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  • von James Fenimore Cooper
    26,00 €

    « Le lecteur doit se représenter une vallée étroite et retirée. Le jour commençait à perdre de son éclat, jetant sur les objets les plus saillants une lueur qui ressemblait aux couleurs qu’on voit au travers d’un verre légèrement terni ; cette particularité de l’atmosphère, qui se rencontre presque tous les jours dans l’été et dans l’automne, n’en est pas moins une source de plaisir pour le véritable admirateur de la nature. Ce n’est point un coloris d’un jaune fade, mais une teinte douce et mélancolique, prêtant à la colline et au taillis, à l’arbre et à la tour, au torrent et à la plaine, cette douceur et cette mélancolie qui sont les plus grands charmes d’une belle soirée. Le soleil couchant frappait de ses rayons obliques sur un pré fauché dans un vallon si profond, qu’il ne devait ce sourire de la nature qu’à la forme particulière des éminences voisines...»

  • von James Fenimore Cooper
    27,00 €

    « QUAND M. Effingham se fut déterminé à retourner en Amérique, il envoya ordre à son gérant de mettre sa maison de New-York en état de le recevoir. Il avait dessein d’y passer l’hiver, et d’aller à sa maison de campagne quand le printemps ferait sentir sa douce influence. Une heure après avoir quitté le paquebot, Ève se trouva donc à la tête d’un des plus grands établissements de la plus grande ville d’Amérique. Heureusement pour elle, son père avait trop de jugement pour regarder une épouse ou une fille comme n’étant qu’une servante de première classe, et il jugea avec raison qu’il devait employer une partie de son revenu à se procurer les services d’une femme que ses qualités missent en état de soulager une maîtresse de maison d’un fardeau si pesant...»

  • von James Fenimore Cooper
    27,00 €

    « Les charmes de la mer Tyrrhénienne ont été célébrés même du temps d’Homère. Le voyageur conviendra aisément que la Méditerranée en général, ses belles limites, les Alpes et les Apennins, et ses côtes dentelées et irrégulières, forment la contrée la plus délicieuse de la terre connue en tout ce qui concerne le climat, les productions et la conformation physique. Les pays qui entourent cette immense nappe d’eau étendue au milieu des terres, avec leurs promontoires dominant cette image de l’Océan, leurs coteaux couverts de tout ce qu’il y a de pittoresque dans la vie humaine, leurs montagnes couronnées de tours, leurs flancs rocailleux consacrés par des ermitages, et leurs eaux sans rivales parsemées de navires gréés en quelque sorte tout exprès, de manière à faire un tableau, forment une espèce de monde à part, qui offre une source de délices pour tous ceux qui ont le bonheur d’en sentir les beautés ; beautés qui non seulement fascinent les yeux de ceux qui les voient, mais restent gravées dans le souvenir de ceux qui s’en sont éloignés, comme de glorieuses visions du passé...»

  • von James Fenimore Cooper
    25,00 €

    « C’EST dans une époque reculée des annales américaines qu’il faut chercher les incidents sur lesquels se fonde cette histoire. Un demi-siècle s’était écoulé depuis qu’une colonie d’Anglais pieux et dévoués, fuyant la persécution religieuse, débarquèrent sur le roc de Plymouth. Eux et leurs descendants avaient déjà transformé bien des déserts immenses en de riches plaines et de riants villages. Les travaux des émigrants s’étaient arrêtés au pays qui borde la mer, car la proximité des eaux qui roulaient entre eux et l’Europe semblait leur dernier lien avec le pays de leurs pères et le séjour lointain de la civilisation ; mais le goût des entreprises, le désir de trouver des champs plus fertiles, et la tentation offerte par de vastes régions inconnues qui s’étendaient sur leurs frontières du nord et de l’ouest, engagèrent quelques aventuriers à pénétrer plus avant dans les forêts. Le lieu précis où nous désirons transporter l’imagination de nos lecteurs était occupé par un de ces établissements qu’on peut assez justement appeler les postes avancés de la civilisation dans sa marche conquérante...»

  • von James Fenimore Cooper
    23,00 €

    « Je suis fils de Cornelius Littlepage, de Satanstoe, dans le comté du West-Chester, État de New-York ; et d’Anneke Mordaunt, de Lilacsbush, domaine situé près de Kingsbridge, et qui, quoique à onze milles de la ville de New-York, fait partie des dépendances de la cité.J’ai peu connu mes autres parents. J’étais encore très-jeune, lorsque mon aïeul maternel mourut en Angleterre, où il avait été voir un colonel Bulstrode qui lui-même avait habité les colonies, et pour qui Herman Mordaunt — c’était le nom de mon grand-père, — avait une prédilection toute particulière. J’ai souvent entendu dire à mon père qu’il était heureux peut-être, à un certain point de vue, que son beau-père fût mort à cette époque ; car il se fût sans doute rangé du côté de la couronne dans la querelle qui éclata presque immédiatement après, et tous ses biens auraient infailliblement partagé le sort de ceux des de Lancey, des Philips, des Floyd, et de toutes les grandes familles qui restèrent fidèles, comme on disait ; ce qui voulait dire fidèles à un prince, mais non pas à leur pays natal...»

  • von James Fenimore Cooper
    28,00 €

    « La côte d’Angleterre, quoique plus belle que la nôtre, est plus remarquable par sa riante verdure et par un air général de civilisation que par ses beautés naturelles. Ses rochers de craie peuvent paraître nobles et hardis aux Américains, quoique, comparés aux masses de granit qui bordent la Méditerranée, ils ne soient que des taupinières ; et l’œil du voyageur expérimenté cherche d’autres beautés dans les vallées écartées, les haies verdoyantes et les groupes de villages qui ornent la côte de cette île féconde. Portsmouth même, si on le considère uniquement sous le rapport du pittoresque, n’est pas un échantillon favorable des ports britanniques. Une ville située sur une humble pointe, et fortifiée à la manière des Pays-Bas, avec un excellent port, présente plus d’images de ce qui est utile que de ce qui est agréable, tandis qu’un arrière-plan de montagnes modestes n’offre guère que les coteaux verdoyants de la campagne. À cet égard, l’Angleterre même à la fraîche beauté de la jeunesse plutôt que les couleurs harmonieuses d’une époque plus avancée de la vie ; ou, il serait mieux de dire qu’elle a cette fraîcheur et cette douceur modeste qui distinguent ses femmes, surtout lorsqu’on les compare aux teintes plus chaudes de l’Espagne et de l’Italie, et qui, dans les personnes comme dans les paysages, ont besoin d’être vues de près pour être appréciées...»

  • von Charles Richet
    15,00 €

    “... Avant d’entrer dans le détail des chiffres lamentables qui mettent en pleine lumière la diminution extrême des naissances françaises, il faut prouver que la puissance et la richesse d’un peuple sont proportionnelles au chiffre de sa population.Certains économistes ont soutenu le contraire ; mais les raisons qu’ils donnent paraissent insuffisantes. Nous allons d’abord les exposer loyalement, en donnant à l’argumentation toute sa force.Une nation, dit-on, vaut par la qualité des individus, par la richesse de son sol, par le grand développement de la fortune publique et de la fortune privée, et non par le grand nombre des individus qui la composent...”

  • von C Duval
    15,00 €

    «...Quelques instants après, l’huis tourna sur ses gonds. Les deux voyageurs pénétrèrent dans une assez vaste salle éclairée par des lampes fumeuses et embrumée par la fumée du tabac. C’était la salle publique d’une taverne borgne. Tandis que le tenancier sommeillait derrière son comptoir, cinq hommes aux mines farouches s’entretenaient à voix basse autour d’une table chargée de verres...»

  • von Charles Deulin
    19,00 €

    “... Le crâne chauve et luisant, les yeux petits et enfoncés sous l’orbite, le nez plat, la bouche démesurément grande et garnie de quelques dents jaunes, les joues creuses, la peau desséchée, on eût dit un squelette échappé du cimetière. L’étranger paraissait encore plus vieux que le Juif errant, et, à chacun de ses mouvements, ses membres rendaient un bruit sec et semblable au claquement des chandelles de bois que le vent ballotte à la montre des épiciers...”

  • von Vladimir Korolenko
    14,00 €

    Makar (signifie dans la tradition russe « celui sur qui tombent toutes les tuiles ») est paysan misérable, accroché à un coin de terre péniblement défriché, passant le peu d’argent qu’il gagne dans de l’eau-de-vie. Nous sommes la veille de Noël, et il est ivre mort. Et voilà qu’il s’est mis en tête qu’un renard était pris dans l’un de ses pièges. Avec sa peau, on pourrait acheter une bouteille de plus… Mais il s’égare dans la forêt. Épuisé, abruti par l’alcool, il s’endort dans la neige. On ne se réveille pas de ce genre de sieste.Et voilà que même mort on n’a jamais la paix. Voilà que le petit pope du village, mort il y a bien longtemps, est venu le chercher. Viens, suis-moi, on va te juger…

  • von Vladimir Korolenko
    17,00 €

    Ce roman nous plonge dans la campagne de la Petite-Russie au début du siècle dernier. Pierre vient au monde aveugle ; il est chéri et protégé par sa famille et il va apprendre les choses de la vie qui lui sont inaccessibles, comme les couleurs par exemple, grâce à la musique. L’analogie entre les sons et les couleurs revient souvent dans son discours et les pages sur la sensibilité du jeune aveugle à la musique abondent…

  • von Sofia Kovalevskaia
    16,00 €

    Dans ce roman, le nihilisme se réfère à la contestation, et déclare la guerre à tout ce qu’on peut appeler « les mensonges conventionnels de la société civilisée ». Ce roman permet de pénétrer dans l’intimité d’une famille de province, aristocrate russe où les idées révolutionnaires vont trouver un écho chez la plus jeune des trois filles, Véra, mystique qui va par la suite, affûter sa formation avec l’arrivée d’un voisin plus âgé, un intellectuel qui lui ouvre l’esprit et partage son adhésion aux idées égalitaires…

  • von Alexei Pissemski
    17,00 €

    Le héros de ce court récit est le teneur de livres du Comité de l’Assistance Publique de P...,Iosaf Iosafitch Férapontoff. Enfant maltraité par un père ivrogne, abruti par une école stupide puis une jeunesse où toute espérance est étouffée par la pauvreté, arrivé au lycée, Iosaf est perdu dans l’abîme entre ce qu’il a vécu et ce qu’il y apprend...

  • von Alexei Pissemski
    28,00 €

    Ce roman une charge contre les abus qui affectent l’administration russe. Kalinovitch jeune homme pauvre et orphelin arrive dans une petite ville de province afin d’y prendre la place de principal de collège. Mais Kalinovitch ne peut se contenter d’une vie aussi médiocre. Intelligent, il veut s’élever dans la société...

  • von Fyodor Rechetnikov
    17,00 €

    Ce roman raconte les aventures de deux crève-la-faim qui vont tenter d’échapper à la mort qui les guette depuis leur naissance dans un hameau sibérien moche, sale et pauvre. Les péripéties ne vont pas manquer, tantôt tragiques, tantôt drôles, le passage par la case prison les déroute mais ne les décourage pas...

  • von George Sand
    17,00 €

    Du mois de septembre 1870 au mois de février 1871 alors que Paris a capitulé, George Sand tient le journal, à la fois de sa vie personnelle et des réflexions que lui inspirent les évènements. L’été a été caniculaire et continue à l’être au grand désespoir des paysans. le 19 juillet Napoléon III a déclaré la guerre à la Prusse...

  • von Tristan Bernard
    16,00 €

  • von Delphine de Girardin
    20,00 €

    « Pas un obstacle insurmontable ne nous sépare… ni les déserts, ni la mer, ni même la volonté de quelqu’un… car l’homme à qui je suis liée ne souffrirait pas de notre amour ; il l’ignore, il ne peut le comprendre… Il n’y aurait pour lui, dans ma trahison, ni larmes, ni fureur, ni souffrance d’orgueil ou d’amour… Je puis t’aimer sans craindre un reproche ; je puis courir vers toi sans qu’une main m’arrête… et cependant je n’y vais pas… J’ai cette force. Tu m’attends, tu m’appelles, et je reste là… Oh ! c’est mal…»

  • von Delphine de Girardin
    15,00 €

    «... Maman, c’est Noël qui veut absolument que vous parliez au maître maçon pour cette nouvelle grange que vous vouliez faire bâtir, il y a trois mois… avant notre malheur. Je lui dis que vous n’êtes plus disposée à vous occuper d’affaires, que vous ne pouvez penser à cela maintenant. Il ne m’écoute pas… Il est fou… il va faire monter cet homme… il dit que ça ne coûtera presque rien...»

  • von Juliette Lamber
    17,00 €

    «... Les théories de M. Proudhon sur l’amour sont trop arriérées, trop en dehors du sentiment général, pour qu’elles aient sur nos contemporains quelque puissance de prosélytisme. Ses doctrines sur la femme sont tout autrement dangereuses ; elles expriment le sentiment général des hommes qui, à quelque parti qu’ils appartiennent, progressistes ou réactionnaires, monarchistes ou républicains, chrétiens ou païens, athées ou déistes, seraient enchantés qu’on trouvât le moyen de concilier à la fois leur égoïsme et leur conscience en un système qui leur permît de contester les bénéfices de l’exploitation appuyée sur la force, sans avoir à craindre les protestations fondées sur le droit...»

  • von Juliette Lamber
    15,00 €

    «... La mariée étant prête et l’heure venue, chacun prit sa chacune et on se mit en marche pour la mairie. Les trois noces se rencontrèrent dans les chemins et on vit une assez belle moitié du cortège ; mais c’est au sortir de l’église que je vous en parlerai plus longuement.Nous voilà donc à la mairie. Si vous voulez faire connaissance avec notre maire, vous ne pouvez trouver une meilleure occasion. Allez, c’est un homme indifférent à un chacun, qui ne s’inquiète de rien au dehors et se tourmente de tout chez lui. Notre mairesse ne se plaint à âme qui vive, mais j’opine qu’elle est moins heureuse que de droit...»

  • von Juliette Lamber
    17,00 €

    «... Malgré ce qu’il recèle d’ironie, j’accepte l’échange avec gratitude, comme tout ce qui me vient de vous, cruelle. Si je mets des larmes dans les yeux de l’amant de Laure, c’est que je n’y puis mettre une espérance. J’attends le coucher de soleil. M’autorisez-vous à le traduire en tableau, à le peindre, et à vous l’offrir, s’il est digne de la description ?...»

  • von Andre Suares
    19,00 €

    “... Je ferai donc le portrait de Jan-Félix Caërdal, le Condottière, dont c’est ici le voyage. Je dirai quel était ce chevalier errant, que je vis partir de Bretagne pour conquérir l’Italie. Car désormais, dans un monde en proie à la cohue et à la plèbe, la plus haute conquête est l’œuvre d’art.Caërdal a trente-trois ans. Les années d’océan et de brume donnent de l’espace à l’âme. C’est un homme qui a toujours été en passion. Et c’est par là qu’on l’a si peu compris...”

  • von Andre Suares
    13,00 - 16,00 €

  • von Vladimir Dahl
    14,00 €

    «... Mais où est donc Podgornoff, ce Cosaque de Gourieff, à tête chauve, qui est toujours de service, tour à tour occupé sur le cordon, auprès des sultanes, auprès du chan, tantôt dans les régiments, tantôt sur mer près des cen-teniers ? Il est au premier rang des serviteurs zélés, mais il ne veut pas d’honneur : le grade d’ouriadnik lui fait peur ; car Podgornoff est pauvre et a une nombreuse famille...»

  • von Andre Laurie
    19,00 €

    Quelques privilégiés sont invités à assister aux opérations médicales de trois «sujets». Ils sont accueillis par le Dr Cordat et son collaborateur, le mystérieux baron Tasimoura, vêtus de blouses et casqués. Les opérations sont réalisées en un clin d’œil malgré la gravité des affections… L’humain peut-il obliger «l’autre, le non humain» à se plier à ses codes moraux? Jusqu’où la poursuite de la science trouve-t-elle ses limites?...

  • von Charles Malato
    17,00 €

  • von Richard Cantillon
    17,00 €

    « La Terre est la source ou la matière d’où l’on tire la Richesse ; le travail de l’Homme est la forme qui la produit : et la Richesse en elle-même, n’est autre chose que la nourriture, les commodités et les agréments de la vie.La Terre produit de l’herbe, des racines, des grains, du lin, du coton, du chanvre, des arbrisseaux et bois de plusieurs espèces, avec des fruits, des écorces et feuillages de diverses sortes, comme celles des Meuriers pour les Vers à soie ; elle produit des Mines et Minéraux. Le travail de l’Homme donne la forme de richesse à tout cela.Les Rivières et les Mers fournissent des Poissons, pour la nourriture de l’Homme, et plusieurs autres choses pour l’agrément. Mais ces Mers et ces Rivières appartiennent aux Terres adjacentes, ou sont communes ; et le travail de l’Homme en tire le Poisson, et autres avantages...»

  • von Henri Stein
    15,00 €

    « Il est un sentiment bien humain, qui veut qu’en parcourant les salles d’un musée, en visitant une collection d’art, instinctivement on s’arrête avec complaisance devant les œuvres dont les auteurs sont connus ; et plus le nom de l’artiste vous est familier, plus votre admiration grandit. Peu de personnes, en dehors des professionnels, échappent à cette loi dont la force attractive domine le raisonnement. Le public est attiré par un Rembrandt ou un Carpeaux, non parce que les sujets représentés parlent à son âme ou frappent sa mémoire, mais bien parce que le cartouche délicatement posé à son intention par l’administration signale à son attention un Rembrandt ou un Carpeaux. Par un phénomène réflexe, les œuvres d’inconnus n’ont pas le don de piquer la curiosité ; et certains conservateurs de musées le savent si bien qu’ils s’ingénient depuis longtemps à des attributions fantaisistes en face desquelles la méfiance est le commencement de la sagesse...»

  • von Renee Gouraud
    20,00 €

    «... Jane se laissait fort bien gâter par son mari. Il avait loué pour elle un joli appartement boulevard de la Villette, à proximité des abattoirs où son commerce l’appelait chaque jour. Il parait sa femme à plaisir, achetant sans jamais le trouver trop cher, le bibelot de prix que les yeux de Jane avaient caressé avec une pensée d’envie.Leur vie était bonne, leur dimanche bien rempli. Après la messe, ils allaient visiter la grande capitale qu’ils ignoraient, ils dînaient hors de chez eux, souvent aux environs, et ils rentraient las, mais ravis de leur journée...»

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