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  • von Eugene Scribe
    17,00 €

    Fils de la cuisinière de Pergolèse, Guimbardini aurait acquis durant son enfance, auprès de l'auteur de La serva padrona, son talent de musicien et de compositeur en s'entraînant dès l'âge de quatre ans à tourner la broche en mesure à quatre temps , ce qui expliquerait le sang musical qui coule dans ses veines. Il affirme avoir composé dix opéras et autant de messes, un nombre qui s'explique par sa méthode spéciale de composition consistant à transformer les opéras en messes et les messes en opéras. Scribe se moque ainsi à plusieurs reprises de l'indifférenciation qui règnerait en Italie entre la musique religieuse et la musique lyrique à l'époque de Rossini, Bellini et Donizetti...

  • von William Harrison Ainsworth
    26,00 €

    Au commentement de l'année 1707, la reine Anne, placée sur le trône d'Angleterre, se trouvait, en apparence du moins, la souveraine la plus puissante de l'Europe. Eïle possédait l'affection de ses sujets, dont cinq années d'un règne sage et glorieux lui avaient acquis l'amour, et les Anglais commençaient à lui donner généralement le titre de bonne reine. Redoutée par ses ennemis desquels elle avait en tous lieux triomphé, favorisée par la victoire, entourée de conseillers habiles et dévoués, ayant à la tête de ses armées le plus grand général que l'Angleterre ait jamais possédé, sa florissante cour était surtout renommée à cause de l'assemblage de grâce, de politesse raffinée et d'esprit qu'on y voyait brilier...

  • von Jean-Paul Zimmermann
    22,00 €

    Ce roman publié en 1937, évoque l'effervescence du milieu culturel de La Chaux-de-Fonds par l'intermédiaire de nombreux personnages dont les destins s'entremêlent. Il y a le compositeur Félix Courvoisier, dont les riches parents habitent dans une maison de Le Corbusier. Courvoisier a pris sous son aile un pianiste étrange, Wild qui défend avec passion la pièce de Schumann Le Concert sans orchestre. Il y a le peintre Louis Ravens et Vitus, le sculpteur...

  • von Francois Porche
    18,00 €

    ... En 1919, Marcel Proust obtient le prix Goncourt : il devient illustre, et Palamède aussi, du même coup. Un an et demi plus tard, paraît la première partie de Sodome et Gomorrhe, qui est quelque chose comme l'Édit de Nantes des non-conformistes : de même que, jadis, les Protestants dans l'État, les voici, à partir de ce jour, reconnus officiellement, et non plus parqués dans un secteur réservé, en quelque enfer de bibliothèque, mais domiciliés au c¿ur même de la Cité des livres, dans les plus beaux quartiers...

  • von Eugene Scribe
    16,00 €

    ... Arrosons maintenant. Queu tranquillité ! on voit bien que mamzelle Elvina n'est pas encore descendue au jardin, ou p't-être ben qu'elle est déjà sortie : car, dès que le jour paraît, brrrrr... ça court sans savoir où ; toujours dans les champs, dans les bois, à la chasse : queu lutin ; je n' peux pas me persuader qu' ça soit une femme, et j' gagerais qu' son père, monsieur le baron, n'en est pas sûr lui-même ; aussi son mari (si jamais elle en trouve un) n'a qu'à bien se tenir...

  • von Eugene Scribe
    16,00 €

    ... Il y a long-temps que je vous désirais ; mais vous aviez de la peine à vous arracher à vos travaux sédentaires, à vos ¿uvres méritoires. Vous ne manquez pas d'occupation administrateur général du bien des pauvres de la ville de Nantes...

  • von Adelaide-Gillette Dufrenoy
    17,00 €

    ... Elle s'entretenait, pendant le repas, de sa promenade, de sa lecture, de ses sentiments, de ses pensées ; elle trouvait toujours une âme qui répondait à la sienne. Son exaltation n'était point traitée de folie, sa sensibilité d'exagération, sa délicatesse de susceptibilité. Aucune des personnes de sa société n'était étrangère au langage qu'elle parlait ; madame de Crécy elle-même paraissait s'y complaire. Le propre de la véritable bonté est de savoir se prêter aux goûts de ceux qu'on aime, quoiqu'on ne les partage pas...

  • von Émile Chartier
    16,00 €

    Toute recherche doit aller du clair à l'obscur, c'est-à-dire de ce qui est le plus aisé à comprendre à ce qui est le moins aisé à comprendre ; et ce qui est le plus aisé à comprendre, c'est nécessairement ce qui est le plus réfléchi et le plus raisonnable. En d'autres termes, on ne peut expliquer quoi que ce soit qu'en ramenant le confus au clair et l'instinctif au réfléchi. Cette règle si évidente est pourtant méconnue trop souvent par ceux qui font profession de philosophie ; et particulièrement, lorsqu'ils traitent de la Mémoire, ils semblent chercher la difficulté, et craindre de ne pas commencer par ce qu'il y a dans cette question de plus obscur et de plus difficile à expliquer, je veux dire cette forme de la Mémoire qui paraît régie par un obscur mécanisme et entièrement soustraite à l'autorité de la Raison...

  • von Émile Chartier
    18,00 €

    ... Puisque je vous vois, mon cher Ariste, si fort irrité contre les faiseurs de systèmes, vous plaît-il qu'oubliant en quel temps nous vivons, nous examinions non pas les opinions des autres, mais les choses mêmes, afin de mieux connaître quelles elles sont ?...

  • von Jules Lagneau
    15,00 €

    ... Comprendre un auteur, c'est, non pas l'exposer, le développer en surface, mais le construire suivant la proportion vraie des parties qu'il contient. C'est mettre à la base celles qui supportent les autres, et qui portent en elles, dans leur idée, tout l'édifice, tandis que les parties les plus en vue, celles qu'on regarde plus souvent que les autres parce qu'elles représentent les questions ou les points de vue les plus familiers, et d'après lesquelles on essaie de caractériser l'ensemble, n'ont pas de sens en elles-mêmes, et par suite comportent les interprétations les plus contraires...

  • von Charles de Coster
    18,00 €

    C'est dans la langue de Rabelais que M. Charles De Coster a écrit ses Légendes flamandes. Ces sortes de pastiches demandent beaucoup d'étude, une connaissance approfondie du vieux langage français, aux diverses époques, pour ne pas confondre l'une avec l'autre, et une sorte de familiarité de longe date avec les écrivains de ces temps là. En ces labyrinthes philologiques il est facile d'errer. Balzac, dans ses Contes drôlatiques, commet à chaque instant des fautes graves et montre qu'il connaît assez mal la langue et l'orthographe anciennes qu'il a prétendu reproduire.

  • von Raoul Bigot
    17,00 €

    En plein Paris, dans une pension de famille, un milliardaire américain, A. H. Terrick, sa femme, ses deux enfants et leur gouvernante avaient été assassinés à l'aide d'un poison violent dont les experts n'avaient pu définir la nature. Cette affaire occupe tout l'esprit du juge de Landré : il est persuadé de la culpabilité d'un certain Charfland mais personne ne le suit dans son raisonnement. Il finit par faire appel à Nounlegos, un vieux savant fou, qui l'a contacté et prétend savoir lire dans les pensées des gens...

  • von Émile Chartier
    16,00 €

    L'enseignement de Jules Lagneau a eu de son vivant une telle réputation, et ceux qui ont pu s'en faire une idée d'après les notes ou les souvenirs de ses élèves en ont tiré un si grand profit, qu'il nous a paru que c'était rendre service à la Philosophie que mettre sous les yeux du public tout ce que les manuscrits de notre maître, éclaircis par nos notes et nos souvenirs, permettraient de reconstituer avec exactitude. Un exposé systématique de la doctrine de Jules Lagneau était évidemment, sous ce rapport, préférable à toute autre publication. Mais ce travail, depuis déjà longtemps assez avancé, nous est apparu comme tout à fait au-dessus de nos forces parce qu'il fallait, pour le mener à bien, à la fois une rare puissance de construction et une extrême défiance vis-à-vis de soi-même, qualités déjà difficiles à acquérir chacune à part, mais impossibles, ose-t-on dire, à concilier...

  • von Émile Chartier
    16,00 €

    ... Sans doute toutes les essences, même des modes et de leurs affections, sont éternelles, mais à titre de vérités (non de choses existantes), de vérités implicitement contenues dans l'idée éternelle de Dieu éternel objet de l'entendement et mode éternel comme lui ou plutôt identique à lui : les choses correspondantes, et par conséquent leurs idées, n'apparaissent, pour disparaître après quelque durée, que selon un ordre complètement indépendant de celui des essences, c'est-à-dire de celui selon lequel elles se rapportent aux modes fixes et éternels (perpétuels aussi selon l'existence), et cet ordre du fait est pour nous absolument insaisissable...

  • von Charles de Coster
    29,00 €

    La Légende d'Ulenspiegel (titre complet : La Légende et les Aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs) est un roman de 1867 de l'auteur belge Charles De Coster. Basé sur la figure littéraire de Till l'Espiègle, il raconte les aventures allégoriques du farceur flamand, Thyl Ulenspiegel, juste avant et pendant la révolte néerlandaise contre la domination espagnole des Pays-Bas.

  • von Charles de Coster
    16,00 €

    Domburg est un petit bourg bâti sur la côte occidentale de l'île de Walcheren. Il fut entre tous ses frères, les villages de Zélande, si éprouvés par les mouvements de terrain et les inondations, l'un des plus infortunés et des plus éprouvés. Un horrible incendie le dévora un jour tout entier ; à peine renaissait-il de ses cendres que la mer se rua sur lui et engloutit la moitié de ses maisons : elles dorment maintenant sous le sable ; Domburg alors fit retraite derrière les dunes et là fut de nouveau rebâti ; ce que l'on voyait de lui en mil huit cent cinquante-sept, c'étaient de coquettes habitations de briques alignées dans une longue grande rue et dont les portes, les volets, les montants et les traverses des croisées sont peints pittoresquement en gris, en vert et en rouge...

  • von Émile Chartier
    15,00 €

    ... En somme le paradoxe est l'effet naturel de ce que l'on peut appeler l'épuration des concepts. Il faut bien que l'on donne un sens précis et limité à ces termes généraux dont la signification est si riche dans la langue populaire. De là un trouble pour ceux qui ne considèrent pas les définitions ou qui ne savent pas s'y tenir, trouble dont le philosophe ne peut prendre souci, occupé qu'il est à retrouver peu à peu les vérités du sens commun, et à leur donner une forme bien plus satisfaisante, mais qui fait que le sens commun ne s'y reconnaît pas toujours lui-même. À l'appui de cette analyse, où l'on reconnaît un philosophe pour qui l'épuration des concepts et la déduction progressive est une méthode familière, M. Vailati aurait pu citer, comme exemple remarquable, l'Éthique de Spinoza ; c'est un livre qui ne nous instruit que longtemps après qu'il nous a étonnés...

  • von Felicite De Genlis
    21,00 €

    Mais, mon cher Busseuil, lisez-le donc cet extrait, je vous en prie. - Mais, mon cher Mirval, je l'ai lu, il est fort injuste, et cela n'a rien de curieux. J'en lis tous les jours de semblables; voilà le genre. - Comment ! un journaliste qui feint de trouver de mauvais principes dans l'ouvrage le plus moral ! qui ose se permettre vaguement cette grave accusation, sans rien citer ! qui n'emploie constamment que le ton de l'ironie, ton qui, dans ce cas, décèle si bien la haine ! enfin, un extrait qui donne l'idée la plus fausse de l'ouvrage, et qui d'ailleurs est rempli de réticences perfides et de traits calomnieux!... - L'ouvrage critiqué vous intéresse, il est d'un homme que vous aimez ; je conçois votre colère, mais je ne comprends pas votre étonnement...

  • von Ivanhoë Caron
    22,00 €

    ... La vapeur nous emporte rapidement vers le nord, et bientôt nous arrivons à la station de St-Maurice. Il y avait beaucoup de monde à la station, mais le compagnon de voyage que nous attendions en cet endroit, M. le chanoine J. Prince, ne s'y trouvait malheureusement pas. Le train des Piles avait changé ses heures de départ ce matin-là même, et M. Prince n'avait pas été averti du changement. Nous étions fort contrariés, car M. Prince est l'un des plus aimables compagnons de voyage que l'on puisse rencontrer. Monseieur chargeait quelqu'un de l'avertir de nous rejoindre à la Mékinac, lorsque nous vîmes sur la route de l'église, au milieu d'un nuage de poussière, une voiture qui venait à toute vitesse. C'était notre compagnon qui nous arrivait heureusement, et qui put prendre sa route avec nous...

  • von Alain
    22,00 €

    Imagination, maîtresse d'erreur, selon Pascal. Montaigne, de même, parlant de ceux qui croient voir ce qu'ils ne voient point , nous ramène au centre de la notion, et nous en découvre toute l'étendue selon ce qu'exige le langage commun. Car, si l'on entend ce mot selon l'usage, l'imagination n'est pas seulement, ni même principalement, un pouvoir contemplatif de l'esprit, mais surtout l'erreur et le désordre entrant dans l'esprit en même temps que le tumulte du corps. Comme on peut voir dans la peur, où les effets de l'imagination, si connus, tiennent d'abord à des perceptions indubitables du corps propre, comme contracture, tremblement, chaleur et froid, battements du c¿ur, étranglement, alors que les images des objets supposés qui en seraient la cause sont souvent tout à fait indéterminées, et toujours évanouissantes, entendez que l'attention les dissipe et qu'elles se reforment comme derrière nous...

  • von Lucien Reymond
    16,00 €

    Un Anglais de bonne famille et une jeune fille d'Évolène, en Valais, se rencontrent et se plaisent. Amoureux l'un de l'autre, ils décident de se marier. Mais, le jour du mariage, la mère du jeune homme arrive à la cérémonie... Elle n'est pas disposée à accepter cette union.

  • von Alain
    15,00 €

    Mon cher ami, j'ai résolu de vous écrire quelques lettres concernant la philosophie de Kant. Pourquoi ? Ce n'est pas que je juge que vous ayez trop peu lu cet auteur. Je ne crois pourtant pas que vous l'ayez lu assez ni que personne l'ait lu assez. Et cela se comprend ; car la philosophie de Kant n'apporte dans l'histoire des doctrines rien de nouveau. Bergson a dit, assez astucieusement: Ce n'est qu'un Platonisme à peine renouvelé . On peut partir de là. À mes yeux, Kant a justement les vertus de Platon ; il ne nous occupe pas de son système, mais pourtant il exerce sur nos pensées une énergique action. Il se peut que beaucoup lui tiennent rigueur de cela même. C'est qu'en effet Kant nous apporte les idées de tout le monde...

  • von Alain
    18,00 €

    Il est encore de bon ton, en 1925, de parler de l'aveuglement des pacifistes. Le Prologue d'avant-guerre, qui ouvre ce livre, montrera dans le détail une pensée qui cherchait la paix, indiquait les moyens de garder la paix, et montrait comment la politique contraire préparait et amenait la guerre de 1914. On trouvera, dans les dernières pages de ce prologue, sur la guerre ruineuse pour tous et l'inutilité de la haine, des idées tellement vérifiées aujourd'hui par l'expérience qu'elles sont devenues lieux communs. On voudra bien se rappeler qu'en 1914, ces idées étaient des paradoxes, dangereux à soutenir...

  • von Alain
    20,00 €

    Quelques-uns de mes lecteurs ont souvent regretté de ne trouver ni ordre ni classement dans les courts chapitres que j'ai publiés jusqu'ici. Ayant eu des loisirs forcés par le malheur et les hasards de ces temps-ci, j'ai voulu essayer si l'ordre ne gâterait pas la matière. Et, comme je ne voyais pas de raison qui me détournât d'aborder même les problèmes les plus arides, à condition de n'en dire que ce que j'en savais, il s'est trouvé que j'ai composé une espèce de Traité de Philosophie. Mais comme un tel titre enferme trop de promesses, et que je crains par-dessus tout d'aller au delà de ce qui m'est familier, par cette funeste idée d'être complet, qui gâte tant de livres, j'ai donc choisi un titre moins ambitieux...

  • von Alain
    16,00 €

    Il y eut entre Socrate et Platon une précieuse rencontre, mais, disons mieux, un choc de contraires, d'où a suivi le mouvement de pensée le plus étonnant qu'on ait vu. C'est pourquoi on ne peut trop marquer le contraste entre ce maître et ce disciple. La vie de Socrate fut celle du simple citoyen et du simple soldat, telle qu'elle est partout. On sait qu'il n'était point beau à première vue. L'illustre nez camus figure encore dans les exemples d'Aristote...

  • von Alain
    19,00 €

    Un homme qui philosophait de la bonne manière, c'est-à-dire pour son propre salut, me vint conter un jour une vision qu'il avait eue, et qui, disait-il, lui expliquait une longue suite d'erreurs énormes, et qui sont peut-être toutes vraies. Il se trouvait donc en wagon, laissant errer ses yeux sur un paysage de collines, lorsqu'il vit sur une des pentes, et grimpant vers un village, un monstre à grosse tête, muni de puissantes ailes et qui se portait rapidement sur plusieurs paires de longues pattes ; enfin de quoi effrayer. Ce n'était qu'une mouche sur la vitre. Ce court moment de l'erreur et de la croyance l'enchanta. La vérité, disait-il, nous trompe sur nous-mêmes ; l'erreur nous instruit bien mieux...

  • von Eugene Sue
    21,00 - 22,00 €

  • von Jacques Babinet
    16,00 €

    ... Depuis les siècles anciens, où les métallurgistes de l'Asie-Mineure, suivant la fable et suivant la réalité, changeaient en fer, et par suite en or, la terre ocreuse qui sur tout le globe constitue la mine de fer, on sait qu'une pierre ferrugineuse, un véritable minerai de fer, a la propriété d'attirer et de retenir ce métal. Cette qualité, la plus occulte de toutes les propriétés physiques après celle qui produit la pesanteur, étant suivie d'âge en âge, nous offre le plus intéressant combat entre la science et l'ignorance, entre l'énigme proposée par la nature au génie de l'homme et la sagacité persévérante de celui-ci...

  • von Simone Weil
    18,00 €

    Ce recueil est formé de traductions du grec et d'études ou de fragments d'études concernant la pensée grecque. Deux de ces études sont des articles que Simone Weil publia dans des revues. Les autres textes sont tirés de ses cahiers.

  • von Simone Weil
    20,00 €

    Le moment depuis longtemps prévu est arrivé, où le capitalisme est sur le point de voir son développement arrêté par des limites infranchissables. De quelque manière que l'on interprète le phénomène de l'accumulation, il est clair que capitalisme signifie essentiellement expansion économique et que l'expansion capitaliste n'est plus loin du moment où elle se heurtera aux limites mêmes de la surface terrestre. Et cependant jamais le socialisme n'a été annoncé par moins de signes précurseurs. Nous sommes dans une période de transition ; mais transition vers quoi ? Nul n'en a la moindre idée...

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