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Bücher der Reihe Les classiques de la littérature

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  • von Gustave Flaubert
    18,00 - 26,90 €

  • von Victor Hugo
    15,90 €

    "L'Éducation Sentimentale" est un roman écrit par l'écrivain français Gustave Flaubert. Publié en 1869, ce roman est considéré comme l'une des ¿uvres majeures de la littérature française du XIXe siècle. Il est caractérisé par le réalisme de Flaubert et sa capacité à explorer les nuances des émotions humaines.L'histoire se déroule dans les années 1840 et suit le personnage principal, Frédéric Moreau, un jeune homme de province, au cours de sa vie à Paris. Le roman explore ses aspirations, ses rêves, ses amours et sa quête d'une éducation sentimentale, d'où le titre. Il décrit également la société parisienne de l'époque, ses conflits politiques et sociaux, ainsi que les personnages qui croisent la route de Frédéric.Gustave Flaubert est renommé pour sa prose précise et son attention minutieuse aux détails. "L'Éducation Sentimentale" est une ¿uvre complexe qui offre une critique subtile de la société de l'époque et une exploration profonde des émotions et des expériences humaines.Si vous êtes intéressé par la littérature réaliste du XIXe siècle, les romans qui explorent la psychologie des personnages et les peintures de la société de l'époque, "L'Éducation Sentimentale" de Gustave Flaubert est un incontournable de la littérature française.

  • von George Sand
    9,99 €

    Il y avait dans les terres du pays d¿Auge, du côté de Saint-Pierre- d¿Azif, à trois lieues de la mer, un bon paysan et sa femme qui, à force de travail, étaient devenus assez riches. Dans ce temps-là, c¿est-à-dire il y a environ cent ans, le pays n¿était pas très bien cultivé. C¿étaient des herbages et puis des herbages, avec des pommiers et encore des pommiers ; un grand pays tout plat, à perte de vue, et de temps en temps un petit bois de noisetiers avec un jardinet et une maison de bois et de torchis, la pierre étant rare. On élevait par là de bonnes vaches, on faisait d¿excellent beurre et des fromages renommés ; mais, comme il n¿y avait alors ni grandes routes, ni chemins de fer, ni toutes ces maisons de campagne qüon voit aujourd¿hui sur la côte, le paysan n¿avait pas beaucoup d¿idées et n¿inventait rien pour augmenter ou varier les produits de la terre. Celui dont je vous parle s¿appelait Doucy et on appelait sa femme la mère Doucette. Ils avaient plusieurs enfants qui tous travaillaient comme eux, n¿inventaient pas davantage et ne se plaignaient de rien, tous très bons, très doux, très indifférents, ne faisant rien vite, mais faisant toujours quelque chose et pouvant arriver à la longue à mettre de côté un peu d¿argent pour acheter de la terre.

  • von Honoré de Balzac
    9,99 €

    Par une nuit d¿hiver et sur les deux heures du matin, la comtesse Jeanne d¿Hérouville éprouva de si vives douleurs que, malgré son inexpérience, elle pressentit un prochain accouchement ; et l¿instinct qui nous fait espérer le mieux dans un changement de position lui conseilla de se mettre sur son séant, soit pour étudier la nature de souffrances toutes nouvelles, soit pour réfléchir à sa situation. Elle était en proie à de cruelles craintes causées moins par les risques d¿un premier accouchement dont s¿épouvantent la plupart des femmes, que par les dangers qui attendaient l¿enfant. Pour ne pas éveiller son mari couché près d¿elle, la pauvre femme prit des précautions qüune profonde terreur rendait aussi minutieuses que peuvent l¿être celles d¿un prisonnier qui s¿évade. Quoique les douleurs devinssent de plus en plus intenses, elle cessa de les sentir, tant elle concentra ses forces dans la pénible entreprise d¿appuyer sur l¿oreiller ses deux mains humides, pour faire quitter à son corps endolori la posture où elle se trouvait sans énergie. Au moindre bruissement de l¿immense courtepointe en moire verte sous laquelle elle avait très peu dormi depuis son mariage, elle s¿arrêtait comme si elle eût tinté une cloche. Forcée d¿épier le comte, elle partageait son attention entre les plis de la criarde étoffe et une large figure basanée dont la moustache frôlait son épaule. Si quelque respiration par trop bruyante s¿exhalait des lèvres de son mari, elle lui inspirait des peurs soudaines qui ravivaient l¿éclat du vermillon répandu sur ses joues par sa double angoisse.

  • von Honoré de Balzac
    15,90 €

    En 1836, par une belle soirée du mois de septembre, un homme d¿environ trente ans restait appuyé au parapet de ce quai d¿où l¿on peut voir à la fois la Seine en amont depuis le Jardin des Plantes jusqüà Notre-Dame, et en aval la vaste perspective de la rivière jusqüau Louvre. Il n¿existe pas deux semblables points de vue dans la capitale des idées. On se trouve comme à la poupe de ce vaisseau devenu gigantesque. On y rêve Paris depuis les Romains jusqüaux Francs, depuis les Normands jusqüaux Bourguignons, le Moyen- Âge, les Valois, Henri IV et Louis XIV, Napoléon et Louis-Philippe. De là, toutes ces dominations offrent quelques vestiges ou des monuments qui les rappellent au souvenir. Sainte-Geneviève couvre de sa coupole le quartier latin. Derrière vous, s¿élève le magnifique chevet de la cathédrale. L¿Hôtel-de-Ville vous parle de toutes les révolutions, et l¿Hôtel-Dieu de toutes les misères de Paris. Quand vous avez entrevu les splendeurs du Louvre, en faisant deux pas vous pouvez voir les haillons de cet ignoble pan de maisons situées entre le quai de la Tournelle et l¿Hôtel-Dieu, que les modernes échevins s¿occupent en ce moment de faire disparaître.

  • von Jules Vallès
    18,00 - 22,90 €

  • von Jules Lermina
    9,99 €

    Après avoir brillamment servi la France pendant de longues années, M. de Morlaines, général de brigade, avait pris sa retraite. C¿était un homme de soixante ans, encore vert, doué d¿une exquise distinction, rappelant le type de ces anciens gentilshommes dont la parole était sacrée, dont la délicatesse n¿admettait ni faux-fuyants ni compromis quand il s¿agissait de tenir un engagement.M. de Morlaines était veuf. C¿était même la perte de sa femme Hortense, née des Chaslets, qui l¿avait engagé à renoncer à l¿état militaire. Sa douloureuse tristesse s¿accommodait mal de la vie active : il avait renoncé à toute ambition et était venu s¿installer auprès de Paris, à Vitry, dans une petite propriété où il avait trouvé le repos dont il avait besoin, s¿adonnant à des travaux de jardinage et satisfaisant des goûts qüil n¿avait pas perdus pendant sa longue carrière de soldat.Son fils, Georges de Morlaines, âgé de vingt-cinq ans, avait été promu depuis peu, au grade de lieutenant de vaisseau et à l¿époque où s¿ouvre ce court récit, était engagé dans un grand voyage d¿exploration.

  • von Honoré de Balzac
    9,99 €

    "L'Éducation Sentimentale" est un roman écrit par l'écrivain français Gustave Flaubert. Publié en 1869, ce roman est considéré comme l'une des ¿uvres majeures de la littérature française du XIXe siècle. Il est caractérisé par le réalisme de Flaubert et sa capacité à explorer les nuances des émotions humaines.L'histoire se déroule dans les années 1840 et suit le personnage principal, Frédéric Moreau, un jeune homme de province, au cours de sa vie à Paris. Le roman explore ses aspirations, ses rêves, ses amours et sa quête d'une éducation sentimentale, d'où le titre. Il décrit également la société parisienne de l'époque, ses conflits politiques et sociaux, ainsi que les personnages qui croisent la route de Frédéric.Gustave Flaubert est renommé pour sa prose précise et son attention minutieuse aux détails. "L'Éducation Sentimentale" est une ¿uvre complexe qui offre une critique subtile de la société de l'époque et une exploration profonde des émotions et des expériences humaines.Si vous êtes intéressé par la littérature réaliste du XIXe siècle, les romans qui explorent la psychologie des personnages et les peintures de la société de l'époque, "L'Éducation Sentimentale" de Gustave Flaubert est un incontournable de la littérature française.

  • von Maurice Level
    14,90 - 15,90 €

  • von Jules Verne
    19,90 €

    Il n¿y a probablement, ni en Europe ni ailleurs, un savant dont la physionomie soit plus universellement connue que celle du docteur Schwaryencrona, de Stockholm ; son portrait, reproduit par les marchands au-dessous de sa marque de fabrique, sur des millions de bouteilles cachetées de vert, circule avec elles jusqüaux confins du globe. La vérité oblige à dire que ces bouteilles ne contiennent que de l¿huile de foie de morue, médicament estimable et même bienfaisant, qui, pour les habitants de la Norvège, représente tous les ans, en kroners ou « couronnes » de la valeur d¿un franc trente- neuf centimes, des totaux de sept à huit chiffres. Jadis cette fabrication était aux mains des pêcheurs. Aujourd¿hui les procédés d¿extraction sont plus scientifiques, et le prince de cette industrie spéciale est précisément le célèbre docteur Schwaryencrona.Il n¿est personne qui n¿ait remarqué cette barbe en pointe, cette paire de lunettes, ce nez crochu et ce bonnet de loutre. La gravure n¿est peut-être pas des plus fines, mais il est certain qüelle est d¿une ressemblance frappante. À preuve ce qui arriva un jour dans l¿école primaire de Noroë, sur la côte occidentale de Norvège, à quelques lieues de Bergen.

  • von Georges Darien
    15,90 €

  • von Gaston LeRoux
    19,90 €

    Le navire n¿était pas plutôt entré en rade de Callao qüil était déjà envahi, avant même qüil eût jeté l¿ancre, par une multitude de bateliers criards et tyranniques. Les escaliers, les cabines, les salons furent pleins, en une seconde, de cette engeance matriculée, comme nos commissionnaires, qui avait la prétention d¿enlever tous les passagers. L¿oncle François-Gaspard Ozoux (de l¿Institut, section des Inscriptions et Belles-Lettres), assis sur ses malles où il avait solidement cadenassé tous ses documents et les objets chers à son érudition, se défendit comme un enragé.C¿est en vain qüon lui fit entendre que le paquebot ne pourrait être remorqué jusqüau quai de la Darsena que deux heures plus tard ; il se cramponna à ses trésors en jurant que rien ne l¿en séparerait... Quant à permettre à ces démons de jeter sur leurs frêles esquifs un bagage aussi précieux, l¿idée ne pouvait décemment lui en venir toute seule. Elle fut émise par un grand jeune homme qui ne devait pas être d¿un naturel timide, car il ne marqua aucun effroi de la colère que déchaîna illico chez l¿irascible vieillard une proposition aussi audacieuse. Raymond Ozoux haussa tranquillement ses épaules, qui eussent pu faire envie à un athlète, et il résolut de laisser son oncle se débrouiller sur son vaisseau. Quant à lui, il avait trop de hâte d¿être arrivé pour ne point sauter dans une barque qui, sur son ordre, fit aussitôt force rames vers le rivage.

  • von Michel Zévaco
    22,90 - 26,90 €

  • von Oscar Huguenin
    19,90 €

    Comment se faisait-il que la nuit du 4 au 5 juin 1780, moi, Jacques Gribolet, fils cadet du plus gros métayer de Bôle, je grimpais tout haletant les côtes de Rochefort, sans suivre ni chemin ni sentier, avec les allures d¿un malfaiteur qui sent la maréchaussée à ses trousses ? Hélas ! c¿est que la malechance m¿a poursuivi dès mon entrée en ce monde ! Petit marmot, je roulais du haut en bas de tous les escaliers ; mes genoux, mes coudes, mon front et mon nez étaient à l¿ordinaire couverts de plus de plaies et de bosses que n¿en pouvaient montrer ensemble tous les enfants du village. Je ne laissais passer ni coqueluche, ni rougeole, ni scarlatine, ni ourles, sans en prendre ma bonne part, et il faut que j¿aie eu l¿âme chevillée au corps de solide façon pour m¿être tiré sans trop d¿encombre de tous ces traquenards tendus à ma jeune existence ! Garçonnet de dix à douze ans, je me trouvais mêlé à toutes les bagarres entre galopins de mon âge, où j¿attrapais les horions les mieux appliqués. Pourtant, de ma nature, je suis doux comme un mouton et on m¿échauffe malaisément les oreilles.

  • von Alphonse Beauregard
    9,99 €

    Ô Vie ! aurais-je pu tendre un c¿ur plus aride Vers l¿amour dont tu fais l¿étoile qui nous guide, Vers l¿amour nécessaire aux résurrections ? Derrière moi, pourtant, s¿efface ma jeunesse Et je demande encore à connaître une ivresse Aux insondables tourbillons.¿ Fallait-il assoupir ton âme dans l¿orgie, Au lieu de libérer l¿invisible énergie Que l¿homme porte en soi pour gravir les hauteurs ? Tu faisais de l¿amour une farce insolente, Je ne t¿en accordai que la part suffisante À mettre un flambeau dans ton c¿ur.¿ Ô Vie ! en moi brûlait l¿ambition féconde, Je me sentais promis à gouverner le monde Et tu ne m¿as donné que moi-même à régir. J¿ai tenté vainement de violer la gloire, Et mon travail, offert d¿un geste péremptoire, Parvient à peine à me nourrir.

  • von George Sand
    9,99 €

  • von Alphonse Daudet
    9,99 €

  • von Emile Richebourg
    19,90 €

  • von Gustave Le Rouge
    22,90 - 26,90 €

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    9,99 €

    Le théâtre s'ouvre à l'agréable bruit de quantité d'instruments, et d'abord il offre aux yeux une vaste mer, bordée de chaque côté de quatre grands rochers, dont le sommet porte chacun un Fleuve, accoudé sur les marques de ces sortes de déités. Au pied de ces rochers sont douze Tritons de chaque côté, et dans le milieu de la mer quatre Amours montés sur des dauphins, et derrière eux le dieu Eole, élevé aüdessus des ondes sur un petit nuage. Eole commande aux vents de se retirer, et, tandis que les Amours, les Tritons, et les Fleuves lui répondent, la mer se calme, et du milieu des ondes on voit s'élever une île. Huit Pêcheurs sortent du fond de la mer avec des nacres de perles et des branches de corail, et, après une danse agréable, vont se placer chacun sur un rocher aüdessous d'un Fleuve. Le choeur de la musique annonce la venue de Neptune, et, tandis que ce dieu danse avec sa suite, les Pêcheurs, les Tritons et les Fleuves accompagnent ses pas de gestes différents et de bruit de conques de perles. Tout ce spectacle est une magnifique galanterie, dont l'un des princes régale sur la mer la promenade des princesses.

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    22,90 €

    Calypso ne pouvait se consoler du départ d'Ulysse. Dans sa douleur, elle se trouvait malheureuse d'être immortelle*. Sa grotte ne résonnait plus de son chant: les nymphes qui la servaient n'osaient lui parler. Elle se promenait souvent seule sur les gazons fleuris dont un printemps éternel bordait son île: mais ces beaux lieux, loin de modérer sa douleur, ne faisaient que lui rappeler le triste souvenir d'Ulysse, qu'elle y avait vu tant de fois auprès d'elle. Souvent elle demeurait immobile sur le rivage de la mer, qu'elle arrosait de ses larmes; et elle était sans cesse tournée vers le côté où le vaisseau d'Ulysse, fendant les ondes, avait disparu à ses yeux. Tout à coup elle aperçut les débris d'un navire qui venait de faire naufrage, des bancs de rameurs mis en pièces, des rames écartées çà et là sur le sable, un gouvernail, un mât, des cordages flottants sur la côte, puis elle découvre de loin deux hommes, dont l'un paraissait âgé; l'autre, quoique jeune, ressemblait à Ulysse. Il avait sa douceur et sa fierté, avec sa taille et sa démarche majestueuse. La déesse comprit que c'était Télémaque, fils de ce héros. Mais, quoique les dieux surpassent de loin en connaissance tous les hommes, elle ne put découvrir qui était cet homme vénérable dont Télémaque était accompagné: c'est que les dieux supérieurs cachent aux inférieurs tout ce qu'il leur plaît; et Minerve, qui accompagnait Télémaque sous la figure de Mentor, ne voulait pas être connue de Calypso.

  • von Jules Girardin
    9,99 €

    M. Colin-Tampon avait cinquante ans; il était propriétaire d'une jolie villa sur le territoire de Courbevoie, et, par-dessus le marché, conseiller municipal.Il va sans dire que M. Colin-Tampon avait été jeune dans son temps. Si nous le prenons à l'âge de seize ans, nous remarquons qu'il s'appelait alors Colin tout court, qu'il étudiait pendant le jour les mystères de la mercerie, rue Saint-Denis, à l'enseigne du Bouton- d'Or, sous les auspices de M. Tampon, patron peu endurant; la nuit, il dormait à poings fermés dans une soupente située au sixième étage de la maison même où habitait son patron. Comme il n'était point ambitieux, ses rêves, quand par hasard il rêvait, ne lui montraient point la jolie villa de Courbevoie ni les honneurs municipaux; oh, mon Dieu, non! Il rêvait qu'il y avait deux dimanches par semaine au lieu d'un, ou bien que la morue n'apparaissait qu'une fois par semaine, au lieu de cinq, sur la table du patron.N'allez pas conclure de là que le jeune Ernest Colin fut un paresseux ou un gourmand. Son patron le faisait travailler avec une sévérité si implacable, que le soir «les jambes lui rentraient dans le corps». Il était donc bien excusable de soupirer après le jour du repos. Quant à la morue, mon intention n'est point d'en dire du mal. C'est un mets exquis pour ceux qui l'aiment, et encore à condition qu'ils n'en abusent pas. Ernest en abusait, et il en abusait bien malgré lui, car il avait une horreur instinctive pour ce mets, cher à M. Tampon.

  •  
    9,99 €

    En 1834, dit maître Nablot, sous le règne de Louis-Philippe, vivaient à Richepierre, en Alsace, sur la pente des Vosges, un honnête notaire, M. Didier Nablot, sa femme, Catherine, et leurs enfants : Jean-Paul, Jean-Jacques, Jean-Philippe, Marie-Reine et Marie-Louise.Moi, Jean-Paul, j¿étais l¿aîné de la famille, et je devais, en cette qualité, succéder un jour à l¿étude de notre père.Ce bon temps de la jeunesse me revient dans toute sa fraîcheur : je vois notre vieille maison à l¿entrée du village ; sa cour, entourée de hangars, de granges, d¿écuries ; son fumier, où se promenaient les poules ; sa large toiture plate, où tourbillonnaient les pigeons, et nous autres enfants, le nez en l¿air, jetant de hauts cris, pour chasser les moineaux qui venaient piller le grain dans le colombier. Et puis, derrière les vieilles bâtisses vermoulues, je vois notre jardin, qui descend jusqüau bas de la colline, avec ses bordures de buis le long des allées et ses carrés de légumes. La vieille servante Babelô, les cottes retroussées, coupe des asperges avec un vieux couteau terreux ; la mère cueille des haricots ou d¿autres légumes de la saison, son grand chapeau de paille tombant sur les épaules et le panier au bras... Tout est là, devant mes yeux !

  • von Anatole France
    9,99 €

    Le Cours-la-Reine était désert. Le grand silence des jours d¿été régnait sur les vertes berges de la Seine, sur les vieux hêtres taillés dont les ombres commençaient à s¿allonger vers l¿Orient et dans l¿azur tranquille d¿un ciel sans nuages, sans brises, sans menaces et sans sourires. Un promeneur, venu des Tuileries, s¿acheminait lentement vers les collines de Chaillot. Il avait la maigreur agréable de la première jeunesse et portait l¿habit, la culotte, les bas noirs des bourgeois, dont le règne était enfin venu. Cependant son visage exprimait plus de rêverie que d¿enthousiasme. Il tenait un livre à la main ; son doigt, glissé entre deux feuillets marquait l¿endroit de sa lecture, mais il ne lisait plus. Par momens, il s¿arrêtait et tendait l¿oreille pour entendre le murmure léger et pourtant terrible qui s¿élevait de Paris, et dans ce bruit plus faible qüun soupir il devinait des cris de mort, de haine, de joie, d¿amour, des appels de tambours, des coups de feu, enfin tout ce que, du pavé des rue, les révolutions font monter vers le chaud soleil de férocité stupide et d¿enthousiasme sublime. Parfois, il tournait la tête et frissonnait.

  • von Émile Gaboriau
    15,90 €

    C'était le mercredi novembre de l'an de grâce . Ce soir là, il y avait petit souper et grande compagnie, rue Vieille du Temple, chez La Vienne, le baigneur à la mode, l'étuviste en renom, le barbier du monde élégant.Les Parisiens du temps présent, qui s'imaginent avoir atteint jusqu'au dernières limites de la civilisation et du confort, parce qu'ils ont créé des «tavernes» et certains autres docks de la galanterie à bon marché, auront sans doute besoin que nous leur expliquions ce que l'on entendait par barbier, par étuviste et par baigneur, dans la première moitié du règne de Louis XIV.Au dix septième siècle, les bains chauds, nommés étuves pour la bourgeoisie et pour les gens de bas étage, existaient dans la capitale en plus grand nombre qu'aujourd'hui.On comptait aussi par la ville une quantité d'auberges et d'hôtelleries pour toutes les conditions, puis quelques hôtels garnis magnifiquement meublés, mais en très minime proportion.Ces hôtels étaient principalement à l'usage de personnages de la haute noblesse qui ne faisaient pas partie de la cour et qui n'avaient à Paris aucune propriété.Pour ceux de cette classe qui en possédaient, pour les grands seigneurs directement attachés à la maison royale, on rencontrait encore un ou deux établissements d'un genre particulier, qu'il est fort difficile de définir, parce qu'il n'y en a plus de semblables.

  • von Paul Féval
    15,90 €

    "Les Belles de Nuit" est un roman écrit par l'écrivain français Paul Féval. Ce roman, publié en 1854, appartient au genre du roman-feuilleton, un genre populaire du XIXe siècle caractérisé par son intrigue complexe et ses nombreux rebondissements.L'histoire de "Les Belles de Nuit" se déroule à Paris au XVIIIe siècle et met en scène une série de personnages intrigants, notamment des voleurs, des espions et des aristocrates. Au c¿ur de l'intrigue se trouvent deux femmes mystérieuses, Madame Pipard et Mina de Laroque, qui exercent une fascination sur les hommes de leur époque.Paul Féval était un maître du roman-feuilleton, et "Les Belles de Nuit" est un exemple de son talent pour la création d'intrigues compliquées et de personnages mémorables. L'intrigue est riche en rebondissements et en mystères, ce qui en fait une lecture divertissante.Si vous appréciez les romans d'aventures, les intrigues complexes et les ambiances historiques, "Les Belles de Nuit" de Paul Féval pourrait être une lecture captivante pour vous. Il offre une plongée dans le Paris du XVIIIe siècle avec son lot de conspirations et de mystères.

  • von Alphonse Daudet
    9,90 - 14,90 €

  • von Francois-Rene Chateaubriand
    9,99 €

    "Les Aventures du Dernier Abencérage" est une nouvelle écrite par l'écrivain français François-René de Chateaubriand, qui était une figure importante du romantisme littéraire français. Cette nouvelle a été publiée en 1826 dans le recueil "Mélanges Littéraires."L'histoire se déroule dans le contexte de la Reconquista espagnole, une période de conflit entre les chrétiens et les musulmans en Espagne, au XVe siècle. Le récit met en scène un Abencérage, un membre de la dernière tribu musulmane en Espagne, qui est condamné à mort après la chute de Grenade, la dernière ville musulmane de la péninsule ibérique. Le récit explore la tragédie de la défaite des musulmans et de la perte de leur culture en Espagne.Chateaubriand était un auteur romantique connu pour sa prose lyrique et mélancolique, et "Les Aventures du Dernier Abencérage" reflète son style littéraire caractéristique. Le récit est empreint de nostalgie pour une époque révolue et exprime des thèmes romantiques de perte et de mélancolie.Si vous êtes intéressé par la littérature romantique française, l'histoire espagnole, ou les récits qui explorent les conflits culturels et historiques, "Les Aventures du Dernier Abencérage" de François-René de Chateaubriand est une ¿uvre qui mérite d'être découverte.

  • von Paul Féval
    15,90 - 28,00 €

  • von Oscar Wilde
    14,00 - 18,00 €

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