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  • von George Sand
    22,00 €

    George Sand, nom de plume d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'¿uvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.À l'image de son arrière-grand-mère, Louise Dupin, qu'elle admire, George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice.Extrait : " Permettez moi, mon père, d¿écrire votre nom sur la première page de mon premier grand travail. Il vous revient de droit. C¿est vous qui m¿avez appris à aimer George Sand. Ceux qui vous connaissent sauront en ouvrant ce livre, qüil n¿a pu être dicté que par l¿amour de la vérité. Que ceux qui ne vous connaissent pas se disent que je trace ici avec toute ma piété filiale le nom de mon meilleur ami."

  • von Louis De Lomenie
    22,00 €

    " Quel que soit le rang qüon assigne au roman dans la hiérarchie des productions de l¿esprit humain, il faut bien reconnaître que depuis que cet aliment intellectuel est entré dans nos habitudes, nul autre ne fut jamais d¿un usage aussi général. Durant tout le moyen âge, lorsque les hommes, vivant par petits groupes isolés, n¿ont entre eux que des communications orales et ne se réunissent en grand nombre qüà de rares intervalles, sous l¿influence du sentiment religieux, leur intelligence, en dehors des préoccupations religieuses, se nourrit presque exclusivement de fictions romanesques récitées de bourgade en bourgade, de château en château, par les troubadours et les trouvères. Plus tard, l¿invention de l¿imprimerie s¿applique tout d¿abord à la multiplication sans fin des romans. Plus tard encore, à mesure que la société s¿éclaire et se transforme, à mesure que les chefs-d¿¿uvre apparaissent dans toutes les autres parties de la littérature, le roman se transforme de son côté, se diversifie, se perfectionne, et captive les esprits raffinés du XVIIe et du XVIIIe siècle, comme il charmait jadis les rudes générations du moyen âge. De nos jours enfin, où la vie réelle est si remplie de labeurs, d¿entreprises, de sollicitudes pour les uns et de distractions pour les autres, le roman, loin de perdre son prestige, est plus que jamais en possession de la popularité. "

  • von Emile Zola
    26,00 €

    " Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d¿une obscurité et d¿une épaisseur d¿encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n¿avait la sensation de l¿immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d¿avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d¿arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d¿une jetée, au milieu de l¿embrun aveuglant des ténèbres."

  • von Romain Rolland
    18,00 €

    Cette biographie de Haendel est parue pour la première fois en 1910. Près d'un siècle plus tard alors que la musique baroque est reconnue comme ayant eu une influence sur la vie musicale des décennies suivantes, cet ouvrage Romain Rolland garde toute sa pertinence. "Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface, on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux, ennuyeux à force d'emphase ; " une, perruque ", et même un peu mitée. [...] C'était une sorte de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément naturel. Telle était l'idée qu'on se faisait de Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. IL avait alors quarante-quatre ans, déjà une longue couvre derrière lui, à la fois littéraire et musicologique, sans compter une embardée du côté de la peinture. Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche, les préférences de Romain Rolland vont à l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un Haendel, par les proportions épiques de ses couvres et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs de prédilection." Loin de faire l'hagiographie du musicien, il en résulte un livre écrit avec rigueur et pertinence, qui replace Haendel comme l'ancêtre et précurseur de Beethoven ou Wagner. Extrait : " Ce n¿est pas après quelques années d¿études, et en quelque deux cents pages que l¿on peut donner un aperçu de l¿¿uvre colossal de Hændel. Pour bien parler de cette vie, il faudrait une vie ; et celle même du laborieux et enthousiaste Chrysander, qui lui fut consacrée, a été à peine suffisante. Nous avons fait ce que nous avons pu ; que l¿on excuse nos fautes ! Ce petit livre ne prétend à rien de plus qüà être une esquisse très sommaire de la vie et de l¿esthétique de Hændel. Dans un prochain volume, j¿étudierai plus en détail le caractère de Hændel, son ¿uvre, et son temps."

  • von Romain Rolland
    18,00 €

    " Drame historique et philosophique écrit en 1899 : la pièce « Danton » a été donnée, pour la première fois, au Nouveau Théâtre, le 29 décembre 1900 et publiée chez Hachette en 1909.Romain Rolland (1866-1944) Écrivain français, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1915 D'une culture sculptée par la passion de l'art et de la musique et le culte des héros, il rechercha durant toute sa vie un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à rechercher la paix pendant et après la Première Guerre mondiale. Il était animé d'un idéal humaniste ."

  • von Rudyard Kipling
    18,00 €

    " DANS le nord de l¿Inde il y avait un monastère appelé la Chubara de Dhunni Bhagat. Personne ne se rappelait rien concernant ce Dhunni Bhagat. Il avait passé sa vie à gagner un peu d¿argent et l¿avait entièrement dépensé, comme tout bon Hindou devrait faire, à une ¿uvre pie : la Chubara. Ce monastère était plein de cellules de brique, où s¿étalaient en couleurs claires des images de dieux, de rois et d¿éléphants, et où des prêtres épuisés par les macérations restaient à méditer sur les fins dernières des choses ; les allées étaient pavées de briques, et les pieds nus des milliers de pèlerins y avaient creusé des sillons. Des touffes de manguiers avaient surgi d¿entre les briques, de grands pipals ombrageaient le treuil du puits qui grinçait tout le long du jour, et des hordes de perroquets jacassaient dans les branchages. Écureuils et corbeaux étaient familiers en ce lieu, car ils savaient que jamais un prêtre ne les toucherait."

  • von Rudyard Kipling
    19,90 €

    " La porte du fumoir exposée au vent venait de rester ouverte au brouillard de l¿Atlantique Nord, tandis que le grand paquebot roulait et tanguait, en sifflant pour avertir la flottille de pêche.« Ce petit Cheyne, c¿est la peste du bord, » dit, en fermant la porte d¿un coup de poing, un homme en pardessus velu et frisé. « On n¿en a nul besoin ici. Il est par trop impertinent. »Un Allemand à cheveux blancs avança la main pour prendre un sandwich et grommela entre ses dents :« C¿est une esbèce que che gonnais. L¿Amérique en est bleine de tout bareils. Che fous tis que vous tefriez gomprendre les bouts de corde gratis tans fotre tarif. »¿ Peuh ! Il n¿est pas mauvais au fond. Il est plutôt à plaindre qüautre chose, dit d¿une voix traînante un habitant de New-York, lequel gisait étendu de tout son long sur les coussins, au-dessous de la claire-voie humide. On l¿a toujours traîné de tous côtés, d¿hôtel en hôtel, depuis sa sortie de nourrice. Je causais avec sa mère ce matin. C¿est une femme charmante, mais qui n¿a aucune prétention à le diriger. Il va en Europe achever son éducation."

  • von Elizabeth Gaskell
    19,90 €

    " Mes parents m¿avaient envoyée à Édimbourg afin d¿y recevoir les soins d¿un certain M. Dawson qui avait la réputation de guérir le genre de maladie dont j¿étais alors atteinte. Accompagnée de miss Duncan, mon institutrice, je devais profiter des excellents maîtres que renferme l¿ancienne capitale de l¿Écosse, et suivre leurs préceptes en même temps que les prescriptions du docteur. Il me fut bien douloureux de quitter ma famille, d¿abandonner la vie joyeuse que mes s¿urs et mes frères menaient à la campagne, et de remplacer notre grande maison, pleine de lumière et de soleil, par le petit appartement sombre et enfumé où je me trouvai seule avec ma gouvernante, qui était silencieuse et grave par nature. Il me fut bien pénible d¿échanger nos courses à travers les prés et les bois, nos jeux bruyants dans le jardin, pour des promenades dans la ville, où il fallait se tenir droite, avoir son châle mis d¿une façon régulière, et son chapeau soigneusement attaché."

  • von Anonyme
    21,00 €

    " LES lois sont exécutoires dans tout le territoire français, en vertu de lapromulgation qui en est faite par le PREMIER CONSUL.Elles seront exécutées dans chaque partie de la République, du moment où la promulgation en pourra être connue.La promulgation faite par le PREMIER CONSUL sera réputée connue dans le département où siégera le Gouvernement, un jour après celui de la promulgation ; et dans chacun des autres départemens, après l¿expiration du même délai, augmenté d¿autant de jours qüil y aura de fois dix myriamètres [environ vingt lieues anciennes] entre la ville où la promulgation en aura été faite, et le chef-lieu de chaque département."

  • von Stefan Zweig
    18,00 €

    " La santé, pour l¿homme, est une chose naturelle, la maladie une chose antinaturelle. Le corps en jouit aussi naturellement que le poumon jouit de l¿air et l¿¿il de la lumière. La santé vit et croît silencieusement en l¿homme en même temps que le sentiment général de la vie. La maladie, au contraire, s¿introduit subitement en lui comme une étrangère, se rue à l¿improviste sur l¿âme effrayée et agite en elle une foule de questions. Car puisque cet ennemi inquiétant vient du dehors, qui l¿a envoyé ? Se main- tiendra-t-il, se retirera-t-il ? Peut-on le conjurer, l¿implorer ou le maîtriser ? Les griffes aiguës de la maladie suscitent au c¿ur de l¿homme les sentiments les plus opposés : crainte, confiance, espérance, résignation, malédiction, humilité et désespoir. La maladie pousse le malade à questionner, à penser et à prier, à lever dans le vide son regard épouvanté et à inventer un être vers qui il puisse se tourner dans son angoisse. C¿est la souffrance tout d¿abord qui a créé chez l¿homme le sentiment de la religion, l¿idée de Dieu."

  • von Leon Daudet
    18,00 €

    Léon Daudet est alors enpleine gloire. Journaliste à l A c t i o n Française et critique littéraire reconnu, son poids politique ne fait que croître durant la guerre 14-18. Il est élu député trois ans plus tard. Léon Daudet vit, à cette époque, un moment de stabilité dans ses engagements personnels. Il semble avoir trouvé sa voie. Après des hésitations professionnelles (médecine, littérature), des déboires familiaux (divorce, décès de son père), il est remarié et père d'un deuxième garçon de 8 ans, Philippe. L'Hérédo est publié dans un moment particulier de l'histoire de la psychanalyse, même si Léon Daudet n'y fait aucune mention, et qu'il n'ait probablement pas lu les ouvrages de Jung et de Freud. Ceux-ci se livrent depuis quatre années à une controverse sur l'hypothèse d'un inconscient collectif, défendue par Jung dans son ouvrage Métamorphoses et symboles de la libido. -+-nervure-psy.comExtrait : " Ce livre, et celui qui suivra sans doute, se proposent un double but : d¿abord, montrer comment, contrairement à un préjugé courant, la personnalité humaine tend à se réaliser pleinement au cours de la vie et à échapper à la servitude héréditaire. Ensuite, aider à cette réalisation et à cette délivrance. Ainsi se trouvera établi le fondement psychologique et physiologique de la responsabilité morale. Ainsi seront, je l¿espère du moins, dissipées les tenaces erreurs que le fatalisme scientifique et le déterminisme son compère avaient, depuis une soixantaine d¿années surtout, accréditées contre la liberté intérieure. Nos ascendants pèsent sur nous, mais nous pouvons secouer leurs chaînes."

  • von Charles Duclos
    18,00 €

    Les Confessions du comte de *** sont un roman-mémoires publié en 1741 par Charles Pinot Duclos à Amsterdam.GenèseLes contemporains de Duclos ont rapporté que l¿origine de la rédaction des Confessions du comte de *** remonterait à une conversation avec Fontenelle. Ce dernier, que Duclos rencontrait, bien avant cette époque, chez Claudine de Tencin, et qui avait été frappé de sa conversation, de ses réflexions sur la société et de ses portraits, l¿avait engagé à écrire, à composer quelque ouvrage. « Sur quoi ? demanda Duclos. ¿ Sur ce que vous venez de dire », reprit Fontenelle. Duclos se souvint sans doute de ce conseil, lorsqüil écrivit les Confessions du comte de ***. Très bien reçu du public, ce roman fit partie jusqüen 1760, avec les Lettres d'une Péruvienne ou les Malheurs de l'amour, des neuf romans les plus lus en France1.AnalyseCette ¿uvre eut d¿autant plus de succès qüon y reconnut bien des figures, quoique Duclos se soit défendu, dans l¿avertissement, d¿avoir voulu peindre qui que ce fût. Le public ne crut guère à ces déclarations qui ne tirent pas à conséquence et, après la mort de leur auteur, le critique d¿origine suisse La Harpe, qui avait vécu au milieu des modèles, écrivait : « Porté de bonne heure dans la meilleure compagnie, en même temps qüil en goûtait les agréments en homme d¿esprit, il l¿observait en homme de talent. Celui de dessiner des caractères était alors fort à la mode, surtout dans la société de Mme de T***, et de M. le comte de F***. La manière d¿écrire de M. Duclos se prêtait merveilleusement à ce genre : aussi les Confessions du comte de *** ne sont-elles qüune galerie de portraits tous supérieurement tracés. »Dans ce que certains ont appelé un « roman à portraits », le lecteur trouve les portraits successifs de la dévote Mme de Gremonville, la précieuse Mme de Tonins, Mme de Persigny la dissipée, la capricieuse Mme d¿Albi, la coquette Mme de Lery, puis la facile, la libertine, la scélérate, la conseillère, la financière, la bourgeoise, et par-dessus tout la charmante Mme de Selve, qui représente le sentiment, l¿amour vrai, et dont l¿histoire clôt de façon vertueuse un roman qui n¿avait pas commencé ainsi.RéactionsCe roman connut un vif succès, attesté par les quatre éditions qui se succédèrent avant la fin de 17422. Cet ouvrage, qui, après sa publication établit vraiment la réputation de son auteur, fut également l¿objet d¿attaques, la même année : un avocat de Toulouse, du nom de Soubeyran de Scopon, qui lui reprochait d¿être trop léger, le critiqua dans un opuscule intitulé Examen des Confessions du comte de ***, Amsterdam, 1742 ; presque en même temps, paraissait l¿Examen des Confessions du comte de ***, avec une absolution générale des fautes qu'il a faites pendant sa vie et celles qui se trouvent dans son livre, par le R. P. P***, cordelier du grand couvent, 1742.

  • von Henri Ferrand
    18,00 €

    " Pour le voyageur parti le soir de Paris, le coup de théâtre se produit surtout en débouchant sur la baie d¿Agay. Sous la magie du soleil levant le tableau parfait que forment la mer bleue donnant de ses franges d¿écume l¿assaut aux rochers rouges, les pins sombres balançant leur ondoyant panache dans une lumière à la fois douce et vibrante, est une puissante révélation qui captive d¿emblée les facultés humaines. Tout au long de cette Corniche d¿Or si bien nommée, l¿acuité des sensations se maintient et se renouvelle. A la pointe d¿Antèore, au cap Roux, aux rochers du Trayas, l¿enthousiasme s¿excite de plus en plus, il arrive à son comble à la Pointe de l¿Esquillon, puis il s¿apaise doucement dans le site ravissant de Théoule, et l¿on a recueilli la quintessence du plaisir que distillent tous les points de la côte."

  • von Paul Dupuy
    18,00 €

    " Les premiers éléments de cette étude ont été réunis depuis longtemps au cours de recherches relatives à l¿histoire de l¿École Normale. Je m¿étais proposé l¿année dernière de les utiliser en rédigeant une courte biographie comme annexe à l¿étude purement scientifique que M. Sophus Lie a écrite sur Galois, dans le Livre du centenaire de l¿École Normale. Le temps m¿a fait défaut, moins pour écrire que pour compléter les recherches qui me semblaient indispensables. Peut-être ne les aurais-je pas reprises de si tôt, si la Société Mathématique n¿avait pas annoncé une édition des ¿uvres de Galois jusqüici dispersées dans les divers recueils scientifiques où elles ont paru, ou réunies dans les Annales de Liouville, que les mathématiciens n¿ont pas toujours facilement à leur disposition. L¿occasion m¿a paru bonne pour achever mon enquête que j¿ai poussée dans toutes les directions, en cherchant à pénétrer la personne de Galois le plus intimement possible, et à l¿éclairer aussi du dehors par une connaissance exacte du temps et des circonstances particulières où il a vécu."

  • von Adrien Baillet
    26,00 €

    " Contenant ce qui s¿est passé au sujet de M. Descartes, depuis le têms de la connoissance qüil fit avec les Professeurs d¿Utrecht, jusqüà la publication de ses Méditations Méthaphysiques.CHAP.. M. Roy, ou Régius apprend la méthode & les principes de la Philosophie de M. Descartes par la bouche de M. Rénéry, & par la lecture des Essais de cette Philosophie. Il les enseigne à ses Écoliers, & il parvient par ce moyen a une Chaire de Professeur en Médecine dans l¿Univerfité d¿Utrecht, Obstacles survenus durant la brigue de cette Chaire. M. Régius regarde M. Descartes comme l¿auteur de sa fortune & de ses connoissances. Il se déclare son Disciple, & se dévouë à luy d¿une manière particulière. Confusion dans les lettres imprimées de M. Descartes."

  • von Paul Laumonier
    28,00 €

    " La biographie de Ronsard que Claude Binet nous a laissée a longtemps fait autorité. Comme elle était la seule qui fût écrite par un contemporain, un disciple, un familier du poète, et qui parût assez nourrie de faits, sans avoir, à beaucoup près, l¿allure oratoire des panégyriques prononcés le jour des obsèques solennelles au collège de Boncourt, on crut pouvoir lui accorder un grand crédit ; et cela non seulement au XVIIe siècle, peu difficile en matière de tradition historique, non seulement au XVIIIe, où, malgré les progrès de l¿esprit critique, on accepta généralement sur le compte de Ronsard très délaissé les connaissances traditionnelles, mais encore au XIXe, qui, plus curieux, étudia son ¿uvre avec un intérêt croissant."

  • von Aimé Doumenc
    18,00 €

    " La 9e armée française est une unité de l'armée de terre française qui a combattu durant la Première et la Seconde Guerre mondiale. La 9e armée est recréée le 15 octobre 1939 à partir du détachement d'armée des Ardennes, et est sous la direction du groupe d'armées n° 11. La 9e armée conserve des lacunes dans les services et unités organiques et son état-major reste d'un niveau moyen, ce qui diminue l'influence de ses relations avec les états-majors supérieurs (GA1, QGQ)2. Sous le commandement du général Corap, elle occupe une région dont le front à défendre est situé entre Trélon, en liaison avec la 1re armée, et Pont-à-Bar (Donchery) où commence le secteur de la 2e armée; ce front couvre les trouées de Rocroi et Anor puis s'appuie notamment sur la Meuse entre Revin et Pont-à-Bar, excepté pour la tête de pont de Charleville-Mézières. Cette tête de pont bénéficie des fortifications les plus solides du secteur de la 9e armée; ailleurs elles sont relativement faibles. L'attention au cours de la drôle de guerre se porte sur l'amélioration des organisations défensives entre Trélon et Rocroi mais la population, non évacuée, contrarie les travaux. "

  • von Francois Arago
    18,00 €

    " Je n¿ai pas la sotte vanité de m¿imaginer que quelqüun, dans un avenir même peu éloigné, aura la curiosité de rechercher comment ma première éducation s¿est faite, comment mon intelligence s¿est développée ; mais des biographes improvisés et sans mission, ayant donné à ce sujet des détails complètement inexacts, et qui impliqueraient la négligence de mes parents, je me crois obligé de les rectifier."

  • von Angus Hamilton
    22,00 €

    " Rien ne serait plus naturel que la guerre fût le résultat de la crise présente ; pourtant on peut dire également que rien n¿est moins certain. Si le terrain des hostilités n¿était pas limité à l¿Extrême-Orient, et si la puissance qui se trouve en face du Japon était une autre que la Russie, on pourrait prédire positivement que la guerre éclatera. Mais avec la Russie, la considération de la valeur stratégique de sa position en Mandchourie doit exercer une influence prédominante sur ses résolutions. Pour ceux qui n¿ont pas étudié de près l¿histoire militaire, aussi bien que pour ceux qui n¿ont pas une connaissance étendue de la situation, la position dans laquelle la Russie se trouve placée offre le plus grand intérêt. Il n¿existe certainement, en dehors de la marche de Napoléon sur Moscou, aucune guerre, dans les annales de l¿histoire militaire, qui puisse se comparer aux difficultés qui assiègent la Russie en Mandchourie et en Corée. De plus, sa position navale n¿est pas meilleure que sa position sur terre. Sur terre, un chemin de fer à voie unique, traversant le c¿ur d¿un pays ennemi, se termine à Port- Arthur."

  • von Francois Arago
    9,50 €

    " Messieurs, un académicien, jadis, ne différait d¿un autre académicien, que par le nombre, la nature et l¿éclat de ses découvertes. Leur vie, jetée en quelque sorte dans le même moule, se composait d¿événements peu dignes de remarque. Une enfance plus ou moins studieuse ; des progrès tantôt lents, tantôt rapides ; une vocation contrariée par des parents capricieux ou aveugles ; l¿insuffisance de fortune, les privations qüelle amène à sa suite, trente ans d¿un professorat pénible et d¿études difficiles, tels étaient les éléments tout ordinaires dont le talent admirable des anciens secrétaires de l¿Académie a su tirer ces tableaux si piquants, si spirituels, si variés, qui forment un des principaux ornements de vos savantes collections."

  • von Francois Arago
    18,00 €

    James Watt, né le 19 janvier 1736 à Greenock en Écosse et mort le 25 août 1819 à Heathfield Hall, dans sa maison à Handsworth (localité maintenant intégrée à Birmingham, en Angleterre) est un ingénieur écossais dont les améliorations sur la machine à vapeur furent une des étapes clé dans la révolution industrielle. Il a animé la Lunar Society de Birmingham. En hommage à ses recherches, le watt (symbole W), a été donné à l'Unité internationale de puissance, ou de flux énergétique (dont le flux thermique)

  • von Francois Arago
    18,00 €

    " La biographie dont je vais donner lecture est d¿une longueur inusitée, malgré les nombreuses coupures que j¿y ai faites ce matin même. Je pourrais, pour m¿excuser, dire que Gay-Lussac n¿était pas un académicien ordinaire, qüil occupera une place très-éminente dans l¿histoire scientifique de la première moitié du XIXe siècle, que les titres seuls des importants Mémoires qüil a publiés rempliraient un grand nombre de pages, etc., etc. ; mais j¿aime mieux l¿avouer sincèrement, je me suis aperçu trop tard que j¿avais dépassé les limites généralement convenues, et lorsqüil ne me restait plus le temps nécessaire pour donner une autre forme à mon travail."

  • von Victor Considerant
    18,00 €

    " Ceci n¿est pas un livre et n¿est pas destiné au public, c¿est une simple communication confidentielle, ¿si l¿épithète peut s¿appliquer à un document imprimé,¿adressée à des amis.La fondation à laquelle ce Rapport conclut doit revêtir un caractère public et très général sans doute; m il importe à la conservation du principe dans lequel elle est conçue qüelle soit originairement nouée par des individualités déjà fraternellement unies, et représentant ce principe dans toute sa pureté intellectuelle et morale. L¿¿uvre ne doit donc entrer dans sa phase de grande publicité et appeler les concours extérieurs, que postérieurement à la formation d¿un noyau composé d¿éléments homogènes, sympathiques entre eux, en même temps que dévoués au but social, à l¿Idée principiante de la fondation.Telles sont les raisons qui circonscrivent, pour les premiers moments, le cadre de ceux à qui s¿adresse la Proposition contenue dans ce Mémoire. Elles ont autorisé l¿auteur à parler, dans quelques passages, un langage d¿École, qui pourrait n¿être pas toujours très-intelligible au public proprement dit, et ont motivé le sous-titre de Rapport à mes Amis, donné à son travail."

  • von Georges D' Heylli
    18,00 €

    " Le Saint-Denis de M. Viollet-Leduc terminé sera certainement le plus beau titre de gloire de ce savant et habile architecte Il ne faut point se dissimuler qüil a entrepris la tâche la plus difficile, la plus délicate et en même temps la plus considérable qüaucun architecte ou homme d¿art de ce temps-ci ait tenté de mener à bonne fin. Rendre à nos yeux le Saint-Denis primitif, le Saint-Denis de Suger et de Saint-Louis, le Saint- Denis absolument complet, tel que l¿avait trouvé la Révolution à la veille de la dévastation des caveaux où gisaient ensevelis les restes de la monarchie française, M. Viollet-Leduc n¿a pas entrepris moins que cela ! Il s¿est pris d¿une belle et noble passion pour la basilique amoindrie, il a recueilli, partout où il a pu les retrouver, les richesses arrachées à ses murs et à ses tombes ; il a réuni et fouillé tous les documents, tous les plans, tous les livres qui pouvaient retracer à ses yeux et livrer à ses investigations les indices certains d¿un passé si violemment disparu, et il s¿est mis héroïquement à l¿ouvrage avec des ressources relativement restreintes et qui n¿ont pas toujours permis un travail sans interruption"

  • von Olivier De Gourcuff
    18,00 €

    " Il n¿y a pas eu de grand poète, en Bretagne, depuis les bardes inconnus dont M. de la Villemarqué s¿est fait l¿interprète habile et ému, jusqüà Auguste Brizeux, l¿initiateur et le modèlede la poésie intime et locale, l¿émule de William Cowper et du G¿the d¿Hermann et Dorothée. Mais, à défaut des poètes qui tracent un sillon enflammé ou laissent traîner une douce lueur d¿étoiles, la Bretagne a vu naître et se consacrer à la Muse, des dernières années du XVe siècle aux premières du XIXe, bien des talents ingénieux et aimables, que les caprices de la mode et l¿éloignement de la capitale ont fait méconnaître ou oublier."

  • von Léon Blum
    18,00 €

    " Le vice propre du mariage actuel, c'est qu'il unit un homme tendant ou déjà parvenu, à la période monogamique avec une femme neuve, avec une femme qui, normalement, avant de se fixer, devrait dépenser, épuiser l'instinct de changement qui est en elle.Le mariage est la monogamie codifiée, et la monogamie ne correspond, chez l'homme ou chez la femme normale, qu'à un état second du coeur et des sens. Tout mariage qui unit l'homme et la femme avant qu'ils soient parvenus l'un et l'autre à cet état est un mauvais mariage."

  • von Condorcet
    19,00 €

    " CONDORCET proscrit, voulut un moment adresser à ses concitoyens un exposé de ses principes, et de sa conduite comme homme public. Il traça quelques lignes ; mais prêt à rappeler trente années de travaux utiles, et cette foule d¿écrits, où depuis la révolution on l¿avait vu attaquer constamment toutes les institutions contraires à la liberté, il renonça à une justification inutile. Étranger à toutes les passions, il ne voulut pas même souiller sa pensée par le souvenir de ses persécuteurs ; et dans une sublime et continuelle absence de lui-même, il consacra à un ouvrage d¿une utilité générale et durable, le court intervalle qui le séparait de la mort. C¿est cet ouvrage que l¿on donne aujourd¿hui ; il en rappelle un grand nombre d¿autres, où dès longtemps les droits des hommes étaient discutés et établis ; où la superstition avait reçu les derniers coups ; où les méthodes des sciences mathématiques, appliquées à de nouveaux objets, ont ouvert des routes nouvelles aux sciences politiques et morales ; où les vrais principes du bonheur social ont reçu un développement et un genre de démonstration inconnu jusqüalors ; où enfin on retrouve par-tout, des traces de cette moralité profonde qui bannit jusqüaux faiblesses de l¿amour-propre, de ces vertus inaltérables, près desquelles on ne peut vivre sans éprouver une vénération religieuse."

  • von Francois Arago
    18,00 €

    " Messieurs, le savant, illustre à tant de titres, dont je vais raconter la vie, fut enlevé à la France il y a déjà un demi- siècle. Je me hâte d¿en faire la remarque, pour bien établir que j¿ai choisi ce sujet sans m¿arrêter à des réclamations dépourvues, suivant moi, de justesse et d¿à-propos. La gloire des membres de la première Académie des sciences est un héritage de l¿Académie actuelle. Nous devons la chérir comme les gloires plus modernes ; il faut l¿entourer des mêmes hommages, lui vouer le même culte : le mot prescription serait ici synonyme d¿ingratitude."

  • von Francois Arago
    18,00 €

    " Messieurs, je dois aujourd¿hui, conformément à un article des règlements académiques dont la date remonte à 1666, et qui, dans un si long intervalle de temps, a toujours été fidèlement exécuté, dérouler devant vous les travaux d¿un de nos plus illustres confrères, et jeter un coup d¿¿il sur sa vie.Ces Notices biographiques n¿ont pas toujours conservé le même caractère.Devant les auditeurs du XVIIe siècle, Fontenelle lui-même, l¿ingénieux Fontenelle, osait si peu se livrer à des développements techniques, que, dans ses ¿uvres, l¿Éloge de Newton occupe seulement une trentaine de pages in-8o."

  • von Romain Rolland
    18,00 €

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