Une étude complète sur l'évolution de l'indice des prix à la consommation

Le document examine la relation entre les agrégats monétaires, le PIB et l'inflation, et s'il existe une raison substantielle de modifier le mode dominant actuel d'analyse politique, qui souvent ne prend pas du tout en compte les agrégats monétaires. La théorie des quantités, telle qu'elle est définie, est centrée sur la prédiction d'une réaction proportionnelle à long terme du niveau des prix à une augmentation exogène de la masse monétaire nominale. Le test d'Engel Granger a confirmé la relation positive à long terme de l'inflation avec la masse monétaire et la croissance de la production nationale au Sri Lanka. La méthode de correction des erreurs a permis de vérifier qu'il n'y a pas d'influence des agrégats monétaires sur l'inflation à court terme. Dans la situation du Sri Lanka, étant donné que la croissance de la production (PIB) a un impact positif plus important sur l'inflation que la croissance des agrégats monétaires à long terme, il n'est pas possible d'ignorer la relation positive à long terme entre l'inflation et la masse monétaire. Il n'est donc pas possible d'ignorer l'impact inflationniste des augmentations de la masse monétaire puisqu'elles contribuent à hauteur de 10 % à l'impact inflationniste. Afin de contrôler l'inflation, le gouvernement doit utiliser d'autres méthodes.