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  • von Matthia Lobke
    29,80 €

    Lumière, structure, ligne, ombre = photographie Detlef Orlopp (*1937) a débuté en 1955 son apprentissage de photographe et aujourd'hui, 70 ans plus tard, l'artiste a derrière lui une oeuvre éclatante. Jusque 1973, il a aussi été professeur à l'école d'arts appliqués (Werkkunstschule) de Krefeld. En 2015, le musée Folkwang d'Essen lui achète une part importante de ses archives. Entièrement voué à la photographie analogique en noir et blanc, l'artiste « peint » avec la lumière, la structure, la ligne et l'ombrage dans le champ thématique des paysages et des portraits. Il choisit des détails de la surface de la terre dont il dissimule l'origine matérielle et réduit l'immensité à la perspective en profondeur de la surface. La comparaison insuffisante de grandeurs donne naissance à un ordre nouveau de l'image que le degré d'abstraction affranchit au niveau des formes. Les détails de paysages de Detlef Orlopp ne sont ancrés ni dans le temps ni dans l'espace, ce sont des abstractions reconverties en éléments imagés structurels. Ils ancrent l'artiste dans l'art moderne du 20 e  siècle. Le tachisme de Wol, la structure « all-over » des drippings de Jackson Pollock, la gestuelle d'un Hans Hartung dont il a notamment vu le travail à Documenta 2 ont prescrit la ligne et la structure de ses images photographiques qui font souvent l'effet de traits de pinceau. Le cahier grand format « Partout nos traits éclatent » (Überall splittern unsere Gesichtszüge) paru à l'occasion de l'exposition montre pour la première fois des travaux de la série des glaciers.     Exposition : Kunstverein Heilbronn, 24/2 - 5/5/2024

  • von Barbara J. Scheuermann
    29,80 €

    Le (cauchemar) de l'homme parfait Louisa Clement s'intéresse dans son travail à la question de la présence humaine dans l'artificiel ou, le cas échéant, à la présence de l'artificiel dans l'humain. Elle a d'abord fait sensation avec son oeuvre « Représentantes » (Repräsentantinnen) (2021) où elle fait intervenir 10 clones robotisés qui, en plus d'une ressemblance parfaite avec elle, disposaient par le biais de la technologie d'un accès à toutes les informations et données personnelles la concernant. L'IA leur permettait d'imiter l'artiste et de la reproduire le plus fidèlement possible jusqu'à en devenir les revenants, pourtant dotés chacun d'une vie propre. Louisa Clement a aussitôt été élue à l'unanimité pour le prix d'art de la ville de Bonn 2023 : « Malgré sa jeunesse, l'artiste Louisa Clement a déjà créé une oeuvre à la force et la cohérence exceptionnelles... et a convaincu [le jury avec son] projet [inédit] qui se situe à la jonction de l'art et de la science, tout en traitant des sujets d'actualité brûlants tels que le rapport entre l'homme et l'intelligence artificielle, l'individu et l'algorithme, l'expérience et le flux de données. » Pour l'exposition au Kunstmuseum de Bonn (22.2-16.6.2024), elle développera et perfectionnera son travail actuel intitulé « Compression » (2023), une capsule métallique de 2 cm de haut qui contient un ADN synthétique généré à partir des jeux de données tirées de l'oeuvre complet de l'artiste jusqu'à aujourd'hui et doit le conserver pendant 1000 ans. Exposition : Kunstmuseum Bonn, 22/2 - 16/6/2024

  • von Julius Osman
    29,80 €

    Hannover - Mont Ventoux Avec Christian Ratschlag, son lauréat 2023, le PRIX SPRENGEL poursuit sans dévier dans la nouvelle direction engagée en 2021. Lancé par Bernhard et Margrit Sprengel en 1979, la responsabilité en a été transférée à la fondation de la caisse d'épargne de Basse-Saxe Niedersächsische Sparkassenstiftung en 1991 et il est géré et attribué conjointement par la Niedersächsische Sparkassenstiftung et le ministère de la science et de la culture (MWK) de Basse-Saxe depuis 2021. Le changement d'orientation est lié à une forte augmentation de la dotation financière, mais aussi et surtout à la bourse de voyage en Europe qui est désormais associée au prix, avec une exposition au musée Sprengel de Hanovre et la publication d'un catalogue. L'intention derrière l'attribution, justifiée par la longue et riche histoire des échanges culturels entre les peuples, de la bourse de voyage qui fait partie intégrante du concept de prix et d'exposition est l'ancrage de la Basse-Saxe dans l'Europe et de son idée spécifique d'un ordre social libéral-démocratique.   Exposition : Sprengel Museum Hannover,  18/11/2023 - 3/3/2024

  • von Jochen Kienbaum
    48,00 €

    Pensées et sentiment ! Louisa Clement s'intéresse dans son travail à la question de la présence humaine dans l'artificiel ou, le cas échéant, à la présence de l'artificiel dans l'humain. Elle a d'abord fait sensation avec son oeuvre « Représentantes » (Repräsentantinnen) (2021) où elle fait intervenir 10 clones robotisés qui, en plus d'une ressemblance parfaite avec elle, disposaient par le biais de la technologie d'un accès à toutes les informations et données personnelles la concernant. L'IA leur permettait d'imiter l'artiste et de la reproduire le plus fidèlement possible jusqu'à en devenir les revenants, pourtant dotés chacun d'une vie propre. Louisa Clement a aussitôt été élue à l'unanimité pour le prix d'art de la ville de Bonn 2023 : « Malgré sa jeunesse, l'artiste Louisa Clement a déjà créé une oeuvre à la force et la cohérence exceptionnelles... et a convaincu [le jury avec son] projet [inédit] qui se situe à la jonction de l'art et de la science, tout en traitant des sujets d'actualité brûlants tels que le rapport entre l'homme et l'intelligence artificielle, l'individu et l'algorithme, l'expérience et le flux de données. » Pour l'exposition au Kunstmuseum de Bonn (22.2-16.6.2024), elle développera et perfectionnera son travail actuel intitulé « Compression » (2023), une capsule métallique de 2 cm de haut qui contient un ADN synthétique généré à partir des jeux de données tirées de l'oeuvre complet de l'artiste jusqu'à aujourd'hui et doit le conserver pendant 1000 ans.

  • von Lena Nievers
    39,80 €

    DER GROSSE BOGENDer »große Bogen« oder auch »arc de cercle ist mit seiner Ambivalenz des Kontrollverlusts und der Beherrschung ein verführerisches Motiv, das eine lange Tradition in der Kunst- ­und Kulturgeschichte hat. Es findet sich in Darstellungen von Tanz und Akrobatik, beschreibt aber auch physische oder psychische Krankheiten: Der überstreckte (Frauen-)Körper drückt ekstatische Entrückung oder auch eine psychotische Störung aus, ­im Tanz aber steht er für virtuose Körper­beherrschung und Expressivität. Mit »Arch of Hysteria« widment das Museum der Moderne, Salzburg, eine Ausstellung diesem bildmächtige Motiv. Es werden Kunstwerke der letzten 100 Jahre aus verschiedenen Kontexten gezeigt und so der Vielfalt der Ausdrucksmöglichkeiten nachgegangen, die der Pose innewohnen - bis hin zu ihrer Umwandlung in ­abstrakte, aber dennoch expressive und daher ­unverkennbare Formen. Buch und Ausstellung ­beleuchten die (kunst)geschichtlichen Wurzeln des Motivs ebenso wie aktuelle Fortschreibungen in Malerei, Zeichnung, Skulptur, Fotografie, Video- sowie Performancekunst. Unter den Protagonist­Innen finden sich u. a. Denis Darzacq, Max Ernst, Georg Herold, Gustav Klimt, Alfred Kubin, Auguste Rodin, aber auch Alexandra Bircken, Louise Bourgeois, Ronit Porat, Barbis Ruder, Charlotte Rudolph, Valerie Schmidt und VALIE EXPORT; dabei sind viele Arbeiten extra für die Schau entstanden und werden in diesem Buch erstmals ­abgebildet.Ausstellung:Museum der Moderne Salzburg, 21/7/2023 - 14/1/2024

  • von Susanne Pfleger
    39,80 €

    Die Kunst der MonotypieSammlungsschwerpunkt und Alleinstellungs­merk­mal der Städtischen Galerie Wolfsburg sind gra­fische Werke, von denen zahlreiche in der Druck­werkstatt im Schloss Wolfsburg entstanden sind. Beim Ausstellungsprojekt (April bis August 2022) »Surprise. Die Kunst der Monotypie« stand die Monotypie im Fokus, entsprechend stellt nun das Buch mit Arbeiten internationaler KünstlerInnen diese Medium in seinen verschiedenen Facetten vor. Die Monotypie ist eine spannende Verbindung von Malerei, Zeichnung und Grafik. Das um 1640 erstmals eingesetzte Verfahren erlebte im 19. Jahrhundert einen ungeahnten Siegeszug, insbesondere die Impressionisten schöpften die Potenziale dieser zwischen Zeichnung und Druck oszillierenden Technik virtuos aus. Das Verfahren fordert zur raschen Umsetzung eines Bildes auf und übersetzt die künstle­rische Handschrift wirkungsvoll ins gedruckte Bild. Das Buch zeigt Monotypien ­zahlreicher KünstlerInnen, darunter Werke bedeutender ­VertreterInnen der Moderne wie John Cage oder Edgar Degas, Arbeiten zeitgenössischer Künstler­Innen wie Herbert Brandl, Shara Hughes, Mia Chaplin, Günther Förg oder Gerhard Richter u. v. a.

  • von Andreas Baur
    48,00 €

    Hier und JetztAïcha hat einiges erlebt: Als Adoptivkind nach Frankreich gekommen, ist sie dort in schwierigen Verhältnissen aufgewachsen. Heute lebt sie auf Mallorca und hat sich voller Konsequenz in das Abenteuer Malerei gestürzt. Ihre Bilder sind un­mittelbar, unverstellt - sie sind, was die Biografie der Künstlerin anbelangt, geprägt von einer tiefen Authentizität, die die Betrachter­Innen zum Ein­tauchen in ihre Lebensumstände einlädt. Lebensgroß ­begegnen einem die Figuren auf den großforma­tigen Bildern jüngeren Datums, die den ­Dialog mit uns auf Augenhöhe suchen. Aïcha malt sich ihre Geschichte von der Seele. In ihrer ­Bilderwelt kehrt sie zurück in ihre Kindheit und ­Jugend, meistert sie die Dinge des ­alltäglichen ­Lebens, orchestriert sie die kleinen Geschichten. Und doch ist im Hintergrund stets etwas Bedroh­liches, fast eine düstere Stimmung zu erahnen. Der Bildaufbau wirkt dabei ­klassisch, die Interaktion der Bildgegenstände ist formal völlig souverän konzipiert, die Motive teilen sich bei der Betrachtung ­unmittelbar mit. Aïcha könnte eine herausragende Akteurin der Art Brut ­gewesen sein, doch sie malt im Hier und Jetzt, so dass ihre gewaltige Bildsprache ist nicht anders als sensationell zu nennen ist.

  • von Peter Friese
    58,00 €

    Einer der ungewöhnlichsten Protagonisten der Fotoszene im RheinlandChristopher Muller, der seit 2009 eine Professur für künstlerische Fotografie an der Folkwang ­Uni­versität innehat, ist seit Mitte/Ende der 1990er Jahre war er einer der ungewöhnlichsten Protagonisten der Fotoszene im Rheinland. Mit Kunstpreisen etwa des Kunstfonds Bonn 1995 oder der Krupp von Bohlen und Halbach-Stiftung 2004 hat der in London aufgewachsene, am Camberwell ­College of Arts & Craft, der Slade School of Fine Art in London und schließlich an der Kunstakademie in Düsseldorf ausgebildete Künstler in der Szene einen Platz gefunden. Dabei hat ihn stets seine spezielle Heran­gehensweise ausgezeichnet, die ihn von den KollegInnen unterscheidet. Er kommt vom Stillleben, und hat mit seinen seriell wirkenden Objektfotografien in den 1990er Jahren ent­sprechend für Aufsehen gesorgt. Seine jüngst ent­standenen fotografischen Collagen sowie die zusehends einen breiteren Raum einnehmenden Aquarelle thematisieren das Verhältnis der Dinge zueinander und zugleich unsere Sicht auf sie. Die Bilder verdeutlichen, dass die BetrachterInnen in ein komplexes Gewebe von Gefühlen, Vorlieben und Abneigungen ­verwickelt sind, die auch von ihren Erwar­tungen und Handlungen im Alltag bestimmt werden.

  • von Marc Gundel
    42,00 €

    Gregor Schneider Preisträger Ernst Franz Vogelmann-Preis für Skulptur 2023Den Räumen nie entkommen zu können, weil sie gesellschaftlich und durch Tabus aufgeladen sind, weil sie neben ihrer physischen auch eine psychische Wirkung entfalten, kennzeichnet die künstle­rische Haltung von Gregor Schneider. ­Gregor Schneider, 1969 in Rheydt geboren, ist 2001 mit »Totes Haus u r« schlagartig einer breiten Öffentlichkeit bekannt geworden, nachdem die Arbeit auf der Biennale in ­Venedig mit dem Goldenen Löwen ausgezeichnet worden war. Nun erhält er, nach Roman Signer, Franz ­Erhard Walther, Thomas Schütte, Richard Deacon und Ay¿e Erkmen, den Ernst Franz Vogelmann-Preis 2023 für Skulptur. Der seit 2016 an der Kunst­­­akademie Düsseldorf lehrende Künstler »schaut hinter die Fassade der Dinge und definiert nebenbei die Begriffe Bildhauerei und Installation neu«, begründete die Jury ihre Wahl. Und in der Tat, seine biografisch fundierte Agenda bildet den ­irritierenden ­Ausgangspunkt seiner Arbeiten, die die Be­sucherInnen zu handelnden AkteurInnen ­werden lassen.Ausstellung:Kunsthalle Vogelmann, Heilbronn, 15/7 - 29/10/2023

  • von Lynn Kost
    48,00 €

    Die Form im Dienst des InhaltsDie Installationen der in Berlin lebenden Künst­lerin Sung Tieu (*1987 Hai Duong, Vietnam) ­be­schäf­tigen sich mit dem wechselseitigen (Zwangs-) Verhältnis von Bürokratie und Identität. Ausgangspunkt ihrer Arbeiten bilden ihre ­Recherchen über das Anwerbeabkommen für vietnamesische VertragsarbeiterInnen in der ehemaligen DDR. Vor dem Hintergrund ihrer eigenen Biografie begann sie sich mit den komplexen soziopolitischen Hintergründen dieses spezifischen Migrationskontextes zu beschäftigen. Es überlagern sich darin Aspekte des Arbeitsregimes, der Regulierung von Wohnraum und der Kontrolle der Privatsphäre. Diesen migrationspolitischen und ökonomischen Zusammenhängen spürt Sung Tieu in ihrer ­Archivarbeit systematisch nach und verdichtet ihre Forschungsergebnisse in Rauminstallationen, die Objekte, architektonische Interventionen, Dokumente, Zeichnungen, Videos und Toneinspielungen miteinander kombinieren, zu atmosphärisch eindrucksvollen audiovisuellen Erzählungen. ­Formalästhetisch sind ihre Arbeiten an Minimal Art und Konzeptkunst angelehnt. Was zunächst im Widerspruch zum politisch-narrativen Ansatz der Künstlerin zu stehen scheint, repräsentiert ­jedoch eine Form des kritischen Engagements, das den konventionellen Glauben an die Auto­nomie der Kunst und ihrer Interpretation auf die Probe stellt. Für Tieu steht die Form im Dienst des Inhalts. Das zeigt auch die Gestaltung dieser Publikation, die einen Teil von Tieus Recherchematerial und Archivalien sowie ihre gesamten ­Serien bürokratischer Dokumente in einer strengen Rasterstruktur reproduziert. Kunsthistorische ­Essays und ein Interview mit der Künstlerin geben uns zusätzlich Auskunft über weitere wichtige ­Einflüsse und Bezüge ihres Kunstschaffens.Ausstellungen:Kunst Museum Winterthur, 16/9 - 19/11/2023Kunsthalle Nürnberg, 9/3 - 9/6/2024

  • von Martin Schick
    48,00 €

    Auftrag als Konzept»Wenn ich durchs Museum gehe, kann ich sagen, welches Bild nach Modell entstanden ist und welches nicht!« ­- Caroline von Grone hat einen scharfen und unbestechlichen Blick für Situationen und Porträts. 1991 war sie ­Meisterschülerin bei Klaus Rinke an der Kunst­akademie Düsseldorf und hatte sich, ganz un­typisch für jene Zeit, auf das Porträtmalen ­verlegt, entweder mit Modellen, die sie etwa in ­U-Bahnhöfen angesprochen hatte, oder mit Personen, die ein Porträt bei ihr be­stellt hatten. Es ist eine ihrer Stärken, dass sie ­Beobachtungen »nicht erfindet«. Das geht mit einer Sehschärfe einher, die den ­BetrachterInnen einen ­großen Genuss beschert. Denn die Bilder offerieren ein ums andere Mal auch das Bild im Bild, etwa abstrakt aufgefasste Kachelwände, ­Bodenfliesen oder die Interieurs öffentlicher Orte wie ­Telefonzellen oder Fahrkartenautomaten. Immer wieder hat sie auch Häuser ­gemalt, etwa Häuser einer norddeutschen Siedlung, bevor sie dann abge­rissen wurden. Gerade auch solche finalen Zustände haben sie interessiert - eine Art Gegenpol zur Fotografie etwa der Bechers. Immer Teil ihrer Praxis war für Caroline von Grone das Malen in der Öffentlichkeit, denn sonsten beäme sie »die still­lebenhafte Präsenz in das Bild nicht rein, wenn ich das nach einem Foto versuchen würde«.Ausstellung:Galerie der Stadt Backnang, 13/5 - 13/8/2023

  • von Bruno Brunnet & Nicole Hackert
    24,80 €

    FEEL GOODDana Z¿aja: Ich hatte in Vorbereitung für dieses Gespräch Texte zu deinen Bildern gelesen und diesen Satz aus dem Katalog zu deiner ersten Ausstellung bei uns gefunden: »Strassburger integriert vorgefundenes Wirklichkeitsmaterial als Teil eines spezifischen Gegenwartsmoments. Alles wird aufgezeichnet, Disparates miteinander verbunden und weitergeschrieben: Existenzangst, Spaßkultur, und Lusterfüllung.« Als ich darüber nachdachte, war für mich die erste Frage, was denn eigentlich für dich Wirklichkeit bedeutet?Henning Strassburger: »Existenzangst, Spaßkultur und Lusterfüllung« gefällt mir ziemlich gut. Mehr Wirklichkeit geht ja kaum. Aber ich würde mich nicht gerade als Experten für Wirklichkeitsdeutung sehen.DZ: In deinen Notizen zur Malerei schreibst du zur Abstraktion: »Das perfekte abstrakte Bild ist erreicht, wenn es zur Tapete geworden ist«. Verstehst du das negativ? Warum hast du dann so lange abstrakt gemalt? Und warum jetzt nicht mehr? HS: Den Tapetenstatus habe ich im letzten Jahr erreicht, das sage ich durchaus mit Zufriedenheit. Mission accomplished. Die Lust, das dann als Markenzeichenkunst und sichere Cash-Cow weiterzubetreiben, hielt sich aber bei mir wirklich in Grenzen. Ich habe Kolleg*innen, die das besser können und es als großes Business aufziehen. Ich wollte aber wieder raus ins Abenteuer. In das vorerst letzte abstrakte Bild habe ich noch alles reingesteckt, was ich draufhabe, und dann die Klappe für mich zugemacht. Ich habe nämlich echt keine Lust, jeden Tag dasselbe Bild zu malen.DZ: Deine Obsession mit Pools und Splashes bekommt jetzt in ihrer figurativen Instanz einen melancholischen Touch, was dann wiederum durch die für dich typische Farbpalette gebrochen wird.HS: Ich arbeite mich gern an dem Thema ab, es gibt viel her. Jetzt füge ich noch die Figur als Problemstellung hinzu. Ich habe das Gefühl, die schaut gleichzeitig kritisch auf meine Malerei, während ich sie male. Vielleicht mit Kopfschütteln, keine Ahnung. Ich kann den Figuren eine Malerei gegenüberstellen, zu der sie eine Position beziehen müssen. Vor der sie vielleicht auch etwas einknicken oder von der sie überwältigt sind. Auf alle Fälle gibt es mir einen Handlungsspielraum, in dem ich dieses Fass aufmachen kann. Mit den abstrakten Bildern hatte ich das für mich ausgereizt.DZ: »Solange die Menschheit sehen kann, solange wird es auch Malerei geben.« Einerseits scheint es so, als würdest du wollen, dass sich der Betrachter in deinen Bildern selbst sieht bzw. in deine Bilder eintaucht. Andererseits mischst du deine Farben häufig mit Weiß, damit die Bilder flach bleiben. Ist es dir denn wichtig, dass ein Gemälde in seiner Medialität wahrgenommen wird? Oder sollen sie vielmehr eine Selbstreflexion im Betrachtenden auslösen?HS: Das klingt super esoterisch. Aber klar, das Ziel für Malerei sollte ja sein, dass es sich auch mal jemand anguckt. Und Flachheit ist die Domäne der Malerei, weil sie, konservativ gesehen, eben auf einer Fläche stattfindet. In etwas eintauchen kannst du auch in einer Videoinstallation oder in partizipativer Entertainmentkunst. Aber wenn man vor Malerei steht, klopft die immer auch an die Hirnsynapse, die dir sagt: BILD! Das könnte als ein Mangel an Komplexität gesehen werden, aber diese Unzulänglichkeit macht es ja in Wahrheit erst aus.(Auszüge aus dem Interview) Ausstellung:CFA Contemporary Fine Arts Berlin: 28/4 - 17/6/2023

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    24,80 €

    Wie beeinflusst der Zufall das Werk?Das Wichtigste beim Malen sei es, den Kopf auszuschalten, sich führen zu lassen, sagt die deutsch-chinesische Malerin Yafeng Duan, die 1973 in Hebei geboren wurde und heute in Berlin lebt. Wie beteiligen sich die Farben, wie verhalten sich Leinwand und Papier, wohin führt der Pinsel die Hand? Leicht und dicht, hell und dunkel, innere und äußere Welt, breiter Pinsel­duktus und feine Linien in der Tradition der Tuschmalerei, Widerstand und Fluss, massive Flächen und schwebende Farben. Das alles entspreche zudem, so Duan weiter, dem Takt des Ein- und Ausatmens. Hinzu tritt der Zufall, der sich ohne esoterische Konnotationen ins Spiel bringen lässt, wie etwa im Fall der Kompositionstechnik von John Cage, der das »I Ging« als strukturbildendes Prinzip heranzog. Die Formvorstellungen sind daher stets auch mit Verfahrensfragen verknüpft: Wie beeinflusst der Zufall das Werk, wieviel Zufall tut diesem gut? Dem Taoismus entstammend, werden dann fast zwangsläufig die Prinzipien Yin und Yang aufgerufen. Ursprünglich standen diese Begriffe für die »Dunkelheit am Südufer des Flusses«, für einen »schattigen Ort« (Yin) beziehungsweise, konträr dazu, für das »Strahlen der Sonne, die sonnige Anhöhe auf der Südseite der Berge« (Yang). Zu Yafeng Duans abstrakter Malerei heißt es denn auch, sie schaffe Räume, die sich erst bei längerer Betrachtung aufschließen lassen, nicht alle würden bestehen bleiben, manche sich vielmehr verformen oder gar ganz auflösen.Ausstellung:Galerie Michael Janssen, Berlin, 27/1 - 18/3/2023

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    48,00 €

    Im Zentrum stehen Porträt und FigurIm Zentrum des Werks von Bertram Hasenauer steht das Porträt bzw. die Figur, wobei diese, vor monochromem weißen oder dunklen ­Hintergrund platziert, nicht primär als (naturalistisches) Abbild fungiert, sondern die Idee des Porträts als solchem zu vermitteln sucht. Damit eröffnet uns Bertram Hasenauer zugleich eine höchst differenzierte, das Bleibende betonende Sicht auf die jeweiligen jungen Personen, alles Spontane und Dyna­mische ist von ihnen gewichen, sie wirken ­androgyn und scheinen im Raum zu schweben. In der Kunstkritik wird angesichts der fast metaphysisch wirkenden Realitätsferne, in die die ­Figuren gerückt scheinen, der Begriff des Magischen Realismus bemüht, der vom Künstler um eine ­Spirale des Enigmatischen erweitert worden sei. Als Arbeitsgrundlage dienen Bertram Hasenauer Bilder aus Zeitschriften und Magazinen. Seine ­Farben trägt er wie einen dünnen Film auf fein strukturierter Grundierung auf. Der rätselhafte ­Eindruck dessen, was, so der Künstler, »wie ein Porträt erscheint, erweist sich als die Idee zu einer möglichen porträtierten Figur; was wie das Bild einer menschlichen Figur erscheint, entschwindet sofort in die vagen Sphären der Erinnerung an eine Figur.«Ausstellungen:Kunsthalle Memmingen, 1/4 - 23/7/2023Galerie Ebensperger, Wien, 28/3 - 30/6/2023

  • von Matthias Kunz
    29,80 €

    Wenn tausend Blüten den Fasan erklimmenAustin Eddy formuliert in seinem malerischen Werk Widersprüche, greift auf kubistische Traditionen zurück und sucht die Balance zwischen Figuration und Abstraktion. Seine figurativen Elemente falten sich zu nächtlichen Landschaften, Gebäude werden zu isolierten Ansichten scheinbar klaustrophobischer Räume, schwebende Wolken ähneln knolligen Fingern - und alle sind zugleich Porträts, Stillleben und Landschaften. Austin Eddys Werk verweist formal und konzeptuell auf die amerikanische Moderne, das Besondere an ihm aber beschreibt niemand besser als der Künstler selbst: »Ich denke, die Gemälde versuchen ständig, einen Weg zwischen Realität und Abstraktion zu finden. Ich bin daran interessiert, die Grenzen auszuloten, wie weit man die Konversation zwischen beidem ausdehnen kann. Die Gemälde haben ihre Wurzeln in Erzählungen aus dem richtigen Leben, sind aber nicht notwendigerweise daran gebunden, die Realität zu repräsentieren. Um sie an die Erde zu binden, versuche ich, die Zeit zu nutzen. Das Licht spielt eine entscheidende Rolle, wenn man verstehen will, wie diese Bilder funktionieren. Nicht nur im Sinne der Tageszeit, sondern auch im Hinblick auf die mögliche Dauer eines Ereignisses. Der Versuch, einen Nachmittag in einem Moment einzufangen - oder die Hektik des Fliegens in der Stille eines Bildes - reizt mich besonders. Da ich darauf aus war, die Bildsprache zu vereinfachen, finde ich es wichtig, dass sie durch die Farbe der entsprechenden Zeit in die natürliche Welt zurückgeholt werden.«Ausstellungen:Académie Conti, Le Consortium, Dijon 3/7 - 9/10/2022Knust Kunz Gallery Editions, München, 29/9 - 12/11/2022

  • von Harriet Zilch
    39,80 €

    »Schulze gehört zu dieser Handvoll großer Namen«So resümiert Daniel Schreiber in seinem Text. ON STAGE, das ist der Titel der Schau von Andreas Schulze, mit der er die Kunsthalle Nürnberg zur Bühne für seine surrealen Bildwelten werden lässt. Immer wieder trifft die große schillernde Welt des Entertainments auf triviale Alltagsästhetik, kollidieren kunsthistorische Bezugnahmen mit banalem Zierrat und Nippes. Stoßstange an Stoßstange drängen sich großformatige Bilder brav wirkender Karosserien zum Foto für eine Klapptafel mit raumfüllendem Stau. Doch führt uns Andreas Schulze an der Nase herum, seine Bilder von Mobilität, Fortschritt, Dynamik und Status sehen fast kindlich aus. Für die Absurditäten unseres Alltags hat der Künstler schon immer einen besonderen Blick gehabt. 1989 sagte er noch, die Avantgarde bewege sich zwischen zwei Extremen: Intellektualität und grobe Banalität. Er dagegen habe stets das bürgerliche Mittelmaß gesucht. Mit einem amüsierten Achselzucken zitiert er es seitdem: Amorphe Röhren, wulstige Objekte, stilisierte Wellen, Lichtpunkte, nebelige Flächen und Abgaswölkchen formieren sich in eigentümlichen Landschaften. Backsteinwände, Veloursteppiche, Stehlampen, Gummibäume und allerlei Alltagsobjekte sind Bühne für Vertrautes, das auf einmal fremdartig erscheint und sich mit Humor und Abgründigkeit verbindet. Denn vieles, was zunächst unbekümmert erscheint, repräsentiert eben nicht die visuelle Wohlfühlzone. Andreas Schulzes bildnerisches Konzept ist banal und rätselhaft, eigenartig, aber bei aller Vertrautheit erzeugt es unterschwelliges Unbehagen.Ausstellungen:Kunsthalle Nürnberg, 5/11/2022 - 12/2/2023The Perimeter, London, 17/3 - 1/7/2023

  • von Christina Vegh
    29,80 €

    Ein neuer Blick auf das ElementWasser ist in hohem Maße indifferent. Einerseits ist es allgegenwärtig, Ursprung allen Lebens und somit aufs Engste mit dem Dasein in all seinen ­Dimensionen verknüpft. Andererseits hat es keine feste Form, keine spezifische Farbe oder einen ­eigenen Geruch; es kennt unzählige Erscheinungs­­­weisen und entzieht sich der Festlegung auf eine einzige Bedeutung und somit einer end­gültigen ­Bestimmungsform. Es steht in Relation zur Um­gebung, macht unseren blauen Planeten und ­unseren eigenen Körper aus, es verbindet als Handelsweg und trennt als Grenze, es dient zur Reinigung oder zur Erholung und ist zugleich gefährlich, ein potentieller Un­glücks­ort. Es markiert ­spirituelle Kräfte und mutiert in Zeiten neo­liberaler Wirtschaftsordnungen zur hart umkämpften Ware. Schließlich verweist Wasser als Ressource auf die dringendste gesellschaftliche Fragestellung im 21. Jahrhundert: die Klimakrise. Zugleich hat das Besondere dieses Themas den Kuratorinnen der Kunsthalle Bielefeld neue ­Perspektiven auf die eigene Sammlung eröffnet und damit Anknüpfungspunkte an aktuelle globale sowie gesellschaftliche Debatten geboten. Das Thema Wasser führt zu vielschichtigen Fragen, die Kultur, Natur, Politik, Wirtschaft, Körper und Geist betreffen und ist damit als Gegenstand facettenreicher, internationaler kuratorischer sowie künstlerischer und wissenschaft­licher ­Projekte hochaktuell und allgegenwärtig. Die Beobachtung, dass außer­­-gewöhnlich viele Werke der Sammlung der Kunsthalle das Element Wasser thematisch aufgreifen, macht nicht nur deutlich, dass das Thema für KünstlerInnen mit unterschiedlichsten formalen wie narrative ­Ansätzen attraktiv ist. Ein wichtiger Impuls für Ausstellung und Buch ging ­allerdings von der US-Künstlerlin Roni Horn und ihrem Werk »Saying Water« (2012) aus. In ihm führt sie einen Monolog über das Wasser und macht uns klar, dass wir alle etwas anderes meinen, wenn wir über Wasser sprechen. So hat ihre bedeutende Arbeit der Ausstellung Dem Wasser folgen den Weg geebnet und für einen neuen Blick auf das Element gesorgt.Ausstellung:Kunsthalle Bielefeld, 4/6 - 16/10/2022KünstlerInnen:Katinka Bock, Carolina Caycedo, Lovis ­Corinth, Catherina Cramer & Giulietta Ockenfuß, Ludwig Dill, Karl Ellermann, Max Ernst, Lyonel Feininger, Conrad Felixmüller, Hermann Freudenau, Henri Gaudier-Brzeska, Hella Guth, Franz Hecker, Klara Hobza, Ferdinand Hodler, Ludwig von ­Hofmann, Roni Horn, Axel Kasseböhmer, Jacques Lipchitz, Henri ­Manguin, Anton Melbye,Otto Modersohn, Gabriele Münter, Kenneth Noland, Adrian Paci, Enrique Ramírez, Ernst Sagewka, Robert Smithson, Hiroshi Sugimoto, Heinrich Vogeler u. v. m.

  • von Christina Vegh
    39,80 €

    ConnectionsThomas Ruff (*1958) und James Welling (*1951) gehören zu den bekanntesten Fotokünstlern der Gegenwart. In ihren Werken ­erforschen sie die Bedingungen der visuellen Wahrnehmung, auch in Bezug auf unseren ­Einsatz der fotografischen Apparatur, und die Konditionierung unserer Sicht auf die Welt durch fotografische Bilder. Die Ausstellung »Dunkle Materie. Thomas Ruff und James Welling« und der gleichnamige Begleitkatalog konzentrieren sich auf Arbeiten, die dem fotografischen Bild neue Möglichkeiten abringen und unser Vorstellungsvermögen erweitern. Wir nehmen unsere Umwelt subjektiv wahr, wir sehen und fühlen sie vor dem Hintergrund dessen, was wir in tradierten Bildern und Wörtern fassen und verstehen ­können. Rund achtzig Prozent der Materie im ­Universum bestehen aus einem Stoff, den wir nicht kennen: Dunkle Materie. Verhält es sich ­ähnlich mit dem fotografischen Bild? Verbirgt es mehr, als es zeigt?Ausstellung:Kunsthalle Bielefeld, 5/11/2022 - 5/3/2023

  • von Michael Buhrs
    78,00 €

    The Emergency Will Replace the ContemporaryIm September 2020 konzipierte der in Kopen­­hagen lebende Künstler Thierry Geoffroy / Colonel, geb. 1961 in Nancy, Frankreich, THE AWARENESS MUSCLE TRAINING CENTER im Museum Villa Stuck in München. Im Anschluss an dieses intensive partizipatorische Ausstellungsprojekt entstand die Idee, die erste umfassende Monografie zum facettenreichen Werk des Künstlers in den letzten vierzig Jahre zu erstellen. Die Publikation umfasst alle künstlerischen Formate, darunter die prominentesten - Emergency Room, Critical Run und Biennalist -, die in der ganzen Welt realisiert ­wurden. Ebenso beleuchtet werden die mit Colonels Aktivitäten verbundenen physischen Kunstwerke, die von Fotografie über Bewegtbilder bis hin zur Malerei reichen. Weiteres Element der ­Publikation ist eine vollständige Chronologie, die Geoffroys künstlerischen Aktionsradius dokumentieren. In den begleitenden Texten geht eine internationale Autorschaft auf die verschiedenen Aspekte des Werkes ein und erläutert, wie seine künstlerische ­Praxis mit konzeptuellen Mitteln sowie ortsspezi­fischem Ansatz die Aufmerksamkeit auf Manifestationen der Macht und der Ungerechtigkeit lenken.

  • von Omar Kholeif
    58,00 €

    Erzählungen aus der Diaspora»In the Heart of Another Country« erkundet den Heimatbegriff als Gefühl der Sehnsucht und Zugehörigkeit von KünstlerInnen verschiedener Diasporagruppen. Ausstellung und Buch widmen sich der Frage, in welcher Weise physische Bewegung - Mobilität über Ländergrenzen hinweg - die Rahmenbedingungen des internationalen zeitgenössischen Kunstschaffens formten. Auf ihren Migrationsrouten durch­querten die KünstlerInnen Süd- und Westasien, Afrika und die Karibik. Die meisten von ihnen leben heute über die ganze Welt verstreut und weit von den Orten entfernt, zu denen sie sich ursprünglich zugehörig fühlten. Mit 150 Kunstwerken aus der inte­r­nationalen Sammlung der Sharjah Art Foundation, VAE, präsentiert »In the Heart of Another Country« die Arbeit von mehr als 60 KünstlerInnen aller Kunstrichtungen. Viele dieser Werke wurden bisher selten oder nie außerhalb ihres ursprünglichen ­­Zu­sam­menhangs ausgestellt. Die Exponate reichen von frisch ­restaurierten Installationen bis zu aktu­ellen Neu­erwerbungen, die verbunden sind durch ein gemeinsames Narrativ der Zugehörigkeit - häufig vor dem Hintergrund politischer Unruhen und ­sozialer Konflikte. »In the Heart of Another Country« steht für das Ziel der Sharjah Art Foundation, mit ihrer Sammlung Kunst zu zeigen, die Ost-Ost- und Süd-Süd-Bündnisse postuliert und diese an einem Schnittpunkt zusammenzuführen, um eine fruchtbare Grundlage für eine vielstimmige und ­inklusive Kunstgeschichte zu schaffen.Ausstellung:Deichtorhallen Hamburg, 28/10/2022 - 14/3/2023KünstlerInnen:Bani Abidi, Sarah Abu Abdallah, Etel Adnan, Latif Al Ani, Khadim Ali, Halil Altindere, Minam Apang, Rasheed Araeen, Thuraya Al Baqsami, Shiraz Bayjoo, Semiha Berksoy, Huma Bhabha, Huguette Caland, CAMP, Tony Chakar, Saloua Raouda Choucair, Tiffany Chung, Monir Shahroudy Farmanfarmaian, Simone Fattal, Marcos Grigorian, Abbas Habiballa, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Rokni Haerizadeh, Taloi Havini, Susan Hefuna, Adam Henein, Lubaina Himid, Emily Jacir, Hayv Kahraman, Ali Kazim, Amal Kenawy, Aisha Khalid, Anuar Khalifi, David Koloane, Farideh Lashai, Tala Madani, Taus Makhacheva, Jumana Manna, Marwan, Ibrahim Massouda, Ahmed Mater, Ahmed Morsi, Fateh Moudarres, Michael Rakowitz, Marwan Rechmaoui, Ibrahim El-Salahi, Mohan Samant, Hrair Sarkissian, Hassan Sharif, Wael Shawky, Anwar Jalal Shemza, Ahmed Shibrain, Shahzia Sikander, Rayyane Tabet, Richard Lokiden Wani, Nari Ward, Lionel Wendt, Kamal Youssef, Akram Zaatari

  • von Lisa Bauer-Zhao
    48,00 €

    Dem Vergessen entreißenRudolf Großmann (1882-1941) war ein renommierter Maler und Grafiker und seiner spitzen Feder wegen auch ein gefürchteter Chronist. In Porträts und Café- und Straßenszenen zeichnete er sehr facettenreich das Leben in der Großstadt nach, in Zeitschriften wie etwa dem Simplicissimus veröffent­lichte er in den 1910er und -20er Jahren Texte und Illustra­tionen; zudem illustrierte er Bücher für Autoren wie Joachim Ringelnatz und Erich Kästner. Heute ist Rudolf Großmann nur noch Interes­sierten und Spezialisten für die 1920er Jahre ein Begriff. Vor dem Hintergrund der Frage, warum er weitest­gehend in Vergessenheit geraten ist, stellen Ausstellung und Buch sein Werk mit Fotoarbeiten zeitgenös­sischer KünstlerInnen gegenüber. Seine grafischen und malerischen Arbeiten aus der Sammlung des Museums für Neue Kunst Freiburg werden mit den fotografischen Positionen aus der Sammlung der Kunststiftung DZ BANK kombiniert. Dabei erweisen sich vor allem Rudolf Großmanns Porträtzeichnungen, denen ein fotografischer Blick zu eigen ist, als sinnvolle Pendants der Werke etwa von Wolfgang Tillmans, Sven Johne, Nan Goldin oder Gisèle Freund. Der multiperspek­ti­vische Blick von Barbara Probst oder die Raumkonstruktionen von Beate Gütschow zeigen überdies, wenn sie auf Rudolf Großmanns zeichnerische Szenen treffen, dass trotz des zeit­lichen Sprungs von über 100 Jahren ­eine gewaltige ­atmosphärische Nähe besteht. ­Rudolf Großmann besaß eine gewisse Äquidistanz zu den bekannten Stilen seiner Zeit, was sein Werk unvergleichlich macht und zugleich eine Nähe zur Fotografie herstellt. Das aber konnte auch ihn nicht vor der Verfolgung durch den Nationalsozialismus schützen, sodass auch seine Kunst als entartet gebrandmarkt wurde und er sich in seinem Geburtsort Freiburg zunehmend zurückzog.Ausstellung:Museum für Neue Kunst Freiburg, 28/10/2022 - 19/2/2023

  • von Christina Vegh & Henrike Mund
    29,80 €

    Dóra Maurer nimmt eine Sonderstellung einDóra Maurer (*1937, lebt in Budapest) gilt als ­prominente Vertreterin der Neo-Avantgarde. Sie gehört damit zu den KünstlerInnen, die seit den 1960er Jahren progressive Wege jenseits der ­offiziellen staatlichen Kulturpolitik Ungarns beschritten haben. Ihre Arbeiten, die Grafik, Fotografie, Film, Aktionskunst und Malerei umfassen, zeigen klare konzeptuelle Herangehensweisen, wobei als die zentralen Aspekte Wahrnehmung, Bewegung, Verschiebung und Transformation zu nenen sind. Die Abstraktion, insbesondere die­jenige der ­frühen Jahre der Bundesrepublik Deutschland, kann heute als eine politische ­»Bereinigung« eingestuft werden, stand sie doch stellvertretend für die »offene Gesellschaft«. Entsprechend sind zahlreiche Sammlungen in deutschen Museen ausgerichtet, darunter auch die der Kunsthalle Bielefeld (Ausstellung von Dóra Maurer in Bielefeld: 29/1-15/5/2022). In ehemaligen Ostblock­ländern wie Ungarn aber, hatte die Abstraktion eine »oppositionelle« Konnotation. Durch die Nicht-Gegenständlichkeit ihrer Arbeiten, die im Gegensatz zur offiziellen Vorgabe des Sozialis­tischen Realismus stand, nimmt Dóra Maurer eine Sonderstellung ein. Verstärkt wurde das durch ­ihre Kontakte und Reisen in den Westen, die für sie aufgrund ihrer doppelten ungarischen und österreichischen Staatsbürgerschaft schon vor 1989 möglich waren. Ihre Experimente in den ­Medien Fotografie und Film in den 1970er Jahren sowie ihre auf prozessualer Verschiebung beruhen­den abstrakt-geometrischen Arbeiten weisen eine offensichtliche fomale Parallelität zur Nachkriegskunst Westeuropas und der USA auf. ­Tatsächlich jedoch sind ihre Arbeiten ohne die ­Erfahrung des Lebens unter dem kommunistischen Regime nicht zu denken.

  • von Larissa Kikol
    39,80 €

    Anselm Reyle in HeilbronnAnselm Reyle gehört zu den international ­renommiertesten deutschen Künstler­I­nnen ­seiner Generation. In Tübingen geboren und in Heilbronn aufgewachsen, wird er nun die gesamte Kunsthalle Vogelmann bespielen. Die Liste seiner Ausstellungsorte liest sich wie das Who's Who der Kunstwelt: von der Kunsthalle ­Zürich bis zum Palazzo Grassi in Venedig, von den Deichtorhallen Hamburg bis zur Kunsthalle Tübingen. Seine Kooperationen, z. B. mit Dior für eine exklusive Handtaschenserie, sind legendär. Auf verblüffende Weise mischt Anselm Reyle Stile, Farben und ­Materialien, arbeitet mit Autolack, PVC- und Spiegel-folie, Sprühfarbe, LED-Leuchten, Beton oder Ton. Fundstücke als Ausgangsmaterial spielen in ­seinem Werk immer wieder eine herausragende Rolle, wobei es sich dabei ebenso um Elemente aus den Werken anderer KünstlerInnen wie um Alltagsobjekte, Architekturen oder auch um ­Design handeln kann. Entsprechend bestimmen ­Reflexion, Aneignung, ­Um- und Neuformulierung seine Arbeitsweise. Die Betrachter­Innen verfangen sich denn auch im überraschenden Beat gegensätzlicher formaler wie materieller Samplings, in denen sich das gesamte ­Bildrepertoire moderner abstrakter Bildfindung wiederfindet. Das geplante Buch wird die in Heilbronn vor Ort entstehenden raumgreifenden Wandarbeiten zeigen, die neueste Werkserie mit Bildern auf Sack­leinen präsentieren und auch einen Blick auf Anselm Reyles früheres Schaffen werfen.Ausstellung:Kunstverein Heilbronn, 8/7 - 23/10/2022

  • von Andreas Baur
    29,80 €

    IF NOT NOW WHEN?Barthélémy Toguo (*1967) stellt in seiner künstlerischen Praxis hoch aktuelle Fragen zu Identität und gesellschaftlicher Zugehörigkeit und thematisiert Migration, Flucht, Vertreibung und jene Einschränkungen, die sich durch ­territoriale Grenzen und Hoheitspolitik ergeben. Vor dem Hintergrund seiner doppelten ­kame- runisch-französischen Staatsbürgerschaft nimmt er eine explizit anti-eurozentrische ­Haltung ein. Seine Aufmerksamkeit richtet sich auf die Ursachen ökologischer Verwerfungen und deren gesellschaftliche Konsequenzen. Stichworte in diesem Zusammenhang sind: Trink- und Brauch­wassermangel, Fehlentwicklungen in der Land­wirtschaft, Auswirkungen der Klimaveränderung, Korruption, Krieg, mangelnde ökonomische Entwicklungsperspektiven etc. In seinen Arbeiten, seien sie der Malerei, Zeichnung, Skulptur, Performance oder Installation zuzurechnen, verbindet er das Humane mit der ­Natur: »Was mich leitet, ist eine sich ständig weiterentwickelnde Ästhetik, aber auch ein Sinn für Ethik, der einen Unterschied macht und meinen gesamten Ansatz strukturiert.« Das Buch zeigt eigens für die Esslinger Ausstellung neu entstandene Werke, Remakes sowie adaptierte Installationen. Zudem präsentieren Buch und Ausstellung eine kleine retrospektive Übersicht zum Werk des Künstlers.Ausstellung:Villa Merkel Galerie der Stadt Esslingen, 7/8 - 23/10/2022

  • von Lynn Kost
    39,80 €

    Nochmals zur InstallationSeit den 1960er Jahren hat sich die Installation zu einer wesentlichen Gattung der Kunst entwickelt. Sie konfrontiert das Publikum mit einer Fülle von Informationen und einer Vielzahl zeitgleicher Ereignisse, welche die Aufnahmefähigkeit permanent herausfordern - ein in der heutigen Wissensgesellschaft allgegenwärtiger Zustand. In Rauminstallationen finden klassische Kunst­gattungen kaum mehr Verwendung, sie werden hauptsächlich mit Alltagsgegenständen, Ready-mades und Neuen Medien inszeniert. Das Publikum findet sich beim Betrachten mitten im Werk wieder, alle Sinne werden angesprochen, und insbesondere Film, Video, Licht, Sound und Gerüche erweitern das übliche ästhetische Erlebnis in eine ganzheitliche Erfahrung. Die innere Dichte wird fortwährend mitproduziert, indem die zahlreichen Eindrücke subjektiv geordnet und situativ zusammengesetzt werden. Durch die Verwendung neuer digitaler Medien haben Installationen zusätzlich an Komplexität gewonnen. Die klare Trennung zwischen Kunstwerk und Publikum löst sich zugunsten multimedialer Räume auf, in denen die Welt buchstäblich aus den Fugen zu geraten scheint. Die Publikation Welt aus den Fugen zeigt anhand von neun raumgreifenden Installationen internationaler zeitgenössischer KünstlerInnen der jüngeren Generation, wie heute auf die akutellen Themen Klimawandel, künstliche Intelligenz, Krypto-Evolution, Ökologie, Identitätspolitik und Migration reagiert wird. Der Band bietet zudem mit einem Glossar einen vielschichtigen Überblick zu den wesentlichen Begrifflichkeiten.Ausstellung:Kunst Museum Winterthur, 21/5 - 14/8/2022KünstlerInnen:Ed Atkins, Julian Charrière, Simon Denny, Lizzie Fitch / Ryan Trecartin, Fabien ­Giraud & Raphaël Siboni, Anne Imhof, Pamela Rosenkranz, Sung Tieu, Raphaela Vogel

  • von Barbara J. Scheuermann
    29,80 €

  • von Bruno Brunnet
    19,80 €

  • von Paul Good
    12,80 €

    Heraklit begleitenHeraklit gibt bis heute nicht Ruhe. Wie könnte er, der in jedem Existierenden ein unermüdlich in sich Unterscheidendes, ein sich Wandelndes am Werk sieht! Er gibt dem Strömenden, dem Flüchtigsten, dem Wettstreit aller Dinge Recht. Aus Volksmund, Dichtungen, Künsten tönt seine Stimme noch immer visionär in unsere schnell­lebigen Weltverhältnisse herein. Die Neuüber­setzung ­von Paul Good präsentiert seine Weisheitsrede erstmals in Wortzeilen. Dadurch wird der ­parataktische Rhythmus dieser Spruchform sichtbar und erlebbar. Einem »unauslöschlich ­ungeschaffenen Realen« auf der Spur, einem Zweig erster Sonne.Paul Good in Mels (Schweiz) ge­boren, war von 1983 bis 2007 Professor für Philosophie an der Kunstakademie Düsseldorf, nachdem er 1970 über Merleau-Ponty in München promoviert und 1973 in St. Gallen über Sprachphilosophie habilitiert worden war. Einem Forschungsauftrag in Berkeley folgten bis zu seiner Berufung nach Düsseldorf zahlreiche Lehrtätigkeiten an Universität, Pädagogischer Hochschule und Gymnasium in St. Gallen und Bern. Seit seiner Emeritierung 2007 unterhält er in Bad Ragaz ein Philosophie Atelier.

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