'on ne voit jamais...

  • von Plutarque
    16,00 €

    " ... Antigonus eut deux fils de Stratonice, fille de Corrhéus : il appela l'aîné Démétrius, du nom de son frère, et l'autre Philippe, du nom de son père. C'est ainsi que l'écrivent la plupart des historiens. Toutefois, quelques-uns prétendent que Démétrius n'était pas fils d'Antigonus, mais son neveu ; ils disent qu'ayant perdu son père en bas âge, et sa mère s'étant remariée aussitôt après avec Antigonus, il passa pour fils de ce dernier. Philippe, qui n'était de guère moins âgé que Démétrius, mourut bientôt. Démétrius, quoique d'une taille avantageuse, était moins grand que son père ; mais sa beauté était si parfaite, son air si noble et si majestueux, que jamais peintre ni sculpteur ne put attraper sa ressemblance: son visage exprimait à la fois la douceur et la gravité, le terrible et l'agréable ; et à la fierté, à la vivacité de la jeunesse, étaient joints un air héroïque, une dignité vraiment royale, presque impossible à imiter. Ses m¿urs offraient le même contraste : elles étaient également propres à effrayer et à plaire..."

  • von Plutarque
    15,00 €

    "... Démosthène, le père de Démosthène, appartenait, suivant Théopompe, à la classe des plus distingués citoyens d'Athènes. On le surnommait le fourbisseur, parce qu'il avait un vaste atelier, où des esclaves étaient occupés à forger des épées. Quant aux allégations de l'orateur Eschine, qui prétend que la mère de Démosthène était fille d'un certain Gylon, banni d'Athènes pour crime de trahison, et d'une femme barbare, je ne puis dire si elles sont l'expression de la vérité, ou seulement un mensonge calomnieux. Démosthène, à l'âge de sept ans, perdit son père, et resta avec un bien assez considérable, car l'estimation de son patrimoine se monta à la somme de quinze talents environ ; mais il fut ruiné par l'infidélité de ses tuteurs, qui lui volèrent une partie de son avoir et laissèrent périr l'autre par leur négligence, jusque-là qu'ils refusèrent de payer le salaire de ses maîtres..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    "... Cicéron, rempli d'espérances, s'apprêtait à entrer dans les affaires publiques ; mais un oracle émoussa son ardeur. Il avait demandé au dieu de Delphes par quel moyen il pourrait s'élever au faîte de la gloire : Ce sera, répondit la Pythie, en prenant pour guide de ta vie ton propre naturel, et non point l'opinion de la multitude. Arrivé à Rome, il s'y conduisit dans les premiers temps avec une extrême réserve : il montrait peu d'empressement à briguer les charges; on le laissait à l'écart ; et il s'entendait donner les noms injurieux de Grec et d'écolier, termes familiers à la plus vile populace de Rome. Mais son ambition naturelle, et les exhortations de son père et de ses amis, le poussèrent aux plaidoiries ; et il parvint au premier rang, non par des progrès lents et successifs, mais par des succès si brillants et si rapides, qu'il eut dépassé en un instant tous les athlètes des luttes judiciaires..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " ... Dion était frère d'Aristoinaque, ce qui lui attira d'abord la considération de Denys ; mais, dans la suite, ayant donné des preuves de son grand sens, son propre mérite le fit aimer et rechercher du tyran. Outre les autres marques que Denys lui donna de sa confiance, il commanda à ses trésoriers de lui fournir tout l'argent que Dion demanderait, pourvu qu'ils vinssent le jour même lui dire ce qu'ils lui auraient compté.Dion était naturellement fier, magnanime et courageux : qualités qui se fortifièrent encore en lui pendant un voyage que Platon fit en Sicile, par une fortune vraiment divine ; car on ne peut imputer ce voyage à aucune prudence humaine. Ce fut visiblement quelque dieu, qui, jetant de loin les premiers fondements de la liberté de Syracuse et de la ruine entière de la tyrannie, amena Platon d'Italie à Syracuse, et ménagea à Dion la faveur de l'entendre. Dion était fort jeune alors, mais plus propre à s'instruire et plus prompt à saisir les préceptes de la vertu qu'aucun de ceux qui eussent encore entendu les leçons de Platon : Platon lui-même lui rend ce témoignage ; et ses actions le confirment pleinement..."

  • von Plutarque
    17,00 €

    " Antoine eut pour aïeul l'orateur Antonius, que Marius fit mourir pour avoir embrassé le parti de Sylla ; et il avait pour père Antonius, surnommé le Crétique, personnage qui n'eut pas dans le gouvernement une réputation éclatante, mais qui fut d'ailleurs l'homme le plus juste, le plus honnête et le plus libéral. Le trait suivant en est la preuve. Comme sa fortune était médiocre, sa femme l'empêchait de suivre son penchant a la libéralité, Un jour donc un de ses amis vint le prier de lui prêter quelque argent: Antonius, qui n'en avait pas alors, ordonne a un de ses esclaves de lui apporter de l'eau dans un bassin d'argent. Quand on lui eut apporté le bassin, il le prend et se mouille la barbe, comme pour se raser; puis, l'envoyant l'esclave sous quelque prétexte, il donne le bassin a son ami, en lui disant de s'en aider. Peu de jours après, connue les esclaves cherchaient le vase par toute la maison, et qu'Antonius vit sa femme fort en colère et sur le point de faire appliquer l'un après l'autre ses serviteurs a la question, il lui avoua ce qu'il avait fait, et la pria de le lui pardonner. Cette femme était Julie, de la maison des Césars, laquelle ne le cédait à nulle Romaine dé son temps en sagesse et en vertu..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " Caton devait la première illustration et la première gloire de sa famille à Caton, son bisaïeul, lequel devint, par sa vertu, un des hommes les plus renommés et les plus puissants de Rome, ainsi que je l'ai écrit dans sa Vie. Celui dont nous parlons maintenant resta orphelin de père et de mère, avec son frère Cépion et sa s¿ur Porcie. Il avait aussi une s¿ur utérine, nommée Servilia. Ils furent tous nourris et élevés dans la maison de Livius Drusus, leur oncle maternel, un de ceux qui menaient alors les affaires de l'État, homme distingué par son éloquence et par sa sagesse, et qui ne le cédait, pour la grandeur d'âme, à aucun des Romains..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " Sylla, devenu le maître dans Rome, ne put venir à bout, ni par les promesses, ni par les menaces, de déterminer Cornélie, fille de Cinna, celui qui avait exercé la souveraine puissance, à se séparer de César ; et il confisqua sa dot. La parenté de César avec Marius fut la cause de son inimitié pour Sylla. En effet, Marius l'ancien avait épousé Julie, s¿ur du père de César, et c'est de Julie qu'était né Marius le jeune, cousin germain, par conséquent, de César. Dans les premiers temps des proscriptions, Sylla, distrait par d'autres soins, et par le grand nombre des victimes qu'il immolait chaque jour, ne songea pas à César ; mais César, au lieu de se laisser oublier, se mit sur les rangs pour le sacerdoce, et se présenta aux suffrages du peuple, quoiqu'il fût à peine entré dans l'âge de l'adolescence. Sylla, par son opposition, fit échouer sa demande : il voulut même le faire mourir. Et, comme ses amis lui représentaient qu'il n'y aurait pas de raison à tuer un si jeune enfant : Vous êtes, dit-il, bien peu avisés, de ne pas voir dans cet enfant plusieurs Marius. Cette parole, rapportée à César, le décida à se cacher ; et il erra longtemps dans le pays des Sabins. Puis, comme il se faisait porter pour changer de maison, parce qu'il était malade, il tomba la nuit entre les mains de soldats de Sylla, qui faisaient des recherches dans ce canton, et ramassaient ceux qu'ils y trouvaient cachés..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " Marcus Caton était originaire de Tusculum. On dit qu'avant de servir dans les armées et de s'occuper de l'administration des affaires, il vivait sur des terres du pays des Sabins, qu'il avait héritées de son père. Ses ancêtres passaient à Rome pour gens parfaitement obscurs ; mais Caton loue lui-même son père Marcus, comme un homme de c¿ur et un bon militaire ; il rapporte que Caton, son aïeul, avait obtenu plusieurs fois des prix de bravoure, et, qu'ayant perdu dans des combats cinq chevaux de bataille, on lui en paya la valeur aux frais du public, en récompense de son courage. C'était la coutume des Romains d'appeler hommes nouveaux ceux qui ne tiraient pas leur illustration de leur race, et qui commençaient par eux-mêmes à se faire connaître. Ils donnèrent donc à Caton le nom d'homme nouveau; pour lui, il disait que, s'il était nouveau à l'égard des honneurs et de la réputation, il était très-ancien par les exploits et les vertus de ses ancêtres. Son troisième nom, dans les premiers temps, n'était pas Caton, mais Priscus ; ce n'est que postérieurement que son esprit délié lui valut le surnom de Caton ; car les Romains appellent Caton l'homme qui s'entend aux affaires..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " ... Il n'y a aucun genre de combat auquel Marcellus ne fût apte, et où il ne se fût exercé ; toutefois, c'est dans le combat singulier qu'il se montrait supérieur à lui-même : jamais il ne refusa un défi, et il tua tous ceux qui osèrent le provoquer. En Sicile, il sauva Otacilius, son frère, en danger de perdre la vie, en le couvrant de son bouclier et en tuant ceux qui se jetaient sur lui. Aussi, dès sa jeunesse il avait reçu de ses généraux des couronnes et autres récompenses militaires. Sa réputation s'étant accrue encore, le peuple l'élut édile curule, et les prêtres, augure. L'augurat est un sacerdoce auquel la loi confie particulièrement le soin d'observer les signes des oiseaux, et d'en tirer des pronostics pour les choses à venir.Pendant son édilité, il se vit dans la nécessité d'intenter une accusation qui lui répugnait. Il avait un fils du même nom que lui, jeune, beau, non moins estimé de ses concitoyens pour l'excellence de son éducation que pour sa bonne conduite. Capitolinus, collègue de Marcellus, homme débauché et violent dans ses passions, s'éprit d'amour pour lui, et lui fit des propositions : l'enfant les repoussa d'abord seul, et garda le silence..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " Aristide, fils de Lysimachus, était de la tribu Antiochide, et du dème Alopèce. Quant à ses biens, on en a fort diversement parlé : suivant les uns, il vécut toujours dans une étroite pauvreté, et après sa mort il laissa deux filles qui furent longtemps sans trouver à se marier, à cause de leur indigence. Mais Démétrius de Phalère, dans son Socrate, attaqua cette tradition si universellement adoptée : il allègue qu'il connaissait, à Phalère, une campagne appelée la terre d'Aristide, où Aristide avait été enseveli; il énumère plusieurs preuves de la richesse de sa maison : premièrement, la charge d'archonte éponyme, qui lui échut par le sort des fèves, dignité réservée aux familles les plus opulentes, et qui composaient la classe des citoyens appelés pentacosiomédimnes ; en second lieu, l'ostracisme, sentence qu'on ne portait jamais contre les pauvres, mais seulement contre les hommes de grande maison, et que leur illustration héréditaire exposait à l'envie ; en troisième et dernier lieu, les trépieds des jeux publics consacrés par Aristide dans le temple de Bacchus, comme monument de victoire. On montrait encore de mon temps ces trépieds, sur lesquels se lisait cette inscription : La tribu Antiochide remportait la victoire; Aristide était chorège ; Archestratus conduisait la représentation. ..."

  • von Plutarque
    16,00 €

    " ...Les discours de Phocion étaient pleins de conceptions et de pensées heureuses, toujours énoncées avec une brièveté faite pour le commandement, et une austérité qu'aucun agrément ne tempérait, quoiqu'elle fût remplie de vues salutaires. Zénon disait que les paroles d'un philosophe devaient être trempées dans le bon sens: les discours de Phocion renfermaient beaucoup de sens en peu de paroles. Il semble que Polyeucte le Sphettien7 faisait allusion à cela, quand il disait que Démosthène était le meilleur des orateurs et Phocion le plus éloquent. Comme, parmi les monnaies, celles qui sous un moindre volume ont plus de valeur sont estimées davantage, ainsi la force du discours consiste à exprimer beaucoup de choses en peu de mots. Un jour que le théâtre était rempli de monde, Phocion se promenait sur la scène, tout recueilli en lui-même. Tu as l'air bien pensif, Phocion ? lui dit un de ses amis. - C'est vrai, répondit-il ; je pense, en effet, si je ne pourrais point retrancher quelque chose du discours que je dois prononcer devant les Athéniens. Démosthène, qui ne faisait aucun cas des autres orateurs, avait coutume de dire tout bas à ses amis, dès qu'il voyait Phocion se lever : Voilà la hache de mes discours qui se lève. Peut-être faut-il attribuer aux m¿urs de Phocion le pouvoir de son éloquence ; car, un mot, un signe de tête d'un homme de bien, ont autant de poids et de force, pour persuader, que des milliers de raisonnements et de périodes..."

  • von Plutarque
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    " Jamais, en effet, les Romains ne donnèrent à aucun autre général des preuves d'une haine aussi forte et violente que celle dont ils ont poursuivi Strabon, père de Pompée. Vivant, sa puissance dans les armes, car il était homme de guerre, le leur avait rendu redoutable ; et, quand il fut mort frappé de la foudre, ils arrachèrent le corps du lit funèbre, pendant les obsèques, et lui firent mille outrages. Or, aucun Romain, plus que Pompée, ne fut, en revanche, l'objet de leur vive affection ; nul ne la vit commencer plus tôt, ni persévérer plus longtemps dans sa prospérité, ni se soutenir avec plus de constance dans ses revers. L'aversion qu'on portait au père ne venait que d'une seule cause, son insatiable avarice ; mais il y en eut plusieurs à l'amour qu'inspirait Pompée : sa tempérance dans la manière de vivre, son adresse aux exercices des armes, son éloquence persuasive, la sincérité de son caractère, et son affabilité. Il était personne qui fut plus endurant avec les solliciteurs, ni qui obligeât plus volontiers : il donnait sans arrogance, et recevait avec dignité. La douceur de ses traits, qui prévenait en sa faveur avant qu'il eût parlé, ne contribua pas peu, dans les premiers temps, à lui gagner les c¿urs..."

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