Über 134 Faveurs
Christopher Miller, millionnaire, 28 ans de pratique dans le narcissisme et la moquerie. Londres.
Lucie Martinez, styliste, 24 ans de galère pour y arriver dans la vie. Nice.
Deux mondes totalement différents. Deux villes totalement opposées.
Ils n'auraient jamais dû se rencontrer. Il n'aurait jamais dû la vouloir. Elle n'aurait jamais dû accepter...
Mais c'était sans compter le petit frère de Lucie et ses terribles talents de pilote ! Alors lorsque le businessman découvre sa voiture de luxe emboutie par le frangin de la jeune femme et comprend qu'il peut avoir un moyen de pression sur elle, il n'hésite pas une seconde et lui propose un chantage odieux.
134 faveurs de douce torture...
Jusqu'où ira-t-il dans ses demandes ? Lucie sera-t-elle prête à tout accepter ?
***
Son sourire revint, et il pencha la tête sur le côté. Il était douloureusement beau et il le savait. Je me sentais prise en otage face à lui. Face à son charme déroutant. La seule barrière qui me protégeait encore était heureusement son insupportable caractère, et sa manie de me donner des ordres à tout va.
- Croyez-moi, les femmes ont plutôt tendance à se battre pour partager ma vie... ou mon lit, suggéra-t-il d'une voix amusée.
- Ne comptez pas sur moi, me renfrognai-je.
- Pourtant, votre corps vous trahit, mon petit coeur. Votre respiration est rapide, votre rythme cardiaque doit l'être tout autant et votre voix est de plus en plus chevrotante. Vous essayez de contrôler votre désir.
- Vous êtes trop proche, avouai-je.
- Et je vous trouble.
Son affirmation me dérouta, ce qui ne lui échappa pas. Il me lâcha le menton et glissa ses doigts sur ma joue, me rapprochant brusquement de son visage. Il me surplombait une nouvelle fois de toute sa hauteur, étant maintenant presque allongée sur les accoudoirs. Il sourit, frôlant mon nez du sien, me faisant déglutir péniblement. Je n'arrivais plus à quitter son regard. Évidemment qu'il ne me laissait pas indifférente et pire, qu'il me déstabilisait. Mais je ne voulais pas me laisser avoir par cet homme. Il était néfaste. Il me pourrissait la vie depuis moins de 48 heures et j'en avais encore pour un temps indéfini. Coucher avec lui était l'erreur la plus monumentale que je pouvais faire.
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