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  • von Henri de Regnier
    17,00 €

    Ce recueil comprend trois séries de nouvelles intitulées : Monsieur d'Amerc¿ur, Le trèfle noir et Contes à soi-même. Extrait: "La nuit s'accroît, poursuis ta route, et quand tu heurteras de ton bâton la porte de celle qui t'aime, que, dénouant tes sandales, tu lui auras dit les péripéties de ton voyage et la rencontre singulière, au lieu d'écouter les questions de sa curiosité ou de sa sollicitude, sans réponse, ferme sa bouche d'un long baiser."

  • von Arnould Galopin
    18,00 €

    En 1812, le conscrit Bucaille, jeune paysan, rejoint l'armée de Napoléon et sous les ordres du sergent Rebattel fait route vers la Russie. Il fait le récit de la campagne, de la débâcle jusqu'au retour à Paris. Devenu caporal, Bucaille entre dans la Garde, corps d'élite de l'Empereur...

  • von Marguerite Audoux
    17,00 €

    Publié en 1932, La Fiancée est un recueil de seize nouvelles de Marguerite Audoux. Il inclut : La Fiancée, Le Néflier sur la rivière, Les Deux Chênes, Valserine, Catiche, Les Poulains, Le Chaland de la reine, Au feu!, Mère et Fille, Le Fantôme, Fragment de lettre, Y a des loups !, Madame l'Infirme, Soir de Noël, Fête de Toussaint, et L'Oiseau rare.

  • von Jules Barbey d'Aurevilly
    16,00 €

    Les hommes sont des jugeurs de femmes. Il faut les entendre après déjeuner. Seulement, quelles erreurs ! Ils font les m¿urs de ces innocentes ou de ces poltronnes avec l'audace et l'impureté de leurs esprits.

  • von Jules Barbey d'Aurevilly
    16,00 €

    Le jeune docteur Thomas Diafoirus, très-digne de son père. Il fait, en histoire, des pensums avec plaisir, et le lecteur seul est puni. Talent de la couleur de celle de papa. Fusionniste politique, fusionniste en tout, qui fait fusionner la religion et la philosophie. N'étant en rien que pour les quasi-choses, comme son père pour la quasi-légitimité, et n'ayant qu'un quasi-talent. C'est aussi un cordier ; mais Dieu lui a fait la grâce de lui envoyer un critique encore plus ennuyeux et plus cordier que lui : c'est le P. Guéranger, un bénédictin que Dieu bénisse, qui fait vingt-deux articles du Monde pour dire un petit mot... Seulement la longue corde du P. Guéranger n'a pas étranglé le prince de Broglie. - Il va recommencer, un de ces jours, ses histoires. La puce, foudroyée par l'érudition, a échappé...

  • von Marguerite Audoux
    16,00 €

    Marie-Claire évoque l'enfance et l'adolescence de l'auteur. La première partie relate la mort de la mère, le départ du père et les neuf années passées à l'orphelinat, l'Hôpital général de Bourges, période difficile, éclairée cependant par la présence tutélaire de s¿ur Marie-Aimée. La deuxième partie se situe à la ferme de Villevieille, où les premiers patrons de Marie-Claire, Maître Sylvain et Pauline, entourent la petite bergère d'une affection bienveillante. Dans la troisième partie, la jeune fille s'éprend d'Henri Deslois, le frère de la fermière qui a succédé à Pauline. La mère du jeune homme interdit à Marie-Claire de revoir Henri. Celle-ci retourne alors au couvent, où elle revoit s¿ur Marie-Aimée avant de partir pour Paris.

  • von Jules Barbey d'Aurevilly
    16,00 €

    Hier soir (car ce sera hier soir et non plus aujourd'hui quand tu liras ces lignes tracées avec un c¿ur plein de toi) ; hier soir, quand tu fus partie, je te suivis longtemps dans ma pensée. Je te vis, passant de toute la vitesse de tes chevaux à travers les champs de colza que j'aime ; le ciel était criblé d'étoiles qui commençaient à babiller entre elles comme des fées joyeuses, le vent roulait dans les vagues de nacre d'un air pur la senteur du trèfle et des violettes écloses sur la lisière des fossés.

  • von Henri de Regnier
    16,00 €

    "...Vicence et ses Palais, Vicence et ses Villas, quelles belles images m'a laissées son décor pompeux et singulier, soit par la douce clarté du printemps, soit par la riche lumière de l'automne ! C'est durant ces journées de promenades et de flâneries que j'ai rencontré le pauvre Tito Bassi et que je me suis conté ses aventures imaginaires et son héroïque illusion. Qu'il me pardonne de l'avoir reçu de sa ville natale ! Ce n'est pas moi qui l'ai inventé. C'est Vicence elle-même qui me l'a offert et, si je l'ai accepté tel qu'elle me le présentait, ce ne fut que pour mieux me souvenir d'elle et pour le lui rendre en faible témoignage de ma gratitude charmée..."

  • von Henri de Regnier
    18,00 €

    M. Le Varlon de Verrigny est tiraillé entre la morale catholique et ses obsessions charnelles et cherche à se débarrasser de cette morale qui l'empêche de jouir pleinement de ses sens. Les leçons de M. Floreau de Bercaillé lui réussiront si bien qu'il ira jusqu'aux pires débauches avant de se retourner vers Dieu et de s'isoler dans un monastère...

  • von Jules Barbey d'Aurevilly
    26,00 €

    Ryno de Marigny, un dandy dévoyé, et Hermangarde de Polastron, une jeune fille chaste, tombent amoureux l'un de l'autre. Pour vivre avec Hermangarde, Ryno décide de quitter la Vellini, l'amante qu'il a côtoyée ces dix dernières années. Mais, en dépit de sa volonté, il ne parvient pas à se détacher de sa vieille maîtresse, ce qui brisera la vie du nouveau couple.

  • von Arnould Galopin
    16,00 €

    Le savant fou est un thème récurrent de la littérature. Ici, Arnould Galopin, auteur prolifique du début du 20e siècle malheureusement méconnu de nos jours, revisite se thème avec une variante fascinante. Martial Procas est un éminent bactériologue promis à la gloire et à la postérité. Mais sa vie heureuse tourne au cauchemar lorsqu'il découvre que sa femme le trompe. Victime d'une crise de cyanose provoquée par le choc de la nouvelle, Procas prend une teinte bleue qui ne le quittera plus. Dès lors, Procas devient malgré lui l'ennemi public en raison de sa soudaine transformation. Il vit un calvaire, ne trouve de paix nulle part. Le jour où un ignoble boucher tue son chien, son seul réconfort, il décide de se venger...

  • von Marie-Louise Gagneur
    16,00 €

    Dans ce roman, comme dans la Croisade noire, l'auteur a l'art d'incarner dans ses personnages la thèse qu'il soutient. Aussi le lecteur est-il emporté par l'intérêt, sans ressentir aucunement l'aridité particulière aux démonstrations économiques ou philosophiques.Déjà, en 1869, M.-L. Gagneur publia Les Forçats du mariage. C'est la critique du mariage actuel, des souffrances qu'il cause, souffrances rendues irrémédiables par l'indissolubilité du lien conjugal. L'auteur y conclut déjà au divorce.

  • von Arnould Galopin
    19,00 €

    Ce roman raconte les aventures d'un savant (le Docteur Omega) et de jeunes enfants sur la planète Mars. Ce qui a mis au point un nouveau matériau, la répulsite, qui a la propriété de subir de façon inverse les effets gravitationnels. À bord d'une nef métallique recouverte de répulsite, le brave savant s'envole jusque sur Mars pour y prospecter en vue d'une future colonisation... Il s'agit là d'un des tous premiers exemples d'aventures martiennes dans la littérature française.

  • von Marie-Louise Gagneur
    16,00 €

    Il faut vous dire d'abord ce que je suis, car vous ne me connaissez guère. Je ne suis qu'un homme du peuple, un paysan comme vous, sans prétention au beau langage. Ce que je sais, je l'ai appris tout seul, en prenant sur mon sommeil pour étudier. Toutefois, pour n'être pas un avocat, on n'en a pas moins quelque entendement. Et je vais vous raconter la petite victoire électorale que le paysan Caboche, avec son gros bon sens et son humble parlotte, remporta sur les matadors de sa commune.On pense généralement dans nos villages que la politique est difficile à comprendre et d'ailleurs inutile, tandis que c'est, au contraire, la chose la plus simple et la plus importante. La politique, c'est tout bonnement la direction de nos affaires, c'est l'instruction de nos enfants, c'est la paix ou la guerre, ce sont les impôts, les chemins, c'est le choix de nos maires, de nos députés. M'est avis seulement que si l'on nommait à l'Assemblée moins de beaux parleurs qui ne servent qu'à tout embrouiller, et plus de gens solides et sensés, moins de royalistes, de richards qui ne songent qu'à sauver leurs écus, et plus de républicains dévoués à la cause du peuple, on pourrait s'entendre et fonder une bonne République...

  • von Jules Barbey d'Aurevilly
    16,00 €

    Ce texte fut composé en décembre 1834, en une seule nuit selon les dires de l'auteur : Oui, Aloys a été moi dans le temps où j'écrivis, en une seule nuit... (Lettre du 31 octobre 1851). En 1834 et en 1835, aucun éditeur n'accepte le texte, trop peu conventionnel, mi-poème, mi-roman. Le texte paraît en 1842 dans Le Globe, journal auquel Barbey collabore alors. Cette nouvelle offre un portrait de Barbey singulier, et du dandysme de ce dernier.Résolument autobiographique, le texte, scindé en une foule de mini-chapitres ou alors de stances - mais des stances en prose - met un point final à la liaison impossible que Barbey entretint dans sa jeunesse normande avec sa cousine Louise.

  • von Jules Barbey d'Aurevilly
    16,00 €

    " ...Interrogez-les ! Est-ce qu'à leurs yeux toutes les vanités ne se valent pas, quelque nom qu'elles portent et quelque simagrée qu'elles fassent ? Si le dandysme avait existé de son temps, Pascal, qui fut un dandy comme on peut l'être en France, aurait donc pu en écrire l'histoire avant d'entrer à Port-Royal : Pascal, l'homme au carrosse à six chevaux ! Et Rancé, un autre tigre d'austérité, avant de s'enfoncer dans les jungles de sa Trappe, nous aurait peut-être traduit le capitaine Jesse au lieu de nous traduire Anacréon ; car Rancé fut un dandy aussi ¿ un dandy-prêtre, ce qui est plus fort qu'un dandy mathématicien, et voyez l'influence du dandysme ! Dom Gervaise, un religieux grave, qui a écrit la vie de Rancé, nous a laissé une description charmante de ses délicieux costumes, comme s'il avait voulu nous donner le mérite d'une tentation à laquelle on résiste, en nous donnant l'envie atroce de les porter !..."

  • von Arnould Galopin
    16,00 €

    Dickson, détective privé, se lance sur la piste d'un assassin. En effet, le richissime Ugo Chancer a été retrouvé mort. Son argent est toujours là. La police, qui écarte le crime crapuleux, se retrouve dans l'impasse.Dickson va suivre le chemin de petits cailloux semés par le mort qui le mènera vers une stupéfiante découverte...L'intrigue est bien ficelée ; les aventures sont rocambolesques ; le suspens y est. Un bon roman policier.

  • von Marie-Louise Gagneur
    16,00 €

    ... Au moment où commence cette histoire, Mme de Germigney a vingt-quatre ans ; mais, à la limpidité de l'¿il, au velouté de la peau, à la fraîcheur du sourire on ne lui en donnerait que vingt. Sa chevelure, naturellement ondulée, a les teintes chaudes de l'acajou, couleur très rare et préférée des peintres comme faisant admirablement ressortir l'éclat de la carnation. Les cheveux de la marquise, poudrées d'une fine poussière d'or, sont relevés à la Marie Stuart. Cette coiffure découvre les plans unis et purs de son front et l'ovale correct, quoique un peu allongé, de son visage.Ses yeux bleus, de grandeur moyenne, sont abaissés vers les tempes, ce qui donne à son regard une expression habituelle de tendresse et de mélancolie. Sur ses fines paupières se relèvent en pinceaux soyeux de longs cils bruns dorés à l'extrémité. Le nez, légèrement aquilin, aux narines gracieusement découpées, annonce une âme fière et délicate. La figure de Mme de Germigney est ordinairement pâle, mais d'une pâleur à travers laquelle on voit circuler la vie. À la moindre émotion, il semble qu'une lampe s'allume derrière ce marbre transparent et le nuance de teintes roses d'une suavité incomparable. Mais ce qui contribue surtout à assurer à Mme de Germigney une réputation de beauté, c'est la perfection de sa taille, dont on admire à la fois l'élégance et la souplesse...

  • von Henri de Regnier
    17,00 €

    "... Depuis longtemps, je rêvais ce voyage et je ne sais vraiment ce qui m'empêchait de l'entreprendre puisque il ne dépend pas des conditions matérielles qui, d'ordinaire, selon leur bienveillance ou leur malice, mettent obstacle à nos projets ou les favorisent. Je n'avais donc pas à compter avec les circonstances variables qui tantôt nous retiennent où nous sommes, tantôt nous permettent d'être où nous voudrions, mais la liberté n'a-t-elle pas ses contraintes et est-il si facile qu'on le croit de disposer de soi-même et d'amener à l'entente son désir et sa volonté ? Il faut, pour que cet accord se produise, l'intervention d'une puissance mystérieuse qui nous convainque que l'heure est venue de ne pas tarder davantage à nous résoudre à ce que rien ne nous oblige de différer, sinon l'obscure appréhension que l'accomplissement d'un dessein longtemps remis à demain nous prive du plaisir de le tenir en réserve pour une occasion indéterminée, car on redoute malgré soi de raviver des réalités dont on a fait des songes et n'est-ce pas aux résurrections du souvenir qu'il me faudra confier les images que je vais demander au passé ?..."

  • von Henri de Regnier
    21,00 €

    La Double Maîtresse mis en scène trois personnages principaux : François de Portebize, sa mère Julie, et Nicolas de Galandot, qui laisse après sa mort une fortune considérable à son neveu François, qui ne l'a jamais connu. La première partie retrace la jeunesse de cet oncle mystérieux et sa rencontre avec sa cousine Julie de Mausseui, coquine devenant avec le temps une franche libertine. La seconde partie s'intéresse à François, qui fait fureur à Paris grâce à l'héritage de son oncle, et suscite bien des passions. La troisième partie opère un nouveau détour chronologique, puisqu'on suit désormais Nicolas de Galandot dans son âge mûr, qui par foucade a déménagé à Rome pour se consacrer à l'archéologie...

  • von François Coppée
    16,00 €

    " Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des foisÀ la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois.Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver! "

  • von Lucien Louis-Lande
    15,00 €

    On se rappelle la stupeur de Paris quand s'y répandit tout à coup la nouvelle des deux défaites de Forbach et de Reischofen. C'était un dimanche, l'atmosphère était lourde, orageuse, chargée d'épaisses vapeurs. Je me trouvais avec deux ou trois de mes camarades de l'École normale ; nous parlâmes de nous engager. Sans être bien perspicace, on pouvait déjà prévoir que notre armée active n'était pas de force à soutenir la lutte, et les raisons mêmes qui avaient amené : la défaite du maréchal de Mac-Mahon, le nombre des Allemands, leur discipline, leur savante organisation, disaient assez qu'avant peu la France aurait besoin de tous ses enfants. Par cela même qu'une loi spéciale nous exemptait de tout service militaire, nous nous devions de donner des premiers l'exemple du patriotisme. D'ailleurs un décret du ministre de l'instruction publique vint bientôt renvoyer à des jours plus heureux nos examens d'agrégation...

  • von Lucien Louis-Lande
    16,00 €

    " Deux ans à peine s'étaient écoulés depuis l'expédition des Anglais en Ethiopie et la fin tragique du négus Théodoros ; le percement de l'isthme de Suez était un fait accompli, et les grandes conséquences de cet acte n'échappaient plus à personne. Parmi la foule des étrangers que l'ambition, le goût des aventures ou la soif des richesses avaient attirés à Alexandrie se trouvait M. Pierre Arnoux, négociant français, instruit par un long séjour en Kabylie des m¿urs des pays musulmans : homme robuste avec cela, d'une probité et d'une énergie peu communes, plein d'un bon sens pratique qui n'exclut pas la finesse d'esprit. L'idée lui vint de renouer les relations commencées jadis par M. Rochet d'Héricourt entre la France et Sahlé Sallassi, roi de Choa, dans l'Ethiopie méridionale. Les circonstances semblaient favorables : Minylik, petit-fils de Sahlé Sallassi, après dix ans d'absence, venait de rentrer dans son royaume, où son pouvoir était plus fort et plus respecté que jamais ; on le disait bon, généreux, intelligent, accessible à toutes les idées de progrès. ..."

  • von François Coppée
    16,00 €

    Ce recueil inclut les contes suivants: La petite papetière, L'adoption, Pilier de café, Maman Nunu, Les vices du capitaine, La robe blanche, et Le remplaçant. Extrait:"Dans le faubourg, - une rue assourdissante, populeuse, où, du matin au soir, les vitres tremblaient au fracas des camions et des omnibus, - tout le monde connaissait, estimait et respectait la petite papetière. Et l'on avait bien raison ; car il ne se pouvait rien voir de plus gentil que cette blondinette en robe noire bien ajustée, dans sa boutique si proprement tenue, quand elle pliait lestement les journaux du soir qui sentaient bon l'imprimerie toute fraîche. Je dis blondinette, je devrais plutôt dire roussotte ; car la chevelure, trop abondante pour être toujours bien peignée, tirait sur le cuivre, et, dans le joli et régulier visage, dont quelques taches de son piquaient le teint rose, deux yeux charmants étincelaient, couleur de noisette."

  • von Lucien Louis-Lande
    16,00 €

    " Il fut célèbre deux mois entiers : on l'appelait le chasseur d'hommes, et les Parisiens avaient fait de lui leur héros. C'était bien là en effet le type du franc-tireur, un de ces hommes comme il en fallait pour harceler l'ennemi, lui tuer du monde, donner du temps aux armées de province et préparer la grande sortie. À l'ordre du jour sur les rapports partis de la place, le nom de Hoff revenait sans cesse, et les plus sceptiques étaient forcés de croire des choses presque invraisemblables. Au 10 novembre, n'avait-il pas déjà tué de sa main plus de trente Prussiens ? Seul ou presque seul, il courait la campagne, faisant la guerre en vrai partisan, enlevant les sentinelles ennemies, surprenant les postes. Un jour il délogeait les Prussiens de l'île des Loups, une autre fois il s'emparait de Neuilly. De Nogent à la Ville-Évrard, sur toute la rive droite de la Marne, il était roi du pays. Pour tant de hauts faits, il avait reçu la croix. Des reporters allèrent le voir aux grand'gardes, les gazettes publièrent sa biographie, son portrait courut les rues, et plus que jamais dans Paris on parla de sorties, de surprises, de francs-tireurs et de guerilleros..."

  • von Lucien Louis-Lande
    16,00 €

    " Si l'Espagne aujourd'hui ne peut citer un romancier de premier ordre, si Fernan Caballero vieilli s'est retiré, laissant au plus digne la place qu'il avait si longtemps occupée et que nul après lui n'est venu remplir, il est cependant plusieurs écrivains qui jouissent là-bas d'une réelle réputation et qui partout ailleurs feraient encore quelque figure. Tel est Pedro Antonio de Alarcon, le plus original de tous, sinon le plus châtié. Conteur facile et agréable, où il excelle, c'est dans la nouvelle, le récit familier ; en dépit de ses négligences, il plaît, il intéresse ; il a ce charme singulier qui rend les défauts moins sensibles et les qualités plus aimables. C'est un talent très personnel, primesautier, fantasque et sérieux à la fois, tout fait d'oppositions et de contrastes, curieux mélange de chaleur et d'humour, d'esprit et d'enthousiasme..."

  • von François Coppée
    16,00 €

    Une mère possessive, riche et veuve, un fils déchiré entre son amour pour sa mère et sa passion pour une pauvre et irréprochable jeune ouvrière que sa mère déteste par jalousie, sont là les trois personnages de ce roman à la fois tragique et poignant.

  • von François Coppée
    15,00 €

    Je ne vois guère en France que trois groupes vraiment actifs (je ne compte pas le nôtre, qui n'est encore qu'en voie de formation). Les deux premiers, qui ont entre eux beaucoup d'affinités et de continuelles communications, sont les francs-maçons radicaux et les socialistes. Je ne sais pas bien quel est leur nombre. Les élections nous renseignent mal là-dessus; nous verrons pourquoi. Mais, en tout cas, ils ne forment, dans le pays entier, qu'une minorité assez petite. A l'autre extrémité, c'est le groupe, encore plus restreint et d'ailleurs vaincu autant qu'on peut l'être, des catholiques militants et des monarchistes irréductibles. Entre ces deux camps inégaux, il y a le pays, simplement; huit ou dix millions d'hommes sans opinion politique ou de républicains modérés, paysans, bourgeois, ouvriers même (ceux des grands centres mis à part); une multitude qui sait quelquefois ce qu'elle pense, mais qui, jusqu'ici, n'a pas fait l'effort de vouloir...

  • von Lucien Louis-Lande
    16,00 €

    " C'est une justice à rendre aux auteurs espagnols en général, qu'ils s'attachent très sincèrement à écrire des ¿uvres honnêtes et qu'à défaut d'autre mérite ils auraient encore celui de dédaigner les succès de mauvais aloi : ils ne s'attardent pas de préférence à l'étude du vice et des laideurs sociales, et se gardent d'afficher une sorte d'indifférence esthétique entre le mal et le bien. Ces scrupules évidemment ne sauraient tenir lieu des qualités diverses qui font l'écrivain, et cependant qui pourrait dire tout ce que le talent lui-même y gagne d'autorité, de charme aussi et d'agrément ? Antonio de Trueba, conteur et poète, jouit par-delà les Pyrénées d'une véritable réputation : le peuple chante ses vers, et ses contes sont lus partout. Ce n'est pas qu'il se distingue par la grandeur des conceptions ou l'étendue des connaissances : tel autre aura peut-être l'imagination plus féconde, l'esprit plus fin, le tour plus vif et plus original ; en revanche, autant que personne, il a le c¿ur sensible et bon, et le meilleur de son ¿uvre est venu de là..."

  • von Lucien Louis-Lande
    16,00 €

    " Le train courait à toute vapeur sur la ligne de Rouen, nous avions dépassé Amiens ; il était alors minuit environ. Soldats du 20e chasseurs à pied, après un mois de séjour à Boulogne, où se trouvait le dépôt, nous allions à l'armée de la Loire rejoindre notre corps. Nous étions là, pressés les uns contre les autres, dans ces wagons de troisième classe aux compartiments anguleux, trop étroits, qu'encombraient encore nos nombreux objets d'équipement militaire. Chacun s'était logé un peu au hasard, comme il avait pu. La gaîté du reste n'avait pas manqué le long de la route ; c'étaient des rires sans fin, des jeux de mots, des plaisanteries dont les Prussiens avaient la bonne part ; on entonnait en ch¿ur des chants patriotiques, les voix se répondaient d'un wagon à l'autre, et, quand nous passions dans les gares, nos clairons par les portières allègrement sonnaient la charge. Cependant, la nuit venue, toute cette effervescence du départ s'était un peu calmée ; le moins exigeant eût bien voulu dormir. Pour moi, en montant dans le train, séparé de mon escouade, je n'avais pu retrouver qu'un de mes amis, Paul V..., autre engagé volontaire..."

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