Bücher veröffentlicht von Verlag Peter Lang

In einem ersten Teil enthält dieser Band Beiträge zum Symposium «Musiksprache ¿ Sprachmusik», das am 29. April 2004 zum 70. Geburtstag von Peter Gülke im Musikwissenschaftlichen Institut der Universität Zürich stattfand. Der Dirigent und Musikwissenschaftler Peter Gülke hat sich in zahlreichen Publikationen auf den Bedeutungshorizont von Musik als einer besonderen Sprache und auf ihre Möglichkeiten der Verbindung mit Wortsprache eingelassen. Von diesen Gedankenkreisen liessen sich die Referierenden inspirieren und spannten einen Bogen von der Antike bis zu Paul Celan. Im zweiten Teil folgen Beiträge zu von den Autorinnen und Autoren frei gewählten Themen.

L¿épopée homérique (« Iliade » et « Odyssée ») appartient de droit à l¿espace de la fondation d¿une cité, à l¿époque où, à Athènes, s¿accomplit une révolution civique, politique, et, pour tout dire, mentale (au cours du VI siècle). Si l¿Iliade n¿est pas le premier texte de la littérature occidentale, elle peut être considérée comme le récit fondateur de l¿égalité des droits du citoyen. Elle l¿est par une critique radicale de l¿idéologie guerrière de l¿aristocratie. L¿auteur suit les traits « démocratiques » dans l¿Iliade à travers une analyse complémentaire de la langue épique, d¿un élément particulier du récit ¿ le destin des armes divines ¿ et quelques particularités graphiques, attestables dans les pratiques athéniennes de la fin du VIe siècle. Minutieusement le texte est pris au sérieux dans son ensemble comme milieu de construction d¿un message unitaire, brouillé par des adjonctions tardives à l¿adresse d¿un destinataire singulier.

Este libro pretende plantear sin prejuicios la problemática de la representación de lo real en la literatura española e hispanoamericana del siglo XX. Más allá de las sempiternas discusiones acerca del realismo, se propone ahondar en la índole de lo real que la ficción representa. A lo largo de una investigación colectiva que abarca varios tipos de relatos, este libro esboza el horizonte epistemológico de la narrativa contemporánea. En definitiva, la ficción más exigente del siglo XX apunta a una realidad aproximada como enigma, objeto de no ver y no saber frente al cual la literatura se afirma como un modo de indagación, de exploración especulativa y prospectiva. Los artículos presentados en este libro recogen parte de las actas de un coloquio que tuvo lugar en Louvain-la-Neuve, Bélgica, en diciembre de 2004 y que fueron rearticuladas y completadas con otras contribuciones con vistas a una aproximación más sistemática de la problemática planteada.

La parodie (souvent indissociable du terme « pastiche ») est une notion passe-partout qui recouvre des pratiques fort diverses et a donné lieu à de multiples définitions à travers les âges, d¿Aristote aux théories modernes dérivées de l¿intertextualité en passant par Bakhtine et Genette. Dans la seconde moitié du XIX siècle, la parodie connaît un véritable âge d¿or même si elle reste souvent considérée comme parasitique. C¿est la fin de siècle qui va peu à peu lui donner ses lettres de noblesse en lui permettant de venir coïncider avec les pratiques de la modernité. Aux XX et XXI siècles, parodie et pastiche se font toujours plus glissants et semblent renvoyer à l¿essence même de l¿art (post)moderne. Cet ouvrage propose de fournir un état présent des théories de la parodie et du pastiche, et d¿étudier quelques-unes des multiples pratiques parodiques qui ponctuent la littérature et la culture françaises. Une approche interdisciplinaire est ainsi privilégiée : en abattant les cloisons qui consignent trop souvent les études de la parodie / du pastiche au seul domaine littéraire, les notions seront déclinées, non seulement sur le mode littéraire et théâtral, mais encore dans leurs rapports avec l¿image fixe, la presse et le théâtre de marionnettes.

Das Thema «Versuchung» knüpft an das grundlegende und zeitlose Problem der Existenz des Bösen an. Weshalb ist das Böse in der menschlichen Natur vorhanden? Weshalb können wir nicht vermeiden, etwas Schlechtes zu tun, auch wenn wir es nicht wollen? Kommt der Antrieb zur Sünde von innen oder von außen? Wer ist für diesen Trieb in uns verantwortlich, falls er von innen kommt? Und wer ist der Anstifter, falls er von aussen kommt? Gott oder Teufel? Wie könnte Gott jemanden zu einer schlechten Tat anstiften? Oder wie könnte der Teufel gegen den Willen Gottes handeln? Und wie steht es um die Verantwortung des Menschen? Welche Rolle spielt unser freier Wille? Wozu dienen Versuchungen? Sind sie nur teuflische Ränke oder haben sie irgendeinen Nutzen? Auch wenn das Wort «Versuchung» von den christlichen Schriftstellern immer im negativen Sinne gebraucht wird, ist das Verb «versuchen» das Synonym von «erproben». Sind also letzten Endes die Versuchungen nur Prüfungen? Aber weshalb müssen wir dann geprüft werden? Das Buch beantwortet diese Fragen und stellt die Entstehung der Theologie der Versuchung in ihrer Vielfältigkeit dar. Es bietet eine reiche Auswahl an Texten aus dem Alten Testament, den intertestamentarischen Schriften, dem Neuen Testament, den christlichen Apokryphen, den gnostischen Schriften und aus den Schriften der griechischen, lateinischen und syrischen christlichen Schriftsteller. Alle Texte sind in der Originalsprache mit deutscher Übersetzung abgedruckt.

Francis Bacons Werk ist in der Pädagogik kaum rezipiert worden. Dies obwohl Bacon der Begründer einer weitreichenden Theorie ist, welche eine paradigmatische Veränderung der Lern- und Lehrkultur fordert, die mit der Formel «vom Dogma zum Experiment» umschrieben werden kann. Was heute unter entdeckendem, emanzipatorischem oder lebenslangem Lernen gehandelt wird, geht auf weiten Strecken auf Bacon zurück, ohne dass dies gebührend beachtet worden wäre. Diese Studie beleuchtet dieses auffällige Übersehen. Das geschieht nicht im Sinne einer Rezeptionsgeschichte, sondern anhand einer Untersuchung der Baconschen Konzeption der Generierung und Vermittlung von Wissen sowie ihrer Verbreitung. Hierzu werden in einem ersten Teil Bacons zentrale Konzepte rekonstruiert und deren pädagogischen Dimensionen herausgearbeitet. Im Zentrum dabei steht das «New Learning», das Lernen als einen unabschliessbaren Prozess definiert. Die Konfrontation dieses neuen Lernens mit zeitgenössischen Theorien der Gelehrsamkeit, Bacons Kritik am höheren Bildungswesen sowie seine Reformvorschläge bilden den Gegenstand des zweiten Teils. Die Kontextualisierung von Bacons «New Schooling» sowie das Ausleuchten des bis heute existenten Spannungsfelds von wissenschaftlicher Bewegung und pädagogischer Reform runden die Studie ab.

Cet ouvrage collectif, qui rassemble les travaux d¿un colloque tenu à la Maison Française d¿Oxford en 2002 sous le titre ¿Henri Petit et son cercle¿, a deux buts: mieux comprendre la contribution apportée par Daniel Halévy et sa collection Les Cahiers verts à la vie littéraire des années 20 et étudier les débuts littéraires d¿Henri Petit et de son cercle en rapport avec le volume collectif Écrits (Grasset, Les Cahiers verts, 1927), à l¿occasion des soixante-quinze ans de celui-ci. L¿année 1927 est une année charnière. C¿est celle du centenaire de la publication de la Préface de Cromwell, et le Romantisme est de nouveau à la mode. Le dernier numéro des Cahiers verts avant Écrits est consacré à Anna de Noailles, peut-être la dernière des Romantiques. Mais en même temps un renouveau du classicisme semble se dessiner. Quelle est la place de cette collection dans l¿histoire de l¿édition et de la littérature? Et non seulement des Cahiers verts, mais de Daniel Halévy lui-même, dont le salon accueillait tant de personnalités de l¿époque? De quel bord les jeunes écrivains d¿Écrits pencheront-ils? Ils sont pratiquement inconnus à l¿époque: Chamson, Malraux, Grenier, Petit. Parmi eux, ce dernier passe pour être le plus doué. Comment le situer par rapport à ses contemporains? Une équipe franco-britannique des meilleurs spécialistes répond à ces questions.

A l'instar des grandes religions de l'Antiquité, le christianisme s'est doté, dès les origines, d'un processus d'initiation comportant, après la communication des vérités fondamentales, des cérémonies d'intégration: le rite purificateur du baptême, le repas communiel de l'eucharistie. L'élément principal de ce processus est le baptême, qui scelle l'engagement du converti et l'habilite à faire partie de la communauté des chrétiens.

Les essais contenus dans ce volume poursuivent les réflexions entamées dans George Sand : Intertexualité et Polyphonie I. Là où le premier volume a mis en valeur la polysémie intertextuelle du roman sandien, les articles réunis dans ce volume soulignent la centralité du dialogue et du dialogisme, de l¿interdiscursivité, de la voix, de la musique et des arts visuels dans une écriture sandienne caractérisée par la pluralité. Si les connotations musicales de la polyphonie s¿avèrent particulièrement pertinentes pour une lecture de l¿¿uvre sandienne, le concept souligne aussi l¿importance de la voix, de l¿échange et du dialogue. En effet, le dialogue se révèle être un élément-clé : pour Sand, l¿écriture est toujours une réécriture impliquant un engagement avec l¿autre ; l¿oralité n¿est pas uniquement une caractéristique de ses romans champêtres, qui participent à la tradition du conte oral, mais elle sous-tend la totalité d¿une ¿uvre où la question ¿qui parle ?¿ ne peut jamais être négligée ; et le concept de l¿échange n¿est pas limité au domaine de la politique, mais se manifeste aussi dans l¿¿uvre fictive où le théâtre, la musique et les arts visuels occupent une position prééminente. Dans les dix-neuf articles sélectionnés ici ¿ dont six en anglais ¿ des spécialistes internationaux de George Sand analysent et répondent à ces questions en prenant en compte la diversité de l¿¿uvre sandienne (romans, autobiographie, théâtre et correspondance).

L¿¿uvre littéraire de George Sand entretient un dialogue multiple, manifeste et soutenu avec d¿autres auteurs et d¿autres textes. Ce dialogue, engagé surtout avec des prédécesseurs et des contemporains tels que Rousseau, Shakespeare, Goethe, Mme de Genlis, Balzac et Flaubert, n¿est pas uniquement textuel ; il est aussi idéologique. Comme le soulignent les études réunies dans ce volume, la pratique sandienne d¿une intertextualité littéraire suggère une conception démocratique du champ littéraire, dans laquelle les hiérarchies verticales sont abolies, et des concepts tels que l¿imitation et l¿influence sont marginalisés dans une pratique de l¿écriture qui intègre une pluralité de voix et dans laquelle les ouvrages de ses prédécesseurs et de ses contemporains sont remémorés, absorbés, cités, contestés, retravaillés, transformés ou parodiés. Intégrer les voix d¿autrui dans le tissu du roman émerge ainsi comme un principe fondamental de l¿écriture sandienne.

Offers a social history of refugees escaping Hungary after the Bolshevik-type revolution of 1919, the ensuing counter revolution, and the rise of anti-Semitism. This book is based on extensive archival work in the USA and Germany.

This book is the first integrated study of Surrealist photography and film, assessing the impact of early experimental practice and theoretical discourse on post-war trends in art house cinema. Drawing on the work of Barthes, Derrida and Deleuze, the author sheds light on Surrealist concepts and traces their influence on post-war filmmakers.

Foolishness has long occupied a prominent place in Russian culture, touching on key questions of national, spiritual, and intellectual identity. Combining close readings with a contextual framework, this book offers a wide-ranging consideration of the causes and consequences of modern Russian literature's enduring quest for wisdom through folly.

This study examines four long-lasting cultural constructions of childbirth: 1) The supremacy of the male 2) Theoretical, spiritual and political natality versus childbirth 3) The supremacy of the female 4) Harmony between spiritual/theoretical natality and childbirth. The theoretical part is based on Hannah Arendt's philosophy of natality.

Dès le début de la Grande Guerre, la femme de lettres franco-allemande Annette Kolb (1870-1967) et l'écrivain français Romain Rolland (1866-1944) saisirent tous deux leur plume pour protester contre la vague montante des nationalismes fanatiques qui portait la majorité des intellectuels allemands et français et engloutissait sur son passage les valeurs culturelles occidentales communes aux différents peuples européens. Leur première rencontre en 1915 marqua le début d'une amitié nourrie par un commun engagement en faveur de la paix et de la réconciliation. Cet ouvrage présente et commente leur correspondance, restée jusqu'ici inédite, ainsi que les écrits d'Annette Kolb sur Romain Rolland et les extraits du Journal de ce dernier sur sa correspondante. Ces documents apportent des éclaircissements sur telle ou telle action pacifiste, notamment sur le projet de création d'une Revue Internationale neutre et font revivre la vie intellectuelle et littéraire, organisée autour de réseaux relationnels, des opposants au conflit. Leur analyse permet de mieux cerner les fondements idéologiques de leur engagement et en fait apparaître les similitudes comme les divergences.

This book aims to shed light on how translations of popular music contribute to fostering international relations by focusing on a case study of Turkish-Greek rapprochement in the last two decades. Drawing on a range of disciplines, the book explores the multifaceted nature of translation and music and their wide-ranging impact on society.

This book examines the responses of visual artists, including architects, designers and photographers, to the technological and social modernisation of Germany during the first three decades of the twentieth century. It investigates how these aspects of the modernising process inform both the subject matter and formal innovations of their work. The study analyses how these visual practices were not just the concerns of isolated and enclosed art worlds but had wider social resonances, ranging from the debates concerning the reformist objectives of the Deutscher Werkbund (1907) to the National Socialist ideological onslaught on modernist culture culminating in the Entartete Kunst (Degenerate Art) exhibitions of 1937. Many of the artists encountered here were radicalised by the First World War, the Russian Revolution and the November 1918 Revolution in Germany, experiences which effected change in their conceptualising of cultural production and its social function: their modes of working, however, would also set challenging markers for what forms art might take for the twentieth century. The book is, therefore, both a study of art in complex political and sociocultural contexts and a reflection on how engagement with a social imagination can challenge a tradition based on the assumptions of individual imaginings.

Until relatively recently, the Italian colonial experience was largely regarded as an incidental aspect of Italy¿s past. Studies of liberal Italy and even fascism underplayed both the significance of the state¿s colonial ambition and its broader cultural impact. In the post-war era, even less consideration has been given to how this colonial legacy still affects Italy and the countries it occupied and colonized. This book arises out of a major two-day international conference held at the Italian Cultural Institute in London in December 2001. The essays investigate the ways in which the Italian colonial experience continues to be relevant even after the end of empire. They explore the ways in which the memories of Italy¿s colonial past have been crafted to accommodate the needs of the present and the extent to which forgetting colonialism became an integral part of Italian culture and national identity. These issues have come into sharper relief of late as labour migration to Italy has led to new social and cultural encounters within Italy. The essays additionally investigate the colonial legacy from the perspective of Italy¿s former colonies, highlighting the enduring social, cultural and political ramifications of the colonial relationship. This interdisciplinary collection contains contributions from international experts in the fields of history, cultural studies (literature and film), politics and sociology.

This book examines the presentation of, and attitudes to, the Second World War in post-war West German prose fiction. The fierce public reactions which some of these works provoked at the time of their publication are taken into account in this study since their reception provides a picture of the psychological relationship West Germany had with its wartime past in the immediate post-war period and beyond. Writers of Unterhaltungsliteratur and Trivialliteratur are often studied within their own genre, but, this book sets such writers alongside their canonical colleagues. This approach opens up the possibility of considering whether the strategies adopted to influence contemporary society, to reflect that society and to come to terms with the Second World War are determined by the classification of these works as Kitsch or Kunst. The authors included are Alfred Andersch, Heinrich Böll, Hans Hellmut Kirst, Heinz G. Konsalik, Theodor Plievier and Erich Maria Remarque. The selected works deal specifically with the German soldier and officer, the fighting fronts, the home front and the connections between the German army and the National Socialist regime.

This book explores Jewishness in the writings of Isaac Bashevis Singer. The author makes a close examination of Singer¿s literary works, Judaism, Jewish history and related criticism to illustrate Singer¿s unique but ambiguous position in American Jewish literature. The book offers a discussion of Singer¿s modernity. Singer¿s Jewishness finds its major expression in challenging the notion of covenant and the concept of «the coming modern consciousness» of Spinozäs philosophy. The book also focuses on Singer¿s representation of Jewish assimilation in the past and present, both in Poland and in America and on the de-Americanisation of the Holocaust. After an examination of Singer¿s narrative strategies the author also discusses the similarities and diversities of four major American Jewish writers, Singer, Bellow, Malamud and Roth in terms of Jewish identity and Jewish historical consciousness.

This wide-ranging and provocative study focuses on the importance of the mother in the genealogical and social frameworks of the Old French and Occitan chanson de geste. The masculine dominance of these narratives of warfare and conflict is questioned, reassessed, and redefined, as the complexity and significance of the maternal character is revealed through the study of a contrasting range of epic texts, with Raoul de Cambrai providing a key focus. The study draws upon medieval theological and scientific doctrine and modern psychoanalytic and feminist theory, especially the works of Luce Irigaray, Julia Kristeva, and Jaques Lacan, to illuminate the tensions and ambiguities consistently inherent in the perception of the mother and the maternal body. Authority, continuation, violence, and death are key topics, revealing the problematic nature of gender roles and their relation to the structures of power that shape both medieval society and epic narrative.

This book brings together a number of ground-breaking essays that explore the interface of language and gender-consciousness in foundation texts of Judaism and Christianity. Using critical perspectives that derive from a feminist revaluation of traditional religious discourse, the contributors to this volume address basic questions of meaning and interpretive freedom that are integral to a contemporary reading of Scripture and liturgy. They raise such issues as the relevance of a liturgical tradition in which the Deity is addressed in exclusively masculine terms, and the continued viability of scriptural texts that reflect consistently androcentric values. In each of these essays the authors can be seen to respond to the challenge of the feminist critique of patriarchalism in the Western religious tradition, as well as to the perceived need, within contemporary Judaism and Christianity, for new interpretive models for the reading of sacred texts.

The male homosexual appears in many guises in postwar West German literature: whether he is a sexually predatory soldier, corrupt teacher, decadent artist, purveyor of kitsch, or powerful industrialist, he appears almost always as an insider of the social and political system. Writers such as Heinrich Böll, Wolfgang Koeppen and Alfred Andersch utilized images of homosexuality in order to examine the Nazi past and to critique the Federal Republic of Germany. Their literary depictions are informed by discourses that circulated in the early twentieth century, including the scientism of Magnus Hirschfeld, the masculinism of the German youth movement and the Gemeinschaft der Eigenen, and the literary irony of Thomas Mann. Pre-Nazi images of homosexuality reappear in postwar West German literature in a new sociohistorical context, in which the meaning of the Nazi past and its relationship to the new Federal Republic is debated on many levels. The Nazi Abduction of Ganymede traces the development of a postwar West German literary tradition that participated in parallel developments in philosophy, psychoanalysis, and popular culture, all of which continued to find new ways to link homosexuality with fascism.