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  • von David Friedrich Strauss
    22,00 €

  • von François Fabre
    9,50 €

    Bête du Gévaudan (Bèstia de Gavaudan en occitan) est le surnom d'un ou plusieurs canidés ayant commis des attaques contre des humains en France entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Le plus souvent mortelles, ces agressions « entre 88 et 124 selon les sources » ont surtout lieu dans le nord de l'ancien pays du Gévaudan, région d'élevage correspondant globalement à l'actuel département de la Lozère. Quelques cas sont signalés dans le sud de l'Auvergne, le nord du Vivarais, le Rouergue et le sud du Velay.Le royaume compte alors quelque 20 000 loups mais le drame du Gévaudan intervient opportunément pour la presse, en mal de ventes après la guerre de Sept Ans. Ainsi, le Courrier d'Avignon puis La Gazette de France et les gazettes internationales s'emparent de l'affaire et, en quelques mois, publient en feuilleton des centaines d'articles1. Dépassant rapidement le fait divers, la Bête du Gévaudan mobilise de nombreuses troupes militaires et donne naissance à toutes sortes de rumeurs et croyances à l'époque2, tant sur sa nature ¿ perçue tour à tour par les contemporains comme un loup, un animal exotique, un « sorcier » capable de charmer les balles3, voire un loup-garoun 2 ¿ que sur les raisons qui la poussent à s'attaquer aux populations, l'évêque de Mende énonçant alors un « châtiment divin ».Parmi les nombreux animaux abattus alors, deux canidés sont soupçonnés d'être la Bête5. Le premier est un grand loup tué en septembre 1765 par François Antoine, le porte-arquebuse de Louis XV, sur le domaine de l'abbaye royale des Chazes. Une fois l'animal empaillé et apporté à Versailles, les journaux et la Cour se désintéressent de l'affaire mais les ravages reprennent quelque temps après. Le 19 juin 1767, à La Besseyre-Saint-Mary, le paysan Jean Chastel abat le second animal, identifié comme un loup ou un canidé ressemblant partiellement à un loup. Passé cette date, plus aucune attaque mortelle n'est signalée dans la province.La majorité des historiens explique les prédations de la Bête par la présence de plusieurs loups devenus anthropophages. Ce phénomène, peu commun mais marquant, est observé à plusieurs reprises lorsque des « bêtes dévorantes » adoptent un comportement déviant similaire à celui de la Bête du Gévaudan, en ciblant exclusivement les êtres humains selon des modalités spécifiques d'attaque et de consommation des victimes (Bête de l'Auxerrois entre 1732 et 1734, Bête du Lyonnais entre 1754 et 1756, Bête des Cévennes en 1813, etc.). De tels cas s'inscrivent dans le contexte global des centaines d'attaques attribuées majoritairement aux « loups carnassiers » en France depuis la fin du Moyen Âge jusqu'au xixe siècle6,7.Malgré ce consensus historique, l'identité biologique des canidés responsables des attaques en Gévaudan fait toujours l'objet de débats, parfois avivés par les controverses sur la dangerosité de Canis lupus et les polémiques suscitées par la réapparition du loup gris en France après son éradication du territoire national au xxe siècle.

  • von Friedrich Nietzsche
    22,00 €

    " Lorsque Zarathoustra eut atteint sa trentième année, il quitta sa patrie et le lac de sa patrie et s¿en alla dans la montagne. Là il jouit de son esprit et de sa solitude et ne s¿en lassa point durant dix années. Mais enfin son c¿ur se transforma, ¿ et un matin, se levant avec l¿aurore, il s¿avança devant le soleil et lui parla ainsi :« Ô grand astre ! Quel serait ton bonheur, si tu n¿avais pas ceux que tu éclaires ?Depuis dix ans que tu viens vers ma caverne : tu te serais lassé de ta lumière et de ce chemin, sans moi, mon aigle et mon serpent.Mais nous t¿attendions chaque matin, nous te prenions ton superflu et nous t¿en bénissions.Voici ! Je suis dégoûté de ma sagesse, comme l¿abeille qui a amassé trop de miel. J¿ai besoin de mains qui se tendent.Je voudrais donner et distribuer, jusqüà ce que les sages parmi les hommes soient redevenus joyeux de leur folie, et les pauvres, heureux de leur richesse."

  • von Lewis Carroll
    9,50 €

    Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (titre original : Alice's Adventures in Wonderland), fréquemment abrégé en Alice au pays des merveilles, est un roman publié en 1865 par Lewis Carroll. Lors de sa première écriture, le livre n'était pas destiné aux enfants. L'écriture fut reprise une seconde fois pour les enfants en conservant les personnages merveilleux qui la rendaient si attrayante pour ce jeune public. Le roman foisonne d'allusions satiriques aux amis de l'écrivain et aux leçons que les écoliers britanniques devaient mémoriser à l'époque. Le pays des merveilles décrit dans le conte joue sans cesse avec la logique. L'ouvrage reste populaire au xxie siècle, aussi bien auprès des enfants que des adultes.Le livre a connu une suite intitulée De l'autre côté du miroir. Les adaptations cinématographiques combinent souvent des éléments des deux livres. L'écrivain américain Martin Gardner a publié The Annotated Alice qui regroupe Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir accompagnés des poèmes victoriens que Lewis Carroll parodia dans le corps du texte.HistoriqueAlice Liddell photographiée en 1860 par Lewis Carroll.Le livre a été publié le 4 juillet 1865, trois ans jour pour jour après une promenade en barque sur l'Isis (qui coule à Oxford) effectuée par les révérends Dodgson (Carroll) et Robinson Duckworth2 en compagnie de trois jeunes filles:Lorina Charlotte Liddell (âgée de 13 ans, appelée Prima dans le poème d'ouverture).Alice Liddell (âgée de 10 ans, appelée Secunda dans le poème d'ouverture).Edith Liddell (âgée de 8 ans, appelée Tertia dans le poème d'ouverture).L'excursion commença au pont Folly près d'Oxford et finit une dizaine de kilomètres plus loin dans le village de Godstow. Durant le trajet, Dodgson raconta aux s¿urs Liddell une histoire qu'il venait d'inventer. Celle-ci fut suivie plus tard par Alice's Adventures Underground et finit par devenir Alice's Adventures in Wonderland.En 1998, un exemplaire de la première édition a été vendu 1,5 million de dollars, ce qui est une vente record pour un livre pour enfants. Seuls vingt-deux exemplaires de la première édition de 1865 auraient survécu. Dix-sept d'entre eux se trouvent dans des bibliothèques et cinq chez des particuliers.

  • von Marquis De Segur
    28,90 €

    " La matinée du 10 mai 1774, à Versailles, s¿écoula dans l¿attente de l¿événement qui ne faisait doute pour personne. Louis XV, dans la nuit précédente, avait bien, il est vrai, repris un moment connaissance, mais c¿étaient ces minutes de lucidité fugitive qui précèdent parfois l¿agonie. Il était prêt d¿ailleurs, pour le redoutable passage, sa maîtresse renvoyée, les sacrements reçus, les ordres donnés, de sa bouche, pour que son petit-fils, l¿héritier de son trône, fût tenu éloigné du foyer d¿infection qüétait sa chambre de mourant. Louis-Auguste, naguère Duc de Berry, maintenant Dauphin de France, se conformait, en sujet respectueux, à cette injonction suprême. Confiné depuis l¿aube dans les appartements de la Dauphine, avec quelques personnes de sa suite ou de son service, il guettait, plein d¿angoisse, les messagers qui se succédaient d¿heure en heure. Une seule fois, dans cette matinée, il fit acte d¿autorité. Une lettre de sa main adressée à l¿abbé Terray, contrôleur général, lui prescrivait de distribuer aux pauvres de Paris une somme de 200 000 livres, afin qüils priassent pour le Roi : « Si vous trouvez, ajoutait-il, que ce soit trop, vu les besoins de l¿État, vous les retiendrez sur ma pension et sur celle de Madame la Dauphine. » Cet ordre et les termes de ce billet, connus et publiés sur l¿heure, excitaient déjà de toutes parts un attendrissement général."

  • von Romain Rolland
    18,00 €

    " Au début de cette étude, j¿adresse mes remerciements affectueux à ma fidèle collaboratrice, ma s¿ur, et à mon ami Kalidâs Nâg, dont le grand savoir et l¿infatigable obligeance ont guidé mes pas dans la forêt de la pensée hindoue.Je remercie égaiement l¿éditeur S. Ganesan, de Madras, qui a mis à ma disposition une grande partie de ses publications."

  • von Jules Simon
    18,00 €

    " Nous avons vu émettre, il y a quelques années, bien des projets pour changer le sort des ouvriers. Aucun n¿a abouti.On n¿a rien fait parce qüon a voulu trop faire, et parce qüon a cru pouvoir improviser dans une matière très difficile. Pour faire réellement du bien aux ouvriers, il ne faut pas étudier les réformes en pleine révolution ; la peur et la colère conseillent mal. C¿est dans le calme, dans la profonde paix, quand le pesant marteau des usines résonne sans relâche, quand les manufactures regorgent de commandes, et que le public commence à perdre tout doucement le souvenir des clubs et de leurs bruyantes manifestations, c¿est alors que les philosophes, sans autre passion que celle de l¿humanité, doivent examiner les intérêts et peser les droits de ces milliers de travailleurs dont la vie s¿écoule devant un établi, et qui, malgré leur activité et leur énergie, ne sont jamais sûrs du lendemain."

  • von Jules Simon
    18,00 €

    " Comme il faut que tout soit attaqué en ce monde, et jusqüaux choses les plus saintes, la famille elle-même a eu de nos jours ses ennemis. Nous sommes heureusement débarrassés de ces étranges théories, qui, pour réformer la société, commençaient par outrager la nature; mais les transformations rapides de l¿industrie, en appelant de plus en plus les femmes dans les ateliers et en les arrachant à leurs devoirs d¿épouses et de mères, créent pour la famille un péril d¿une espèce toute différente et beaucoup plus grave. Faut-il s¿opposer, coûte que coûte, aux progrès du mal? Faut-il le subir comme une nécessité de notre temps et se borner à chercher des palliatifs? C¿est un problème d¿autant plus difficile à résoudre qüil intéresse à la fois la morale, la législation et l¿industrie."

  • von Romain Rolland
    18,00 €

    " Le livre que voici fait suite au volume : Au-dessus de la Mêlée. Il est entièrement composé d¿articles écrits et publiés en Suisse, depuis la fin de 1915 jusqüau commencement de 1919. Je les ai réunis sous le titre : Les Précurseurs ; car ils sont presque tous consacrés aux hommes de courage qui, dans tous les pays, ont su maintenir leur pensée libre et leur foi internationale, parmi les fureurs de la guerre et de la réaction universelle. L¿avenir célébrera les noms de ces grands Annonciateurs, bafoués, injuriés, menacés, emprisonnés, condamnés : Bertrand Russell, E.-D. Morel, Gorki, G.-Fr. Nicolaï, A. Forel, Andréas Latzko, Barbusse, Stefan Zweig, et les jeunes élites de France, d¿Amérique, de Suisse, luttant pour la liberté."

  • von Romain Rolland
    18,00 €

    " L¿auteur a cherché ici la vérité morale plus que la vérité anecdotique. Il a cru devoir user, dans cette action qüenveloppe une poésie légendaire, de plus de libertés avec l¿histoire qüil ne se l¿est permis en écrivant Danton. Dans cette dernière ¿uvre, il s¿est astreint à serrer d¿aussi près que possible la psychologie de quelques personnages : car le drame tout entier est concentré dans l¿âme de trois ou quatre grands hommes. ¿ Ici, rien de pareil : les individus disparaissent dans l¿océan populaire. Pour représenter une tempête, il ne s¿agit pas de peindre chaque vague, il faut peindre la mer soulevée. L¿exactitude minutieuse des détails importe moins que la vérité passionnée de l¿ensemble. Il y a quelque chose de faux et de blessant pour l¿intelligence dans la place disproportionnée qüont prise aujourd¿hui l¿anecdote, le fait divers, la menue poussière de l¿histoire, aux dépens de l¿âme vivante."

  • von Pierre de Ségur
    18,00 €

    " Dans la soirée du mercredi 24 janvier 1680, une nouvelle extraordinaire éclatait brusquement à Paris et à Saint- Germain, plongeant dans la stupeur bourgeois et gens de Cour. Le maréchal de Luxembourg, le vainqueur de Woerden, de Valenciennes, de Saint-Denis, l¿une des gloires de la France, le premier de ses capitaines depuis la mort de Turenne et la retraite du grand Condé, venait d¿entrer à la Bastille, inculpé d¿actes infamans, menacé, disait-on, de la peine capitale. Rien ne préparait les esprits à cette chute foudroyante. La veille encore, le maréchal, capitaine des gardes du corps, exerçait tranquillement sa charge auprès du Roi, qui lui faisait « bonne mine, » ainsi qüà l¿ordinaire. Un échange de cadeaux avait même, ce jour-là, attesté leur parfait accord : le duc ayant cédé à Louis XIV un magnifique cheval de guerre, le souverain avait riposté par le don d¿une épée de prix. À cette heure-là pourtant, l¿ordre d¿arrestation avait déjà reçu la signature royale. Luxembourg, disons-le, n¿était pas seul en cause ; d¿autres, ¿ d¿un rang égal, bien que de moindre illustration, ¿ étaient impliqués dans l¿affaire, et leurs noms, le lendemain, couraient de bouche en bouche. Sur ces derniers toutefois ne se referma pas la porte redoutable de la vieille forteresse : les uns, comme on verra, se mirent à l¿abri par la fuite ; les autres, plus nombreux, furent soumis à une simple enquête que ne suivit aucun effet. Seul, en toute cette classe d¿accusés, le procès fait à Luxembourg eut un cours régulier, fut instruit dans les formes et poussé jusqüau terme ; plus que tout autre donc, il peut donner matière à une étude approfondie."

  • von Joseph Bedier
    18,00 €

    " Ce travail de reconstitution de la célèbre légende française, d¿après les fragments conservés des poèmes français du douzième siècle et leurs imitations étrangères, a été entrepris par M. J. Bédier, sur l¿initiative de MM. Piazza et Cie (l¿Édition d¿Art), et publié par eux, pour la première fois, dans un volume de grand luxe, le Roman de Tristan et Iseut.Ce superbe ouvrage de bibliophile, tiré à nombre limité d¿exemplaires, est illustré d¿environ cent cinquante compositions en couleur exécutées par Robert Engels.La présente édition, définitivement revue et complétée par l¿auteur, contient plusieurs chapitres nouveaux."

  • von Washington Irving
    28,00 €

    " Assister à de nouvelles scènes, observer des caractères et des m¿urs inconnus, eut toujours beaucoup d¿attrait pour moi. Je n¿étais encore qüun enfant que déjà je commençais à voyager, à faire de nombreuses excursions. J¿allais à la découverte des parties non visitées, des régions ignorées de ma ville natale, le tout à la fréquente alarme de mes parents et au profit du crieur public. En grandissant j¿étendis le cercle de mes observations. Mes après-midi de congé se passaient à vaguer autour des pays environnants. Je m¿en rendis familiers tous les endroits historiquement oufabuleusement célèbres. Je connaissais tous les lieux où s¿était commis un vol, un assassinat, où s¿était fait voir un fantôme. J¿explorai les villages voisins, et ajoutai beaucoup à la somme de mes connaissances en notant leurs m¿urs et leurs coutumes, en conversant avec leurs sages et leurs grands hommes. Une fois je poussai même, c¿était un long jour d¿été, jusqüà la pointe de la colline la plus éloignée, d¿où je laissai mes regards s¿étendre sur bien des milles de terre inconnue, et fus profondément étonné de voir quel vaste globe j¿habitais."

  • von Gustave Schelle
    19,90 €

    " Il y a une quinzaine d¿années nous avons essayé dans un volume : Du Pont de Nemours et l¿École Physiocratique, de tracer l¿histoire des Physiocrates et de montrer l¿influence qüils ont exercée sur le XVIIIe siècle et sur le XIXe. En prenant pour cadre la vie de Du Pont de Nemours, le plus jeune d¿entre eux, le seul qui ait été mêlé aux événements de la Révolution, nous avons pu suivre la marche de leur École depuis l¿époque de ses succès jusqüà son déclin ; mais nous n¿avons dit de ses origines que ce qui était indispensable à notre exposé."

  • von Honore de Balzac
    18,00 €

    " Vers la fin du mois d¿octobre dernier, un jeune homme entra dans le Palais-Royal au moment où les maisons de jeu s¿ouvraient, conformément à la loi qui protège une passion essentiellement imposable. Sans trop hésiter, il monta l¿escalier du tripot désigné sous le nom de numéro 36.¿ Monsieur, votre chapeau, s¿il vous plaît ? lui cria d¿une voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême accroupi dans l¿ombre, protégé par une barricade, et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble."

  • von Anatole France
    18,00 €

    " L¿hôtel d¿Esparvieu dresse, sous l¿ombre de Saint- Sulpice, ses trois étages austères entre une cour verte de mousse et un jardin rétréci, d¿âge en âge, par des bâtisses toujours plus hautes et plus proches et dans lequel deux grands marronniers élèvent encore leurs têtes flétries. C¿est là que vécut, de 1825 à 1857, le grand homme de la famille, Alexandre Bussart d¿Esparvieu, vice-président du Conseil d¿État sous le gouvernement de Juillet, membre de l¿Académie des Sciences morales et politiques, auteur de l¿Essai sur les institutions civiles et religieuses des peuples, en trois volumes in-octavo, ouvrage malheureusement inachevé."

  • von Marquis de Sade
    19,00 €

    La Philosophie dans le boudoir ou Les Instituteurs immoraux est un ouvrage du marquis de Sade, publié en 1795.Le sous-titre en est Dialogues destinés à l'éducation des jeunes demoiselles.Extrait : " VOLUPTUEUX de tous les âges et de tous les sexes, c¿est à vous seuls que j¿offre cet ouvrage ; nourrissez-vous de ses principes, ils favorisent vos passions, et ces passions, dont de froids et plats moralistes vous effrayent, ne sont que les moyens que la nature emploie pour faire parvenir l¿homme aux vues qüelles a sur lui ; n¿écoutez que ces passions délicieuses, leur organe est le seul qui doive vous conduire au bonheur.Femmes lubriques, que la voluptueuse Saint-Ange soit votre modèle ; méprisez, à son exemple, tout ce qui contrarie les loix divines du plaisir qui l¿enchaînèrent toute sa vie."

  • von Romain Rolland
    18,00 €

    " Calme du c¿ur. Les vents suspendus. L¿air immobile...Christophe était tranquille ; la paix était en lui. Il éprouvait quelque fierté de l¿avoir conquise. Et secrètement, il en était contrit. Il s¿étonnait du silence. Ses passions étaient endormies ; il croyait, de bonne foi, qüelles ne se réveilleraient plus.Sa grande force, un peu brutale, s¿assoupissait, sans objet, dés¿uvrée. Au fond, un vide secret, un : « à quoi bon », caché ; peut-être le sentiment du bonheur qüil n¿avait pas su saisir. Il n¿avait plus assez à lutter ni contre soi, ni contre les autres."

  • von Romain Rolland
    26,00 €

    " Mon bon et cher Rolland, ma s¿ur1 me télégraphie de Nantes que la mobilisation générale vient d¿être ordonnée. Je prends donc immédiatement mes dispositions avant de rejoindre mon corps2 . Marguerite me fait mon petit baluchon : un gros chandail en laine de marin, passé sous ma tunique, me tiendra chaud pendant les nuits dormies en plein air. La pauvre femme, si forte jusqüà ce jour, commence à trembler. Mon ami, pourrez- vous lui écrire quelquefois ? De temps à autre, une parole d¿encouragement venue de vous, venue de mon ami, l¿aidera à supporterce¿eter ribleépr euve.Je suis calme, résigné à tout. Je pars, le crayon en main. Je vous embrasse, je t¿embrasse de tout mon c¿ur fraternel."

  • von Sophie Tolstoï & Leon Tolstoi
    18,00 €

    " Levée de bonne heure ; le rhume, je suis souffrante. Arrivée à Toula par un temps clair et doux. Non loin du pont, rencontré Liovotchka qui revenait déjà de promenade ; son expression était sereine, radieuse. Partout, toujours, j¿aime à l¿apercevoir, surtout lorsque je ne m¿y attends pas. ¿ A Toula, réglé quelques affaires : touché l¿argent provenant de la vente du bois ; discuté avec le prêtre d¿Ovsiannikovo au sujet du partage. J¿ai cédé sur la plupart des points et nous sommes presque arrivés à un accord. Je suis allée voir les Raievskii, les Sverbéiev et les Zinoviev chez qui j¿ai rencontré Arséniev, maréchal de la noblesse du département. Depuis l¿année dernière, je remarque que l¿on commence à me traiter en vieille femme. Bien que je n¿y sois pas accoutumée, cela ne me fait que peu de peine. Nous sommes si habitués à sentir qüil dépend de nous de susciter en autrui sympathie et admiration."

  • von Frederic Harrison
    18,00 €

    " Le livre dont nous publions la traduction n¿a pas la prétention de révéler au public français un nouveau Ruskin, après les pages si éloquentes et si vraiment inspirées de M. Robert de la Sizeranne, l¿étude si consciencieuse et si complète de M. Jacques Bardoux, l¿essai encore tout récent de M. André Chevrillon. Peut-être a-t-il du moins le mérite de s¿adresser à un public moins restreint, parce que, tout en étant l¿¿uvre d¿un homme qui est à la fois un philosophe, un littérateur et un artiste, il n¿a été spécialement écrit ni pour les philosophes, ni pour les littérateurs, ni pour les artistes. Pour la première fois, croyons-nous, on trouvera les ¿uvres si nombreuses, si touffues, parfois même si difficiles à lire de Ruskin, énumérées dans leur ordre chronologique, expliquées par les circonstances où elles sont nées, succinctement analysées et commentées par un esprit clair qui n¿a pas visé à autre chose qüà les faire comprendre et à en montrer, en dépit des apparences, la liaison intime et la suite harmonieuse."

  • von Nicolae Iorga
    18,00 €

    " Entre le centre de l¿Europe et la steppe russe, entre les régions brumeuses du Nord et le Midi ensoleillé qüest la Péninsule des Balkans, s¿étend toute une région dont l¿unité géographique n¿existe pas quant aux caractères positifs de la nature. Elle présente, au contraire, des contrastes frappants : les rudes hivers, riches en neige, de la Moldavie septentrionale ne ressemblent point au climat tempéré de la Valachie, où, pendant ces mois, quelques bourrasques seulement venues du Nord-Est donnent un aspect glacé aux riches campagnes, et où, le lendemain, dans la chaleur moite du dégel, février ressemble plutôt à un souriant début de printemps."

  • von Charles Bemont
    18,00 €

    " M. Nicolas Iorga ou Jorga est un Moldave. Il est né à Botuschani le 5 juin 1871. Docteur de l¿Université de Jassy, il est professeur d¿histoire à l¿Université de Bucarest, membre de l¿Académie roumaine, député au Parlement du royaume. Il est arrivé jeune à de hautes situations par son travail, sa science et son talent. Pour nous autres Français, il est intéressant de savoir en outre qüil est venu terminer en France ses années d¿apprentissage scientifique et qüil est élève diplômé de notre École pratique des Hautes-Études (Sorbonne). Chargé de missions à l¿étranger pour recueillir les documents relatifs à l¿histoire de son pays, il entreprit de longues et fructueuses explorations dans les archives et les bibliothèques européennes, en particulier dans celles de France, d¿Italie, d¿Autriche et d¿Allemagne."

  • von Anatole France
    18,00 €

    " De l¿Église romaine dans ses rapports avec les États. L¿Église de Rome est une puissance à la fois spirituelle et temporelle. Elle fonde ses droits à la souveraineté de l¿Univers sur les évangiles canoniques, sur la tradition de l¿Église primitive, sur la donation de Constantin, sur les sacrés canons et les sacrées décrétales.Qüelle possède un territoire ou n¿ait qüun palais pour domaine, l¿Église de Rome est un État. C¿est une puissance temporelle qui diffère des puissances avec lesquelles elle communique en ce que celles-ci mettent des limites à leur souveraineté, tandis que l¿Église n¿en saurait reconnaître à la sienne sans démentir son origine, altérer son caractère, se trahir et se renier elle-même. Au contraire des autres puissances qui, parce qüelles sont dans l¿humanité, acceptent les conditions où l¿homme et la nature les réduisent et plient leur volonté, leur courage et leurs lois à la force des choses, l¿Église ne peut rien abandonner des pouvoirs qui, selon sa doctrine constante, lui ont été remis comme un dépôt sacré ni renoncer à des droits qüelle prétend tenir du Ciel."

  • von Gabriel Seailles
    18,00 €

    " Léonard de Vinci a-t-il sacrifié l¿art à la science ? La question semble puérile : sa gloire ne répond-elle pas pour lui ? Hier encore, qui connaissait le savant ? qui ignorait l¿artiste ? Plus d¿un cependant l¿accuse ; on lui reproche d¿avoir été autre chose et plus qüun peintre ; on insinue qüil a laissé mourir en lui le poète. Déjà les contemporains se plaignaient. Le révérend Petrus de Nuvolaria, vice- général des carmélites, écrit à Isabelle d¿Esté : « Ses études mathématiques l¿ont à ce point dégoûté de la peinture, qüil supporte à peine de prendre une brosse. » Sabba da Castiglione écrit dans ses mémoires : « Quand il devait se consacrer à la peinture, où sans aucun doute il eût été un nouvel Apelle, il se donna tout entier à la géométrie, à l¿architecture, à l¿anatomie. » En fait, le Vinci est l¿un des plus rares peintres qui aient existé. Les choses de l¿esprit ne s¿évaluent point par poids et mesure. Si ses ¿uvres sont uniques, d¿un prix infini, ne le doivent-elles pas à la rencontre de ces deux esprits qüon veut opposer et qüil concilie ? Comme l¿artiste au savant, le savant est présent à l¿artiste. L¿art exquis du maître est fait de ce subtil mélange de curiosité et d¿émotion, de vérité et de tendresse, d¿exactitude et de fantaisie." Gabriel Séailles , agrégé de philosophie (1875), Docteur ès lettres (1884) a été Maître de conférences (1886), puis professeur, titulaire de la chaire d'histoire de la philosophie à la faculté des lettres de Paris (1898).

  • von Pierre de Courbetin
    18,00 €

    " Je n¿ai qüun regret ; c¿est de n¿avoir pas quinze ans et de ne pas être élève de l¿École Monge. C¿est un véritable lieu de délices. On y étudie les lettres et les sciences avec de bons maîtres en suivant de bonnes méthodes : on y fait de la gymnastique dans une cour superbe, et plusieurs fois par semaine on se rend au bois de Boulogne pour monter à cheval, faire du canotage sur le lac ou se livrer à d¿interminables parties de cricket. Les esprits chagrins prétendent qüà tant chevaucher et tant canoter on perdra quelque chose de ses chances pour le baccalauréat, M. Godart, le directeur de l¿École, n¿en croit rien et je suis de son avis. Il a bien remarqué, dans les premiers jours de l¿éducation athlétique, un peu de dissipation ; on galopait par la pensée au bois de Boulogne quand on aurait dû être absorbé par le binôme de Newton. Mais l¿équilibre s¿est déjà rétabli et M. Godart ne doute pas d¿avoir cette année, aux examens de la Sorbonne, autant de succès que l¿année passée."

  • von Andre Suares
    18,00 €

    " La Norvège, navire de fer et de granit, gréé de pluie, de forêts et de brumes, est mouillée dans le Nord entre la frégate de l¿Angleterre, les quais de l¿Océan glacial, et la berge infinie de l¿Orient qui semble sans limites. La proue est tournée vers le Sud ; peu s¿en faut que le taille-mer n¿entre comme un éperon au défaut de la plaine germanique et des marais bataves. À l¿avant, la Norvège est sculptée, en poulaine, de golfes et de rochers : tout l¿arrière est assis, large et massif, dans la neige et les longues ténèbres. "

  • von Marcel Tissot
    18,00 €

    " L¿antique Séquanie, bien connue des écrivains anciens et souvent citée par Jules César, était une contrée importante de la Gaule Orientale. Il serait, croyons-nous, téméraire de reculer son origine aussi loin qüunauteur Franc-Comtois du XVIe siècle s¿est plu à le faire, sans hésitation, comme s¿il avait eu sous les yeux des monuments historiques irrécusables. Nous nous contenterons d¿exposer cette opinion et de citer deux pages de cet érudit, en respectant scrupuleusement l¿orthographe et le style archaïque; elles serviront d¿introduction à ce récit."

  • von Camille Mauclair
    18,00 €

    Extrait : " Il ne nous sera pas donné en cet ouvrage d¿écrire une histoire complète de l¿impressionnisme français, et d¿y enclore tous les détails attachants qüelle pourrait comporter, et par elle-même, et à cause du temps si curieux où son évolution s¿est déroulée: les proportions de ce livre nous engageront seulement à résumer le plus clairement et le plus simplement possible les idées, les personnalités et les ¿uvres d¿un considérable groupe d¿artistes qui n¿ont pu être bien connus à cause de plusieurs conditions, et sur lesquels de graves erreurs ont été trop souvent formulées. Ces conditions sont très évidentes; d¿abord, les impressionnistes n¿ont pu se montrer aux Salons, soit que les jurys leur en refusassent l¿entrée, soit qüils s¿abstinssent de leur propre volonté. Ils ont, sauf de très rares exceptions, exposé toujours à l¿écart, dans des galeries particulières où un public très restreint les connut: toujours attaqués et pauvres jus- qüen ces dernières années, ils n¿eurent aucun des bénéfices de la publicité et de la gloriole. Enfin, c¿est depuis très peu de temps que l¿admission au Musée du Luxembourg de la collection Caillebotte, incomplète, mal présentée d¿ailleurs, permet au public de se faire une idée sommaire de l¿impressionnisme; et pour achever l¿énumération des obstacles, il faut dire qüil n¿existe à peu près aucune photographie d¿¿uvres impressionnistes dans le commerce" Camille Mauclair n'est pas un historien de l'art, mais un polygraphe inépuisable qui a laissé plus de cent ouvrages et plusieurs milliers d'articles. Toutefois il a écrit des livres et des articles d'histoire de l'art qui, sans avoir un statut scientifique reconnu, illustrent néanmoins un mode de diffusion fondamental pour la discipline. Lui-même ne se serait jamais défini comme historien de l'art, quoiqu'il ait signé un « catalogue raisonné » de Greuze, mais comme « écrivain d'art », appellation qui eut cours chez les symbolistes ; de plus, comme critique, il estimait pouvoir rédiger ce qu'il appelait des « études d'art ancien », tout autant que des « études d'art moderne » : ces deux expressions recouvrent ainsi son ¿uvre d'historien qui, malgré sa facilité et parfois sa médiocrité, mérite de figurer ici, comme reflet d'une approche de l'histoire de l'art issue de la période symboliste et comme témoin d'un moment où se mettent en place de nombreuses collections de vulgarisation qui assurent à la discipline une nouvelle forme de socialisation, parallèle à son institutionnalisation universitaire.

  • von J. E. Crawford Flitch
    18,00 €

    First published in 1912, Crawford Flitch's seminal book takes as its text the transition in the theatre, in the late nineteenth century, from dance to spectacle, as producers responded to, and perhaps helped to shape, public taste, and the consequent decline of classical ballet. Flitch is sharply critical of this decline, but sees a light on the horizon in the shape of the arrival of Serge Diaghilev's Ballets Russes, whose dancers and early performances he discusses in some detail. The chapters are: The ancient and modern attitude towards the dance, The rise of the ballet, The heyday of the ballet, The Skirt dance, The Serpentine Dance, The high kickers, The revival of classical dancing, The Imperial Russian Ballet, The repertory of the Russian Ballet, The Russian dancers, The English Ballet, Oriental and Spanish dancing, The revival of the Morris Dance, and The future of the dance.Extrait : " It is not unlikely that when the art historian of the future comes to treat of the artistic activity of the first decade of the twentieth century, he will remark as one of its most notable accomplishments a renaissance of the art of the Dance. That this renaissance is an accomplished fact, is a matter of com- mon knowledge. Within a relatively short period there have appeared several great dancers, who must necessarily have been preparing them- selves for a considerable time previously to their appearance, yet as it were in secret, without cognisance of one another, with a common aim, but without a common plan. Contemporaries in time, they have been as far removed in space as the East is from the West. In all movements which touch the spirit, this circumstance of the simultaneous but independent manifestation of a common impulse is at once the most general and the most unaccountable. The still small voice whispers into space and those of a delicate hearing hear and respond. We content ourselves by repeating the explanation, which is no explanation, that the movement is ¿in the air.¿

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