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  • von Jean Bertheroy
    17,00 €

    ... On fêtait l'anniversaire de la ville merveilleuse qui deux cents ans auparavant avait été érigée à la pointe septentrionale de l'île, comme une sentinelle avancée guettant le double horizon des mers. Longtemps l'île heureuse, assoupie dans le parfum de ses roses, avait goûté la paix profonde que les dieux versaient sur elle à chaque aurore, et tourné vers le seul Orient la face de ses vieilles cités. Le souffle de l'Asie la caressait d'une si douce langueur qu'elle lui faisait oublier la gloire de ses origines antiques. N'étaient-ce pas les Géants qui l'avaient peuplée autrefois, lorsqu'une éruption volcanique l'avait fait jaillir des entrailles de l'Océan ? ...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    L'éducation est un développement de l'esprit, soumis aux lois de toute évolution, individuelle ou collective. De là ce problème qu'on s'est posé récemment en Allemagne et en Angleterre: - La doctrine de l'évolution justifie-t-elle les études classiques, au double point de vue du développement individuel et du développement national ? - Les réponses sont fort diverses, soit en Angleterre, où MM. Spencer et Bain attaquent les études gréco-latines, soit en Allemagne, où MM. Preyer, Haeckel et Goering rejettent ces études, tandis que M. Vaihinger les défend. En France, chose curieuse, le latin et le grec sont battus en brèche par la plupart des purs littérateurs ; ils sont soutenus, au contraire, par des philosophes tels que MM. Ravaisson, Renouvier, Renan, Lachelier, Guyau, Rabier et bien d'autres, en même temps que par des critiques littéraires aux vues philosophiques, tels que M. Brunetière...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    La psychologie prend de nos jours une direction qui mérite d'être signalée et appréciée à cause de toutes les conséquences qu'elle entraîne. Si on s'intéresse aux généralisations de la physique moderne, comment ne s'intéresserait-on pas davantage encore aux grandes conclusions de la psychologie, qui touchent de si près à la morale, à la science sociale, enfin à la métaphysique et à la religion? Au temps où M. de Hartmann publiait ses ouvrages, l'inconscient était à la mode : on voulait le voir partout, et on faisait de la conscience une sorte de feu follet promenant çà et là sa lueur accidentelle dans le grand cimetière de l'inconscience...

  • von Charles Martins
    15,00 €

    Tout voyageur descendant ou remontant la vallée du Rhône remarque entre Orange et Avignon une grande montagne qui s'élève majestueusement au-dessus de la fertile plaine arrosée par la fontaine de Vaucluse. C'est le Mont-Ventoux (Mons Ventosus). Sa forme pyramidale, sa large base, son sommet triangulaire, blanchi par la neige pendant l'hiver, charment les yeux de l'artiste et arrêtent surtout l'attention du géologue, qui devine là un riche terrain de recherches. Le botaniste de son côté se plaît à comparer les zones végétales échelonnées sur ses deux versans, depuis celle de l'olivier jusqu'à la région alpine...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    La vie inconsciente est aujourd'hui l'objet préféré des recherches psychologiques comme des spéculations métaphysiques : c'est là qu'on poursuit l'obscure origine de tout ce qui apparaît au grand jour de la conscience. L'ancienne philosophie, éprise avant tout de clarté, se tenait volontiers à la surface du monde intérieur, où la lumière est plus visible ; la nouvelle psychologie scientifique comprend que ce qu'il y a de fondamental en nous est aussi ce qu'il y a de plus reculé et de plus insaisissable. Elle s'efforce de ramener nos actes et nos états de conscience à des éléments inconscients. L'observation même semble nous faire pressentir l'existence de ces éléments...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    La France est-elle la grande dégénérée , ou subit-elle sous une forme plus aiguë et plus visible, une crise morale et sociale commune à toutes les nations modernes ? Et par quels moyens généraux peut-elle sortir à son honneur de ce péril, comme elle est sortie de tant d'autres dont son histoire est remplie ? Un tel problème mérite, de la part des psychologues et des moralistes, l'attention la plus impartiale, en même temps qu'il impose les conclusions les plus prudentes. À toutes les époques on trouve des pessimistes à côté des optimistes, et il est des périodes particulièrement douloureuses où il semble que tout soit perdu parce qu'on ignore l'avenir. Les maux dont nous souffrons actuellement, a dit Guizot, nous semblent toujours incomparables....

  • von Charles Martins
    16,00 €

    Les limites du possible reculent chaque jour en navigation comme eh toutes choses. Dans l'antiquité, le monde connu était limité au pourtour de la Méditerranée ; au-delà commençait le fabuleux, le vague, l'inconnu. Les conquêtes d'Alexandre, celles des Romains servirent la géographie. Les invasions des barbares, les migrations des peuples firent entrevoir les profondeurs de l'Asie et de l'Afrique. Dans le moyen âge, les courses audacieuses des Normands, les croisades et les récits des marchands aventureux de Pise, de Gênes, de Venise et de Montpellier1 maintinrent la tradition de peuples étranges et lointains...

  • von Charles Martins
    16,00 €

    Chaque été, des touristes partent de tous les points de l'Europe, se dirigeant vers les Alpes, et gravissent à l'envi les cimes les plus inaccessibles. Bientôt tous ces sommets neigeux dont la blancheur virginale était un emblème cher aux poètes auront été déflorés. En Angleterre, en Suisse, en Autriche, en Italie, se sont formés des clubs alpins dont les membres rivalisent de zèle et d'audace ; une noble émulation, un amour-propre légitime les animent et les excitent. On compte le petit nombre de sommets que leur pied n'a pas encore foulés. On ne pourrait faire un meilleur emploi de la vigueur, de l'agilité et de l'énergie qui caractérisent la jeunesse...

  • von Charles Martins
    16,00 €

    L'histoire d'Aigues-Mortes et de son origine serait incompréhensible, si elle n'était précédée de celle du sol même sur lequel saint Louis fonda en 1248 la ville où il s'embarqua pour sa première croisade. Ce sol se rattache au delta du Rhône, ¿uvre mille fois séculaire de ce grand fleuve, et qui se continue sous nos yeux. Nous prendrons donc le Rhône à son origine : son long trajet, ses pentes diverses, les terrains variés dont il entraîne les débris, les nombreux affluents qu'il reçoit, le ralentissement de son cours à mesure qu'il s'approche de son embouchure, expliquent seuls comment il a pu ajouter à la France une terre d'alluvion dont la superficie est égale à 80 000 hectares. Dans la Méditerranée, le Nil est le seul fleuve dont les atterrissements soient encore plus considérables...

  • von Charles Martins
    15,00 €

    Les jardins botaniques sont les laboratoires de la science des végétaux. Ils réunissent dans un espace limité les plantes des diverses régions du globe dont le climat est analogue à celui du jardin lui-même, et qui peuvent par conséquent y vivre en plein air ; le botaniste les range méthodiquement en genres, en familles, en ordres et en classes. L'ensemble de ces végétaux ainsi coordonnés constitue ce que l'on nomme une école botanique. Toutes ces plantes néanmoins ne pouvant pas rester sans abri pendant la saison froide, on rentre aux premières gelées dans une orangerie bien close les végétaux qui ne sauraient résister sans cette précaution aux rigueurs de l'hiver...

  • von Edmond Haraucourt
    17,00 €

    Là, descendu pour moi de cent milliers de lieues,Un rayon de la lune entre, glissant au mur,Et verse la fraîcheur de ses caresses bleuesSur un buste qui luit, tout seul, dans l'air obscur.Et ma chambre s'emplit de la froideur du marbre,Tandis que lumineuse et roide en son ennui,Levant son cou plus mince et plus droit qu'un jeune arbre,La vierge aux reflets clairs se dresse dans la nuit...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    ... En premier lieu, la condition fondamentale de la reconnaissance, c'est ce jugement que l'image de la chose est une simple image. Si, par exemple, je me rappelle les ténèbres en plein jour, il faut que ma représentation imaginaire des ténèbres soit distinguée de mes perceptions présentes. Comment se fait cette distinction? - Elle a lieu, selon nous, par une série de classifications spontanées dont nous allons montrer les divers stades. La première distinction entre la simple image et la perception réelle est fondée sur la force même des représentations. La simple image n'a pas la même force que la perception ; en vain, les yeux ouverts en plein jour, je voudrais voir la nuit : la réalité s'empare de ma conscience, je ne puis m'empêcher de voir le jour...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    Michel Chevalier se plaisait à montrer que les mines d'or et d'argent sont pour nous un moindre trésor que les mines de charbon. Même à ne considérer que la valeur intrinsèque des produits, c'est une incontestable vérité, car il sort annuellement du sol des continens pour cinq milliards de houille, ou peu s'en faut, et les métaux précieux ne vont point à moitié de ce chiffre. Mais la convoitise humaine ne s'attarde pas à de tels calculs. Poursuivant la richesse sous toutes ses formes, les hommes la voient surtout dans cet or qui lui sert à la fois démesure et de véhicule ; et partout où sa présence est signalée, on accourt, on se précipite. D'autant que la capture en semble d'abord facile. Au pied des monts où l'or se cache dans la pierre, la roche pulvérisée par l'action séculaire des eaux se trouve répandue à l'état de sables ou de boues, et le premier venu, avec une écuelle et de l'eau, peut isoler les menues paillettes qu'elles recèlent...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    Sans aller jusqu'à dire avec Quételet que la société établit elle-même le budget du crime, comme elle établit celui de ses impôts et de ses dépenses, il faut pourtant convenir que la responsabilité remonte souvent à la collectivité; et nous croyons que c'est le cas actuel en France, surtout quand il s'agit des enfants et des jeunes gens. Le crime est une vague avancée qui bondit plus loin que les autres et vous engloutit ; la perturbation générale des idées et sentiments est le flux montant d'où elle s'élance et tire sa force. Comme le progrès de la criminalité juvénile s'est accéléré pendant la période même où l'instruction, devenue obligatoire, se répandait dans le peuple, on n'a pas manqué d'attribuer à l'école l'accroissement de la démoralisation : Les jours qui suivent, disait Pindare, voilà les témoins les plus sûrs. ...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    Refaire dans notre pensée un nouvel univers semblable au grand, tel est le but de la connaissance. Leibniz y voyait avec raison l'analogue de la projection géométrique, qui peut représenter les objets solides par des surfaces, les surfaces par des lignes, les lignes par des points. Nous sommes un atome dans l'univers, et il faut que cet atome devienne le miroir du monde. Or, que de choses simultanées au dehors de nous qui ne peuvent l'être dans notre pensée! Que d'objets qui coexistent dans l'immensité de l'espace, depuis le brin d'herbe sous nos pieds jusqu'aux astres sur nos têtes ! Notre pensée, au contraire, est un point qui se meut sur la ligne du temps et qui n'y occupe jamais qu'un moment à la fois...

  • von Charles Martins
    16,00 €

    Il y a deux classes de savants. Les uns, suivant les traces de leurs prédécesseurs, agrandissent le domaine de la science et ajoutent des découvertes à celles qui ont été faites avant eux; leurs travaux sont immédiatement appréciés, et ils jouissent pleinement d'une réputation bien méritée. Les autres, quittant les sentiers battus, s'affranchissent de la tradition, font éclore les germes de l'avenir latents pour ainsi dire dans les enseignements du passé : quelquefois ils sont estimés pendant leur vie à leur juste valeur ; plus souvent encore ils passent méconnus du public scientifique de leur époque, incapable de les comprendre et de les suivre...

  • von Charles Martins
    16,00 €

    La botanique moderne est une science complexe ; à son origine, elle ne l'était pas. Nommer et décrire les plantes qui s'offraient à leur observation, retrouver celles que les anciens avaient connues et compléter ainsi peu à peu l'inventaire des espèces végétales qui croissent à la surface du globe, telle était la tâche immense, mais peu variée, que s'imposaient les botanistes du moyen âge et de la renaissance. Au commencement du XVIIe siècle, on découvrit que la plante était un être vivant comme l'animal ; on entreprit l'étude de ses fonctions. La physiologie végétale naissait et prenait place à côté de la botanique descriptive. En même temps qu'on apprenait à connaître le jeu de quelques organes, on les étudiait avec plus de soin ; on cherchait à en pénétrer la structure intime...

  • von Charles Martins
    16,00 €

    Quel est le naturaliste qui n'a pas fait le rêve d'une expédition scientifique entreprise par quelques amis, les uns zoologistes, les autres botanistes ou géologues, accompagnés d'un médecin et d'un dessinateur, embarqués sur un navire marchand sans sabords et sans canons, commandé par des officiers sans épaulettes, et surtout sans instructions officielles? Le rêve se réaliserait souvent, si un personnel scientifique suffisait pour l'accomplir; mais ce qui fait défaut, c'est un homme assez intelligent et assez instruit pour concevoir l'expédition, et assez riche pour pouvoir suffire aux frais considérables qu'elle nécessite...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    Plus la civilisation fait de progrès, plus la force appartient à tout ce qui est organisé, systématisé, coordonné hiérarchiquement. Au point de vue militaire, par exemple, plus le nombre des soldats s'accroît, plus il est essentiel que l'armée ait l'unité et la subordination des parties qui caractérise un être vivant. Au point de vue politique, il est clair que l'organisation est aussi l'intérêt capital et, pour ainsi dire, vital. Le danger que doit éviter la démocratie, - nous l'avons vu dans une précédente étude, - c'est précisément la dispersion de la société en individus qui n'auraient plus d'autre préoccupation que celle de leurs droits et de leurs intérêts, et pour qui l'idée des devoirs ou liens sociaux tendrait à disparaître...

  • von Alfred Fouillee
    16,00 €

    A ceux qui soutiennent, comme M. Ziegler, que la question sociale est une question morale, beaucoup de réformateurs répondent : C'est au contraire la question morale qui est une question sociale. Les socialistes de l'école matérialiste, renchérissant sur les autres, suppriment entièrement la question morale pour la remplacer par la question sociale, qu'ils réduisent elle-même à la question économique ou, plus précisément, à une question d'alimentation. Il importe d'examiner un système sur lequel s'appuient tant de novateurs contemporains. Comment le moraliste pourrait-il se dispenser d'apprécier les moyens par lesquels le marxisme espère rendre la morale elle-même inutile ? ...

  • von Charles Martins
    17,00 €

    Il est une étude qui date de vingt-cinq ans à peine : c'est celle des glaciers, de leurs phénomènes, de leur rôle dans la nature, de leur ancienne extension au-delà des chaînes de montagnes et des régions polaires où ils sont confinés actuellement. En 1847, nous avons publié dans la Revue un article où nous exposions les résultats de travaux dont les plus anciens à cette époque ne remontaient pas à dix ans; ils étaient déjà nombreux et suffisans pour montrer le rôle considérable que les glaciers ont joué dans l'histoire de la terre, lorsque, dépassant leurs limites actuelles, ils se sont avancés dans les plaines de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique. Les changemens qu'ils ont amenés dans le relief et la configuration du sol étaient d'autant plus intéressans à constater que leur extension est le dernier grand phénomène cosmique dont notre globe ait été le théâtre...

  • von Eugene Scribe
    16,00 €

    ... Notre maître ne revient pas. Depuis ce matin qu'il court toute la ville de Biberach, il n'aura rien trouvé, c'est sûr. Pauvre Guido ! le plus beau jeune homme de toute la Souabe ! un jeune homme si bon, si aimable, qui avait tant d'amis quand il avait de l'argent !... ils sont tous partis ; et de tous ceux qui dînaient chez nous, ils n'est resté à la maison que notre chatte, cette pauvre Minette, qui dort là, sur mes genoux, et dont il faudra se séparer aussi. La cuisinière du gouverneur m'en a déjà offert trois florins, que j'ai refusés. Trois florins ! la fourrure seule vaut cela. Sans compter son caractère ; et cependant je serai bien obligée d'en venir là, par intérêt pour elle ; car ici, nous n'avons pas même de quoi la nourrir. Entends-tu, Minette ; tu ne seras pas à plaindre, c'est moi ! parce que les chattes, c'est la passion des vieilles gouvernantes, et, depuis la mort de mon mari, je peux dire, foi d'honnête femme, que c'est le seul attachement que je me sois permis...

  • von Edmond Haraucourt
    18,00 €

    Cette affaire du Setubal ne fut jamais élucidée; on peut même dire, ou supposer, que les pouvoirs publics et l'opinion en détournèrent volontairement leur attention, comme si l'on se fût trouvé en présence d'un mystère qu'il valait mieux laisser dans l'ombre. Seul, un journal, qui possède le renom d'être assez bien informé en matière de choses maritimes, publia un article, étrangement énigmatique, et qui ressemblait à un commencement d'enquête ou de révélations; sa teneur imprécise et quelques sous-entendus donnaient à penser qu'il tendait tout d'abord à amorcer la curiosité des lecteurs, et qu'il serait bientôt suivi d'éclaircissements sensationnels...

  • von Edmond Haraucourt
    16,00 €

    Le 18 juillet 2745 de l'ère Pi-pang, date qui précisément aurait correspondu au 12 juillet 6983 de l'ère chrétienne, le misérable pêcheur de sardines qui remplissait, sur la Butte Montmartre, les fonctions de gardien du Phare électrique, eut la surprise de voir paraître à l'horizon l'Aérotram d'Océanie qui bien rarement prenait la direction de ces parages déserts...

  • von Edmond Haraucourt
    21,00 €

    ... Depuis une heure, Desreynes, enfoncé dans le coin de son compartiment, voyait les talus, les poteaux et les arbres, rigides et plats comme des découpures, courir derrière la glace du wagon ; les fils télégraphiques dansaient sur le ciel pâle, comme le bas d'une feuille de musique qui monte et descend, et Desreynes s'amusait à pointer, entre ces lignes, les notes de l'air obsédant que lui chantaient les cahots du train...

  • von Eugene Scribe
    15,00 €

    ... Mon père, quelques jours avant sa mort, entouré de parens avides, et abusé sur mon compte par de faux rapports, avait déjà signé le testament, fatal qui m'enlevait tous mes droits, lorsque Fardowe, son commensal et son ami, lui apporte un tableau qu'il venait de terminer ; c'était celui de l'Enfant prodigue. Chacun admirait la figure sublime du père, ses traits, animés encore par un reste de colère, et sur lesquels brillent des larmes de joie et de pardon. Hé bien ! s'écrie Fardowe en voyant l'émotion générale ; hé bien! milord, cet homme que vous admirez, ne voulez-vous pas l'imiter ? Son enfant était coupable, et il lui ouvre les bras ! Et votre fils à vous, qu'est-il devenu ? Vous l'avez chassé, vous l'avez banni, et vous le déshéritez ? ...

  • von Eugene Scribe
    17,00 €

    ... Je ne le connaissais pas, ni lui non plus : j'ai été pendant quarante ans bedeau et suisse à la cathédrale de Cologne ; je dis bedeau et suisse, car je remplissais alternativement les deux emplois : quand le suisse était malade, c'est moi qui tenais sa place, et sans vouloir dire de mal de mes anciens seigneurs... devenus vieux, ils m'ont mis à la porte, sans un florin dans ma poche; moi ! un invalide ; presque un ancien militaire... car, lorsque, pendant quarante ans, on a porté la hallebarde...

  • von Eugene Scribe
    16,00 €

    ... Sans compter les nouvelles places ! moi qui en ma qualité de factotum... qu'est-ce que je dis donc ? d'intendant, suis chargé des nominations, ai-je reçu des sottises et des lettres de recommandation ! soixante-douze seulement pour la place de valet de chambre ! ce n'est pas étonnant, valet d'un grand seigneur, ce sont de ces places que tant de gens peuvent remplir ! enfin, je n'en ai plus que deux, celle de secrétaire et celle de cuisinier : ah ! par exemple pour ces deux-là... prenons garde...

  • von Eugene Scribe
    16,00 €

    ... Du tout ; je ne suis plus votre tuteur : depuis longtemps vous êtes majeure, et maîtresse de vous même. Mais j'ai du moins conservé le droit de remontrance ! et je puis vous demander pourquoi, chaque jour, vous vous plaignez de rester fille, et pourquoi vous n'acceptez pas le parti que je vous propose, M. Durand, un avoué de province, et pourtant un garçon d'esprit, un parfait honnête homme, à qui j'ai donné parole, et qui doit arriver cette semaine ; pourquoi n'en voulez vous pas ?...

  • von Eugene Scribe
    18,00 €

    ... Et lui aussi ! il va solliciter ! Voilà les Gens qui obtiennent toutes les places, tandis que nous autres nous avons beau nous mettre sur les rangs... aussi, morbleu ! plutôt mourir que de rien leur devoir ! je suis trop fier pour cela. On m'a refusé quatre fois, à moi, le colonel Koller, ce grade de général que je mérite, je puis le dire, car voilà dix ans que je le demande ; mais ils s'en repentiront, ils apprendront à me connaître, et ces services qu'ils n'ont pas voulu acheter, je les vendrai à d'autres. (Regardant au fond du théâtre.) C'est la reine mère, Marie-Julie ; reine douairière, à son âge ! c'est de bonne heure, c'est terrible, et plus que moi encore elle a raison de leur en vouloir...

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